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" Perfectionnements au recuit du verre ".
La présente invention est relative à des procédés et appareils pour le recuit de matières en verre, çe re- cuit étant effectué par un refroidissement lent, à partir d'une température supérieure au point Critique jusqu'à une température à laquelle le verre peut être manipule. L'in- vention vise tout particulièrement ces Procédés et appa- reils pour le recuit du verre cellulaire du type obtenu en chauffant jusqu'au point d'agglomération ou de fu- sionnement un mélange de verre finement broyé ou ealcin et d'un agent de gazéification approprié, tel que du noir de carbone, du noir de fumée ou l'équivalent;
L'invention a pour l'un de ses objets un système de fours de recuit de fonctionnement très stable et nécessi- tant un minimum de commandes pour maintenir un écart ou va-
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riation de température voulu. un autre oûjet consiste en un système de, fours de recuit dans lequel il est possible de maintenir une varia- tion de température déterminée à l'avance d'un bout à l'autre du four d'une manière très précise.
Un troisième objet consiste en un système de fours de recuit convenant au recuit de dalles de verre cellulai- re ou d'autres objets de hauteur importante,de telle sorte que la température dans une zone donnée du four soit relativement uniforme du sommet jusque la base de celui- ci.
Un quatrième objet consiste à éviter les fluctuations dans le fonctionnement du four,fluctuations provoquées par les variations atmosphériques ou météorologiques.
Un cinquième objet consiste en un moyen de contrôle de la température et des mouvements de l'air ambiant dais la salle, autour des fours de recuit.
Ces objets ou caractéristiques de l'invention,ainsi que d'autres ressortiront de la description qui suit.
On a déjà proposé de fabriquer des corps de densité relativement faible, sensiblement imperméables à l'eau et à l'humidité et présentant une résistance élevée à la transmission de la chaleur, en mélangeant du verre fine- ment pulvérisé ou calcin avec un agent réducteur tel que du noir de carbone, et en chauffant ce mélange dans des mou- les appropriés jusqu'à ce que les particules de verre s'agglomèrent ou fusionnent et, qu'en même tempsdes gaz se dégagent au sein de la masse agglomérée afin de gon- fler celle-ci ou de provoquer la formation de Cellules.
Les corps ainsi obtenus forment une mousse constituée par des petites cellules ou bulles de densité extrêmement fai- ble et convenant parfaitement aux usages industriels.
Dans la fabrication de dalles ou de blocs d'une, telle
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matière, on subit souvent une perte très élevée lors des opérations de recuit. Conformément à la.-présente inven- tion, Ces pertes peuvent s'expliquer, 'au moins en partie, de la manière suivante :
En raison de sa haute résistance à la transmission de la chaleur, la matière met très longtemps à se refroi- dir dans la masse . Le tenps nécessaire à ce refroidisse- ment peut très Pian être de cinq. à six fois Plus long que celui nécessaire pour le recuit des objets en verre ordi- naire.
En raison de la structure cellulaire, la résistance mécanique de ces corps est relativement faible,une petite fraction seulement de la résistance des corps en verre or- dinaire à poids êgaltde sorte que ces objets sont particu- lièrement susceptibles de se rompre à la suite des ten- sions ou choce thermiques, du genre de ceux qui peuvent ac- compagner des variations trop brusques de température,et cela même pour des variations si faibles quelles n'affeo- teraient pas les objets en verre ordinaire de densité nor- male . De plus, les dalles ou les blocs obtenus par l'ag- glomération du verre et de l'agent de gazéification sont en général de. dimension assez grande,pouvant avoir par exemple une hauteur de 45 à 60 cm.
Suivant la technique Classique, on les reuit sur une bande oonvoyeuse mobile dans un four continu, les objets étant placés debout, écartés les uns des autres. Or, il est évident que dans un four de hauteur suffisante pour permettre le passage d'ob- jets de pas dimensions,des mouvements de convection con- sidérables des gaz tendent à se produire. Les gaz qhauds s'élevant entre les dalles ou les blocs, des variations de température relativement fortes tendent à s'établir.
Les essais montrent que si l'on ne s'oppose pas à cette convection, ces écarts de température peuvent s'élever entre 55 et 110 0 entre le bord supérieur et le bord inférieur des dalles. Des écarts aussi importants peuvent
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aisément engendrer dans les dallas des efforts et des tensions provoquant des fissures et des mécomptes.
On voit que, de telles variations atmosphériques dans le four et autour du four poovoquées par des courants d'air accidentels dans la salle des fours ou par des variations météorologiques peuvent provoquer des fissures et la rup- ture des objets,
Suivant l'invention, on a pu réduire ou sensiblement supprimer ces inconvénients,d'abord en divisant le four à recuire en plusieurs zones, dans chacune desquelles in- dividuellement on ajoute ou on retranche de la chaleur afin d'atteindre la température voulue, et on fait circuler en même temps les gaz verticalement dans les différentes zones pour éviter une stratification thermique sans mélan- ge exagéré des gaz entre les zone s fontigues.
D'autre part, l'invention vise un système permet tant de maintenir constamment à une température relativement constante l'air ambiant d'une extrémité du four à l'autre, et dans lequel la circulation de l'atmosphère autour du four est contrôlée pour éviter les courants d'air acciden- tels et les variations de température marquées,
Pour une meilleure compréhension de l'invention, on se reportera maintenant au dessin annexé sur lequel les mêmes nombres de référence désignent les mêmes éléments.
La figure 1 est une coupe transversale d'un système de fours de recuit appliquant les principes de l'inven- tion.
La figure 2 est une vue schématique d'un système de fours de recuit suivant l'invchtion.
La figure 6 est une coupe fragmentaire d'une partie d'un four suivant l'invention.
La figure 4: est une Coupe horizontale fragmentaire montrant la circulation transversale des gaz dans une zone du four,
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La figure 5 est une poupe sensiblement suivant la ligne V-V de la figure 1, montrant à grande échelle un ventilateur assurant la circulation de l'air dans la salle.' des fours,
La figure 6 est une coupe fragmentaire d'un disposi- tif de volets ou persiennes pour le contrôle de la tempé- rature de la salle.
Dans la mise en oeuvre de l'invention, on fait passer des moules oontenant des charges appropriées de verre pilé ou calcin et d'un agent réducteur tel que du noir de car- bone, à travers un four à soles mobiles sur rouleaux 10, disposé dans une salle 11 d'un bâtiment 12. Le four à rou- leaux comporte de préférence des moyens de chauffage tels que des brûleurs à gaz, non représentés, et un système de oonvoyage faisant avancer lentement les moules à travers le four sur une période de temps assez longue pour permettre un fusionnement et une formation de cellules adéquates du contenu des moules.
A l'extrémité' de sortie du four, on prévoit une cloison ou un écran 14 séparant la chambre du four de la chambre de chargement 15 du four de recuit de; verrerie.Les moules contenant les corps cellulaires nouvellement formés sont déchargés dans la Chambre de chargement 15 des fours de recuit,dans laquelle sont disposées les extrémités de chargement des fours de recuit 16 qui sont de longs fours à tunnels. Dans la chambre, les moules sont démoulés et ledalles cellulai- res 17 sont alors passées à un système convoyeur 18 tra- versant le four de recuit longitudinalement .
Une cloison 19 sépare la chambre 15 de la chambre des fours de re cuit 20 qui contient tout nombre voulu de fours de recuit, six par exemple, parallèles et écartés entre eux. chaque sys- tème convoyeur peut comprendre une bande perforée flexible 21 constituée de préférence par un treillage composé de maillons de chaîne d'une matière appropriée telle que de @@@@@@@
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l'acier résistant aux hautes températures; ce treillage est porté par un système de rouleaux 22 tourillonnant dans des paliers 23 et entraînes par des moyens appropriés non représentés. Des dalles ou les olocs sont posés sur un bord, écartés les uns des autres de manière à occuper une étendue horizontale minimum tout en permettant la libre circulation verticale des gaz.
Dans le recuit de dalles ou de blocs cellulaires , la période de recuit est tout à fait longue, pouvant être de 20 heures ou davantage suivant l'épaisseur das objets, et pour cette raison le four de recuit à tunnel doit lui- même avoir une longueur importante pour permettre un re- cuit assez long des objets au Cours de leur traversée du four. Le four de recuit est divisé en un certain nombre (20 ou 30 par exemple) de courtes sections ou zones. On a constaté qu'une longueur de 1,50 m environ est satifai- sante pour cnacune de ces zones quoique, pien entendu, un certain degréd'écart dans les deux sens soit admissi- ble.
La figure 3 constitue une coupe fragmentaire d'un côté d'une de ces zones qui peut être considirée cornue caractéristique pour toutes les zones, Le coté opposé est essentiellement symétrique au coté représenté, il com- porte des moyens pour faire circuler les gaz dans chaque zone individuellement sans que les gaz aient beaucoup tendance à progresser, longitudimalement dans le four,plus qu'il n'est nécessaire pour maintenir un écart de tempé- rature progressif entre deux zones contigUës et aussi pour permettre l'échappement des gaz introduits dans le four.
Dans le mode de réalisation de l'appareil représen- té sur la figure 3, le four de recuit comprend un fend ou une sole 25, un toit 26 et des cotés ou parois 27, la bande convoyeuse et ses rouleaux étant disposas sensible. -
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ment au-dessus de la sole du four afin de constituer un espace 25a permettant la circulation des gaz en des- sous des dalles. Bien enteudu, le convoyeur se. trouve à une distance verticale suffisante du toit pour permettre le passage des objets à traiter.
Les moyens de contrôle de la température pour chaque zone ou section du four comprennent un carneau ou conduit 28, dont la paroi extérieure est Constituée par la paroi 27 du four et dont la paroi intérieure est constituée par une cloison appropriée 29. Le carneau est terminé à sa ba- se par une partie horizontale 31 pénétrant en dessous du système convoyeur de manière à injecter les gaz transver- salement dans le four.
La partie supérieure de la cloison ou de la paroi 29 s'arrête à une distance appréciable en dessous du sommet 32 du oarneau, constituant ainsi un orifice d'entrée 33 par lequel les gaz peuvent être .aspirés vers le bas dans le carneau afin d'assurée la Circulation. des gaz. Cette aspiration est assurée par un ventilateur approprié, par exemple un ventilateur centrifuge 34, qui doit être établi en une matière suffisamment réfraotaire pour résister à l'action des gaz chauds, Le ventilateur est monté sur un arbre 35 tourillonnant dans des paliers appropriés 36 sur une espèce de support approprié 37 et pourvu à son extrémité extérieure d'une poulie appropriée 38, entrai- née par tout moyen voulu tel qu'une courroie et un mo- teur non représentés.
L'appareillage d'introduction de gaz de refroidisse- ment ou de chaleur dans le système de circulation du four de recuit comprend une petite chambre 39 s'étendant vers le haut et comportant une paroi latérale 41 et un toit 42. L'autre paroi latérale de la chambre 39 est consti- tuée par la partie supérieure de la ,paroi latérale 27 du four. Des ouvertures 43 sont ménagées dans la chambre
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sur le côté de celle-ci pour le logement de brûleurs 44 reliés à uno source appropriée de gaz combustible telle qu'un Conduit 46.
Dans certains cas, il peut être avantageuz de refro i- dir les gaz. Les gaz refroidisseurs qui peuvent être four- nis suivant l'exigence des conditions particulières,sont introduits à travers une ouverture 47 du toit 42. Cette ouverture est réglée pour obtenir le degré d'admission voulu d'air de refroidissement au moyen d'un registre ou d'une vanne tronconique 48 qui peut être montée de toute manière connue et réglés soit à la main, soit autoati- quement par un dispositif thermostatique convenable.on décrira plus loin un système de commandes automatiques pouvant être appliqué à une ou à plusieurs sections du four de recuit. afin de diriger le courant des gaz prove- nant respectivement de.
la chambre du faur de recuit et de la chambre auxiliaire 39 à travers l'orifice 33 et dans le carneau 28, on peut prévoir une disposition appropriée.
Dans le mode de réalisation représenté, celui-ci comprend une barre ou un bouchon 49 de matière réfractaire appro- priée et de section droite à peu près triangulaire,dis- posa sensiblement en face du centre du ventilateur 34 à la position voulue po,ur diriger et proportionner le courant des gaz provenant du haut et du bas dans le tourbillon créé par le ventilateur.
Un système de déflecteurs pour la distribution et l'envoides gaz de circulation dans le four de recuit dans la zone située en dessous des rouleaux 22 est repré- senté sur les figures 3 et4 du de ssin. Ces déflecteurs comprennent une série de plaques cintrées, placées de face, disposées par paires,les plaques de la première paire, 50 et 51 étant de section à peu près semi-circulai- re et étant écartées de l'espace 52, constituant un pas- sage à embouchure ou entonnoir situé sensiblement directe-
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ment en face de la sortie 31 du oarneau 28. Comme repré- senté, une partie des gaz sortant du carneau traverse cet entonnoir tandis qu'une partie ne peut passer et est renvoyée vers les cotes du four comme l'indiquent lesflè- ches de la figure 4.
La partie des gaz qui passe entre les plaques 50 et 51 est dirigée contre le sanmet ou la pointe des chicanes 53 et 54. Celles-ci forment de préférence un arod'envi- ron 90 et leurs bords contigus se rencontrant de manière telle que les gaz s'écoulent en traversdu four,sont déviés à peu près à angle, dro.it, puis sont renvoyés de nouveau à angle droit entre les plaques voisines du jeu de chicanes suivant. Par exemple, le courant gazeux frap- pant la plaque 54 est renvoyé par la plaque du jeu contigu dans la zone 55'entre la chicane 50 et la chicane contigus 51 du jeu voisin.
On voit ainsi qu'il se produit un mé- lange assez intime des gaz provenant des différents carneaux pour éviter les écarta brusques de températures entre les zones, sans qu'il y ait cependant une progres- sion sensible des gaz dans leur ensemble, suivant l'axe du four, sauf dans la mesure où cela est nécessaire pour permettre 1'évacuation des gaz. Si on le désire, on peut; aussi placer des plaques de couverture 56 par dessusles Chicanes 53 et 54 pour faciliter encore le mélange et la répartition des gaz.
Après avoir été déviés par les hica- nes, les gaz montant à peu près suivant une trajectoire qui est vraisemblablement hélicoïdale et traversent la 'bande de support perforée 21 sur laquelle sont disposées les dalles cellulaires 17 et passent entre les dalles sur lesquelles ils exercent leur action refroidissante, Ensuite, ils montent et sortent par l'ouverture 33 du carneau 28 pour subir un traitement de reconditionnement et pour être remis en circulation.
Le débit de gaz est maintenu assez fort pour empêcher toute variation sensi-
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ble de températures aux différents niveaux au-desus de la bande convoyeuse 21. il est évident que le registre. 48, le brûleur 44 et le ventilateur 34 peuvent être réglés à la nain pour cbte- nir la température voulue dans la zone du four ou 03 s or- ganes sont disposés. Grâce à la stabilité intrinsèque du système, stabilité due en partie à l'uniformité de l'atmosphère autour du four (ce qui fera l'objet dure discussion Complémentaire dans une autre partie de la description), il ne faudra que quelques mises au point manuàlles occasionnelles dans la plupart des zones du four.
Cependant, si on le préfère, le système peut; t étre contrô- lé automatiquement ou certaines zones du système, par exemple, les quelques premières zones d'entrée du four peuvent être contrôlées automatiquement au moyen d'un dis- positif thermos tatique de toute forme appropriée. Les organes utilisés dans un tel système de Commande thermos- tatique sont bien connus dans la technique et peuvent en général se trouver dans le commerce . Ils ne seront, par sui- te , indiques ici que schématiquement.
Le système de contrôle peut commodément comprendre un thermo-couple 57 disposé dans une partie appropriée du système de fours. 11 peut, par exemple, être disposé en .dessous du convoyeur portant les dalles ou blocs de verre cellulaire à recuire ,Ce thermo-couple est relié par des conducteurs 58 à un mécanisme à relais approprié 59, en vue de l'amplification des courants relativement faibles engendrés par le thermo-couple, le mécanisme à relais étant à son tour pourvu de conducteurs électriques 61 pour l'alimenter en énergie . Le mécanisme à relais comprend aussi un conduit 62 pour fournir du fluide sous pression. Des soupapes ou valves appropriées (non repré- sentées) sont prévues pour le conduit 62 en vue d'être. contrôlées automatiquement par le mécanisme à relais.
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conduits 63 et 64 partant du conduit 62 communiquent respectivement avec les extrémités supérieure et inférieu- re d'un cylindre d'actionnement 6muni d'un mécanisme à piston 67 relié par une bielle 88 au levier d'actionne- ment 69 de la soupape 48, Le levier peut pivoter en un point intermédiaire sur un point d'appui approprié 71 sur tout support commode. * Un dash-pot ou frein hydraulique 72 amortit les mouvements du mécanisme à piston)67.
Le conduit 64 est également relié par un conduit 76 à la chambre à diaphragme d'une soupape à diaphragme 77, soupape qui est disposée dans la tuyauterie à Combustible 48 peur contrôler le débit de combustible envoyé dans le brûleur 44. Il est évident que lorsque la température dans le carneau 28 atteint un degré déterminé à l'avance,la pression dans la ligne 76 se modifie pour ouvrir ou fermer la soupape 77, réglant ainsi l'alimentât ion du brûleur en combustible.
En général, le aontrôle d'un facteur unique, à sa,- voir l'ouverture d'entrée d'air 47 eu le débit de gaz au brûleur 44 suffit à maintenir la température de la zona du four. Ceci s'applique surtout au cas où le four a fonction- né assez longtemps pour avoir atteint l'équilibre. Par suite, il est dsirable de régler un seul élément, à sa- voir le brûleur 44 ou l'ouverture d'entrée d'air,suivant la position du brûleur dans la série, pour maintenir la température de fonctionnement.
A cet effet, lessouparpes 78 sont disposées dans les lignes 63, 64 et 76 de telle sorte qu'en ouvrant ou en fermant les soupapes,l'une ou l'autre des commandes peut être rendue inopérante ll est évident que dans certaines unités on peut souper l'une des commandes tandis que dans d'autres, c'est l'au- tre commande que l'on rend inopérante . Il faut répéter que la plupart du temps seules certaines zones-clé d'un four de recuit, par exemple les deux ou trois premières zones à l'entrée du four, et peut être aussi quelques-unes
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des dernières zones exigent un contrôle automatique.Toutes les autres peuvent être réglées à la main etn'exigent que des réglages à des intervalles éloignés.
L'appareillage assurant le contrôle de la température et empêchant une circulation non contrôlée de l'atmos- phère autour desfours de recuit comprend des écrans ou oarrières 14 et 19 dont il a déjè été question, afin d'em- pêcher la circulation des gaz de la zone entourant le four à soles roulantes 10 dale la salle 20. Afin de contrôler davantage la température dans l'atmosphère, on prévoit des colonnes de ventilation ou des cheminées 80 s'éten- dant au dessus du toit du bâtiment et munies de toits 81 ayant des rebords 82 destinés à empêcher l'entrée de la pluie tout en permettant aux gaz d'entrer librement dans la cheminée . On peut prévoir tout nombre voulu de ces cheminées.
Il vaut mieux cependant en prévoir plusieurs pour assurer l'uniformité de la circulation . Leur écar- tement sera en général de 6 à 7 mètres environ le ;pmg du bâtinent.
En dessous du toit du bâtiment, la cheminée est pourvue d'un ventilateur du type axia.l indiqié en 83 et comprenant un col ou une partie de section réduite ainsi qu'une partie supérieure et une partie inférieure coniques 85 et 86. Dans le col est disposé le mécanisme ventilateur représenté sur la figure 5 et caprenant des pales 87 de préférence du genre hélice partant de l'extrémité infé- rieure d'un arbre qui descend à partir d'un moteur 89.
Ce moteur est porté par des entretoises 90 prévues trans- versalement dans le col 84 de la cheminée.
A l'extrémité inférieure de chaque cheminée est dis- posé un conduit transversal. 91 présentant des branche- ments vers le bas 92 destinas à envoyer de l'air dans l'espace situé entre les fours de recuit, il est clair
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que ces branchements peuvent être munis de registres93 qui peuvent être du type le plus simple à réglage manuel.
Le système une fois réglé, il est rarement nécessaire de toucher aux registres.
Il est clair que sous certaines conditions atmosphé- riques , par exemple par temps très froid, il peut être désirable de réduire la proportion d'air froid introduit depuis l'extérieur du bâtiment des fours, tout en mainte- nant une circulation relativement énergique des gaz dans la salle afin de combattre les courants d'air natu- rels qui pourraient entraîner le refroidissement intense d'une section de la. salle tout en laissant d'autres sec- tions surchauffées.
A cet effet, on prévoit sur le toit,de part et d'autre des cheminées 85, des abat-vent 94 reliés aux Cheminées au moyen de conduits 96. Cet abat-vent colle c- tent l'air chauffé à la partie supérieure de la salle pour le remettre en circulation à travers les cheminées 80 . Af in derégler la proportion d'air chaud ainsiren- voyé en circulation, on munit chacun des conduits 98 de volets 97, de préférence du genre persiennes, et reliés entre eux sur un bord au moyen d'une tige verticale 98.
Gomme on le Voit sur la figure 6, cette tige est reliée par une tringle; 99 à l'extrémité d'un piston plongeur 101. ce plongeur est actionné par un dispositif électro-magné- tique du type. classique, logé dans un boîtier 102 sur tout support commode .
Pour assurer le réglage automatique desregistres en vue d'obtenir la température voulue dans la salle des foursde recuite le dispositif électro-magnétique 102 est branché à une source d'énergie électrique comprenant des barres omnibus 103, 104 dont la dernière est reliée à une extrémité d'une lame bi-mêtallique 106 de forme classique fixée à. un support 107. Sur les côtés opposées de
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cette lame sont prévus des grains de contact 108 et 109 que la lame est destinée à toucher dès qu'elle s'é- carte légèrement de sa position normale, par suite des variations de température .
Les grains sont reliés par des conducteurs 111 et 112 au dispositif électro-magnéti- que afin d'actionner le dispositif lors de toute varia- tion importante de la température à partir de la teméra- ture normale . Il est clair que leconduits 111 et 112 sont branchés dans le système de tells manière que le contact de l'élément bi-métallique avec un grain provo- que l'ouverturedes volets tandis que le contact avec l'autre grain provoque un mouvement de fermeture,de ma- nière à réduire ou à couper la circulation d'air chaud depuis la région au-dessus du four jusqu'à la chambre du four. Il sera bien entendu que le mode de Construction représenté pour l'actionnement automatique des voleta été donné à titre d'illustration seulement.
Les mécanismes convenant à ce but se trouvent dans le Commerce et on es- time superflu de les représenter de façon détaillée. Il est clair que les éléments bi-métalliques 106 peuvent être disposés dans toute partie caractéristique de la cham- bre ou de la salle des fours de verrerie, qui peut paraî- tre commode ou avantageuse . On peut en outre utiliser autant de bilames qu'on le veut. par exemple, on peut utiliser un élément bi-métallique pour chacun des conduits transversaux 96 ou, si on le préfère, tous ];} s mécanismes de volets peuvent être contrôlés par un élément bi-métal- lique unique relié à des opérateurs électriques.
Il est clair aussi qu'on peut ne pourvoir qu'une partie des ven- tilateurs de dispositifs de contrôle automatique ,lesau- tres cheminées étant contrôlées par des volets artionenés à la main pour obtenir dans la salle des fours de recuit la circulation d'air voulue, En somme,
la salle des fours de requit se trouve
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divisée par les cheminées et leurs conduits attenants en une série de zones de circulation d'une manière très analogues à la division du four lui-même en zones' On pourrait faire appel à un contrôle indépendant de la température dans chaque zone mais en général cela n'est pas nécessaire. Les cheminées sont suffisamment grande s et nombreuses pour obtenir un brassage énergique de l'air dans la chambre, combattant les courants d'air et les mouvements accidentels et dispersant les poches d'air stagnantes.
Un renouvellement complet d'air est effectué de préférenoe toutes les 2 à 8 minutes en moyenne , Une telle simulation intéresse bien entendu l'air froid pro- venant des 9heminées et l'air chaud provenant de la selle qui s'y mélange . L'air dans la salle des fours de recuit peut être maintenu légèrement en surpression,par exemple de 0,25 à 25 mm d'eau afin de mieux empêcher l'entrée accidentelle d'air par les portes, les fenêtres et au- tres ouvertures du bâtiment, -fin de retirer de l'air de la salle ou de la chambre des fours de recuit 20, on peut compter sur les fuites naturelles. -Cependant ,on peut également prévoir une évacuation contrôlée de l'air.
A cet effet, on peut prévoir des ouvertures dans la paroi 19.Ces ouvertures 114 peuvent être pratiquées en dessous des convoyeurs 21 de sorte que l'air s'épaule dans la chambre-de démoulage 15. Pour contribuer à l'éva- auation des gaz et des poussières de: cette chambre, on prévoit une Cheminée 113 munie d'en ventilateur non repré- santé dont la rotation aspire les gaz entrant dans la Chambre et les refoule vers le hautdans l'atmosphère.
Lors du fonctionnement de l'appareil, on règle les éléments thermostatiques 106 pour ouvrir ou fermer les persiennes 97 dans les conduits 96 lors d'un léger écart, par exemple de 1,5 à 2 C à partir d'une température normale déterminée à l'avança pour la salle des fours.Par
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temps froid, ces persiennes seront ouvertes à un degré considérable ou complètement ou seront maintenues ourtes pendant un teps relativement Ions de sorte qu'un gros débit d'air tiède est aspiré à la partie supérieure de la salle des fours pour être mélange à un débit relative- ment faible d'air froid et remis en circulation dais la Chambre.
Lorsque la température s'élève, les registres se ferment complètement pu partiellement pour réduire La proportion d'air chaud introduit dans le système et augmenter dans une mesure correspondante la proportion de l'air froid. Par temps chaud, au contraire, les registres seront fermés partiellement ou entièrement ou se fermeront à intervalles rapprochés et pendant des périodes de te.fips importantes, de sorte qu'une faible quantité d'air chaud est remise en circulation et la plus grande partie de l'air est l'air relativement froid pro- venant de l'extérieur. Ainsi la température dans la salle des fours de recuit est maintenue constante ou très sensiblement constante .
Il est clair aussi que les forts courants d'air refoulés de haut en bas dans la salle par les ventilateurs 88 et sortant par les orifices de sortie ou les brancheme nts 92 maintiennent dans l'atmosphère de la salle une agitation énergique et contrôlée, empê- chant ainsi la formation de couches d'air chaud et d'air froid et empêchant également les déplacements imprévisi- bles d'air chaud ou d'air froid d'uae zone à l'autre de la salle, qui pourraient entraîner des modifications inat- tendues dans les conditions régnant dans le four.
A l'intérieur du four de recuit lui-même,la tempéra- ture dans chaque cour te zome est maintenue en circulation énergique sans que celle-ci influe beaucoup sur la circu- lation dans les zones continues, et la température dans chaque zone peut être réglée de manière à obtenir un écart de température voulu d'une zone à l'autre sans beaucoup
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troubler les zones Contiguës.
Lorsqu'on a une fois réglé les commandes d'une zone donnée aux valeurs 'voulues, ce réglage se maintient sans nouvelle mise au point, du moins . pendant longtemps, grâce à l'uniformité de l'atmosphère: dans la salle des fours- Les faibles variations dans la température des fours qui pourraient provenir des varia- tions dans le chargement ou d'autres facteurs sont aisé- ment corrigées par les commandes automatiques prévues dans les zones contiguës à l'entrée du four ou en d'autres sections caractéristiques .
Les modes de réalisation de l'invention représentés et décrits doivent être considérés uniquement comme don- nés à titre d'exemple . L'homme de l'art comprendra aisé- ment que de nombreuses modifications peuvent y être faites sans s'écarter de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS.
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1. Procédé de recuit de dalles ou blocs en verre cellulaire, Caractérisé en ce qu'il consis:te à faire avancer les dalles lentement à travers un four de recuit du type four-tunnel, et à faire circuler les gaz dans le four dans une série de courtes zones perpendiculaires à l'axe du four, suivant des températures progressivement dêoroissan- tes, afin de maintenir une température sensiblement cons- tante dans chaque zone,de son sommet jusqu' à sa base.