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APPAREIL POUR LA SOUDURE ELECTRIQUE.
L'invention se rapporte aux machines à exécuter des soudures électriques ou opérations similaires, et qui sont dé- nommées machines à souder électriques.
L'un des objets de l'invention est de réaliser une ma chine qui soit bien adaptée à l'exécution de travaux de série, notamment lorsque les pièces à souder sont de forme circulaire et que le joint doit être réalisé sur la périphérie des pièces.
L'appareil qui fait l'objet de l'invention est caracté- risé par une pluralité d'électrodes qui peuvent être engagées si- multanément sur la périphérie de la pièce à souder, chacune de ces électrodes étant préssée radialement vers l'intérieur de la ' table de travail au moyen de ressorts dont la pression peut se
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régler pour chaque électrode.
Les principes de l'invention seront mieux compris avec l'aide de la description d'une réalisation préférée qui va être faite et qui sera accompagnée des figures suivantes:
La figure I, qui est une vue en plan d'une machine à souder conforme aux principes de l'invention,
La figure 2, qui est une vue de face de la même ma- chine partie en élévation, partie en coupe selon le plan princi- pal de symétrie.
La figure 3, qui est une vue en élévation latérale prise du côté-droit de la figure 2 .
En se reportant plus particulièrement à la figure 2 on voit un solide vertical pilier 2 qui repose sur une base ! et qui s'épanouit à sa partie supérieure pour constituer un plateau ou une table ciculaire 3 ayant un rebord périphérique 4 A des intervalles égaux autour de la périphérie de la table circulaire sont disposées des mâchoires de serrage 5 en deux pièces, serrées contre le reuord des mâchoires de serrure 4 au moyen de boulons 6 Un support 7 s'élevant au-dessus de la table circulaire est ooulonné sur la pièce principale de cha- que mâchoire de serrage,
étant isolé électriquement de celle-ci grâce à un fourreau qui entoure le boulon 9 et à une rondelle ou plaquette isolante 10 interposée entre le support et la machoire
Le support 7 possède une face supérieure qui s'allon- gs dans :Le sens radiai er constituera un chemin de glissement pour un bloc 11 maintenu sur cechemin degrissement aumoyen ae deux plaques parallèles de retenue 12 unmontent plus haut que les parties inférieures des faces latérales du bloc II.
Enfin, un support d'électrode de caroone 14, est en- gagé dans l'intérieur du bloc 11 où il est maintenu par une vis
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15 dans une position rixe. Ce support est de section élargie à son extrémité 16 qust perforée horizontalement et où l'é- lectrode de carbone 17 à section rectangulaire sera placée et serrée par un boulon 18.
La machine ainsi décrite peut être utilisée pour faire des soudures ou des opérations similaires sur une pièce disposée sur la table 3 et qui sera contactée sur sa périphérie par une pluralité d'électrodes de carbone 17 alimentées en basse tension et fournissant le courant nécessaire au chauffage.
Des moyens mécaniques doivent être prévus pour rappro- cher ou éloigner, à la volonté de l'opérateur, les .électrodes 17 vers la pièce à souder ou en sens contraire. A cet effet, le pilier 2 est entouré par un manchon 19 qui peut glisser verticalement et qui est pourvu d'un collier 20 a sa partie supérieure. Un levier de renvoi coudé 21 pivote autour d'un axe 22 porté par une extension inférieure 23 du support 7.
Le bras inférieur 24 du levier de renvoi 22 s'engage dans le collier 20 par un galet 25 en matière isolante. Le bras su- périeur 26 du levier de renvoi s'engage dans le bloc - chariot II de façon indirecte, comme il sera décrit plus loin. Il est visible que lorsque le manchon 19 sera déplacé vers le haut, tous les blocs-chariots II et toutes lesélectrodes 17 seront déplacées en s'éloignant de la pièce à travailler.
Le manchon 19 est soulevé ou abaissé au moyen d'une manette 27 qui tourne autour d'un arbre 28 monté sur un sup- port 29 formant partie intégrante de la pièce de base de la machine. Deux bras 30 s'étendait vers le bas sont fixéssur 1 arbre 28 et à l'extrémité inférieure de ces bras 30 sont ar- ticulés deux autres bras 31 qui constituent une genouillère avec les bras 30.
Deux leviers 32 sont montés à pivot sur deux supports 53 faisant partie intégrante de la base de la machine ( voir
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figure 2) et les extrémités opposées de ces leviers sont ar-
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ticulées avec les deux bras 31 de la genouillère sus-dits.
Enfin, en un point intermédiaire des leviers 32 sont articulées deux barres 34 articulées également à leur autre
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extrémité sur des axes courts 35 portés par le k1nchon 1:0.
La disposition décrite est te-i-lc que par le Jeu des ar- ticulations et des bras de leviers lorsque la flane t,te /7 sera le- vée ou abaissée, le manchon 19 se lèvera ou s'abaissera aussi, tandis que en raison de Inaction bien connue de la genouillère,
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une force très considérable peut être dévelop.-.ée à la fin du mou- vement vers le bas, qui correspond au mouvement des électrodes 17 versle centre du plateau.
On a déjà mentionné que la liaison entre le bras ver-
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tical 28 du levier de renvoi 21 et le ÎJloc-ch<1'riot Il n'est pas une liaison directe. Cette liaison va maintenant être décri- te : Son but est d'assurer une pression régulière entre toutes
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les électrodes 17 eu la pièce b. traV111E;î, Un amortisseur b6 se trouve situé c.. la partie arrière de 1 s'avise au bloc-clla ciot et le bras du levier 5 d:,;it sur cet 'u:I101'ï,ß.SSeL;1' ¯c partie arrière de l'amortisseur est filetée et dépasse le bloc-chariot;
el1.e est entourée par un ressort 37 qui esu G nor';1ble;"e.n'G compri- mé Le réglage du cegré de compression de ce ressort est effectué par un écrou moleté 38 que l'on peut ensuite bloeur par l'écrou
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extérieur :9..ue bloc-ck#iot, Il est donc const[.!1)ienc. sollicité vers l'intérieur par l'action du ressort 7
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pour régler la ;:,acïiine de tellE sorte que tous les char- bons portent avec ses pressions égales sur 1 ièce à crwvaii.J¯er on commence par ajuster leressorts 37 avec un nombre égal de tours donné aux écrous 38 que l'on bloque ensuite par les contre- écrous 39 Ensuite, quand on voudra se mettre en position de tra-
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vail, le levier manette 27 n'étant pas encore co>;
plàte.,,enL. abé-1- ssé, on relâchera les vis 18 des porte-charbons et l'on/déplacera
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les charbons jusqu'à ce que ceux-ci viennent en contact de la pièce à travailler, après quoi on serrera de nou:eau les vis 18. Alors, en abaissant à fond le levier -'manette 27 tous les amortisseurs 36 seront bien chassés vers l'avant de quan- tités égales et tous les ressorts 37 pousseront bien les blocs chariots II vers la pièce à travailler avec des pressions égales'.
Le courant'électrique est fourni par un transformateur dont la sortie est reliée à des fiches 40 fixées à la partie inférieure des extensions 23 des supports 7. Ces fiches 40 sont, à leur tour, reliées par des co nducteurs souples 41 aux blocs-charriots II ce.qui évite ainsi la possibilité de chutes de tension ou d'effets d'échauffement entre les blocs-chariots II et les supports 7. La disposition des circuits électriques est telle qu'un charbon sur deux est relié à un pôle du secondaire du transformateur et les charbons intermédiaires à l'autre pôle, le circuit électrique se fermant par la pièce à souder .
Cette dis- position réduit l'intensité du courant traversant la pièce à souder lorsque l'on fait usage de plus de deux charbons, ce qui est important lorsque les parois des parties à chauffer sont min- ces. Une pédale est prévue pour brancher le transformateur quand la pièce à souder est en place et lorsque la machine est prête.
Pour la grosse soudure ou la brasure, les porte-char- bons 16 doivent être refroidis,et l'on emploie à ce--t effet des tuyaux flexibles en caoutchouc pour amener l'eau jusqu'aux porte-charbons et pour l'en évacuer. la machine qui a été décrite peut recevoir 12 porte- charbons , mais si l'on fait usage de dispositifs à refroidisse- ment par l'eau, on se limitera à 6 porte-charbons.
Bien que la présente invention ait été décrite en rela- tion avec un exemple de réalisa Lion, il est clair qu'elle n'est pas limitée audit exemple et que celui-ci est susceptible de nom- bruuses variantes et modifications, sans sortir du domaine de l'in- vention.