<Desc/Clms Page number 1>
"Production de gaz à l'eau".
La présente invention concerne la,production de gaz à partir de matières carbonées non gazeuses et plus particulièrement la production de mélanges gazeux contenant de l'oxyde de carbone et de l'hydrogène, tels que du gaz à l'eau, à partir de matières carbonées solides comme le coke, divers charbons, les lignites, des houilles brunes, de la tour- be, des schistes huileux, du coke à l'huile, le sable goudronneux, les matières cellulosiques y compris la lignine, etc..
Il est connu depuis longtemps que les matières combustibles so- lides telles que le charbon, le coke, etc., peuvent être transformées en des gaz plus précieux qui peuvent être plus aisément traités et uti- lisés plus efficacement pour un plus grand nombre d'applications. L'une des transformations,de production de gaz les plus largement pratiquées est le procédé dit du gaz à l'eau dans lequel des,combustibles solides tels que du charbon ou du coke d'origine quelconque, sont mis en réac- tion avec de la vapeur à des températures d'environ 1400 à 3000 F pour produire des mélanges de gaz à l'eau contenant de l'oxyde de car- bone et de l'hydrogène en proportions variables suivant principalement
<Desc/Clms Page number 2>
la durée de contact, les températures de transformation et le rapport d'alimentation de vapeur.
La réaction générale du gaz à l'eau étant endo- thermique, de la chaleur doit être fournie, ce qui se fait habituellement par la combustion d'une partie de la charge carbonée avec un gaz oxydant tel que l'air et/ou de l'oxygène à environ 1600 -3000 F. La réaction de combustion peut être effectuée en même temps que la, réaction du gaz à l'eau ou alternativement en période de fabrication et de réchauffement.
Le procédé du gaz à l'eau permet la production de mélange gazeux ayant des compositions largement variables et de teneur en B.T.U. varia- ble. Le procédé comme tel, convient, par conséquent, particulièrement bien non seulement pour la production de gaz combustibles à teneur en B.T.U. variée, mais également pour la production du gaz pour des procé- dés d'hydrogénation et particulièrement pour la synthèse catalytique d'hydrocarbures et/ou de composés organiques oxygénés à partir d'oxyde de carbone et d'hydrogène, ce qui, suivant les produits désirés, exige des rapports H2:CO variant dans de larges limites de 0,5 à 5 volumes de H2 par volume de CO.
L'utilisation technique du procédé du gaz à l'eau particulière- ment aux opérations d'hydrogénation et la production du gaz de synthèse a toutefois été notablement gênée par des difficultés rencontrées parti- culièrement dans la fourniture de chaleur, la continuité de fonctionne- ment et les limitations de températures imposées par les bas points de fusion et de ramollissement des cendres. Le problème de la continuité du fonctionnement a,été résolu de façon satisfaisante jusqu'à présent par l'application de la technique dite des solides fluides, dans laquel- le la charge carbonée est mise en réaction sous la forme d'une masse dense turbulente de solides finement divisés fluidifiés par les réactifs gazeux et les produits gazeux.
Pour ce qui concerne la fourniture de chaleur, ces procédés envisagent soit la production de chaleur par com- bustion de matières carbonées à l'intérieur du gazogène, soit une circu- lation continue de matière carbonée solide dans un état fluidifié dans un appareil de chauffage séparé dans lequel la chaleur est produite par
<Desc/Clms Page number 3>
combustion des constituants carbonés du résidu et la remise en circula- tion du ,résidu de combustion fluidifié solide fortement chauffé, vers la zone de génération de gaz, pour fournir la chaleur requise dans celle- ci.
Lorsque la chaleur est produite par combustion de solides carbô- nés à l'intérieur d'un gazogène employant la technique de solides fluidi- fiés pour une production continue du gaz l'eau, il faut employer comme ,gaz¯oxydant de l'oxygène fortement concentré plutôt que de l'air, en vue d'éviter la dilution du produit gazeux avec de grandes proportions d'azote. Lorsque la chaleur est produite par combustion dans un appareil de chauffage séparé, comme on l'a esquissé,ci-dessus, des difficultés considérables résultent des limitations nécessairement imposées à la,dif- férence pratique de température entre l'appareil de chauffage et le ga- zogène.
En vue de maintenir la circulation de solides dans des limites raisonnables, cette différence doit être aussi grande que possible. La transformation de vapeur dans la réaction de gaz à l'eau augmente, les autres conditions restant les mêmes, avec l'accroissement de température dans les limites d'environ 1600 à 2100 F; elle peut s'élever à environ
25 à 50 % à des températures allant jusqu'à environ 1700 F, jusqu'à environ 85 % pour environ 2000 F, et jusqu'à environ 98-99 % à une tem- pérature de 2100 F et au-dessus. La température du gazogène doit, par conséquent, être aussi élevée que le permettent la résistance à la cha- leur des matériaux économiques.de construction disponibles pour l'équi- pement et le point de fusion et de ramollissement des cendres.
Les mêmes facteurs limitent toutefois la température de láppareil de chauffage.
Il en résulte que même si l'appareil de chauffage est mis en fonction- nement aux températures les plus élevées pouvant être atteintes dans .un équipement industriellement pratique et en rapport avec le point de fusion ou de ramollissement des,cendres, qui se trouvent dans le voisi- nage.de 2000 F pour des matières telles que l'acier à forte teneur en chrome et en nickel et l'acier à revêtement céramique d'un prix raison- .nable et pour la plupart des cendres de charbon, le gazogène devra
<Desc/Clms Page number 4>
fonctionner à une température inférieure à environ 2000 F, c'est-à-dire loin en-dessous des limites optima de température, quelle que soit la vi- tesse élevée de circulation choisie pour les bolides véhiculant la cha- leur.
Il en résulte que la transformation de vapeur reste incomplète et .que le procédé a un rendement faible ou exige un espace de transformation excessif. Des difficultés analogues se produisent lorsque la combustion est effectuée à l'intérieur du gazogène lui-même, parce que la tempéra- ture ne peut pas être portée au-dessus d'environ 2000 F dans un équipe- ment industriel économiquement pratique et sans dérangements provenant de la fusion et du ramollissement des cendres.
Ces difficultés sont particulièrement prononcées lorsque la réac- tion de gazéification doit être effectuée sous une pression élevée supé- rieure à, par exemple, 20 livres par pouce carré, parce que la vitesse de transformation de la vapeur tombe rapidement lorsque la pression aug- mente et que cette chute de la vitesse de transformation doit être com- pensée par un accroissement correspondant de température ou une augmen- tation du temps de contact.
La présente invention surmonte les difficultés mentionnées et procure différents avantages supplémentaires. Ces avantages, la nature de l'invention et la manière de la mettre en pratique seront mieux com- pris à la lecture de la description qui suit avec référence au dessin ci-annexé.
Le but principal de la présente invention est, par conséquent, de fournir un procédé perfectionné pour la -production de mélanges gazeux contenant de l'oxyde de carbone et de l'hydrogène.
Un autre but de 1'invention est de fournir un procédé pour la production de gaz à l'eau à partir de matières carbonées et de vapeur, impliquant une transformation accrue de vapeur par des moyens plus éco- nomiques.
Un but plus particulier de l'invention est de fournir un procédé perfectionné employant la technique des solides fluidifiés pour la pro- duction de gaz à l'eau par mise en réaction de matières carbonées soli- des avec de la vapeur et alimentation de la chaleur de réaction par la
<Desc/Clms Page number 5>
combustion de matières carbonées.
D'autres 'buts et avantages de l'invention apparaîtront ci-après.
On a trouvé que ces 'buts,peuventêtre réalisés d'une manière tout à fait générale par l'emploi-, dans un gazogène à fluide, d'une,matière de charge carbonée solide ayant une réactivité chimique relativement é- levée. De cette manière, la transformation de vapeur à une température donnée et sous des conditions autrement égales, peut être considérablement accrue et le gazogène peut être mis en fonctionnement à des températures consdérablement # basses que les températures,de.production de gaz requises pour d'au- tres.matières de charge dans les¯conditions analogues de pression, des .concentrations de vapeur, de temps de.contact, de concentration en car- bone, etc.,
sans que cela affecte de façon nuisible la transformation de la vapeur.
En général, des matières carbonées solides qui ont une réactivité d'oxydation de T15 de 200 -250 C et de T75 de 250 -300 C conviennent pour cette opération. T15 et T75 sont les températures pour lesquelles la vi- tesse de libération de chaleur par oxydation d'un échantillon dimension- né devient suffisamment grande pour élever sa température à des vitesses de 15 C par minute et 7500 par minute respectivement.
La matière carbo- née de départ fortement réactive préférée est du coke à basse température obtenu par carbonisation du charbon à des températures ne dépassant pas sensiblement 1000 F et, de préférence, dans les limites de 600 à 950 F pour une réactivité d'oxydation d'environ T15 = 200 -210 C et T75 - = 250 -260 0. Lorsque du coke à basse température de ce type est chargé dans un gazogène à fluide, la température de gazéification peut être a- baissée d'environ 100-200 F en-dessous du niveau requis pour des matières ,de charge usuelles telles que le charbon, le coke à haute température, sans que cela affecte la transformation de la vapeur, les autres condi- tions restant les mêmes.
Une transformation sensiblement complète de la vapeur de 98-99 % peut être réalisée à des températures dans le voisi- nage de 1900 F, tandis qu'à 1700 F la transformation de vapeur s'élève encore à environ 80 %. L'obstruction du gazogène,,qui,peut être un danger
<Desc/Clms Page number 6>
dans le fonctionnement à lit fixe par suite de l'emploi d'une charge de faible résistance mécanique, est évitée lorsqu'on emploie la technique de solides fluidifiés. La réaction de gazéification peut ainsi être con- duite efficacement en-dessous des limites de température supérieures tra- cées par la résistance à la. chaleur des matériaux de construction écono- miques et par le point de fusion ou de ramollissement des cendres.
D'autres matières de charge appropriées fortement réactives sont certains charbons bitumineux ou sous-bitumineux, les lignites, les houil- les brunes, etc., cokéfiés ou non cokéfiés, à des températures ne dépas- sant pas sensiblement 1000 F, de préférence, entre environ 600 et 1000 F, et dont la réactivité d'oxydation tombe dans les limites indiquées ci- dessus.
Lorsqu'une préparation telle qu'une.carbonisation, un séchage, l'oxydation, etc., de la matière de charge est requise ou à conseiller en vue d'obtenir le degré Élevé,désiré de réactivité, on préfère, selon l'invention, employer la technique de solides fluidifiés dans ce but, parce que cette technique procure les plus grands avantages pour ce,qui concerne le réglage et la constance de la température, ainsi que l'uni- formité et la constance de composition et de réactivité du produit.
La chaleur requise pour la gazéification et la préparation de la charge est de préférence produite par combustion dans un appareil de chauffage séparé et circulation d'un résidu de combustion solide forte- ment chauffé vers des zones de consommation de chaleur, bien que la com- bustion dans ces dernières zones au moyen d'air et/ou d'oxygène puisse être appliquée à la place d'un appareil de chauffage séparé, ou supplé- mentairement à celui-ci, si on le désire.
Lorsqu'on emploie la, technique des solides fluidifiés, on préfère donc employer un système dans lequel un résidu carboné provenant d'un lit de gazogène fluidifié est soumis sous la forme d'un lit fluidifié à la combustion dans un appareil de chauffage séparé et la. chaleur sensible des résidus de combustion chauds est employée pour fournir la chaleur requise dans le,gazogène. Quelle que soit la méthode de fourniture de chaleur qui est choisie, l'avantage de la transformation accrue de vapeur et de la température de gazéification
<Desc/Clms Page number 7>
réduite sera pleinement réalisé lorsqu'on utilise la charge de gazéifi- cation fortement réactive indiquée ci-dessus.
Après avoir indiqué la nature générale et les buts de 1!invention, on en donnera une description plus détaillée pour la bonne compréhension dans laquelle,on se référera au dessin ci-annexé qui montre un système convenant pour la réalisation de la forme préférée de l'invention.
Si l'on se reporte pour le détail au dessin, on voit qu'un combus- tible carbonisable solide.est écrasé,ou pulvérisé dans un broyeur 1 jus- qu'à une forme finement divisée, par exemple de l'ordre de 50 % ayant des dimensions de moins de 100 mailles, bien que des petits morceaux ayant jusqu'à 1/4 ou 1/2 pouce de dimension puissent être utilisés. Pour la description,qui suit, la matière carbonée sera indiquée comme étant du charbon de carbonisation bitumineux contenant 30-35 % de, matières vola- tiles, mais d'autres matières peuvent être utilisées.
Le charbon de carbonisation convenablement dimensionné est soule- vé ou transporté de toute manière connue en soi, par la conduite 3 dans la trémie d'alimentation 5. De,1(, il est envoyé par la conduite 10, pourvue d'un alimentateur à vis 14, dans le tuyau 18 pourvu¯d'une soupa- pe de commande 19 et ensuite dans une chambre de dispersion 20. Le char- bon finement divisé est dispersé dans la chambre de dispersion 20 dans un. courant de gaz fluidifiant telle que de la vapeur surchauffée, de l'azo-
EMI7.1
te, des gaz de oameaux, des gaz ou des vapeurs de carbonisation ou ana- logues, fournis au moyen de la conduite 22 par le compresseur 24.
Les matières solides en dispersion sont alors à l'état dit fluidifié dans lequel elles sont capables de s'écouler dans des tuyaux des soupapes, etc. comme.un,liquide,.en,,présentant,des têtes statiques et dynamiques. Le
EMI7.2
charbon fluidifié pénètre dans la partie inférieure conique de la cham- brie de carbonisation cylindrique agrandie 26 et,passe par une,grille de -,, 1 1 . Il.@ ..paEre , . distribution 27 dans la zone de carbonisation 28 où le charbon de carbonisation est soumis sous la forme d'une masse fluidifiée dense bouillon- nante, formant un niveau supérieur bien défini 29, à des températures de cokéfaction entre environ 600 et 950 F, de préférence, autour de 900 F.
<Desc/Clms Page number 8>
La chaleur requise pour la réaction de carbonisation est, de préférence, fournie par des solides fortement chauffés, remis en circulation à par- ,tir de la chambre de combustion. 60 par la conduite 65, comme .cela appa- raîtra plus clairement dans la suite. Les produits volatils de carboni- sation, contenant de petites quantités de matières fines solides, passent dans le séparateur,de gaz,et de solides 30, qui peut être un précipita- teur du type centrifuge ou électrique, et se rendent par la conduite 32 vers un système classique quelconque 34 pour la récupération des produits volatils de carbonisation tels que le gaz de houille, l'huile, le gou- dron, les produits chimiques, etc..
Des fractions de goudron non désirées peuvent être renvoyées par la conduite 35 à la chambre 26 pour être trans- formées en gaz au cours du traitement de carbonisation. Les solides sé- parés en 30 sont remis dans le cycle par le tuyau 31 vers la phase dense en 28.
Du,coke de carbonisation à basse température fluidifié est extrait de la chambre de carbonisation 26 en un point au-dessus de la grille 27 par le tuyau 36, et est envoyé par la soupape de commande 37 vers la chambre de dispersion 38 où il est repris par de la vapeur fortement chauffée fournie par le préchauffeur de vapeur 50 par la conduite 40.
De la chambre de dispersion 38 le coke fluidifié est envoyé par la con- duite 39 dans la partie conique inférieure du gazogène cylindrique 42, pourvu d'une grille de répartition 43, suivant une disposition analogue à celle de la chambre de carbonisation 26.
Le gazogène est maintenu à une température comprise entre environ
1600 et 1900 F, de préférence, environ 1700 -1800 F, et à une pression d'environ 40-60 livres par pouce carré, pour permettre à la réaction de gaz à l'eau de s'effectuer entre la vapeur et le coke maintenu en une masse dense bouillonnante 44, formant un niveau 45, dans le gazogène 42.
La chaleur requise pour la réaction de gaz à l'eau estfournie par des résidus solides fortement chauffés remis en circulation de la. zone de combustion 60 par la conduite 69 à la température désirée, comme cela apparaîtra plus clairement dans la suite. Dans ces conditions, la
<Desc/Clms Page number 9>
transformation de ,la vapeur ,en oxyde de carbone ,et en,hydrogène s'élève à environ 80 à 90 % de la valeur théorique, en comparaison d'environ 30 à 60 %, lorsqu'on emploie une charge de gazéification usuelle telle que
EMI9.1
du coke à@haute.température.
Les quantités relatives et le temps de con- tact du coke et de la vapeur fournie au. générateur 42 sont réglés de tel- le manière qu'environ 80 à 90,.,de 1a¯vapeur,soit,transformée enE-et 00 et qu'environ 80 a 98 % ,du coke sont utilises efficacement dans la production combinée de gaz à. l'eau et de chaleur.
Un gaz consistant,principalement en,oxyde de carbone et en hydro- gène ,est ,enlevé ,par ,le ,haut ,du gazogène,°2, et débarrassé, dans un sépa- fateur 46 de gaz et de solides, de matières fines entraînées qui peuvent être renvoyées par le tuyau 48 dans la,phase,dense¯°°. Le gaz quitte le séparateur 46 par la conduite 49 et passe par le préchauffeur de vapeur 50, en échange de.chaleur.avec de la vapeur admise par la conduite 51, vers un système de refroidissement 52 d'où il peut être enlevé pour une utilisation désirée quelconque comme gaz combustible, pour la synthèse d'hydrocarbures, et autres. La tour 52 peut également être,un.laveur pour l'enlèvement de toutes traces de solides en suspension non séparés dans
46.
La vapeur réchauffée en 50 se rend par la conduite 40 vers la chambre de,dispersion.38, comme on làa indiqué ci-dessus.
Du résidu carboné solide de gazéification est retiré par le tuyau vertical 53 d'un point situé au-dessus de la grille 43 et envoyé par la soupape de commande 55 vers la chambre de dispersion 56, où il est re- pris par de l'air chaud, de l'oxygène ou un autre gaz oxydant fourni,par la conduite 5?,comme,cela apparaîtra¯plus,clairement,ci-dessous. Le mé- lange de résidu de gazéification solide et de gaz oxydant passe approxi- mativement à la température de la zone de,gazéification par la conduite 59 vers la partie,inférieure,conique de la chambre de combustion 60 cy-
EMI9.2
,
1in#n(que qui a une construction semblable a celle des chambres 26 et 42 et sert d'appareil de chauffage pour les zones 26 et 42. Le mélange solides-gaz entre dans la partie cylindrique de l'appareil de chauffage
60 en traversant une grille de distribution 61, et forme au-dessus de
<Desc/Clms Page number 10>
celle-ci une phase dense fluidifiée bouillonnante 62 ayant un niveau su- bien défini 63. La température de la zone 62 estmaintenue entre 1700 et 2000 F, de préférence, à environ 1800 à 1900 F. Le résidu da com- bustion solide consistant essentiellement en cendres de charbon est ren- voué en un point situé au-dessus de la grille 61, approximativement à la température de la zone de combustion 62,
par le tuyau vertical 65 pourvu d'une soupape de commande 67 vers la partie inférieure de la chambre de carbonisation 26 en. quantités suffisantes pour fournir la chaleur requise pour la carbonisation. Cette quantité peut varier entre environ 100 % et 200 % en poids des solides chargés par,la conduite 20 suivant les différences de température entre la zone de combustion 62 et la zone de carbonisation 28, de bons résultats étant, en général, obtenus avec un rapport de remise en cycle du solide d'environ 100 % à 150 %. Un gaz flui- difiant peut être fourni par le compresseur 24 au moyen de la conduite.
68 pour faciliter le transport des solides à travers la conduite 65.
Une autre quantité considérablement plus grande de résidu de com- bustion solide est extraite au-dessus de la grille 61 par le tuyau ver- tical 69 pourvu d'une soupape de commande 71 pour être envoyée par la conduite 39 au gazogène 42 en vue de fournir la chaleur requise dans la zone de gazéification 44. En concordance avec la température considéra- blement plus élevée et avec les dimensions normalement plus grandes du gazogène 42,
la quantité de solide remise en cycle vers 42 est un multi- ple élevé de celle renvoyée vers la chambre de carbonisation 26 et peut varier entre les limites approximatives de 30 à 300 fois la teneur en carbone des solides chargés par la conduite 36, ou peut valoir environ 20 à 100 fois les quantités de solides renvoyées par la conduite 65.
Des gaz,de,carneaux sont retirés à la partie supérieure de l'ap- pareil de chauffage 60 et envoyés à travers un séparateur 72 de gaz et de solides où ils sont débarrassés des fines,particules solides. Celles- ci peuvent être renvoyées par le tuyau vertical 73 à la phase dense 62 ou retirées du système. Le gaz de carneau chaud, pratiquement exempt de solides, est envoyé par la conduite 75 au préchauffeur d'air 76 où il
<Desc/Clms Page number 11>
EMI11.1
chauffe l'air fourni par le compresseur 78 à travers la conduite 79. L'air chauffé passe par la conduite 57 dans la chambre de dispersion 56, comme on l'a montré précédemment.
Après,un nouvel enlèvement de poussière en
80, si on le désire, le.gaz.de carneaux peut être alors utilisé à n'im- ,porte,quelle application désirée, telle que le fonctionnement d'une tur- bine 82 à gaz de carneaux pour la récupération de chaleur, ou être évacué.
La vitesse superficielle du gaz dans les chambres de réaction 26,
42 et 60 est celle habituellement employée pour,la fluidification de lits denses de solides ayant les dimensions de particules indiquées, et peut être d'environ¯0,3 à 10 pieds par seconde, de préférence entre en- viron 0,5 à 3 pieds par seconde.
La pression du système peut être essen- tiellement atmosphérique, mais est, de préférence, maintenue dans les li- mites approximatives de 40 à 200 livres par pouce carré pour économiser la compression sur le gaz fabriqué, Des pressions plus élevées peuvent être employées, comme le permettent les possibilités et l'économie des techniques de construction, particulièrement si du gaz à l'eau à¯haute valeur de B.T.U. est désiré. L'invention convient particulièrement 'bien pour une opération à haute pression, vu qu'une conversion de vapeur éle- vée peut être obtenue à une température raisonnable, même aux pressions les'plus élevées désirables pour la gazéification.
Des moyens peuvent être prévus pour retirer des cendres en des points appropriés du système, de toute manière connue en soi,.par exem- ple, par les tuyaux 65 et/ou 69, en vue d'éviter une accumulation de cen-
EMI11.2
dres dans le système. Si on le désire, un gaz oxydant tel que de l'air et/ ou de l'oxygène, peut être envoyé aux chambres 26 et/ou 42 pour pro- duire de la chaleur par combustion dans celle-ci en vue de s'ajouter à la chaleur fournie par l'appareil de chauffage 60 ou de la remplacer.
D'autres variantes de l'invention apparaîtront aux personnes du métier.
L'invention va être décrite plus en détail dans l'exemple parti- culier suivant.
Exemple.
La supériorité du procédé de l'invention sur la gazéification
<Desc/Clms Page number 12>
d'une charge classique de gazéification est représentée par les données suivantes qui résument les conditions essentielles de fabrication du gaz à l'eau dans un système du type spécialement décrit ci-dessus et repré- senté au dessin moyennant l'emploi d'une charge classique de gazéifica- tion d'une part, et d'une charge de gazéification suivant l'invention, d'autre part.
INSPECTION DU CHARBON BRUT % de cendres ................. 8,0 % de matières volatiles 37,5 de carbone fixe .............. 54,5 B.T.U. (British Thermal Unit) 13.710 Température de fuion F ........... 2.150
EMI12.1
<tb> Charge <SEP> classique <SEP> Charge <SEP> présente
<tb>
<tb> de <SEP> gazéification. <SEP> de <SEP> gazéification.
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
Température <SEP> de <SEP> carbonisation <SEP> F <SEP> 1700 <SEP> 900
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Réactivité <SEP> du <SEP> coke
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> T15, C <SEP> 415 <SEP> 205
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> T75, C <SEP> 495 <SEP> 250
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Température <SEP> de <SEP> gazéification <SEP> F <SEP> 1800 <SEP> 1800
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Pression <SEP> de <SEP> gazéification, <SEP> psig <SEP> 45 <SEP> 45
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Hauteur <SEP> du <SEP> lit <SEP> fluide, <SEP> piâds <SEP> 32 <SEP> 32
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Densité <SEP> du <SEP> lit <SEP> fluide <SEP> Hs/CF <SEP> 20 <SEP> 20
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Vitesse <SEP> de <SEP> vapeur <SEP> d'entrée,p/sec <SEP> 0,5 <SEP> 0,
5
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Concentration <SEP> de <SEP> carbone
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Poids <SEP> % <SEP> de <SEP> solides <SEP> 20 <SEP> 20
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Transformation <SEP> de <SEP> vapeur, <SEP> pds <SEP> % <SEP> 50 <SEP> 90
<tb>
Les données ci-dessus démontrent que la transformation de vapeur peut être presque doublée lorsqu'on travaille suivant la présente inven- tion, dans des conditions égales à part cela.
Bien que la description qui précède et les opérations données à titre d'exemple aient servi à illustrer les applications particulières
<Desc/Clms Page number 13>
et les résultats de la présente invention, d'autres variantes évidentes pour les personnes du métier'rentrent dans le cadre de la présente inven- tion. Ne doivent être imposées à l'invention que les limitations indi-
EMI13.1
quées aux revendications ci-annexées. R ET E IQ D I C A T I 0 N S .
1. Le procédé de production de mélanges gazeux contenant de l'o-
EMI13.2
xyde de carbone et,de l'hydrogène a partir de matières carbonées solides et de vapeur, qui comprend la mise,en.contact.de vapeur à des tempéra- tures de gazéification avec une,matière,carbonée,solide à réactivité chimique élevée.