Perfectionnements apportés aux dentifrices
La présente invention est relative aux dentifrices et plus spécialement aux pâtes dentifrices..
Jusqu'ici on s'est évertué de préparer les pâtes dentifrices de manière qu'elles soient propres à tuer les bactéries qui.
se trouvent dans la boucha et à enlever autant que possible les parties restantes des aliments, qui constituent la nourriture
des bactéries, des dents et entre celles-ci.
Toutefois,, en pratique on ne parvient pas à enlever complètement ces restants des aliments et même si on parvient à constituer la pâte dentifrice de manière qu'elle puisse tuer toutes les bactéries dans la bouche par le brossage des dents,; cela n'empêche que les baçtéries réapparaissent bientôt après que le:
nettoyage des dents a eu lieu. Selon l'invention on se propose de suivre une méthode qui, en principe, est toute-- différente pour empêcher les affections.des dents. Le but'poursuivi par l'invention n'est pas :de tuer les bactéries, mais d'incorporer dans la pâte des substances qui affectent'le métabolisme des bactéries de manière que celles-ci ne puissent.plus former un acide qui est la cause de la carie des dents. En d'autres mots,
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glycolyse. On peut, évidemment et si on le désire, introduire également des antiseptiques dans la pâte dentifrice, mais ceci n'est nullement nécessaire et il est même préférable qu'ils ne .se trouvent pas dans la pâte obtenue selon l'invention.
On connaît un grand nombre de substances spécifiques, propres à empêcher la glycolyse et qui peuvent être utilisées pour la présente invention. Comme exemple on peut citer l'acide mono-iodine acétique, les oxalates, les citrates, le dinitro-
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cide dioxycholique et autres acides biliaires, l'acide phosphogluconique, les lactates, la vitamine K (naphtoquinone de méthyle), etc..
Les proportions, suivant lesquelles ces substances sont utilisées, doivent seulement être tellement réduites pour que l'on obtienne, dans la bouche, une concentration suffisante pour '
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Cette concentration est généralement inférieure à 0,1 %. Pour l'oxylate et le citrate de sodium, la: concentration est comprise, par exemple, entre 0,05 et 0,1 %.
Comme la plupart de ces substances ne reste que pendant
peu de temps dans la cavité bucale, après le nettoyage des dents, il est à conseiller de les incorporer, dans des matières absorbantes telles que du kaolin, du kieselguhr, de la bentonite, etc. qui, à leur tour, adhèrent aux dents. De cette manière leur effet est considérablement prolongé.
Une place très importante, parmi les substances propres à empêcher la glycolyse, par les bactéries de la bouche, est occupée par les fluorures solubles, tels que le fluorure de sodium ou de potassium. Il est à noter que ces substances empêchent seulement la glycolyse quand elles sont utilisées avec des concentrations réduites. Quand on se sert de concentrations plus importantes (supérieures à environ 1 mgr par litre), elles ont un effet toxique et même nuisible sur l'émail des dents. La particularité remarquable de ces fluorures, quand ils sont
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l'érnail des dents. Pour cette raison ils peuvent agir sur le métabolisme des bactéries encore longtemps après que le nettoyage des dents a eu lieu. La quantité de fluorure à incorporer dans la pâte dentifrice doit être choisie de manière telle que pas plus d'environ 2,5 mgr de fluorure de sodium soient appliqués sur les dents par jour. Ceci signifie, en général, si1\on_admet que la moitié du fluorure utilisé.est absorbée par les dents et que la partie restante est crachée,, que la quantité maximum à admettre dans la pâte dentifrice correspond à 0,6 % de fluorure mais on se sert, de préférence, de 0,3 % et même moins.
Cette concentration réduite est également importante pour la raison que les tubes dans lesquels la pâte est emballée, ne sont ainsi que très faiblement attaqués alors que pour des concentrations plus élevées en fluorure, ces tubes étamés sont fortement attaqués.en même temps que l'effet biologique peut même disparaître.
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lubles dans une pâte, dont la partie basique est constituée en 'grande partie par de la craie, sans que l'on ait à craindre qu'ils se transforment en fluorure de calcium insoluble.
On a également constaté, conformément à l'invention, qu'un
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la bouche est obtenu quand on se sert d'une combinaison de fluorures et de sels des acides organiques trivalents, plus particu-lièrement de citrates.
Les autres constituants de la pâte dentifrice peuvent
être les substances ordinairement utilisées..
Ci-dessous on donne quelques exemples pour la constitution, des pâtes dentifrices selon l'invention. On prépare les pâtes, ayant les compositions indiquées ci-après de la manière usuelle.
Exemple I
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Exemple II
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Exemple III.
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Improvements to toothpastes
The present invention relates to toothpastes and more especially to toothpastes.
So far we have made every effort to prepare toothpastes in such a way that they are suitable for killing bacteria which.
are in the mouthpiece and remove as much as possible the remaining parts of the food, which constitutes the food
bacteria, teeth and between them.
However, in practice we do not succeed in completely removing these leftovers from food and even if we manage to constitute the toothpaste in such a way that it can kill all the bacteria in the mouth by brushing the teeth; This does not prevent the baçtérie from reappearing soon after the:
teeth cleaning took place. According to the invention it is proposed to follow a method which, in principle, is quite different to prevent affections.des teeth. The aim of the invention is not: to kill bacteria, but to incorporate into the dough substances which affect the metabolism of bacteria so that the latter can no longer form an acid which is the cause of tooth decay. In other words,
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glycolysis. Obviously and if desired, it is also possible to introduce antiseptics into the toothpaste, but this is not at all necessary and it is even preferable that they are not found in the paste obtained according to the invention.
A large number of specific substances are known which are capable of preventing glycolysis and which can be used for the present invention. As an example, mention may be made of mono-iodine acetic acid, oxalates, citrates, dinitro-
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dioxycholic acid and other bile acids, phosphogluconic acid, lactates, vitamin K (methyl naphthoquinone), etc.
The proportions in which these substances are used need only be so reduced that a sufficient concentration is obtained in the mouth for '
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This concentration is generally less than 0.1%. For oxylate and sodium citrate, the concentration is, for example, between 0.05 and 0.1%.
Since most of these substances only remain for
shortly in the oral cavity, after cleaning the teeth, it is advisable to incorporate them, in absorbent materials such as kaolin, kieselguhr, bentonite, etc. which, in turn, adhere to the teeth. In this way their effect is considerably prolonged.
A very important place, among the substances suitable for preventing glycolysis, by bacteria in the mouth, is occupied by soluble fluorides, such as sodium or potassium fluoride. It should be noted that these substances only prevent glycolysis when used in reduced concentrations. When higher concentrations are used (greater than about 1 mg per liter), they have a toxic and even harmful effect on tooth enamel. The remarkable peculiarity of these fluorides, when they are
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the ernail of the teeth. For this reason, they can act on the metabolism of bacteria even a long time after teeth cleaning has taken place. The amount of fluoride to be incorporated into the toothpaste should be chosen such that no more than about 2.5 mg of sodium fluoride is applied to the teeth per day. This means, in general, if one admits that half of the fluoride used is absorbed by the teeth and the remaining part is spat out, that the maximum amount to be admitted into the toothpaste corresponds to 0.6% of fluoride but one preferably uses 0.3% and even less.
This reduced concentration is also important for the reason that the tubes in which the paste is packed, are thus only very weakly attacked whereas for higher concentrations of fluoride, these tinned tubes are strongly attacked at the same time as the effect. biological can even disappear.
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readable in a paste, the basic part of which consists largely of chalk, without fear that they will turn into insoluble calcium fluoride.
It has also been found, in accordance with the invention, that a
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the mouth is obtained when one uses a combination of fluorides and salts of trivalent organic acids, more particu-larly citrates.
The other constituents of toothpaste can
be the substances ordinarily used.
Below are given some examples for the constitution of toothpastes according to the invention. The pastes, having the compositions indicated below, are prepared in the usual manner.
Example I
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Example II
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Example III.
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