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" Perfectionnements aux ampoules ou réceptacles similaires".
La présente invention concerne les ampoules en verse.
Le mot "ampoule" est employé dans .Le présent mémoire pour désigner un réceptacle en verre hermétiquement scellé, qui doit être coupé ou brise, pour que son contenu puisse être utilise. Quant au mot "capsule" il désigne un réceptacle similaire, soit en gélatine, ou en une matière analogue, soit en métal.
Les ampoules sont fabriquées en verre, notamment parce que le verre résiste à 1'action chimique d'un grand nombre de substances. De plus, le fait que le verre est facile à briser constitue un avantage dans le cas d'ampoules, contenant des substances à employer en cas d'urgence , comme le chloroforme, La facilita avec la- quelle une ampoule peut être brisée constitue toutefois
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également un inconvénient, étant donné qu'il y a lieu de prendre des précautions spéciales pour en éviter le bris accidentel.
En outre, la façon apparemment simple de briser une ampoule pour rendre son contenu utili- sable n'est, en fait, pas si simple; . Celui qui n'a pas 1'expérience de ce genre de manipulation trouve, en effet difficile d'ouvrir une ampoule sans la fracasser et sans en perdre le contenu.
L'emploi de capsules supprime la nécessité de prendre des précautions spéciales contre le bris accidentel et résoud le problème consistant. a ouvrir le réceptacle sans le fracasser. La gélatine constitue une matière excellente a ce point de vue , tout comme d'ailleurs la plupart des plastiques synthétiques actuellement sur le marché . La résistance de ces matières a l'action chimique n'est toutefois en aucune manière aussi bonne que celle du verre et le nombre de substances, vendues en petites quantités , qui ne pedvent âtre mises en capsule sans risque de s'altérer est effectivement très grand.
Ainsi, les acides forts ne peuvent être conservés dans des capsules en gélatine ou en une autrematière plastique peu coûtause disponible sur le marche. c'est pourquoi,on désire pouvoir disposer d'un reéceptacle possédant la résistance chimique de l'ampoule de verre et , qui soit en même temps, comme une capsule de gélatine, facile ouvrir,
On a constaté que ces qualités sont obtenues par un réceptacle en Verre mince recouvert d'une pellicule de gélatine , de'chlorure ae polyvinyle plastifié, de gomme-fique, de latex de caoutchouc ou d'une autre substance flexible qui adhère bien au verre.
contre toute attente, on a constaté qu'on peut 1'abriquer un tel réceptacle (qui peut être considéré soit comme une ampoule a revêtement flexible, soit comme une capsule <
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à doublure intérieure en verre) qui peut être sectionné a l'aide d'un couteau ou d'une paire de oiseaux sans le fracasser. L'océration de sectionnement donne généralement lieu, inévitablement a un craquellement considérable du verre, mais les fragments de verra sont retenus par la pellicule flexible qui scelle les fissures entre Les fragments et empêche ceux-ci de se séparer l'un de l'autre et de tomber dans le contenu du réceptacie. Le réceptacle suivant l'invention peut donc facilement et sûrement être ouvert même par la personne la moins expérimentée.
De plus comme le réceptacle n'est pas fragile, beaucoup moins de précautions doivent être prises pour .sa manipulation et son transport.
Le bris des ampoules pendant leur transport paut constituer un inconvénient très sérieux, étant, donna qu'en plus de la valeur du contenu, qui peut être très grande, ce contenu peut occasionner de sérieux dommages. Le réceptacle suivant L'invention constitue, à ce point de vue, un perfectionnement important* Même si sa doublure en verre est craquelee, par suite d'une manipulation brutale ou inattentive,il y a un maximum de chance pour que son contenu ne s'épanche pas, parce que, comme expliqué ci- dessus, la pellicule flexible extérieure scelle les fissures.
il est evident que l'on ne revendique pas un réceptacle toujours parfait, maisxk il y a lieu de noter néanmoins que Le degré de sécurité assuré pair l'invention est très éleva. Si la pellicule extérieure est en une matière pouvant être attaquée par le contenu, -Le contenu d'une ampoule craquelée ne peut pas être retenu indéfiniment étant donné qu'il peut sourdre à travers les fissu- res et décomposer la pellicule. L'expérience a montre que ceci ne constitue toutefois pas un danger sérieux.
Les épaisseurs' relatives du verre et de son revêtement flexible ont évidemment leur importance, bien qu'aucu-
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ne règle définis régissant la va-Leur de ces épaisseurs ne puisse âtre o-éfinie. Tout dépsii àe l'usage auquel. l.'ampoule est destiner. Lorsqu'il est question d'une ampoule qui doit 8re ouverte en sectionnant l'un de ses Douis, e corps de l'ampoule de vàrre peut rivantageusem'3'lt êtr:3 plus épais que l'extrémité à sectionner et la p3ilicuie flexible peut être. plus épaisse aux endrclts ou -Le V 4 rr. est minue qu'aux endroits ou le verre est plus épais.
Dans l!pou1.e suivant 1'iiventic.n, ..la pe111çu1e flexibLe 119 doit pas. nécessairement s'étendre sur toute Lct surface du réceptacle en verre. Ainsi une extrémité cie C'31.u1-oi peut rester libre. Si une telle ampou-Le est écrasée, par exemple dans la main, 1.'exiij,,'émité nue se
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rise candis que la partie protégée a plutôt tendance a
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se .L1.S Sl<lrer en formant des fragments, qui sont maintenus ens :ùDie par la'paliioulefexibl'&.Si, de plus, l'extrémité nue est recouverte d'un tampon absorbant, -Le contenu de
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l'ampoule est oblige de traverser le tampon qui retiendra
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les fragments ae l'extrémité 'écrasée . ceci est partiul.ièremBnt intéressant dans le cas 'l'ampoules. devant 4anteair Clé l'iode ou des liquides s ana L oj ue appliqués t enraii3ut a l'usage.
Le corps craquelé possède un degré de fleËEUBilité considérable et le contenu de l'a,inpcuie peu'!; tl'c; chassé par pressage . 4' 'ùY.!:J,j, d 1 aillyoule convient également comme réceptacle pour liquides vo-La-tl.Ls, qui dCtiv2IlG être utilisés par exemple comme produits n'innaïa-
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-; ion.
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Les deux extrémités da l* ampoule pe'UV611t, au besoin, ne pas 3b-e recouvérios de la pellxcula l'lexible, un tampon absorbant étant/dans ee eas revu a chaque extrémité.
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Cette forme convient particulièrement pour des ameutes
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contenant des produits !i,:,inhalation volatils, tel que le
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chloroforme, qui doivent être administres rapidement.
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Suivant une forme de réalisation appropriée d'ampoule du type mentionné en dernier lieu, la pellicule flexible s'étend au delà de l'extrémité du réceptacle en verre , de manière à former un prolongement cylindrique, dans lequel est loge le tampon.. Le problème consistant a maintenir ou a fixer le tampon en place est donc résolu d'une maniera appropriée. Dans une forme préféréa d'ampoule, la partie du réceptacle en verre se trouvant à l'intérieur du prolongement cylindrique de la pellicule est de diamètre réduit et est entouré par le tampon absorbant.
Dans une autre forme d'ampoule suivant l'invention, l'ampoule est enfermée librement dans un tube de ca.rton, de papier ou de matière analogue absorbante dont les ex- trêmitês sont fermées par das tampons absorbants, constituas par exemple d'ouate, et sont scellées .par une pellicule de gélatine ou de matière analogue. Ces ampoules sont particulièrement utiles oomme réceptacles pour anesthésiques, pour usage urgent,le contenu de l'ampoule étant libéré par simple écrasement du tube protecteur.
Pour que l'invention puisse être parfaitement compri- se et puisse être plus facilement mise à exécution,elle sera décrite à titre d'exemple en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels :
La fig. 1 représente une ampoule suivant l'invention complètement recouverte,
La fig. 2 représente la même ampoule dont l'extrémité a été sectionnée.
La fig. 3 représente une ampoule suivant l'invention dont une extrémité est nue;
La fig. 4 représente la Blême ampoule prête à l'usa- ge 1 et,
La rig. 5 représemte une autre forme d'ampoule sui-
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vaut l'invention comprenant une ampoule proprement dite enfermée dans un tube protecteur.
L'ampoule représentée aux Figures l et convient particulièrement combla réceptacle po'ur un liquide qui attaque la gélatine et ne peut dès lors, être placé dans une capsule en gélatine . On supposera que cette capsule est agencée pour contenir de l'eau oxygénée et avoir une capacité d'environ 15 cc, Dien qu'il soit évident que l'invention puisse être appliquée à la fabrication d'ampoules de touces dimensions. L'ampoule représentée consiste en un réceptacle en verre l'dont la partie formant corps a une épaisseur d'environ 1/2 mm et dont .Le col a une épaisseur d'environ 1/4 mm.
Le réceptacle er verre est recouvert d'une pellicule de gélatine 2, dont l'épaisseur sur la partie l'armant corps est d'environ 1/4 mm, tandis que la partis de la pellicule qui recouvre le col du receptacle en verre a une épaisseur de 1/2 mm. Les épaisseurs ont été exagérées sur le dessin, pour permettre une illustration plus facile.
La figure 3 montre une ampoule, dont .Le col a été coupe. 'opération de sectionnement peut être effectuée à l'aide d'on canif ou d'une paire de ciseaux, On constatera qu'il y a de nombreuses fissures dans le réceptacle en verre et que:, si .La pellicule de recouvrement gélatineuse n'était Des prévue, le réceptacle tomberait;
en mor- ceaux et qu'ainsi le contenu de l'ampoule serait perdu,En fait, le corps du réceptacle reste entier et il y a peu ou pas de danger que des fragments de verre ne tombent a l'inférieur du réceptacle en scrte que .Le contenu de celui-ci peut aisément être déversé et utilisé sans qu'une filtration en soit nécessaire.
Une telle ampoule se fabrique très simplement. Le réceptacle en verre est d'abord fabriqué, puis il est rempli et scellé. Le revêtement en gélatine est alors
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appliqué par immersion . Ceci se fait le plus avantageusement en deux stades, la partie formant corps étant d'abord immergée pendant qu'on maintient le réceptacle par le col et ce dernier étant ensuite immerge, pendant que le récep0 tacle est maintenu par le corps. Ceci facilite la formation d'un revêtement ou pellicule ayanz des épaisseurs difrérentes sur les deux parties de l'ampoule. La ligne 3 montre l'endroit où l'épaisseur de la pellicule change.
Bien que la gélatine ait été spécifiquement ment ion - née comme matière à partir de laquelle est formée la pellicule flexible d'autres matières peuvent être utilisées.
La matière doit être telle qu'elle adhérera bien au verre et qu'elle ait une bonne flexibilité , tout en n'étant pas affectée défavorablement par un degré de chaleur, auquel elle pourrait être soumise. Des matières telles que le chlorure de polyvinyle plastifié, la gomme-laque et le latex de caoutchouc se sont avérées appropriées a cet effet. La. matière de revêtement ne doit pas nécessairement être plastique. Ainsi, certains mtaux conviennent.
Le revêtement peut être appliqué autrement quepar immersion. L'immersion est une méthode très simple et très efficiente a employer avec les matières spécifiques susmentionnées, mais lorsqu'une pellicule métallique doit; être appliquée, on peut partir d'une.solution dont on sépare le constituant de recouvrement par èlectrolyse ou par précipitation chimique.
De même,, bien que l'eau oxygénée ait étécitée somme oontenant spécifique, en peut emmagasiner dans des ampoules du type décrit n'importe quel liquide n'attaquant pas le verre.
.L'ampoule représentée aux figures 3 et 4 convient particulièrement oomme rêetacle pour de l'iode ou des liquides similaires,-qui sont appliqués par eaduisage et pour des liquides volatils tels que ceux utilisés pour
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des inhalations.
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L'ampoule consiste eu un réceptacle en Verre .L r3vLu (iluils pellicule de gélatine 3.. Le col 4 du réceptacle en verre n'est, toutefois, pas recouvert par .La silicule gélatineuse, qui s'étend, au moment ou elle quitte le corps en verre, sous la forme d'une extension, cylindrique 5 entourant le col 4 et s'étendant au delà de l'ex-
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Lré:aite de ce col. L'espace compris a l'inférieur de l'extension cylindrique t) est rempli par un bouchon aD- sorbani 6, qui s'etend .Légèrement au dela de l'extrémité de l'extension 5.
Le revêtement forma un renfoncement juste en dessous du point, où il quitte le corps, comme montré an 7.
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.lorsqu'une teiie ampoule a.ait êre employée, sa partie formant eorps Peut être écrasée ntre les doigts.
Le corps est ainsi fortement fissure et le col du récep-
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cajole en \['111'1"; sua romp(uu voisinage cxu renl'..,,xcemeraL ? 7 et se sectionne ordinairement, En tout cas, .Le contenu de l'ampoule, reste dans celle-ci , étant donné que la
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pellicule de ,''sÉ'1.tl.nG' I72c.llnL 1-u':lt les t'r2.itlr,'-iltS de verre du corps réunis' 81 lt8mpQ.ule est alors inclinée ou pincée, son contenu est absorbé par le bouchon 6, qui se
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sature ra-pidemsnt et peut servir pour l'application ou .L'administration du contenu.
Les fragments du col du réceptacle en Verre ne sont; pas maintenus réunis somme le sont les fragments du corps,
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parce que le col n'est pas recouveru par la pellicule gélatineuse, mais ces fragments sont retenus par le
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bouchon 6, en sorte qu' i¯Is ne peuvent causer de dommage.
La partie formant réceptacle en verre de l'ampoule ne doit pas comporter un col bien défini, comme montré eux
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figures ' et. 4:. De même, elle ne doit pas nécessairement comporter un bouchon à son extrémité. Ceci est particsulièremeat .Le cas, lorsque ïqaznpoul.e doit contenir un iiqui- de qui doit en être déversée
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De plus, l'ampoule peut remporter une partie non recouverte à chacune de ses extrémités au lieu d'une partie non recouverteà à une de ses extrémités seulement, un bouchon ou tampon absorbant étant alors prévu à chacune de ses extrémités.
La figure 5 représente une ampoule convenant parti- culièrement pour contenir un anesthésique à administrer en cas d'urgence pendant les opérations de sauvetages dans les mines, les bâtiments effondrês, etc..
Un réceptacle en verre ou ampoule 1 est, dans ce pas, maintenu librement dans un tube 8 en carton, papier ou matière absorbante similaire, qui, bien que protégeant le tube de verre contre un bris accidentel, peut être aisément écrasé à la main, afin de faciliter l'échappement du contenu et sonabsorption par le tube protect.eur. A ses extrémités, le tube est .fermé par des bouchons absorbants 9 qui peuvent, par exemple, être constitués par de l'ouate . Les extrémités du tube sont scellées par un revê- tement 10 en gélatine ou matière analogue, qui psut, par exemple, être appliquée pair immersion.
Lorsqu'on administre un anesthésique en se servant d'une telle ampoule, celle-ci est placée dans un mouchoir ou linge analogue et est simplement écrasée . L'anesthésique sera absorbé ¯par le tube et la matière d'enveioppement, et peu, dès lors, être appliqué. très facilement. Le scellement des extrémités du tube empêche l'échappement d'ares- thésique par ces extrémités, en sorte que cet anesthesique est avantageusement localisé.
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