<Desc/Clms Page number 1>
REDRESSEURS SECS .
La présente invention concerne des ensembles ou bat- teries de redresseurs métalliques du type généralement conti- tué par une série d'éléments redresseurs à plaques portant un alésage central, ces plaques étant montées sur un axe ou gou- jon isolé. Un exemple caractéristique de tels redresseurs est constitué par les ensembles d'éléments employés communément constitués par des éléments de redresseurs au sélénium, à .,plaques ou disques, assemblés sur un goujon de montage isolé.
Ce type de redresseur est normalement refroidi par ,,convection pour chaque élément ou plaque et, dans des condi- tions normales, donne satisfaction sans risque de détériora- tion des plaques et de leur contre-électrode généralement constituée par un alliage à point de fusion relativement bas.
Cependant, dans les cas de court-circuit ou de surcharge, les
<Desc/Clms Page number 2>
plaques du redresseur peuvent se trouver portées à une tempé- rature trop haute, occasionnant la détérioration ou la des- truction des couches actives. Il est, par conséquent, utile de prévoir une protection contre la surcharge des plaques.
Bien que cette protection peut être prévue dans le circuit, par exemple, en utilisantdes disjoncteurs à,surcharge di- vers, il existe certains emplois industriels où il est bon de prévoir une protection indépendante des dispositifs auxi- liaires.
Ce but est avantageusement atteint par la présente invention qui prévoit une protection contre les surcharges par un dispositif inhérent au redresseur, ledit dispositif étant disposé de telle manière et étant tel que l'on obtient une grande efficacité et un fonctionnement sûr. Dans ce but, on utilise un interrupteur thermique bi-métallique d'unty- pe simplifié et robuste logé dans le boulon ou goujon d'as- semblage sur lequel l'élévation, de température des plaques du redresseur agit pour interrompre ou modifier le circuit dans un but de protection. Le goujon d'assemblage suivant la pré- sente invention est constitué par un métal de haute conducti- bilité dans le but d'améliorer le fonctionnement du dispositif.
On comprendra mieux les caractéristiques ci-dessus et d'autres avantages de la présente invention en se référant aux dessins joints dans lesquels les mêmes références sont employées pour les parties correspondantes dans les diverses vues.
Dans les dessins: la figure 1 représente une batterie de redresseurs en coupe longitudinale avec un interrupteur thermique bi-mé- tallique logé da,s le boulon d'assemblage suivant la présen- te invention; la figure 2 est une élévation d'une partie de l'en- semble de la figure I;
<Desc/Clms Page number 3>
la figure 3 est une vue analogue à la figure I don- née en variante; la figure 4 est une coupe transversale suivant la ligne 4-4 de la figure 3.
Dans l'exemple de réalisation représenté, les dispo- sitifs conformes à l'invention sont utilisés en association avec une unité de redresseur du type standard comportant des plaques au sélénium constituées chacune par une plaque de base du type usuel généralement en fer et comportant une cou- che de sélénium sur une face, recouverte par l'alliage for- mant contre-électrode, la couche d'arrêt étant formée éleo- triquement entre le sélénium et la conhre-électrode d'une manière connue. Ces éléments de redresseurs, en forme de dis- ques ou plaques, sont représentés en r et sont emplilés sur un boulon de montage ou goujon 2 et sont connectés en série pour constituer une batterie de redresseurs.
Comme représenté, ces éléments redresseurs comportent un alésage central pour donner passage au boulon 2 et au fourneau d'isolement 3 interposé entre lesdits éléments et le boulon 2, ce boulon pénétrant dans des alésages des supports d'extrémité 4 tout en étant isolé de ces derniers comme représenté. Des disques isolants d'extrémité 6 sont prévus comme représentés, et des broches ou bornes 8 et 9 sont reliées au redresseur pour connecter ltensemble ou batterie des redresseurs. Les rondelles d'espa- cement 10 formant contact ainsi que les rondelles élastiques de contact II usuelles sont interposées entre les plaques consécutives, comme représenté. Ces rondelles sont en une substance conductrice afin d'assurer la liaison électrique des éléments redresseurs en série de la façon habituelle.
L'ensemble des éléments redresseurs est assemblé par les écrous 12 vissés sur les extrémités du boulon ou goujon fi- leté 2.
<Desc/Clms Page number 4>
Suivant la présente invention et comme représenté dans les figures I et 2, le goujon d'assemblage 2 est consti- tué d'une manière telle qu'il forme une partie d'un interrup- teur thermique bi-métallique convenablement connecté pour con- trôler le circuit dans lequel fonctionne le redresseur, ce goujon étant d'une matière convenable.Dans cebut, legoujon est constitué par un alliage métallique possédant un faible coefficient de dilatation thermique tel que l'Invar, et com- porte un élésage centralwet longitudinal 15 dans lequel on place une tige :le contact le rixée par un rilciage leà son extrémité antérieure seulement, l'autre extrémité de la tige sortant dans un logement 18 comportant un filetage et exécuté dans une partie de plus forte section 19 du goujon 2, cette partie étant également filetée extérieurement.
La tige 16 est constituée en un métal ou alliage possèdent un coefficient de dilatation thermique élevé, tel que du laiton ou du cuivre, et son extrémité extérieure est disposée sur le même axe qu'un élément de contact 21 coopérant avec elle, et monté dans une pièce isolante 22 vissée dans la partie Ig du goujon.
Les pièces 16 et 21 formant contacts sont disposées de manière à ne pas se toucher, c'est à dire laisser le cir- cuit ouvert lorsque le redresseur travaille dans des conditions normales, mais leur distante est telle qu'une élévation de température excessive ou anormale des plaques provoquera, par conduction calorifique à travers le goujon et la tige 16, une dilatation de cette dernière qui entrera en contact avec la pièce 21, d'une manière connue.
La pièce 21 étant connectée à un conducteur 24 et un conducteur analogue 25 étant connec- té à l'extrémité opposée du goujon, un circuit se trouve fer- mé, qui est en parallèle avec le circuit 26 du redresseur, comme représenté, pour contrôle de ce dernier circuit au moyen de 1'électro-aimant 27 et de l'interrupteur 28 situés dans le
<Desc/Clms Page number 5>
circuit de redresseur. On obtient ainsi, monté dans la batterie de redresseurs, un dispositif de contrôlecommandé par la cha- leur provenant, par conduction, des plaques, ledit dispositif provmquant l'ouverture du circuit de redresseur en cas d'é- lévation de la température, dans le but de protéger le re- dresseur.
On a représenté, dans les figure 3 et 4, un autre dis- positif actionné par la chaleur provanent par conduction des plaques et du goujon 2, ce dispositif prévoyant l'emploi d'un goujon, de la forme habituelle. Suivant cette variante, on pré- voit un collier formant conducteur thermique 30 et supportant un interrupteur thermique, ce mollier étant monté sur le gou- jon à proximité immédiate des éléments redresseurs.
Il est muni dtareilles 32 comprotant des alésages pour recevoir l'in- terrupteur thermique constitué par un goujon fileté 33 de fai- ble coefficient de dilatation thermique, muni dtun alésage lon- gitudinal et axial dans lequel est placée, en étant fixée à une extrémité par vissage, une tige 34 possédant un coeffi- cient de dilatation thermique élevé ahalogue à celle qui a été décrite en relation avec le premier exemple de réalisation.
La tige 34 est montée sur le même axe que la broche de contact avec laquelle elle coopère et qui est supportée par le manchon isolant 36 fixé par filetage dans la partie 37 du goujon, comme représenté.
Dans cet exemple, les conducteurs 38 du circuit de contr8le sont connectés à l'extrémité du goujon et à la bro- che de oontaot 35, et, d'autre part, le circuit de contrôle comporte un électro-aimant 40, actionnant, lorsqu'il est ex- cité, un interrupteur 42 qu'il ouvre de manière à mettre en circuit la résistance de protection 44 qui se trouve ainsi connectée dans le circuit du redresseur. Dans cette variante, le goujon de fixation 2' est isolé, comme représenté, des
<Desc/Clms Page number 6>
pièces d'extrémité 4, mais le collier conducteur 30 est en con- tact direct avec le goujon sans isolement, afin d'obtenir une meilleure conductibilité calorifique.
De même, le goujon du dispositif formant interrupteur thermique est en contact di- rect, métal sur métal, avec les oreilles 32, dans le but d' obtenir une meilleure conductivite thermique. Ces surfaces au contact, peuvent, si on le désire, être soudées ou brasées pour améliorer la conductivité calorifique.
Bien que la présente invention ait été décrite en relation avec un exemple de réalisation, il est clair qu'elle n'est en rien limitée aud.it exemple et que celui-ci est suscep- tible de nombreuses variantes et modifications sans sortir du domaine de l'invention.