BE786404A - Cokefacteur avec recyclage de coke - Google Patents

Cokefacteur avec recyclage de coke

Info

Publication number
BE786404A
BE786404A BE786404DA BE786404A BE 786404 A BE786404 A BE 786404A BE 786404D A BE786404D A BE 786404DA BE 786404 A BE786404 A BE 786404A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
coke
zone
emi
fluidized bed
coking
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
J F Moser Jr
W J Metrailer
Original Assignee
Exxon Research Engineering Co
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Publication date
Priority claimed from US00250321A external-priority patent/US3816084A/en
Publication of BE786404A publication Critical patent/BE786404A/fr

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10JPRODUCTION OF PRODUCER GAS, WATER-GAS, SYNTHESIS GAS FROM SOLID CARBONACEOUS MATERIAL, OR MIXTURES CONTAINING THESE GASES; CARBURETTING AIR OR OTHER GASES
    • C10J1/00Production of fuel gases by carburetting air or other gases without pyrolysis
    • C10J1/207Carburetting by pyrolysis of solid carbonaceous material in a fuel bed
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10BDESTRUCTIVE DISTILLATION OF CARBONACEOUS MATERIALS FOR PRODUCTION OF GAS, COKE, TAR, OR SIMILAR MATERIALS
    • C10B55/00Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material
    • C10B55/02Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials
    • C10B55/04Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials with moving solid materials
    • C10B55/08Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials with moving solid materials in dispersed form
    • C10B55/10Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials with moving solid materials in dispersed form according to the "fluidised bed" technique

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Oil, Petroleum & Natural Gas (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Dispersion Chemistry (AREA)
  • Chemical Kinetics & Catalysis (AREA)
  • General Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Production Of Liquid Hydrocarbon Mixture For Refining Petroleum (AREA)

Description


  Dans la cokéfaction classique en lit fluidisé,

  
la matière première carbonée est injectée dans un lit de

  
coke fluidisé où elle est craquée en vapeurs et coke. Les vapeurs passent à travers un cyclone vers un appareil d'épuration par fractionnement où elles sont fractionnées en gaz, naphta et produits huileux et un courant lourd qui est recyclé vers le réacteur de cokéfaction. Un courant de coke est séparé au pied du réacteur et est transféré dans un brûleur

  
à coke dans lequel il est injecté suffisamment d'air pour brûler une fraction du coke et chauffer suffisamment le restant pour satisfaire les besoins en chaleur du réacteur de cokéfaction lorsque le coke chaud non brûlé y est renvoyé.

  
La quantité nette de coke qui vient en supplément de ce qui est consommé dans le brûleur est soutirée comme coke.

  
Les matières premières carbonées convenant au procédé de cokéfaction comprennent des pétroles bruts lourds, des queues obtenues sous pression atmosphérique et sous vide, la poix, l'asphalte, le bitume de charbon, les sables goudronneux ou huiles de schiste, d'autres résidus hydrocarbonés lourds et leurs mélanges. Typiquement, de telles matières premières ont une densité A.P.I. d'environ 0[deg.] à

  
20[deg.] et une teneur en carbone Conradson d'environ 5 à 40%

  
en poids (concernant lé résidu de carbone Conradson, voir procédé A.S.T.M. D-180-52).

  
.Malheureusement, la demande du marché pour ce coke s'est révélée limitée,avec pour résultat que des tentatives ont été faites pour accroître sa valeur par un traite-ment subséquent tel qu'une calcination à haute température et un briquetage. Suivant une autre possibilité, le coke peut être converti en un gaz riche en H2 et CO lors d'une étape subséquente de traitement par réaction avec de la vapeur et un gaz oxygéné. Aucune de ces étapes subséquentes de traitement du coke ne s'est révélée économiquement attrayante pour l'utilisation générale.

  
En outre, lorsqu'on traite des résidus pétroliers typiques dans un cokéfacteur classique à lit fluidisé, les produits de combustion du brûleur présentent une teneur

  
 <EMI ID=1.1> 

  
l'atmosphère.

  
Les deux problèmes précités-^ faible valeur marchande du coke obtenu et la pollution atmosphérique à

  
 <EMI ID=2.1> 

  
tion en lit fluidisé qui, autrement, constitue un procédé supérieur de conversion des résidus.

  
Ces deux problèmes ont été surmontés grâce à un ensemble intégré gazéificateur-appareil de chauffage dans  lequel l'appareil de chauffage est disposé par-dessus le gazéificateur et travaille à une température plus basse, une partie de l'oxygène destiné à brûler le coke étant introduite au pied du gazéificateur et la totalité du gaz venant du gazéificateur passant à travers l'appareil de chauffage.

  
La présente invention améliore un procédé antérieurement proposé dans lequel la totalité des gaz venant du gazéificateur passe à travers l'appareil de chauffage. Cependant, on a trouvé que ces gaz ne suffisent normalement pas pour apporter la totalité de la chaleur nécessaire et un supplément d'air doit être amené à l'appareil de chauffage.

   La présente invention surmonte cette insuffisance soit :
(a) en faisant passer le coke du pied du gazéificateur vers l'appareil de chauffage de sorte que le coke en association avec les gaz du gazéificateur apporte la totalité de la chaleur nécessaire à l'appareil de chauffage et on évite ainsi la nécessité d'introduire un supplément d'air ou d'oxygène dans l'appareil de chauffage, soit
(b) dans une autre forme de réalisation, en faisant passer le coke du pied du gazéificateur directement dans le réacteur de cokéfaction et en éliminant le courant de coke provenant de la partie supérieure du lit du réacteur. Cette dernière forme de réalisation offre le même avantage que la première forme de réalisation en ce qu'elle permet d'accroître la cohésion du coke pour prévenir son attrition.

  
Ces deux formes de réalisation permettent lerenvoi éventuel de particules de coke partiellement gazéifiées vers le réacteur dans lequel du coke frais est déposé sur le coke, ce qui accroît sa cohésion et empêche son attrition et sa perte sous la forme de fines. Ceci permet également l'injection de la totalité de l'oxygène dans le lit de gazéification à température plus élevée, éliminant ainsi la possibilité de voir pénétrer de l'oxygène dans le gaz combustible, ce qui pourrait créer une situation dangereuse. 

  
Le produit gazeux de l'appareil de chauffage est riche en H2 et en CO et il constitue un gaz d'alimentation

  
 <EMI ID=3.1> 

  
via la réaction d'équilibre bien connue relative à l'eau, ou pour d'autres procédés chimiques. Il constitue également un combustible de bonne qualité. Pour la plupart des fins, les gaz nécessitent un supplément de traitement pour éliminer le soufre qui, principalement, se présente sous

  
 <EMI ID=4.1> 

  
connus tels que le procédé Stretford, ainsi que pour éliminer les cendres qui se sont formées à partir du coke gazéifié. Des sous-produits de valeur, le soufre et des cendres riches en métaux, sont récupérables à partir du gaz des installations de traitement.

  
Ce procédé amélioré de cokéfaction en lit fluidisé peut être mis en activité pour gazéifier la totalité du coke produit dans le réacteur de cokéfaction ou on peut soutirer n'importe quelle fraction souhaitée du coke produit.

  
On comprendra mieux l'invention en se référant aux dessins annexés dans lesquels la figure 1 représente, sous forme schématique, une forme de réalisation de l'invention dans laquelle le coke provenant du gazéificateur est envoyé vers l'appareil de chauffage et dans lesquels la figure 2 représente une autre forme de réalisation de l'invention dans laquelle le coke provenant du gazéificateur est envoyé directement vers le réacteur et dans laquelle le courant de coke provenant de l'appareil de chauffage et allant vers le réacteur est éliminé. 

  
Ea se référant à la figure 1, une matière carbonée ayant une teneur d'environ 15% en carbone Conradson, telle qu'un résidu lourd bouillant à 566[deg.]C +,est envoyé dans la zone de cokéfaction 1 par la conduite 2, la conduite de distribution 3 et les ajutages d'alimentation multiple représentés par les conduites 4, 5, 6, 7 et 8, sur un lit fluidisé de solides, par exemple, du coke en particules d'une taille de 40 à 1.000 microns, dont le niveau supérieur est représenté en L. Les matières premières carbonées convenant pour l'invention sont des bruts lourds ou réduits, des queues obtenues sous pression atmosphérique, des queues obtenues sous vide, une poix, un asphalte, un bitume, d'autres résidus hydrocarbonés lourds et leurs mélanges. Typiquement,

  
de telles matières premières ont une densité A.P.I. d'environ

  
 <EMI ID=5.1> 

  
moins environ 5% en poids à environ 40% en poids, de préférence, supérieur à environ 7% en poids. Un gaz de fluidisation, par exemple, de la vapeur, est admis à la base du récipient par la conduite 9 en quantité suffisante pour obtenir des vitesses superficielles de gaz de fluidisation de l'ordre de 15,2 cm à 1,22 m/s. Du coke dont la température est de 37,8 à 149[deg.]C supérieure à la température de cokéfaction est admis dans le cokéfacteur par la conduite 10 en quantité suffisante pour entretenir une température de cokéfaction

  
de l'ordre de 482 à 649[deg.]C. La pression manométrique régnant dans le cokéfacteur est maintenue entre des limites d'environ 0,7 à 10,5 kg/cm<2>, de préférence entre des limites d'environ 0,7 à 7 kg/cm<2>, mieux encore, la pression manométrique ne doit pas être supérieure à 3,2 kg/cm , au mieux, elle

  
est comprise entre des limites d'environ 0,7 à 1,76 kg/cm<2>. La partie inférieure du cokéfacteur sert de zone de séparation pour éliminer du coke des hydrocarbures qui y sont emprisonnés. Le coke est soutiré de cette zone de séparation par la conduite 11 et il est envoyé vers l'appareil

  
de chauffage 12. Les produits de conversion sont envoyés vers le cyclone 13 pour éliminer des solides entraînés

  
qui sont renvoyés vers le cokéfacteur par l'intermédiaire

  
du tube plongeant 14. Les vapeurs quittent le cyclone par

  
la conduite 15 et elles passent dans l'appareil d'épuration/ fractionnement 16 où elles sont fractionnées en gaz qui sortent par la conduite 17, naphta qui sort par la conduite 18 et gas-oil qui sort par la conduite 19. Un courant de produits lourds est soutiré par la conduite 20, dpnt on fait circuler une fraction à travers des échangeurs de chaleur classique qui en abaissent la température et la fraction

  
est renvoyée vers l'épurateur, par la conduite 21, pour y accélérer l'épuration; une autre fraction est recyclée vers le cokéfacteur par la conduite 22. Une petite.quantité de particules solides et fines qui passent à travers le cyclone du réacteur est renvoyée vers le réacteur de cokéfaction avec ce courant de recyclage. 

  
Dans l'appareil de chauffage 12, le coke soutiré du réacteur (communément appelé coke froid) est introduit par la conduite 11 vers un lit fluidisé de coke chaud dont le niveau est indiqué en L. Le lit est partiellement chauffé par du gaz combustible se déplaçant vers le haut à tra-vers le répartiteur 23 à disque et couronne et l'écran 24

  
 <EMI ID=6.1> 

  
par le coke circulant par la conduite 33. Du coke chaud est soutiré du lit fluidisé pour être envoyé dans l'appareil de chauffage 12 et il est recyclé vers le cokéfacteur par la conduite 10 pour y amener de la chaleur. Une autre fraction est soutirée de l'appareil de chauffage 12 par la conduite
25 et est envoyée vers un lit de coke fluidisé dont le niveau est en L dans le gazéificateur 27. Le coke introduit dans le lit fluidisé du gazéificateur 27 est mis en contact avec de la vapeur introduite par la conduite 28 et de l'air ou de l'oxygène passant par la conduite 29. Dans le gazéificateur, la pression manométrique est entretenue à une valeur qui n'est pas supérieure à 10,5 kg/cm<2>, de préférence, qui n'est pas supérieure à environ 4,2 kg/cm , mieux encore, qui n'est pas supérieure à environ 3,2 kg/cm .

   La température du lit dans le gazéificateur est entretenue à ,une valeur comprise entre des limites d'environ 760 à 1538[deg.]C, de préférence, à une valeur qui n'est pas supérieure à environ 871[deg.]C, mieux encore à une valeur comprise entre des limites d'environ 927 à 1038[deg.]C, au mieux, à une valeur comprise entre des limites d'environ 982 à 1.010[deg.]C, par préchauffage de l'air, de la vapeur, du courant d'oxygène introduits, et/ou en faisant varier le rapport de la vapeur à l'air ou à l'oxygène suivant des relations d'équilibre bien connues, dans le gazéificateur 27 où ont lieu les réactions qui suivent :

  

 <EMI ID=7.1> 
 

  
Quand le coke est oxydé, le produit initial est un mélange de CO et de C02, comme indiqué dans l'équation

  
(1). A des températures de 871[deg.]C en présence d'oxygène, le

  
 <EMI ID=8.1> 

  
Après épuisement de l'oxygène, le C02 réagit avec du carbone pour former du CO. Dans l'équation (3), des températures élevées favorisent le déplacement de l'équilibre vers la droite pour former du CO. Une basse pression favorise également cette réaction. Ainsi, à des températures supé-

  
 <EMI ID=9.1> 

  
dans le gazéificateur l'équilibre favoriserait des rapports CO/C02 très élevés. La vapeur peut également gazéifier le coke, comme représenté par l'équation (4). Cette réaction est légèrement endothermique et lorsque de la vapeur remplace une certaine fraction de l'oxygène, la température régnant dans la zone de gazéification descend comme une quantité constante de coke est gazéifiée. Ce fait est utilisé pour régler la température régnant dans le gazéificateur. Finalement, l'eau réagit avec le CO pour donner du C02 et de l'hydrogène, comme indiqué par l'équation d'équilibre du gaz à l'eau (5). La plus grande partie du soufre présente

  
 <EMI ID=10.1> 

  
proportion de COS, suivant les équations:

  

 <EMI ID=11.1> 


  
Les gaz formés lors du déroulement des réactions mentionnées plus haut passent vers le haut à travers le gazéificateur -et ils entrent dans l'appareil de-chauffage en suivant la voie offerte par la partie 30, en col étroit. Les gaz quittent l'appareil de chauffage 12 à travers le cyclone 32 où toutes particules de coke entraînées sont renvoyées vers le gazéificateur. Un supplément de gaz fluidisant inerte peut être introduit dans l'appareil de chauffage par le distributeur 31. Les gaz sortent ensuite par

  
la sortie 34, leur composition typique est donnée comme suit quand on utilise de l'air pour la gazéification :

  

 <EMI ID=12.1> 


  
Le pouvoir calorifique net, sur base des matières sèches, est de 763 kcal/Nm<3>.

  
Quand de l'oxygène est utilisé pour la gazéification, une composition typique des gaz est:

  

 <EMI ID=13.1> 
 

  

 <EMI ID=14.1> 


  
Le pouvoir calorifique net, sur base des matières sèches, est de 1.993 kcal/Nm<3>.

  
De petites quantités de matières hydrocarbonées craquées se trouvent également présentes dans les gaz produits et accroissent le pouvoir calorifique des gaz produits. La quantité et les compositions en varient quelque peu en fonction de la matière première amenée au réacteur de cokéfaction et des conditions de réaction et de soutirage.

  
Le coke venant du pied du gazéificateur 27 est envoyé par la conduite 33 vers l'appareil de chauffage en un point situé juste au-dessus de la grille 24.

  
La conduite de remontée 33 permet de renvoyer

  
du coke partiellement gazéifié vers le lit supérieur se trouvant dans l'appareil de chauffage 12 et aide à régler la température de l'appareil de chauffage 12. Le coke est envoyé ensuite vers le réacteur 1 dans lequel du coke frais

  
se dépose dans les pores prenant naissance dans le gazéificateur. Ceci donne un supplément de cohésion aux particules et empêche leur attrition et la perte de fines dans le gaz combustible ou dans le système de récupération de produit. La conduite 34 est prévue pour soutirer des solides

  
 <EMI ID=15.1> 

  
En se référant à la figure 2, on constate qu'elle est identique à la figure 1, sauf que la conduite 33 permet de prélever le coke directement au pied du gazéificateur pour le renvoyer en tête du lit du cokéfacteur 1, et que

  
la conduite 10 de la figure 1 est éliminée. On retire de cette forme de réalisation les mêmes avantages que ceux qu'on retire de la forme de réalisation représentée dans la figure 1.

  
Bien que le procédé ait été décrit relativement à la circulation de coke comme milieu fluidisé utilisé dans  le procédé, il est bien entendu qu'un lit captif de particu-

  
 <EMI ID=16.1> 

  
nullité, peut être utilisé dans le gazéificateur 27. Ceci peut être avantageux pour des systèmes dans lesquels des quantités notables de particules très fines (de moins d'environ 10 p.) de solides étrangers sont dégagées dans le gazéificateur en sorte que des vitesses très faibles sont nécessaires en vue d'entretenir un lit fluidisé stable. Un tel

  
lit captif peut aisément être fluidisé sans entraînement notable des particules du lit captif à des vitesses superficielles sensiblement plus élevées que la vitesse d'entraînement des particules fines dégagées par le coke. Un tel lit captif permet de réaliser une zone de réaction se mélangeant bien dans le gazéificateur, dans lequel le carbone peut être brûlé et les solides étrangers peuvent se dégager sans donner naissance à de graves problèmes de fluidisation. Un certain équilibre de concentration des particules fines est entretenu dans le lit du gazéificateur, donnant ainsi lieu

  
à une durée de séjour suffisante pour assurer une gazéification complète du carbone avant que la masse des particules

Claims (1)

  1. soit entraînée par les gaz qui sortent. Les produits chauds du gazéificateur, y compris des particules solides entraînées, passent à travers un lit d'échange de chaleur similaire au lit décrit relativement à l'appareil de chauffage 12. Ce type de procédé peut se révéler préférable quand on traite des matières premières contenant des solides en proportions beaucoup plus élevés que celles normalement présentes dans les résidus pétroliers, par exemple, dans des bitumes de charbon, des sables bitumeux ou de l'huile de schiste qui peuvent contenir 15-20% de solides inertes.'Les solides, comme des fines et des oxydes métalliques ou analogues, contenus dans le bitume sont dégagés dans le lit captif du gazéificateur et comme ils sont en particules plus petites
    que celles de coke, ils sont plus aisément entraînés vers
    le haut à travers le lit d'échange de chaleur. Ces particules fines passent également à travers les cyclones classiques du récipient formant l'appareil de chauffage mais elles peuvent être récupérées par un précipitateur électrique disposé en aval.
    REVENDICATIONS
    1. Procédé intégré de cokéfaction-gazéification en lit fluidisé pour la production de coke et d'un courant <EMI ID=17.1>
    consiste :
    (a) à faire réagir une matière carbonée dont la teneur en carbone Conradson est d'au moins 5% en poids dans une zone de cokéfaction en lit fluidisé fonctionnant à des températures comprises entre 482[deg.] et 649[deg.]C pour former du coke; (b) à introduire une fraction du coke en question provenant de ladite zone de cokéfaction en lit fluidisé dans une zone de chauffage fonctionnant à des températures de 37,8[deg.] à 149[deg.]C plus élevée que lesdites températures régnant dans la zone de cokéfaction en lit fluidisé et où s'élève la température dudit coke; (c) à introduire une fraction dudit coke chauffé dans une zone de gazéification travaillant à des températures supérieures à la température régnant dans ladite zone de chauffage;
    (d) à faire réagir ladite fractimdudit coke chauffé avec de la vapeur et un courant gazeux oxygéné dans ladite zone de gazéification pour produire un courant gazeux chaud <EMI ID=18.1>
    dudit coke chauffé à la température de ladite zone de gazéification;
    (e) à faire passer ledit courant gazeux chaud <EMI ID=19.1>
    satisfaire tout besoin quelconque de chaleur nécessaire dans ladite zone de chauffage en communiquant une partie de la cha-
    <EMI ID=20.1>
    et du CO à ladite fraction de coke provenant de ladite zone de cokéfaction en lit fluidisé;
    (f) à récupérer le courant gazeux contenant de <EMI ID=21.1>
    chauffage; et
    (g) à introduire une fraction dudit coke chauffé provenant de ladite zone de gazéification soit (a) directe-ment dans ladite zone de cokéfaction en lit fluidisé pour apporter de la chaleur à ladite zone de cokéfaction à lit fluidisé, soit (b) dans ladite zone de chauffage pour apporter de la chaleur à ladite zone de chauffage et à recycler ensuite une fraction du coke chauffé-à partir de ladite zone de chauffage vers ladite zone de cokéfaction à lit fluidisé pour apporter de la chaleur à ladite zone de cokéfaction en lit fluidisé.
    2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite zone de gazéification travaille à des
    <EMI ID=22.1>
    3. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ladite zone de cokéfaction à lit fluidisé, ladite zone de chauffage et ladite zone de gazéification travaille sous une pression manométri-
    <EMI ID=23.1>
    4. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite zone de gazéification travaille sous une pression manométrique qui n'est pas supérieure à environ 4,2 kg/cm<2>.
    5. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite zone de gazéification travaille sous une pression manométrique qui n'est pas supérieure à environ 3,2 kg/cm<2>.
    6. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit courant gazeux
    <EMI ID=24.1>
    ture supérieure à environ 871[deg.]C. 7. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'un gaz fluidisant inerte peut être introduit dans ladite zone de chauffage en plus
    <EMI ID=25.1>
    8. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite matière carbonée est un résidu pétrolier lourd ayant une teneur en car-
    <EMI ID=26.1>
    9. Procédé intégré de cokéfaction-gazéification en lit fluidisé, en substance, tel que décrit plus haut, notamment dans les exemples et en se référant aux dessins.
BE786404D 1972-05-04 Cokefacteur avec recyclage de coke BE786404A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US00250321A US3816084A (en) 1970-04-16 1972-05-04 Cokeless coker with recycle of coke from gasifier to heater

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE786404A true BE786404A (fr) 1973-01-18

Family

ID=22947254

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE786404D BE786404A (fr) 1972-05-04 Cokefacteur avec recyclage de coke

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE786404A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
US4243489A (en) Pyrolysis reactor and fluidized bed combustion chamber
FR2559497A1 (fr) Procede de conversion de residus petroliers lourds en hydrogene et hydrocarbures gazeux et distillables
US4799937A (en) Method and apparatus for gasifying carbonaceous material
FR2493331A1 (fr) Procede de cokefaction en lit fluidise et gazeification
FR2478121A1 (fr) Procede pour preparer industriellement un gaz combustible propre a partir du charbon
FR2882046A1 (fr) Installation de production d&#39;hydrogene ou de gaz de synthese par gazeification
BE460668A (fr)
EP0195032A1 (fr) Dispositif de gazeification
FR2510596A1 (fr) Procede integre de cokefaction et de gazeification
WO2017103527A1 (fr) Procédé de gazéification à lit fluidisé de pneus
BE786404A (fr) Cokefacteur avec recyclage de coke
FR2721692A1 (fr) Procédé pour traiter les déchets contenant des polymères, tels que les pneus.
FR2505808A1 (fr) Preparation de gaz de synthese a partir d&#39;hydrocarbures riches en cendre
US4071432A (en) Staged heating by oxidation of carbonaceous material
EP0911379A1 (fr) Procédé et dispositif de vaporisation sélective des charges d&#39;hydrocarbures en craquage catalytique
FR2535017A1 (fr) Procede pour la combustion du coke present sur des particules solides et pour la production de chaleur recuperable a partir de particules contenant des hydrocarbures et appareil pour la mise en oeuvre de ce procede
FR2529221A1 (fr) Procede et appareil de gazeification utilisant du charbon, du coke ou une matiere du meme genre
EP3828465B1 (fr) Réacteur solaire à jet, destiné à la conversion thermochimique d&#39;une charge carbonée, à évacuation des cendres améliorée, procédé de fonctionnement associé, application à la gazéification de biomasse ou au reformage
FR2514753A1 (fr) Procede pour la preparation d&#39;ethane a partir d&#39;hydrocarbures aromatiques
JPS6210596B2 (fr)
FI68074B (fi) Foerfarande och anordning foer termisk behandling av kolvaetehaltiga material
EP0848741A1 (fr) Procede pour traiter les dechets contenant des polymeres, tels que les pneus
BE474071A (fr)
BE467126A (fr)
GB1583890A (en) Pyrolysis processes utilizing a particulate heat source

Legal Events

Date Code Title Description
RE20 Patent expired

Owner name: ESSO RESEARCH AND ENGINEERING CY

Effective date: 19920718