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Procédé et moyens pour graver des. pistes sonore's sur un support et pour reproduire les sons par exploration desdites pistes.
On a déjà proposé (Procédé Philips-Miller) d!énregistrer les sons mécaniquement en gravant une piste sonore sur un support (film} de celluloïd recouvert d'une couche de gélatine transparente et d'une mince couche noire superficielle et de reproduire les. sons en utilisant une cellule photoélectrique, des systèmes optiques,et dés amplificateurs spéciaux..
On a d'autre part déjà eu l'idée d'enregistrer magnéti- quement les'sons le long d'un fil ou ruban d'acier et de reproduire les sons par voie électro-acoustique à l'aide'd'un lecteur magné- tique':' Cependant le fil ou ruban perd à la longue son enregistre- ment magnétique et, d'autre part,, pour obtenir une bonne reproduc- tion, il'est nécessaire que le courant modulé. d'inscription soit hachuré par- une fréquence porteuse.
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L'invention a pour but de combiner les avantages propres à la gravure mécanique d'une piste sonore et à la lecture de la.- dite piste par un procédé de lecture électrique par exploration de ladite piste à distance et sans contactmatériel, soitpar procède électro-magnétique soit par procédé électrostatique ou capacitif.
Dans le premier cas, la piste sonore est gravée, en creux ou en relief, de façon inaltérable dans un support de métal magnétique ou déposée ou rapportée sur un support magnétique ou non et ladite piste est ultérieurement lue par lecteur magnétique ou électro-magnétique, ce qui constitue le mode de reproduction le plus simple etle moins coûteux, évitant les cellules photo- électriques, leurs systoles optiques et amplificateurs.. spéciaux.
Dans le second cas, le piste peut être gravée ou rappor- tée sur un support magnétique ou non et elle forme avec la lame du acteur,, une capacité variable, la lame susdite agissant, pur ra- port au support, comme une armature de condensateur et le support, bande ou disque, constituant l'autre 'armature.
Ce procédé offre l'avantage, vis à vis de la lecture par lecteur électromagnétique, que le cylindre ou autre support peut être en métal quelconque, même non magnétique.
La gravure peut être opérée, selon la forme du support, soit sur la face d'un ruban métallique, soit sur la tranche d'un disque métallique, soit sur le pourtour d'un cylindre métallique.
Cette gravure peut être obtenue soit à, la main soit mécaniquement par les procédés connus (ciseau, burin, saphir, etc...), soit encore chimiquement par photogravure, c'est à dire morsure du métal à l'endroit de la piste reproduite par voie photo- graphique, par exemple par report photographique d'une piste sono- re de film cinématographique ou d'une piste Philips-Miller gravée sur film celluloïd (qui offre l'avantage de présenter des bords nets et. un contraste absolu, permettant une reproduction parfaite)'..
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Le relief,.. en creux: ou en saillie, de la piste sonore sur le support en matière- magnétique est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre, en vue. de conserver la plus grande finesse à l'enregistrement et davoir conséquemment.la meilleure reproduc= tion la largeur de ladite piste variant selon'la, puissance de modulation des fréquences enregistrées.*.
Au lieu d'utiliser une piste de largeur variable mais. de profondeur ou saillie immuable, on peut, tant dans le cas de lecture électromagnétique que-, dans le cas de lecture capacitive, utiliser le procédé. d'enregistrement dit par densité variable, dans lequel c'est.la profondeur ou la saillie de la piste qui varie tandis que sa largeur reste constante. Toutefois comme l'in- tensité de la reproduction varie comme le carré de la distance,, pour respecter la qualité: de l'enregistrement, il est nécess.aire dans ce cas d'introduire un système de correction dans l'amplifi- cation.
Le support peut être protégé de l'oxydation par tout procédé connuchromage ou autre.
.Dans le procédé. de lecture électromagnétique, ledit support étant placé devant un lecteur magnétique et mis.en mouve- ment (déroulement dans le 'cas d'un' ruban,, rotation dans le cas. d'un . disque ou'cylindre), la piste sonore défile devant le, lecteur sus- dit dont le circuit magnétique se ferme à travers la piste, sonore' et la masse du support, ,de sorte que les variations produites par la piste sonore sur les lignes de force du flux magnétique créé par l'aimant ou électro-aimant du lecteur, font naitre dans une bobine dont est pourvu le lecteur,
un courant induit d'ordre téléphonique qui correspond exactement à. la modulation gradée Sur le supporta c'est à-dire- à la largeur de la piste sonore.
Le lecteur de son est préférablement constitué, par un noyau, feuilleté ou-non, en alliage de haute perméabilité: (fer au silicium, Anhyster, Mumétal, etc...), 'un aimant ou électro-aimant
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'et une bobine, tonnant un ensemble analogue à celui d'un écouteur téléphonique.
Dans une forme d'exécution particulièrement simple, sur le noyau feuilleté taillé en biseau à son extrémité se situant en face de la piste sonore, est placée une unique bobine utilisée à la fois pour faire fonction d'électro-aimant et pour le courant induit d'ordre téléphonique transmis à l'amplificateur électro- nique .
Dans le procédé de lecture électrostatique ou capacitive, le lecteur capacitif est constitué par une simple lame isolée, préférablement taillée en biseau à la façon CI un burin, pour opé- rer la lecture sur une génératrice étroite du cylindre ou autre support se déplaçant devant lui, le diélectrique étant constitué par la mince couche d'air qui sépare l'arête du lecteur de la piste.
Le lecteur est relié au haut parleur par l'intermédiaire d'un ou plusieurs étages d'amplification et l'on peut utiliser dans ce but un quelconque montage analogue à ceux utilisés dans les appareils de cinématographie sonore ou inspiré de ceux utili- sés dans le pick-up électrostatique .
,on peut également faire passer à traversle support (cylindre ou autre) un courant haute fréquence obtenu par oscilla- teur et qui se trouve modulé par la capacité variable constituée par la piste et le lecteur, ce courant étant ensuite détecté et amplifié.
Comme dans le'cas de lecture -par procédé électromagné- tique, la piste 'sonore peut être gravée en creux ou en relief, bien que les résultats semblent meilleurs dans ce dernier das.
La reproduction est donc réalisée sans aucun contact ou frottement mécanique de sorte que la piste sonore est prati- quemént inusable .
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Le moyen d'entraînement du ruban, du disque ou du cylin- dre sera préférablement constitué par un moteur synchrone.
Quoique l'invention puisse se comprendre aisément, il a été annexé un dessin montrant très schématiquement et à titre uni- quement indicatif : fig. 1 une vue considérablement agrandie d'un fragment de piste sonore gravée sur le support magnétique de l'invention ; fig. 2 à 5 des, vues de lecteurs magnétiques appliqués à la lecture de pistes gravées sur un'disque, un cylindre ou-un 'ruban ' fig. 6 une vue analogue d'un lecteur électromagnétique ; fig. 7 à 9 des schémas montrant les. variations du flux: magnétique selon, les largeurs de la piste sonore fig. 10 le principe de lecteur capacitif dans le cas d'une piste sonore en relief ;' fig.
Il une variante de piste sonore en creux ; fig. 12 un lecteur capacitif vu de profil ; fig. 13. une variante de montage pour la reproduction et l'amplification fig. 14 un autre montage comportant l'utilisation d'un oscillateur haute fréquence fig. 15 un enregistrement à densité: variable,, vu en coupee, 'En se référant à la fig. 1, on voit un fragment de piste sonore, a gravée en creux sur un support magnétique b et dant la ' ,profondeur peut être' de ][t'ordre de quelques dixièmes de millmètre: tandis que sa largeur varie avec la puissance de' modulation des fréquences enregistrées..
La gravure de cette pisté peut être obtenue à la main ou mécaniquement à l'aide d'un ciseau, burin, saphir,, etc... attaquant directement le métal,à condition de faire défiler le support b très lentement pour obtenir une piste correcte .
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Cependant il parait, ¯pour l'instant du moins, plus expé- dient de reporter photographiquement une piste sonore de film cinématographique ou de film Philips-Miller et d'obtenir par photo- gravure,héliogravure ou procédé analogue de morsure à l'acide, la gravure de cette piste sonore ainsi reportée. C'est ainsi qu'on pourra, par exemple, utiliser les procé'dés de photogravure à la gélatine bichromatée, à l'albumine, au papier charbon, etc...
Au lieu d'utiliser un support en métal magnétique, on peut utiliser un support non magnétique :métal, film, etc..., et rapporter sur ce support une piste magnétique : soit en gravant un sillon dans ledit support et en le remplissant d'un produite par exemple oxyde ou métal magnétique, par bourrage, dépôt cathodique, galvanoplastie ou, plus généralement, tout autre procédé permettant l'apport d'un métal ou oxyde métal- lique sur un support, soit en déposant par galvanopastie, dépôt cathodique- ou autre procédé, une couche de métal ou d'oxyde métallique sur un support quelconque sur lequel aura été au préalable reporté un graphique de piste sonore (photographique ou autre).'
Le support peut selon le cas se présenter sous la forme de la tranche d'un disque b (fig.
2'), du pourtour d'un cylindre b 1 2 (fig. 3, 4 et 6) ou de la face d'un ruban b .
Devant les pistes sonores a ainsi gravées sur lesdits supports,, on place un lecteur magnétique ou électromagnétique qui explore l'enregistrement grave, lorsque le support est entraîné devant le lecteur, par exemple nar moteur synchrone .2.. (fig. 2) produisant soit la rotation du disque b ou cylindre b , soit le 1 2 déroulement du ruban b .
Dans l'exemple des fig. 2 à 5, le lecteur est formé par un aimant permanent d et un noyau feuilleté ± sur lequel est enrou7- lée une bobine électrique g reliée à un amplificateur h (non repré- senté) .
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Le noyau feuilleté f¯peut être taillé en biseau i (:rig 62.1 ou présenter une ianà';;àépas*ànte 1 (fig. 3L pour que. son entré- . mité* aussi f inè' qukul2e, lam' e de rasoir, passe devant la piste sono- re gradée' Ai Dans ll"exemple de la fig.' 2., le 'champ magnétique se refer- me par, une face- latérale du disque t Sur la f'ig. 5 indiqué 'l'aimant permanent é' k uhe"p-iè-cè polaire pr laquelle le circuit ..... 1 "\1.i:t! magnétique se referme sur une partie lisse y2indre b < -y.
Dans itexemle de la fig. 4e lraimant d, en fer à cheval, porte sur ses deux pôles deux noyaux-' feuilletés bzz qui viennegnt en regard de la piste sonore gravée a et sur lesquels s'enroulent les. spires en série de deux bobines Ki reliées à l'ampliìca- teur h (non représentée.
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Dans l'exemple de la fig.-. 5, le champ inagnétïciue'se refer- me à travers it épaisseur mênie du ruban b Dans -Itêkem-ple de la fig. 6,' le lecteur consiste en uri électro-aimant 1 avec bobine m parcourue par un courant continu, n adéquat et' indépendante de la bobine g faisant fonction de bobine.
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-t 616phonique.
,uoiqutil en soit, le fonctionnement de l'ensemble re.ste, le h8me '-: le s fl1mtultttions produites sur les lignes de, force p.
(fig. 7 à 10) du champ magnétique créé par l'aimant d ou l'électro- aimant 1. par la variation de .largeur de la piste.sonore a (lar- geur qui correspond aux fréquences enregistrées), produisent une variation de flux qui donne naissance à un courant induit, d'ordre téléphonique, dans le bobine g, courant qui correspond exactement à la modulation gravée dans le support magnétique b , b, b.
1 2 On voit en fig. 7 à 9 que plus la piste est large, plus le flux magnétique est important
En somme le lecteur se comporte exactement comme un pick-
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up, à la seule différence que la piste sonore étant magnétîqug,
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tout contact matériel et toutfrottement peuvent être supprimes, ce qui rend l'enregistrement inusable et à l'abri de toutrisque de dés aimant at ion,
Une protection contre l'oxydation pourrait au surplus être prévue par chromage ou autre procédé.
Les fig. 10 à 15 représentent les dispositifs utilisés pour la lectune capacitive.
La piste a est gravée en relief ou en creux selon l'un des procédés indiques plus haut ou encore constituée par un apport de métal quelconque (magnétique ou non) sur un support quelconque (métallique ou non) et l'on place un lecteur capacitif formé d'une lame métallique q taillée en biseau, telle un burin (fig. 12) et montée sur isolant r. Le diélectrique est formé par la mince couche dair qui sépare la tranche biseautée .de la lame .9. et la piste a.
Le montage électrique dépend du procédé d'amplification employ.é .qui. peut être analogue à ceux utilisés dans les appareils de cinématographique sonore ou dans les pick-up électrostatiques.
Dans les exemples des fig. la' et 13, n indique la source de courant, u un amplificateur électronique, et t un charbon ou autre dispositif de contact.
On peut aussi, comme représenté en fig. 14, faire passer à travers le support b, un courant haute fréquence crée par oscil- lateur s et qui se trouve modulé après son passage à travers la capacité variable .constituée par la piste a et la lame q du lec- teur, ledit courant étant ensuite amplifié par amplificateurs haute fréquence u , puis détecté et amplifié par u , avant d'arriver au 1 haut parleur v.
On voit donc que le support b peut être en métal quelcoh- que, même non magnétique, et que le lecteur de son se réduit à une simple lame métallique .9. taillée en biseau.
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Les-résultats, sont en tous .points, comparables, à : ceux:' de la lecture par procédé: électromagnétique*
La fig. 15 montre: que dans les deux cas (lecture électro- magnétique ou capacitive), la piste pourrait être' de largeur, cons- tante et' de profondeur variable,en utilisant le procédé, d'enregis- trement dit à densité- variable . Cependant un correctif doit'alors être introduit dans l'amplification pour compenser la variation de l'intensité.. de la reproduction qui varie en rais.on.du carré. de là distance entre la lame q et la piste a..
Le procédé, de l'invention, en remplaçant le film de cel- luloid du procédé Philips-Miller, par un support magnétique, sup- prime les cellules photoélactriques, les systèmes optiques, etc-.... inhérents audit 'procédé,..
Les applications de l'invention sont extrêmement nombreu- ses, mais on citera en particulier les orgues électroniques, les sonneries de cloches, les transmetteurs d'ordres pour l'industrie, . les chemins de fer, etc..., les émetteursde signaux de fréquence, etc.'..
Il va sans dire que l'on n'entend nullement se limiter, tant dans le cas de lecture électromagnétique .que .dans le cas de lecture capacitive, aux quelques exemples de montage représen- tés et qui n'ont été-donnés qu'à titre indicatif, tous autres mon- @ages' connus pouvant être employés.
De plus, le type de'lecteur électromagnétique mu capacitif est susceptible de varier selon les cas etapplications et notam- ment selon la gamme de fréquences en cause, le type d'appareil et la forme du support magnétique..De même le procédé de gravure peut être différent de ceux indiqués, à titre d'exemple, dans l'exposé qui précède*
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Method and means for burning. sound tracks on a medium and to reproduce the sounds by exploring said tracks.
It has already been proposed (Philips-Miller process) to record sounds mechanically by engraving a sound track on a celluloid support (film} covered with a transparent gelatin layer and a thin black surface layer and to reproduce them. sounds using a photocell, optical systems, and special amplifiers.
On the other hand, we have already had the idea of recording the sounds magnetically along a steel wire or tape and of reproducing the sounds electro-acoustically using a player. magnetic: 'However, the wire or tape loses its magnetic recording in the long run and, on the other hand, to obtain a good reproduction, it is necessary that the modulated current. inscription is hatched by a carrier frequency.
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The object of the invention is to combine the advantages specific to the mechanical engraving of a sound track and to the reading of the said track by an electrical reading method by exploration of said track at a distance and without material contact, or by an electro procedure. -magnetic either by electrostatic or capacitive process.
In the first case, the sound track is engraved, in hollow or in relief, in an unalterable manner in a magnetic metal support or deposited or added on a magnetic support or not and said track is subsequently read by magnetic or electro-magnetic reader, which constitutes the simplest and cheapest mode of reproduction, avoiding photoelectric cells, their optical systoles and special amplifiers.
In the second case, the track can be engraved or brought back onto a magnetic support or not and it forms, with the actor's blade, a variable capacity, the aforementioned blade acting, pure in relation to the support, like an armature of capacitor and the medium, tape or disk, constituting the other 'armature.
This method offers the advantage, with respect to reading by electromagnetic reader, that the cylinder or other support can be of any metal, even non-magnetic.
Etching can be carried out, depending on the shape of the support, either on the face of a metal strip, or on the edge of a metal disc, or on the periphery of a metal cylinder.
This engraving can be obtained either by hand or mechanically by known methods (chisel, burin, sapphire, etc ...), or even chemically by photoengraving, that is to say biting the metal at the location of the track reproduced photographically, for example by photographic transfer of a cinematographic film soundtrack or of a Philips-Miller track engraved on celluloid film (which offers the advantage of presenting sharp edges and absolute contrast. , allowing perfect reproduction) '..
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The relief, .. hollow: or projecting, of the sound track on the support in magnetic material is of the order of a few tenths of a millimeter, in view. to keep the greatest finesse when recording and consequently to have the best reproduction, the width of said track varying according to the modulation power of the frequencies recorded. *.
Instead of using a variable width track but. of immutable depth or protrusion, it is possible, both in the case of electromagnetic reading and, in the case of capacitive reading, to use the method. so-called variable density recording, in which it is the depth or protrusion of the track that varies while its width remains constant. However, as the intensity of the reproduction varies as the square of the distance ,, to respect the quality of the recording, it is necessary in this case to introduce a correction system in the amplification .
The support can be protected from oxidation by any connuchromage or other process.
.In the process. of electromagnetic reading, said support being placed in front of a magnetic reader and set in motion (unwinding in the case of a tape, rotation in the case of a disc or cylinder), the sound track scrolls past the, said reader whose magnetic circuit closes through the sound track, 'and the mass of the support, so that the variations produced by the sound track on the lines of force of the magnetic flux created by the magnet or electromagnet of the reader, create in a coil with which the reader is provided,
an induced current of telephone order which corresponds exactly to. graded modulation On the supporta ie- to the width of the sound track.
The sound reader is preferably constituted by a core, laminated or not, of high permeability alloy: (silicon iron, Anhyster, Mumetal, etc.), a magnet or electromagnet
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'and a reel, thundering an ensemble analogous to that of a telephone receiver.
In a particularly simple embodiment, on the laminated core beveled at its end facing the sound track, is placed a single coil used both to act as an electromagnet and for the induced current. telephone order transmitted to the electronic amplifier.
In the electrostatic or capacitive reading process, the capacitive reader consists of a simple insulated blade, preferably bevelled like a chisel, to operate the reading on a narrow generator of the cylinder or other support moving in front of it. , the dielectric being formed by the thin layer of air which separates the edge of the reader from the track.
The player is connected to the loudspeaker by means of one or more amplification stages and for this purpose any assembly similar to those used in sound cinematography devices or inspired by those used in sound cinematography can be used for this purpose. the electrostatic pick-up.
, it is also possible to pass through the support (cylinder or other) a high frequency current obtained by an oscillator and which is modulated by the variable capacitance formed by the track and the reader, this current then being detected and amplified.
As in the case of electromagnetic playback, the soundtrack can be debossed or raised, although the results seem better in the latter.
The reproduction is therefore carried out without any mechanical contact or friction so that the sound track is practically indestructible.
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The means for driving the ribbon, the disc or the cylinder will preferably consist of a synchronous motor.
Although the invention can be understood easily, a drawing has been appended showing very schematically and by way of indication only: FIG. 1 a considerably enlarged view of a fragment of a sound track engraved on the magnetic medium of the invention; fig. 2 to 5 of, views of magnetic readers applied to the reading of tracks engraved on a disc, a cylinder or a 'tape' fig. 6 a similar view of an electromagnetic reader; fig. 7 to 9 diagrams showing the. variations in flux: magnetic depending on the widths of the sound track fig. 10 the principle of capacitive reader in the case of a sound track in relief; fig.
There is a hollow soundtrack variant; fig. 12 a capacitive reader seen in profile; fig. 13. a variant of assembly for reproduction and amplification fig. 14 another assembly comprising the use of a high frequency oscillator FIG. 15 a variable density recording, seen in section, with reference to FIG. 1, we see a fragment of a sound track, a engraved on a magnetic medium b and the ', depth can be' of] [the order of a few tenths of a millimeter: while its width varies with the power of ' modulation of the recorded frequencies.
The engraving of this tracked can be obtained by hand or mechanically using a chisel, chisel, sapphire, etc ... directly attacking the metal, provided that the support b is scrolled very slowly to obtain a track correct.
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However, it seems, for the moment at least, more expedient to photographically transfer a soundtrack from a cinematographic film or Philips-Miller film and to obtain by photo-etching, gravure or similar acid-biting process , the engraving of this sound track thus postponed. This is how we can, for example, use the photoengraving processes with bichromate gelatin, albumen, charcoal paper, etc ...
Instead of using a magnetic metal support, you can use a non-magnetic support: metal, film, etc., and add a magnetic track to this support: either by engraving a groove in said support and filling it with 'a produced for example oxide or magnetic metal, by stuffing, cathodic deposition, electroplating or, more generally, any other process allowing the contribution of a metal or metal oxide on a support, either by depositing by electroplating, cathodic deposition - or other process, a layer of metal or metal oxide on any support on which will have been previously transferred a soundtrack graphic (photographic or other). '
The support may, depending on the case, be in the form of the edge of a disc b (fig.
2 '), the perimeter of a cylinder b 1 2 (fig. 3, 4 and 6) or the face of a tape b.
In front of the sound tracks thus engraved on said supports, a magnetic or electromagnetic reader is placed which explores the serious recording, when the support is driven in front of the reader, for example our synchronous motor .2 .. (fig. 2) producing either the rotation of the disc b or cylinder b, or the 1 2 unwinding of the tape b.
In the example of fig. 2 to 5, the reader is formed by a permanent magnet d and a laminated core ± on which is wound an electric coil g connected to an amplifier h (not shown).
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The laminated core f¯ can be beveled i (: rig 62.1 or present an ianà ';; at step * atnte 1 (fig. 3L so that. Its entry * also fine' qukul2e, razor blade , passes in front of the graded sound track 'Ai In the example of fig.' 2, the 'magnetic field is closed by a side face of the disc t In fig. 5 indicated' l 'permanent magnet é' k uhe "p-iè-cè polar for which the ..... 1" \ 1.i: t! magnetic circuit closes on a smooth part y2indre b <-y.
In itexemle of fig. 4th magnet, in the form of a horseshoe, carries on its two poles two laminated bzz cores which come opposite the engraved sound track a and on which the them are wound. turns in series of two coils Ki connected to the amplifier h (not shown.
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In the example of fig.-. 5, the inagnetic field closes through it thickness mixed with the ribbon b In -Itêkem-ple of fig. 6, 'the reader consists of an electromagnet 1 with a coil m carrying a direct current, n adequate and independent of the coil g acting as a coil.
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-t 616phonic.
, uoiqutil in itself, the functioning of the whole re.ste, the h8me '-: the s fl1mtultttions produced on the lines of, force p.
(fig. 7 to 10) of the magnetic field created by the magnet d or the electromagnet 1. by the variation of .width of the sound track a (width which corresponds to the recorded frequencies), produce a variation of flux which gives rise to an induced current, of telephonic order, in the coil g, a current which corresponds exactly to the modulation engraved in the magnetic support b, b, b.
1 2 We see in fig. 7 to 9 that the wider the track, the greater the magnetic flux
In short, the reader behaves exactly like a pick-
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up, with the only difference that the sound track being magnetîqug,
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any material contact and any friction can be eliminated, which makes the recording indestructible and immune to any risk of dice magnet at ion,
A protection against oxidation could moreover be provided by chrome plating or other process.
Figs. 10 to 15 represent the devices used for capacitive reading.
The track a is engraved in relief or in hollow according to one of the methods indicated above or else constituted by an addition of any metal (magnetic or not) on any support (metallic or not) and a capacitive reader is placed. formed by a metal blade q cut in a bevel, like a chisel (fig. 12) and mounted on insulator r. The dielectric is formed by the thin layer of air which separates the bevelled edge .from the blade .9. and the track a.
The electrical assembly depends on the amplification method employed. Which. can be analogous to those used in sound cinematographic devices or in electrostatic pick-ups.
In the examples of fig. la 'and 13, n indicates the current source, u an electronic amplifier, and t a carbon or other contact device.
It is also possible, as shown in FIG. 14, pass through the support b, a high frequency current created by oscillators s and which is modulated after its passage through the variable capacitance constituted by the track a and the blade q of the reader, said current being then amplified by high frequency amplifiers u, then detected and amplified by u, before arriving at 1 speaker v.
It can therefore be seen that the support b can be of any metal, even non-magnetic, and that the sound reader is reduced to a simple metal blade .9. beveled.
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The results are in all points comparable to: those of: 'reading by process: electromagnetic *
Fig. 15 shows that in both cases (electromagnetic or capacitive readout) the track could be of variable width, constant and depth, using the so-called variable-density recording method. However, a correction must then be introduced in the amplification to compensate for the variation in the intensity of the reproduction which varies in reason of the square. from there the distance between the blade q and the track a ..
The process of the invention, by replacing the celluloid film of the Philips-Miller process, with a magnetic medium, eliminates the photoelectric cells, optical systems, etc. inherent in the process. .
The applications of the invention are extremely numerous, but mention will in particular be made of electronic organs, ringing of bells, command transmitters for industry,. railways, etc., transmitters of frequency signals, etc.
It goes without saying that we in no way intend to limit ourselves, both in the case of electromagnetic reading and in the case of capacitive reading, to the few mounting examples shown and which have only been given. as an indication, all other known mon- @ages' can be used.
In addition, the type of capacitive electromagnetic switch is liable to vary according to the cases and applications and in particular according to the range of frequencies in question, the type of apparatus and the shape of the magnetic medium. Likewise the engraving process. may be different from those indicated, by way of example, in the preceding description *