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.Perfectionnements aux appareils de commande électrique des aiguilles de chemin de fer. La présente invention a pour objet un mécanisme destiné à actionner les aiguilles de chemins de fer, au moyen d'un moteur électrique, l'ensemble du moteur électrique et de son mécanisme constituant ce qu'on est convenu d'appe- ler un "moteur d'aiguille".
L'invention est caractérisée par un certain nombre de dispositions nouvelles visant à réaliser, par des moyens simples, les diverses conditions de sécurité et de rendement requises par les Compagnies de Chemins de Fer.
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Suivant une première caractéristique de l'in- vention, on utilise, pour obtenir la réduction de vitesse, un réducteur du type différentiel (au lieu des systèmes à trains d'engrenages ou à vis sans fin utilisés jusqu'ici).
Ce réducteur est en outre combiné avec un dispositif limi- teur d'effort (agissant en cas d'obstacle au déplacement de l'aiguille jusqu'à sa position finale) et avec un dispositif de débrayage entre le moteur électrique et une partie du mécanisme, lorsqu'on veut oommander l'aiguille à la main.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'entraînement de l'aiguille se fait au moyen de pignons et secteurs dentés discontinus solidaires de pièces spé- ciales de calage dans les positions extrêmes de l'aiguille.
Conformément à l'invention également, pour la manoeuvre à la main, on utilise un levier par l'intermédiaire duquel des enclenchements de sécurité sont établis pour rendre incompatibles, d'une part la manoeuvre active dudit levier et l'alimentation du moteur électrique de commande et, d'autre part, la mise en position de manoeuvre à la main dudit levier et l'accouplement du moteur et du:, mécanisme de commande de l'aiguille.
Suivant l'invention également, le moteur est alimenté par l'intermédiaire d'un commutateur électrique coupant le circuit d'alimentation du moteur à cahaque fin de course de l'aiguille, tout en permettant la commande en sens inverse et autorisant l'établissement de plusieurs circuits électriques de contrôle de la position du moteur, ce commu- tateur étant lui-même commandé par un mécanisme convenable (croix de Malte ou came spéciale irrégulière, par exemple), de façon, qu'il soit entraîné rapidement, au début d'une
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course, qu'il soit ensuite immobilisé pendant la majeure partie de la course et qu'il termine rapidement son mou- vement pendant la fin de la course.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le levier de commande principal, par une simple rotation, réalise successivement les opérations suivantes : au moment où l'on veut commander l'aiguille à la main - coupure des circuits d'alimentation du moteur électrique, débrayage du moteur et du mécanisme, mise en prise du levier aveo ledit mécanisme, coupure des circuits de contrôle de la position du moteur, décalage de l'arbre de commande de l'aiguille, entraînement de l'aiguille, recalage de son arbre de commande, rétablissement des circuits de contrôle de la position, débrayage du levier principal et du mécanisme, remise en prise (ou autorisa- tion de remise en prise) du moteur électrique et du mécanisme, rétablissement (ou autorisation du rétablisse- ment) des circuits d'alimentation du moteur électrique.
Dans ce même mode de réalisation, le dispo- sitif d'embrayage et de débrayage du levier principal par rapport au mécanisme, comporte un arbre rotatif coulissant sur lequel sont c@lés ledit levier, un organe d'embrayage et une came destinée à provoquer le coulisse- ment dudit arbre.
Suivant une autre caractéristique de ce mode de réalisation, le dispositif limiteur d'effort qui constitue en même temps le dispositif d'embrayage et de débrayage du moteur électrique par rapport au mécanisme, est constitué par un frein à bande qui est susceptible d'agir dans les deux sens de rotation et dont le serrage
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et le desserrage sont commandés par un système de came excentrique.
Suivant une autre caractéristique de ce même mode de réalisation le ressort d'embrayage du dispositif précité est monté dans une cage limitant sa détente afin que le desserrage complet du ruban de freinage soit assuré pour une faible course de la commande de débrayage, la hauteur de la cage étant, en outre, réglable pour- permettre d'ajuster la course de détente du ressort.
Suivant une autre caractéristique encore de ce même mode de réalisàtion, la commande de;la came- excentrique actionnant le système à ruban de freinage précité est assurée par une tringlerie dont un des leviers pivotants est entraîné par un disque à encoches calé sur l'arbre du levier principal.
Suivant également une caractéristique de ce même mode de réalisation, un levier auxiliaire est prévu pour actionner des oontacts de sécurité destinés à inter- rompre le circuit du moteur électrique pendant la commande manuelle de l'aiguillage;
Suivant une dernière caraotéristique de ce même mode de réalisation, un dispositif d'enclenchement du levier principal par le levier auxiliaire peut être prévu pour immobiliser le premier levier tant que le second n'est pas mis dans la position convenable.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront d'ailleurs au cours de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé sur lequel on a représenté, schématiquement, et à titre d'exemples seulement, divers modes de réalisation
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de l'invention. Sur ce dessin:
La figure 1 est une vue en perspective de l'en- semble du mécanisme d'une oommande électrique d'aiguille suivant l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective du carter extérieur du moteur d'aiguille en position de marche sur moteur électrique.
La figure 3 est une vue correspondante, mais pour la position de manoeuvre à main.
Les figures 4,5 et 6 représentent, à une plus grande échelle, les détails du levier de manoeuvre à main et des pièces dans lesquelles il s'engage.
La figure 7 représente une variante du disposi- tif de calage du moteur d'aiguille,
La figure 8 représente une variante du dispo- sitif d'entraînement du commutateur de contrôle.
La figure 9 est une vue analogue à celle de la figure 1 et représente une variante dans laquelle toutes les manoeuvres à main sont effectuées au moyen d'un seul levier.
Les figures 10, 11 et 12 sont des coupes de détail de l'articulation du levier unique de la figure 9.
Les figures 13 à 15 représentent les positions successives du levier unique de la figure 9, au cours d'une manoeuvre à main.
La figure 16 est une vue en élévation latérale du levier de commande manuelle et du carter contenant le moteur d'aiguille réalisé conformément à un autre mode de réalisation de l'invention.
La figure 17 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du moteur d'aiguille qui se trouve dans le
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carter de la figure 16.
Les figures 18 et 19 enfin, montrent, à plus grande échelle encore, respectivement en élévation laté- rale et en élévation de face, avec coupe partielle, un détail du dispositif de réglage et de débrayage du frein limiteur d'effort.
On va tout d'abord décrire le mode :le reali- sation de l'invention représenté sur la figure 1. Comme on le voit, le moteur électrique 1 utilisé pour la comman- de de l'aiguille est alimenté, soit en courent continu, soit en oourant alternatif, par des circuits non repré- sentés; il tourne dans un sens ou dans l'autre, selon que l'aiguille doit être entraînée vers la gauche ou vers la droite. Sa vitesse est réduirte à une valeur convenable, au moyen de réducteur différentiel à engrenages 2, dont l'emploi permet un rendement mécanique supérieur à celui d'un ensemble de trains d'engrenages ou d'un réducteur à vis sans fin, Pendant le fonctionnement normal, la couronne extérieure 3 de ce réducteur différentiel est immobile.
Cesystème réducteur différentiel est relié à l'arbre du moteur électrique et à l'arbre du mécanisme de commande d'aiguille par des accouplements 4 et 5 respecti- - vement, par exemple, par des accouplements élastiques.
Les arbres 6 et 7, bien que dans le prolongement l'un de l'autre, tournent à des vitesses différentes, par suite de l'interposition, entre eux, du système réducteur.
Sur l'arbre de commande 7 est calé un pignon 8 qui n'est denté que sur une'partie de sa eiroonfé- rence et qui, pendant une partie de sa rotation engrène avec un secteur denté 9 qu'il entratne;
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Le secteur 9, solidaire d'un arbre 10, actionne la barre de manoeuvre 11 de l'aiguille, par l'intermédiaire d'un bras de levier 12, dont la longueur peut être ajustée en vue d'obtenir la course nécessaire de l'aiguille.
Pour éviter la fatigue des dentures de 8 et 9 au moment où se fait l'engrènement, on s'arrange pour que la brusque mise en prise s'effectue entre les parties massi- ves 13 et 14 ou 13 bis et 14bis.
Sur les arbres 7 et 10 sont en outre calées respectivement des pièces 15 et 16 qui servent à immobiliser le secteur dent 9 et la barre d'aiguille 11 pendant le temps où les dentures de 8 et 9 ne sont pas en prise. A cet effet, la partie extérieure de la came 15 est cylindrique et s'engage contre les surfaces 17 et 17bis, de forme correspondante, de la pièce 16 qu'elle empêche de tourner dans un sens, tandis que la rotation dans l'autre sens est empêchée par les butées fixes 18 et 18 bis.
La figure 1 représente le mécanisme au début d'une course dans laquelle l'arbre de commande 7 tournera en sens inverse des aiguilles d'une montre. L'aiguille a été poussée vers la droite et elle est calée dans cette position par l'épaulement de la came 15 contre la surface 17 d'une part, et par le contact du secteur 9 avec la butée 18 d'autre part.'1
Au moment où la corne 19 de la came 15, tournant en sens inverse des aiguilles d'une montre, se dégage de la surface 17, l'engrènement commence entre le pignon 8 et le secteur 9 par leurs parties 13 et,14. Le secteur 9, l'arbre 10 et le bras 12 tournent alors en entraînant l'aiguille vers la gauche.
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A fin de course, le secteur 9 est arrêté par la butée 18 bis, les dentures de 8 et 9 se dégagent, tan- dis que la corne 19 bis de la came 15 vient s'engager sur la surface 17 bis de la partie 16 qu'elle cale.
Le fonctionnement inverse se produirait pour l'autre sens de rotation de l'arbre 7.
Le circuit d'alimentation du moteur n'est coupé qu'à partir des points où les calages sont effectifs; l'arbre 7 décrit cependant encore, par inertie, une portion de tour, mais le calage est conservé par la forme cylindri- que de la came 15 et la rotation du pignon 8 par rapport au secteur 9 est libre, puisqu'une partie des dents de 8 a été supprimée.
Pour être certain que le secteur 9 ne se déplace pas par rapport au pignon 8 au moment où la corne
19 attaque la surface 17, on usine en outre, sur la pièce
16, deux surfaces d'approche 20 et 20 bis à forme de déve- loppante qui, en même temps, évident une partie de la fatigue de la dernière dent du secteur 9 avant que le pignon n'échappe.
Pour la simplicité de la description et du dessin, on a distingué la pièce 16 de la pièce 9, mais ces deux organes peuvent évidemment être réalisés en une seule pièce.
21 désigne un commutateur électrique d'un type connu approprié queloonque destiné, lors de chaque fin de course, à couper le circuit d'alimentation du moteur électrique, tout en laissant la possibilité de la commande en sens inverse, et à établir plusieurs circuits de contrôle électrique de la position du moteur. Ce commutateur doit de préférence être entraîné rapidement au début d'une course,
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être immobilisé pendant la majeure partie de la course et terminer rapidement son mouvement pendant la fin de la course.
A cet effet, on peut utiliser une croix de Malte 22, entraînée par une came 23 calée sur l'arbre 7 et portant deux ergots d'entraînement. Pour des raisons d'encombrement, il est pratique, mais non obligatoire, de compléter ce système d'entraînement par une biellette 24 attaquant le levier 25 du commutateur.
Si le mécanisme rencontre un obstacle qui l'empêche de terminer sa course avant que le commutateur du moteur soit coupé, .un limiteur d'effort est nécessaire pour éviter des fatigues mécaniques et un échauffement exagéré du moteur électrique. Dans ce but, la cage extérieure 3 du réducteur de vitesse, au lieu d'être fixe comme il a été admis plus haut, peut tourner à partir d'un certain couple entre deux mâchoires 26 et 27 articulées autour d'un axe 28.
Un ressort de compression réglable 29 permet de régler l'effet de friction à la valeur convenable.
Un dispositif, dit de manoeuvre à main, permet d'actionner à pied d'oeuvre le mécanisme en cas d'arrêt de la commande électrique. Cette commande peut 6 tre réalisée au moyen d'un arbre vertical 30 qui entratne, dans un sens ou dans l'autre, au moyen de pignons coniques 31 et 32, l'arbre 7, ce qui assure le déplacement de l'aiguille et le calage, comme dans le cas de la manoeuvre par moteur.
Dans la manoeuvre à main, pour éviter à l'opérateur un effort musculaire trop important, il y a intért à cesser de faire tourner le moteur électrique 1 par l'intermédiaire durréducteur différentiel 2. A cet effet,
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l'articulation 28 est munie d'un axe excentré de manière que les mâchoires 26 et 27 s'écartent l'une de l'autre, lorsqu'on fait tourner un arbre de manoeuvre 33 d'un demi- tour par renversement d'un levier sélecteur 34. Sur la figure 1, le levier sélecteur est représenté dans la position de marche au moteur ; pour la marche à main, il occuperait la position figurée en pointillé.
Les figures 2 et 3 montrent plus complètement la mise en oeuvre du levier sélecteur et la manoeuvre à main. L'arbre vertical 30 précité se termine, à l'extérieur du moteur d'aiguille, par une pièce circulaire 35 dans laquelle on engage, pour la manoeuvre à main, un bras de levier démontable 36. La manoeuvre de l'aiguille s'effectue par une rotation de 1800 du levier 36 autour de l'axe ver- tical 30, depuis la position 36 jusqu'à, la position 36 bis, ou inversement (voir figure 3), cette rotation entraînant une rotation correspondante de l'axe 30.
Quand il n'est pas utilisé, le levier 36 se range à plat sur le moteur d'aiguille ; est engagé dans une chape fixe 37 et est guidé par les saillies fixes 38 et 38bis ; sonextrémité supérieure est cadenassée dans une gorge 39 du levier sélecteur 34. Dans ces conditions, le levier sélecteur est immobilisé en position de marche au moteur (figure 2), tant que le levier 36 n'a pas été libéré du cadenas 40 et retiré de sa position de repos. La forme de la gorge 39 est telle que le levier 36 ne risque jamais d'être remis en place par mégarde quand le levier sélecteur est en position de manoeuvre à main (voir figure 3).
De plus, le circuit d'alimentation du moteur électrique n'est établi que si le levier 36 est en position de
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repos et comprime un poussoir de contact 41 placé dans ledit circuit. Ainsi, le moteur ne risque pas de fonctionner par commande électrique pendant une manoeuvre à main.
Enfin, il est impossible d'ouvrir le couvercle ou carter du moteur d'aiguille, sans avoir, au préalable, retiré le levier 36 de sa position de repos, c'est-à-dire ooupé le circuit du moteur électrique. Quand ledit couvercle est ouvert, une manoeuvre voulue permet de rétablir tempo- rairement le circuit pour essais et réglages.
Les figures 4 et 5 montrent comment l'extrémité inférieure 42 du levier 36 s'engage dans une gorge 43 de la pièce 35, un bec 44 venant se placer sous une extrémité de ladite rainure 43. La forme des pièces est telle que le levier 36 ne peut pas rester indûment en position de manoeu- vre à main : quand il est abandonné à lui-même, il pivote, sous l'effet de son propre poids autour du bec 44 et se couche horizontalement.
La figure 6 montre le détail du cadenassage de l'extrémité supérieure 45 du levier 36 dans la gorge 39 du levier sélecteur 34.
La figure 7 montre une variante du dispositif de cale,ge dans laquelle la pièce 15 de la figure 1 est rempla- cée par un bras 46 terminé par un tenon 47 qui s'engage dans deux gorges circulaires 48 et 48 bis creusées dans le sec- teur 9. On pourrait également réaliser cet enclenchement au moyen d'un verrou rectiligne muni d'une crémaillère et entraîné par la denture discontinue du pignon 8.
La figure 8 montre une variante du dispositif d'entraînement du commutateur, dans laquelle la pièce 25 est remplacée par un plateau 49 dans lequel on a creusé une
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rainure-came en spirale irrégulière 50. La biellette 24 porte à son extrémité un galet 51 qui s'engage dans la rainure 50 ; cette biellette est guidée par une chape 53 qui peut osciller autour d'un axe 54. La forme irrégulière de la spirale a été prévue pour obtenir le déplacement discontinu du levier 24, comme dans le cas de la figure 1.
Sur la figure 9, on a représenté une vue en perspective d'un moteur d'aiguille qui constitue une variante de celui qui a été représenté sur la figure 1. Cette variante est utilisée de préférence lorsqu'on veut que le levier de manoeuvre à main reste solidaire du moteur d'ai- guille et remplisse également le rôle de levier sélecteur 34 décrit plus haut:
Le levier unique 55 peut coulisser dans une chape 56 artioulée autour d'un axe horizontal 57 (voir égale- ment les coupes de détail des fig. 10, 11 et 12). Son mouve- ment est limité par deux doigts de butée 58 et 58 bis,
Lorsqu'on désire faire une manoeuvre à main, on donne au levier toute sa longueur, en amenant la butée 58 bis au contact de la pièce 56 (voir figures 9 et 13).
Dans cette position, le levier 55 et la pièce 56 peuvent tourner de 1800 par exemple autour de l'axe 57, car le pied 59 du levier se trouve à l'intérieur d'un échappement cy- lindrique 60 d'une barrette de blocage 61-61 bis ; cet échap- pement 60 empêche, pendant la course, le levier 55 de coulis- ser en sens inverse dans la chape 56.
A chaque extré mité de la course angulaire du levier, oelui-ci peut à nouveau coulisser parallèlement aux surfaces planes 61 et 61 bis de la barrette de blocage qui, étant solidaire du carter eu enveloppe du mécanisme,
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empêche la rotation du levier 55 (voir fig. 14 et 15).
Autrement dit, comme le montrent les figures 13 à 15, une manoeuvre du levier 55 comporte un mouvement de translation 62 (figure 15) puis un mouvement de rota- tion 63 (figure 13) et un second mouvement de translation 64 (fig. 14) pour placer le levier dans sa nouvelle position de repos et de blocage.
Pour désaccoupler le moteur 1 et le mécanisme de commande d'aiguille par desserrage des mâchoires 26 et 27 qui maintiennent fixe la couronne extérieure 3 du système réducteur différentiel, on utilise, dans le mode de réalisa- tion de l'invention représenté sur la figure 9, à la, place de l'arbre 33 et du levier sélecteur 34 de la fig. 1, un culbu- teur 65 manoeuvré par le doigt de butée 58 ou 58 bis, du levier 55, ce culbuteur commandant, par un axe 66 et un pignon, la crémaillère 67 d'un coulisseau 68.
L'extrémité du ooulisseau porte une rampe en forme de coin 69 qui a pour effet de desserrer les mâ- choires 26 et 27 lorsque le culbuteur est renversé. Au début du mouvement 62 indiqué sur la fig. 15, c'est le doigt 58 qui attaque le culbuteur 65 au-dessus de l'axe 66.
A la fin du mouvement 64 de la fig, 14, c'est le doigt 58 bis qui attaque le culbuteur au-dessous de l'axe 66, qui ramène le culbuteur dans sa position et qui rétablit ainsi l'embrayage du moteur électrique.
Le déplacement du coulisseau 68 agit en outre sur des contacts électriques (non représentés sur le dessin) qui établissent et coupent les circuits d'alimen- tation du moteur et les circuits de contrôle.
La chape 56 n'est rendue solidaire de l'axe 57
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que lorsque le levier 55 est complètement tiré et que la position dudit levier est en concordance avec la position du mécanisme. A cet effet, la pièce 56 peut tourner sur une pièce circulaire intermédiaire 70 clavetée sur l'arbre 57 et contenant un linguet à ressort 71 qui peut s'engager dans un logement 72 creusé dans le levier 55. Ce logement comporte une rampe qui comprime le linguet au début de la course 64 (voir fig. 10 à 12).
Les arbres 57 et 66 traversent la cuve ou carter du mécanisme de part en part, de sorte que les pièces 55,56, 70 et 65 peuvent se monter sur un côté de la cuve,ou sur l'autre, selon que le moteur est à installer à gauche ou à droite de la voie, ce qui permet à l'opérateur d'effectuer les manoeuvres à main sans danger.
On va décrire maintenant le mode de réalisation représenté sur les figures 16 à 19. Ainsi qu'on le voit sur la figure 17, on retrouve dans le moteur d'aiguille les éléments suivants du mode de réalisation précédemment décrit : le moteur électrique 1, le réducteur de vitesse 2-3 du type différentiel, la transmission par engrenages 8-9 à l'arbre 10 de commande de l'aiguille (par le bras de levier 12), le système de calage qui empêche l'aiguille de réagir sur le mécanisme quand celui-ci a terminé sa course, le levier 55 de commande manuelle et le commutateur électrique 21 permettant, à chaque fin de course de l'aiguille, de couper le circuitd'alimentation du moteur 1, commutateur qui est entraîné par les organes de transmission 22-23 et qui établit, en outre, des circuits de contrôle de la position du moteur.
En vue de simplifier la commande-manuelle, on
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réalise, dans le mode de réalisation décrit maintenant, par une simple rotation du levier principal 55, les diffé- rentes phases du fonctionnement qui s'opèrent de la façon suivante pour les différents angles parcourus par le levier 55 dans le sens de la flèche et indiqués sur la figure 1; a) ooupure des circuits d'alimentation du moteur 1;
b) débrayage de ce moteur par rapport au mécanisme, c) embrayage du levier 55 sur le mécanisme, d) coupure des circuits de contrôle de la position du moteur, e) décalage de l'arbre de commande 10 de l'aiguille par la pièce 15, f) entraînement de l'aiguille par le levier 55, g) recalage de l'arbre de commande 10 de l'aiguille par la pièce 15, h) rétablissement des circuits de contrôle de posi- tion du moteur, i) débrayage du levier principal 55 par rapport au mécanisme, j) embrayage ou autorisation d'embrayage du moteur sur le mécanisme, k) rétablissement ou autorisation de rétablissement des circuits d'alimentation du moteur 1.
Lorsqu'on manoeuvre le levier 55 en sens inverse de la flèche indiquée sur la fig. 16, pour ramener l'aiguille dans sa positioninitiale, des opérations symé- triques sont réalisées; k) coupure des circuits d'alimentation du moteur 1, j) débrayage de ce moteur par rapport au mécanisme, i) embrayage du levier 55 sur le mécanisme, etc...
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L'embrayage, en fin de course, du moteur élec- trique sur le mécanisme et le rétablissement des circuits d'alimentation du moteur (opérations j et k dans le sens de la flèche de la fig, 17) peuvent être provoqués directement par le mouvement du levier principal 55 ou simplement être autorisé par la position de ce levier. Dans ce dernier cas, le rétablissement en question se fait au moyen d'un levier auxiliaire 73 qu'on dispose manuellement dans la position indiquée en pointillé sur la fig. 16, pour la manoeuvre par moteur électrique, mais,..qui prend automatiquement la position indiquée en trait plein pour la commande manuelle, dès qu'on déplace le levier 55 dans un sens ou dans l'autre.
Il est également prévu, en variante, que le levier auxiliaire 73 peut enclencher le levier 55 dans ses positions extrêmes, c'est-à-dire, que ce dernier est immo- bilisé tant que le levier auxiliaire 73 n'a pas été amené manuellement dans la position de commande manuelle (indiqué en trait plein sur la figure 1), les rétablissements de circuit et d'embrayage dont il a été parlé plus haut étant également à effectuer manuellement comme dans le cas ci-dessus.
Sur la figure 17 on a représenté, à titre d'exem- ple non limitatif, un mode de réalisation d'un moteur d'aiguillée établi 1 selon l'invention et permettant de réaliser les conditions ci-dessus indiquées. Comme on le voit, le levier principal 55 est solidaire d'un arbre 57 qui peut à la fois tourner et coulisser dans des paliers dont un seul a été représenté en 74 sur la fig.17. Sur cet arbre sont fixées des cames 75 et 76 et une manivelle d'entraînement ou autre organe d'embrayage 77. L'ensemble des pièces 55-57-7577 est sollicité en permanence vers
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la droite de la figure par un ressort 78 qui prend appui sur l'épaulement fixe 74 formant un des paliers de l'arbre 57 La came 75 s'appuie sur un galet 79.
De pignon conique 31' qui reste toujours en prise avec le pignon 32' ainsi que le plateau 80 solidaire du pignon 31' sont percés pour le passage de l'arbre 57 mais ne suivent pas ses déplacements longitudinaux.
Dans la position du levier 55 représentée sur la fig. 17, l'ensemble est prêt pour la marche par moteur élec- trique et les pièces 31' et 80 peuvent tourner librement sur l'arbre 57 qui restera fixe pendant cette marche. Au début de la manoeuvre à main, la came 75 tournant et coulissant avec l'arbre 57 amène le doigt 81 de la manivelle 77 à pénétrer dans un trou 82 du plateau 80.
A partir de cette position (correspondant au déplacement du levier 55 de l'angle c (fig. 16) ledit levier 55 entraîne le mécanisme et l'aiguille. Vers la fin de la course du levier (lorsque celui-ci parcourt l'angle i fig. 1) le galet repousse la seconde rampe de la came 75 en compri- mant le ressort 78 et le doigt 81 se dégage du trou 82. Si pour une cause accidentelle au cours de la commande par moteur, le mécanisme s'est arrêté dans une position inter- médiaire, le doigt 81 s'engage de lui-même dans le trou 82, dès que la position du levier 55 revient en concordance avec la position du mécanisme et la fin de la manoeuvre s'effectue comme ci-dessus.
Sur l'axe 83 du levier auxiliaire 73 sont fixés un bras de levier 84 et des contacts de sécurité 85 destinés à interrompre le circuit du moteur électrique pendant la commande à main; La came 76 porte deux encoches 86 en forme
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de V dans les quelles peut s'engager un galet 87 fixé sur le levier 84.
Dès le début de la rotation du levier principal
55 (angle de déplacement du levier, fig. 16) le galet 87 est chassé hors de l'encoche 86, l'axe 83 tourne sur lui- même et les contacts de sécurité sont coupés.
On conçoit que si les encoches 86 de la cazne 76 avaient une forme convenable différente ( au lieu d'être en forme de V), le galet 87 ne serait pas classé de l'encoche et sa présence immobiliserait le levier 55 dans chacune de ses positions extrêmes, tant que le levier auxiliaire 73 se trouverait dans la position de la fig. 17. Cette disposition constitue la variante dont il a été parlé plus haut.
La rotation du levier 84, qu'elle soit provoquée d'une manière ou d'une autre, entratne une timonerie 88 qui libère la cage extérieure 3 du réducteur différentiel, ce qui a pour effet de séparer mécaniquement le moteur électri- que 1 du reste du mécanisme.
La cage extrême 3 est en effet immobilisée pour la marche du moteur électrique au moyen d'un frein à bande
89 congu pour agir dans les deux sens de rotation. Les extrémités de la bande flexible 89 sont assujetties à des pièces massives 90 et 91 (voir en particulier fig. 19) dont le déplacement est limité par des griffes fixes 92 dans un sens de rotation et 93 dans l'autre sens (voir fig. 18). Le serrage de la bande est obtenu au moyen d'un ressort 94 par l'intermédiaire d'un boulon spécial 95 et d'un écrou
96. Quel que soit le sens de rotation, la force qui rappro- che les pièces 90 et 91 est la même et cette force peut être ajustée par un réglage de la position de l'écrou 96 sur le boulon 95.
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La timonerie 86 dont il a été question plus haut, fait tourner autour de l'axe 97 des leviers 98 dont l'extrémité en forme d'excentrique déplace verticalement une rondelle 99, ce qui équivaut à un allongement ou à un raccourcissement de la tête du boulon 95 au dépens de sa tige et en définitive à une variation de tension du ressort 94. Quand la, timonerie 88 est poussée dans le sens de la flèche, le ressort est desserré, la bande flexible 89 n'exerce pas de serrage sur la cage extérieure 3 qui peut tourner librement avec le restant du mécanisme pendant la manoeuvre à la ma,in, sans entraîner le moteur électrique 1.
Pour que l'effort donné par le ressort 94 soit sensiblement constant, indépendamment de l'usure ou de l'allongement de la bande flexible 89, mais s'annule com- plètement lorsqu'on veut réaliser le desserrage, ce ressort est monté dans une cage 100 qui 1'empêche de se détendre complètement.
Pour permettre d'ajuster la course à partir de laquelle le ressort entre en jeu, la hauteur de cette cage est réglable au moyen d'un dispositif schématisé sur les fig. 18 et 19 par une rondelle 101 et deux vis 102. Le trou de la rondelle 101 laisse passer le boulon 95 mais arrête la base de l'écrou 96, tandis que cette base pénètre libre- ment dans le trou supérieur de la cage 100.
Bien entendu, on pourrait apporter certaines - modifioations dans les détails de réalisation des disposi- tifs ci-dessus décrits à titre d'exemples, sans que l'économie générale de l'inventioh s'en trouve pour cela altérée.
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. Improvements to electrical control devices for railway points. The present invention relates to a mechanism intended to actuate the needles of railways, by means of an electric motor, the assembly of the electric motor and its mechanism constituting what is commonly called a " needle motor ".
The invention is characterized by a certain number of new arrangements aimed at achieving, by simple means, the various safety and performance conditions required by the railway companies.
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According to a first characteristic of the invention, a reduction gear of the differential type is used to obtain the speed reduction (instead of the gear train or worm gear systems used hitherto).
This reducer is also combined with a force limiting device (acting in the event of an obstacle to the movement of the needle to its final position) and with a release device between the electric motor and part of the mechanism. , when you want to control the needle by hand.
According to another characteristic of the invention, the needle is driven by means of discontinuous pinions and toothed sectors integral with special wedging parts in the extreme positions of the needle.
Also according to the invention, for manual operation, a lever is used by means of which safety interlockings are established to render incompatible, on the one hand, the active operation of said lever and the power supply to the electric motor. control and, on the other hand, placing said lever in the manual operating position and coupling the motor and the needle control mechanism.
Also according to the invention, the motor is supplied by means of an electric switch cutting off the motor supply circuit at each end of travel of the needle, while allowing control in the opposite direction and allowing the establishment. several electric circuits for controlling the position of the motor, this switch itself being controlled by a suitable mechanism (Maltese cross or special irregular cam, for example), so that it is driven quickly at the start of a
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race, that it is then immobilized for the major part of the race and that it quickly ends its movement during the end of the race.
In a particular embodiment of the invention, the main control lever, by a simple rotation, successively performs the following operations: when the needle is to be controlled by hand - switching off the supply circuits of the electric motor, disengaging the motor and the mechanism, engaging the lever with said mechanism, switching off the motor position control circuits, shifting the needle control shaft, driving the needle, resetting the its control shaft, re-establishment of the position control circuits, disengaging of the main lever and of the mechanism, re-engagement (or authorization to re-engage) of the electric motor and the mechanism, re-establishment (or authorization of re-establishment ) of the electric motor supply circuits.
In this same embodiment, the device for engaging and disengaging the main lever with respect to the mechanism, comprises a sliding rotary shaft on which said lever are attached, a clutch member and a cam intended to cause the sliding of said shaft.
According to another characteristic of this embodiment, the force limiting device which at the same time constitutes the device for clutching and disengaging the electric motor with respect to the mechanism, is constituted by a band brake which is capable of acting. in both directions of rotation and whose tightening
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and release are controlled by an eccentric cam system.
According to another characteristic of this same embodiment, the clutch spring of the aforementioned device is mounted in a cage limiting its relaxation so that the complete release of the braking band is ensured for a short travel of the clutch control, the height of the cage being, moreover, adjustable to allow adjustment of the spring relaxation stroke.
According to yet another characteristic of this same embodiment, the control of the eccentric cam actuating the aforementioned braking band system is provided by a linkage, one of the pivoting levers of which is driven by a notched disc wedged on the shaft. of the main lever.
Also according to a characteristic of this same embodiment, an auxiliary lever is provided to actuate safety oontacts intended to interrupt the circuit of the electric motor during the manual control of the switch;
According to a final feature of this same embodiment, a device for engaging the main lever by the auxiliary lever can be provided to immobilize the first lever as long as the second is not put in the suitable position.
Other characteristics and advantages of the present invention will appear moreover during the description which follows and on examination of the appended drawing in which there is shown, diagrammatically, and by way of examples only, various embodiments.
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of the invention. On this drawing:
FIG. 1 is a perspective view of the whole mechanism of an electric needle control according to the invention.
FIG. 2 is a perspective view of the outer casing of the needle motor in the operating position on the electric motor.
FIG. 3 is a corresponding view, but for the manual maneuvering position.
Figures 4, 5 and 6 show, on a larger scale, the details of the manual operating lever and the parts in which it engages.
FIG. 7 represents a variant of the device for setting the needle motor,
FIG. 8 shows a variant of the control switch drive device.
FIG. 9 is a view similar to that of FIG. 1 and represents a variant in which all the manual operations are performed by means of a single lever.
Figures 10, 11 and 12 are detail sections of the hinge of the single lever of Figure 9.
FIGS. 13 to 15 represent the successive positions of the single lever of FIG. 9, during a manual operation.
Fig. 16 is a side elevational view of the manual control lever and the housing containing the needle motor made in accordance with another embodiment of the invention.
Figure 17 is a perspective view, on a larger scale, of the needle motor located in the
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housing of figure 16.
Finally, FIGS. 18 and 19 show, on an even larger scale, respectively in side elevation and in front elevation, with partial section, a detail of the device for adjusting and disengaging the force limiting brake.
We will first of all describe the mode: the embodiment of the invention shown in FIG. 1. As can be seen, the electric motor 1 used for controlling the needle is supplied, or in continuous running. , or by alternating current, by circuits not shown; it turns in either direction, depending on whether the needle is to be driven to the left or to the right. Its speed is reduced to a suitable value, by means of a differential gear reducer 2, the use of which allows a higher mechanical efficiency than that of a set of gear trains or of a worm reduction gear, During the normal operation, the outer ring 3 of this differential reduction gear is stationary.
This differential reduction system is connected to the shaft of the electric motor and to the shaft of the needle drive mechanism by couplings 4 and 5 respectively, for example by elastic couplings.
Shafts 6 and 7, although in the continuation of one another, rotate at different speeds, as a result of the interposition between them of the reduction system.
On the control shaft 7 is wedged a pinion 8 which is toothed only over a part of its reference and which, during a part of its rotation meshes with a toothed sector 9 which it drives;
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The sector 9, integral with a shaft 10, actuates the operating bar 11 of the needle, by means of a lever arm 12, the length of which can be adjusted in order to obtain the necessary stroke of the needle. 'needle.
To avoid fatigue of the teeth of 8 and 9 at the moment when the engagement takes place, arrangements are made so that the sudden engagement takes place between the solid parts 13 and 14 or 13 bis and 14 bis.
On the shafts 7 and 10 are further wedged respectively parts 15 and 16 which serve to immobilize the tooth sector 9 and the needle bar 11 during the time when the teeth of 8 and 9 are not engaged. For this purpose, the outer part of the cam 15 is cylindrical and engages against the surfaces 17 and 17a, of corresponding shape, of the part 16 which it prevents from rotating in one direction, while the rotation in the other direction is prevented by the fixed stops 18 and 18a.
Figure 1 shows the mechanism at the start of a stroke in which the control shaft 7 will rotate counterclockwise. The needle has been pushed to the right and it is wedged in this position by the shoulder of the cam 15 against the surface 17 on the one hand, and by the contact of the sector 9 with the stop 18 on the other hand. 1
At the moment when the horn 19 of the cam 15, rotating counterclockwise, disengages from the surface 17, the engagement begins between the pinion 8 and the sector 9 by their parts 13 and, 14. Sector 9, shaft 10 and arm 12 then rotate by driving the needle to the left.
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At the end of the stroke, the sector 9 is stopped by the stop 18a, the teeth of 8 and 9 are released, while the horn 19a of the cam 15 engages on the surface 17a of the part 16 that she stalls.
The reverse operation would occur for the other direction of rotation of shaft 7.
The engine supply circuit is only cut off from the points where the timings are effective; however, the shaft 7 still describes, by inertia, a portion of a turn, but the setting is retained by the cylindrical shape of the cam 15 and the rotation of the pinion 8 with respect to the sector 9 is free, since part of the 8 teeth has been removed.
To be sure that sector 9 does not move relative to pinion 8 when the horn
19 attacks the surface 17, we also machine, on the part
16, two developing-shaped approach surfaces 20 and 20a which, at the same time, show some of the fatigue of the last tooth of sector 9 before the pinion escapes.
For the simplicity of the description and the drawing, part 16 has been distinguished from part 9, but these two members can obviously be made in one piece.
21 designates an electrical switch of a known type suitable whatever intended, at each end of stroke, to cut the supply circuit of the electric motor, while leaving the possibility of control in the opposite direction, and to establish several circuits of electric motor position control. This switch should preferably be driven quickly at the start of a race,
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be immobilized for most of the race and quickly complete their movement during the end of the race.
For this purpose, one can use a Maltese cross 22, driven by a cam 23 wedged on the shaft 7 and carrying two drive pins. For reasons of space, it is practical, but not compulsory, to supplement this drive system with a rod 24 attacking the lever 25 of the switch.
If the mechanism encounters an obstacle which prevents it from completing its travel before the motor switch is cut off, a force limiter is necessary to avoid mechanical fatigue and excessive heating of the electric motor. For this purpose, the outer cage 3 of the speed reducer, instead of being fixed as it was admitted above, can rotate from a certain torque between two jaws 26 and 27 articulated around an axis 28.
An adjustable compression spring 29 enables the friction effect to be adjusted to the appropriate value.
A device, called a manual operation, enables the mechanism to be operated on the ground in the event that the electrical control is stopped. This control can be carried out by means of a vertical shaft 30 which engages, in one direction or the other, by means of bevel gears 31 and 32, the shaft 7, which ensures the movement of the needle and setting, as in the case of maneuvering by engine.
In the manual maneuver, to prevent the operator from having too much muscular effort, it is in the interest of stopping turning the electric motor 1 by means of the differential reduction gear 2. For this purpose,
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the articulation 28 is provided with an eccentric axis so that the jaws 26 and 27 move away from each other, when an operating shaft 33 is rotated by half a turn by reversal of a selector lever 34. In Figure 1, the selector lever is shown in the engine running position; for hand walking, it would occupy the position shown in dotted lines.
Figures 2 and 3 show more fully the use of the selector lever and the manual operation. The aforementioned vertical shaft 30 ends, outside the needle motor, with a circular part 35 in which is engaged, for the manual operation, a removable lever arm 36. The operation of the needle s' effected by a rotation of 1800 of the lever 36 around the vertical axis 30, from position 36 to position 36 bis, or vice versa (see figure 3), this rotation causing a corresponding rotation of the axis 30.
When not in use, lever 36 stows flat on the needle motor; is engaged in a fixed yoke 37 and is guided by the fixed projections 38 and 38a; its upper end is padlocked in a groove 39 of the selector lever 34. Under these conditions, the selector lever is immobilized in the engine running position (FIG. 2), as long as the lever 36 has not been released from the padlock 40 and withdrawn from its resting position. The shape of the groove 39 is such that the lever 36 never runs the risk of being put back in place accidentally when the selector lever is in the manual operating position (see FIG. 3).
In addition, the power supply circuit of the electric motor is only established if the lever 36 is in the position of.
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rest and compresses a contact pusher 41 placed in said circuit. Thus, there is no risk of the motor operating by electrical control during a manual operation.
Finally, it is impossible to open the cover or housing of the needle motor without having first withdrawn the lever 36 from its rest position, that is to say cutting off the circuit of the electric motor. When said cover is open, a desired maneuver allows the circuit to be temporarily re-established for tests and adjustments.
Figures 4 and 5 show how the lower end 42 of the lever 36 engages in a groove 43 of the part 35, a spout 44 being placed under one end of said groove 43. The shape of the parts is such that the lever 36 cannot remain unduly in a manual operating position: when it is left to itself, it pivots, under the effect of its own weight around the spout 44 and lies down horizontally.
Figure 6 shows the detail of the padlocking of the upper end 45 of the lever 36 in the groove 39 of the selector lever 34.
FIG. 7 shows a variant of the wedge device, in which part 15 of FIG. 1 is replaced by an arm 46 terminated by a tenon 47 which engages in two circular grooves 48 and 48 bis dug in the sec - tor 9. This engagement could also be achieved by means of a rectilinear lock provided with a rack and driven by the discontinuous toothing of the pinion 8.
FIG. 8 shows a variant of the switch drive device, in which the part 25 is replaced by a plate 49 in which a
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irregular spiral cam groove 50. The connecting rod 24 carries at its end a roller 51 which engages in the groove 50; this link is guided by a yoke 53 which can oscillate around an axis 54. The irregular shape of the spiral has been provided to obtain the discontinuous movement of the lever 24, as in the case of FIG. 1.
In Figure 9, there is shown a perspective view of a needle motor which constitutes a variant of that which has been shown in Figure 1. This variant is preferably used when it is desired that the operating lever to main remains integral with the needle motor and also fulfills the role of selector lever 34 described above:
The single lever 55 can slide in a yoke 56 articulated around a horizontal axis 57 (see also the detail sections of Figs. 10, 11 and 12). Its movement is limited by two stop fingers 58 and 58 bis,
When it is desired to perform a manual operation, the lever is given its entire length, by bringing the stop 58 bis into contact with the part 56 (see Figures 9 and 13).
In this position, the lever 55 and the part 56 can rotate 1800 for example around the axis 57, because the foot 59 of the lever is located inside a cylindrical exhaust 60 of a locking bar. 61-61 bis; this exhaust 60 prevents, during the race, the lever 55 from sliding in the opposite direction in the yoke 56.
At each end of the angular travel of the lever, the latter can again slide parallel to the flat surfaces 61 and 61a of the locking bar which, being integral with the casing and the casing of the mechanism,
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prevents rotation of lever 55 (see fig. 14 and 15).
In other words, as shown in FIGS. 13 to 15, an operation of the lever 55 comprises a translational movement 62 (FIG. 15) then a rotational movement 63 (FIG. 13) and a second translational movement 64 (FIG. 14). ) to place the lever in its new rest and locked position.
To disconnect the motor 1 and the needle control mechanism by loosening the jaws 26 and 27 which hold the outer ring gear 3 of the differential reduction system fixed, use is made, in the embodiment of the invention shown in FIG. 9, in place of the shaft 33 and the selector lever 34 of fig. 1, a rocker 65 operated by the stop finger 58 or 58 bis, of the lever 55, this rocker arm controlling, by an axis 66 and a pinion, the rack 67 of a slide 68.
The end of the ram carries a wedge-shaped ramp 69 which has the effect of loosening the jaws 26 and 27 when the rocker is overturned. At the start of movement 62 indicated in FIG. 15, it is the finger 58 which attacks the rocker arm 65 above the axis 66.
At the end of the movement 64 of FIG, 14, it is the finger 58a which attacks the rocker arm below the axis 66, which brings the rocker back into its position and which thus restores the clutch of the electric motor.
The movement of the slide 68 further acts on electrical contacts (not shown in the drawing) which establish and cut the motor supply circuits and the control circuits.
The yoke 56 is not made integral with the axis 57
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only when the lever 55 is completely pulled out and the position of said lever is in agreement with the position of the mechanism. For this purpose, the part 56 can rotate on an intermediate circular part 70 keyed to the shaft 57 and containing a spring latch 71 which can engage in a housing 72 hollowed out in the lever 55. This housing comprises a ramp which compresses the latch at the start of travel 64 (see fig. 10 to 12).
The shafts 57 and 66 pass right through the tank or housing of the mechanism, so that the parts 55, 56, 70 and 65 can be mounted on one side of the tank, or on the other, depending on whether the motor is to be installed to the left or to the right of the track, which allows the operator to perform manual maneuvers without danger.
We will now describe the embodiment shown in Figures 16 to 19. As seen in Figure 17, the following elements of the previously described embodiment are found in the needle motor: the electric motor 1, the speed reducer 2-3 of the differential type, the transmission by gears 8-9 to the needle control shaft 10 (by the lever arm 12), the timing system which prevents the needle from reacting on the mechanism when the latter has finished its stroke, the manual control lever 55 and the electric switch 21 allowing, at each end of stroke of the needle, to cut the supply circuit of the motor 1, a switch which is driven by the 22-23 transmission members and which also establishes circuits for controlling the position of the engine.
In order to simplify manual control, we
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carries out, in the embodiment described now, by a simple rotation of the main lever 55, the different phases of the operation which take place as follows for the different angles traversed by the lever 55 in the direction of the arrow and shown in Figure 1; a) cut-off of the motor 1 supply circuits;
b) disengagement of this motor with respect to the mechanism, c) engagement of lever 55 on the mechanism, d) switching off of the motor position control circuits, e) shifting of the control shaft 10 of the needle by the part 15, f) drive of the needle by lever 55, g) resetting of the needle control shaft 10 by part 15, h) restoration of the motor position control circuits, i) disengagement of the main lever 55 in relation to the mechanism, j) clutch or authorization to engage the engine on the mechanism, k) re-establishment or authorization of re-establishment of the engine supply circuits 1.
When the lever 55 is moved in the opposite direction to the arrow indicated in fig. 16, to return the needle to its initial position, symmetrical operations are performed; k) cutting off the supply circuits of motor 1, j) disengaging this motor with respect to the mechanism, i) engaging lever 55 on the mechanism, etc ...
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Clutching, at the end of travel, of the electric motor on the mechanism and re-establishing the motor supply circuits (operations j and k in the direction of the arrow in fig, 17) can be caused directly by the motor. movement of the main lever 55 or simply be authorized by the position of this lever. In the latter case, the restoration in question is effected by means of an auxiliary lever 73 which is placed manually in the position indicated in dotted lines in FIG. 16, for maneuvering by an electric motor, but, .. which automatically takes the position indicated in solid lines for manual control, as soon as the lever 55 is moved in one direction or the other.
It is also provided, as a variant, that the auxiliary lever 73 can engage the lever 55 in its extreme positions, that is to say, that the latter is immobilized as long as the auxiliary lever 73 has not been brought down. manually in the manual control position (indicated in solid lines in FIG. 1), the circuit and clutch restorations mentioned above also being to be carried out manually as in the case above.
FIG. 17 shows, by way of non-limiting example, an embodiment of a switch motor established 1 according to the invention and making it possible to achieve the conditions indicated above. As can be seen, the main lever 55 is integral with a shaft 57 which can both rotate and slide in bearings, only one of which has been shown at 74 in FIG. 17. On this shaft are fixed cams 75 and 76 and a drive crank or other clutch member 77. All of the parts 55-57-7577 is permanently biased towards
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on the right of the figure by a spring 78 which rests on the fixed shoulder 74 forming one of the bearings of the shaft 57 The cam 75 rests on a roller 79.
Bevel pinion 31 'which always remains in engagement with pinion 32' as well as plate 80 integral with pinion 31 'are drilled for the passage of shaft 57 but do not follow its longitudinal movements.
In the position of the lever 55 shown in FIG. 17, the assembly is ready for operation by electric motor and the parts 31 'and 80 can rotate freely on the shaft 57 which will remain fixed during this operation. At the start of the manual operation, the cam 75 rotating and sliding with the shaft 57 causes the finger 81 of the crank 77 to enter a hole 82 in the plate 80.
From this position (corresponding to the movement of lever 55 from angle c (fig. 16), said lever 55 drives the mechanism and the needle. Towards the end of the travel of the lever (when the latter traverses the angle i fig. 1) the roller pushes back the second ramp of the cam 75 by compressing the spring 78 and the finger 81 is released from the hole 82. If for an accidental cause during the motor control, the mechanism has stopped in an intermediate position, the finger 81 engages of itself in the hole 82, as soon as the position of the lever 55 returns to match the position of the mechanism and the end of the operation is carried out as follows. above.
On the axis 83 of the auxiliary lever 73 are fixed a lever arm 84 and safety contacts 85 intended to interrupt the circuit of the electric motor during the hand control; The cam 76 carries two notches 86 shaped
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of V in which a roller 87 fixed to the lever 84 can engage.
From the start of the rotation of the main lever
55 (angle of movement of the lever, fig. 16) the roller 87 is driven out of the notch 86, the pin 83 rotates on itself and the safety contacts are cut.
It will be understood that if the notches 86 of the box 76 had a different suitable shape (instead of being in the shape of a V), the roller 87 would not be classified from the notch and its presence would immobilize the lever 55 in each of its extreme positions, as long as the auxiliary lever 73 is in the position of FIG. 17. This provision constitutes the variant referred to above.
The rotation of the lever 84, whether caused in one way or another, engages a linkage 88 which releases the outer race 3 of the differential reduction gear, which has the effect of mechanically separating the electric motor 1 from the differential reduction gear. rest of the mechanism.
The extreme cage 3 is in fact immobilized for the operation of the electric motor by means of a band brake
89 designed to act in both directions of rotation. The ends of the flexible strip 89 are secured to solid pieces 90 and 91 (see in particular fig. 19) whose movement is limited by fixed claws 92 in one direction of rotation and 93 in the other direction (see fig. 18). The band is tightened by means of a spring 94 by means of a special bolt 95 and a nut
96. Regardless of the direction of rotation, the force which brings the parts 90 and 91 together is the same and this force can be adjusted by adjusting the position of the nut 96 on the bolt 95.
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The linkage 86, which was discussed above, rotates around the axis 97 of the levers 98 whose eccentric-shaped end vertically displaces a washer 99, which is equivalent to an elongation or a shortening of the head of the bolt 95 at the expense of its rod and ultimately to a variation in the tension of the spring 94. When the linkage 88 is pushed in the direction of the arrow, the spring is released, the flexible band 89 does not exert any clamping on it. the outer cage 3 which can rotate freely with the rest of the mechanism during the maneuver at ma, in, without driving the electric motor 1.
So that the force given by the spring 94 is substantially constant, independently of the wear or the elongation of the flexible strip 89, but is completely canceled out when it is desired to release it, this spring is mounted in a cage 100 which prevents it from fully relaxing.
To make it possible to adjust the stroke from which the spring comes into play, the height of this cage is adjustable by means of a device shown schematically in FIGS. 18 and 19 by a washer 101 and two screws 102. The hole of the washer 101 allows the bolt 95 to pass but stops the base of the nut 96, while this base freely penetrates the upper hole of the cage 100.
Of course, certain modifications could be made in the details of the embodiments of the devices described above by way of example, without the general economy of the invention being thereby altered.