<Desc/Clms Page number 1>
Grande attraction foraine transportant les visiteurs dans un monde extraordinaire.
Les attractions que l'on peut voir dans les foires et dans les parcs d'attraction sent destinées à proourer aux visi- teurs des sensations rares ou intenses sans les exposer à des dangers réels. Les procèdes généralement employés dans ce but font appel d'une part, à des spectacles plus ou moins rares ou cocasses dont les spectateurs eux-mêmes font parfois les frais, d'autre part, à des machines, infligeant aux clients des accé- lérations variables. Les sensations exceptionnelles résultent' de la combinaison de ces procédés.
Dans la plupart des cas, dès que le client s'est confié à une telle machine, il en devient prisonnier et doit subir le "programme" complet (même s'il le trouve finalement désagréable) sans avoir,aucune possibilité de se dégager de la mécanique qui le maltraite ni de faire varier l'intensité de ses impressions.
Par ailleurs on présente des jeux d'adresse, basés sur lé jet d'une balle ou d'un autre objet (tirs, jeux de massacre).
Tous ces procédés d'attraction sont assez usés et les visiteurs doivent être doués d'une certaine bonne volonté pour y trouver ' de l'amusement.
La présente invention concerne une combinaison nouvelle, ayant pour effet de renouveler l'intérêt présenté par les attrac- tions habituelles én transportant les visiteurs dans un monde
<Desc/Clms Page number 2>
nouveau ayant. Les caractéristiques d'un "espace courbe" dans lequel existe un champ de forces non uniforme et où les lois habituelles de l'équilibre et du mouvement apparaissent comme profondément modifiées. Il en résulte pour le spectateur des impressions inattendues et extraordinaires qui défient le bon sens et acquièrent de ce fait le caractère d'une nouveauté sensationnelle.
L'invention dont la fig. 1 donne un schéma de principe consiste en une machine tournante, à axe vertical, caractéri- sée essentiellement par les points suivants qui la diffêren- cient par principe de tous les"manèges" et autres systèmes analogues : a) l'équipage mobile (1) est une sorte de grand bol dont la surface intérieure constitue un "plancher" convenablement tapissé, ayant la forme générale d'un parabololde de révolu- tion à axe vertical, dont la concavité est tournée vers le haut. b) Dans une réalisation préférée de l'invention ce plancher parabolique est muni d'une toiture 8, tournant avec lui et em- pêchant tute vue sur l'extérieur.
c) un bâti fixe 3 convenablement dimensionné, assure la verticalité de l'axe, la rigidité et la solidité de l'ensemble et l'entraînement du bol 1 à la vitesse voulue, à l'aide d'une macninerie 4, fixe ou mobile et de tout système d'entrainement convenable, de préférence de façon souple et silencieuse.
La liaison entre la partie fixe et la partie tourn,nte pourra être assurée par exemple par des roues caoutchoutées 5 pouvantéven- tuellement être motrices et des chemins de roulement rigides 6. d) la vitesse de rotation doit avoir une valeur définie par l'une des expression suivantes qui sont équivalentes :
EMI2.1
n V A- = 1 1 = "2. a 2VTT 8 dans lesquelles :
(Fig. 2) n = vitesse de rotation, en tour par seconde
<Desc/Clms Page number 3>
g = 9,81 m/s = accélération de la pesanteur
EMI3.1
C'ff = 5,1416 soit'tt' ¯ 3,8' X et y= respectivement abscisse et ordonnée de tout point P de la section droite axiale du parabololde de révo- lution. p = paramètre de cette parabole dans Inéquation :
EMI3.2
X2 ... 2PY : 3,py mou f. = hauteur du foyer F de la parabole
La fig. 3 donne la forme de cette parabole pour diverses valeurs de la vitesse de rotation.. On voit que les ordres de grandeur praticables conduisent pour le "bol" à des rayons et des hauteurs de 5 à 15 mètres, et à des vitesses de 1 à 1
3 6 de tour par seconde.
Dans les dessins qui seront donnés plus loin la grandeur
EMI3.3
du paraba7.ewtde a été limitée, à tltre d'exemple au point où x = y o'est-a-dire' que le bol tournant.a une hauteur égale à la moitié de son diamètre. Cet exemple n'est nullement limi- tatif.
Cette machine possède des propriétés remarquables. En effet : a) un corps- quelconque placé sur un point quelconque de la surface parabolique et entraîné par elle est soumis à une force résultante perpendiculaire au plancher; il est donc en équilibre relatif indifférent pour autant qu'il reste immobi- le par rapport à la surface et que ses dimensions propres sont petites vis à vis de celles de la machine. b) des visiteurs peuvent donc se tenir debout en tout point du paraboloide, Chacun d'aux se sentant en équilibre perpendiculairement au plancher, se croit vertical:
il voit donc les autres dons des positions invraisemblables, comme des mouches dans un phare parabolique (Fig.4). c) chaque sectateur sent son poids attenter d'autant plus qu'il s'éloigne de l'axe. Son poids habituel est mul- tiplié par :
<Desc/Clms Page number 4>
EMI4.1
1 . 1&.² r 1 . 160 n4 Xi OF X étant sa distance à l'axe (Fig.2). Ce coefficient croit graduellement lorsque X augmente et atteint la valeur 2,24 au point où X = y.
La valeur correspondante de l'angle Ó est de 62 . d) chaque visiteur peut faire augmenter son poids à volonté en se déplaçant dans l'appareil. e) tout mouvement relatif au sol parabolique se traduit par une variation notable de la verticale apparente et par la rupture de l'équilibre; le visiteur qui se déplace sent donc le sol s'incliner latéralement sous ses pieds (d'une aizaine de degrés en moyenne). Le sens de ce déplacement ne dépend que du sens de rotation de la machine; il a lieu vers la droite si le bol tourne dans le sens des aiguilles d'une montre (vue par dessus), f) tout objet tel qu'un ballon lancé sur la surface para- ,bolique ou dans l'atmosphère intérieure, suit une trajectoire paradoxale pour les spectateurs et le point atteint est très différent du point visé.
Il en résulte que tous les jeux basés sur le jet d'une balle ou d'un objet quelconque (ballon, massacre, tir, etc...} sont doués d'un effet d'attraction absolument re- nouvelé s'ils sontinstallés dans la paraboloîde. g) Les visiteurs admis dans cette machine vivent donc effec- tivement dans un monde extraordinaire dans lequel les lois de la pesanteur sont surprenantes (poids variable, verticales non parallèles entre elles et dépendant de la vitesse de déplacement) et les lois les plus habituelles de la mécanique sont profondé- ment transformées par la grandeur surprenante des accélérations complémentaires agissant transversalement sur les corps en mou- vement.
Le visiteur perçoit des sensations nouvelles et des impression visuelles déconcertantes, de telle sorte que les mou- vements les plus naturels prennent dans ce milieu le caractère
<Desc/Clms Page number 5>
d'attractions nouvelles.,
Par exemple, deux visiteurs qui marchent l'un vers 1' autre s'aperçoivent que leurs verticales recpecgives diffè- rent latéralement d'une vingtaine de degrés, De plus, chaque visiteur se sentant-vertical a l'impression qu'il est le centre de ce monde, non linéaire et que tout ce qui l'entoure est de- saxé. Notamment le spectateur qui marche sur la surface courbe se sentant toujours vertical a l'impression que le bol magique se dé-place sous ses pieds entraînant tous les autres visiteurs dans des positions invraisemblables.
Cette attraction sensationnelle peut d'ailleurs être ren- forcée par les artifices connus et notamment la décoration gé- nérale du paraboloîde et de la voûte (paysage,, arbustes, per- sonnages; de cire, etc..) décoration qui peut être organisée de façon à désorienter le speotateur, on peut aller jusqu'à lui donner l'impression de continuité entre la surface du parabo- loîde 1 et celle de la toiture inaccessible Or (Fig. 5) sur la- quelle 11 représente des faux personnages.
La réalisation de l'invention, ne se limite pas forcément à un simple paraboloîde et l'on.peut notamment construire dans ce monde non linéaire un édifice à plusieurs étages d'une forme vraiment inattendue; les planchers sont des éléments de parabo- loîde; les murs ne sont ni plans ni parallèles, mais paraissent verticaux lorsqu'on s'en approche (on peut le vérifier avec un fil à plomb). Les esoaliers ont des formes, invraisemblables, leurs marches n'étant pas parallèles entre elles,
D'une façon générale, l'inclinaison dans le plan d'une section droite d'un élément fixe ne dépend que de sa distance X à 1' axe. Elle a pour valeur
EMI5.1
tg 0( "'- 4 Z12 X ;
9 l'angle Ó étant compté par rapport à OX si l'élément doit pa- raitre vertical et par rapport à 0 y s'il doit paraitre hori- zontal.
<Desc/Clms Page number 6>
La fig. 5 donne quelques exemples schématiques de l'in- clinaison réelle de parquets, de murs et d'escalier dans le cas particulier où ils sont perpendiculaires à une section droite de l'appareil.
On voit que l'escalier 7 de cette figure 5 est en réalité vertical, tandis que l'escalier 8 est presque horizontal et que l'escalier 2 est doué d'une propriété bien plus extraordi- naire: un visiteur 10 qui le regarde d'en bas voit la face su- périeure de toutes les marches, il peut néanmoins y monter en ayant sur chacune l'impression d'être vertical.
Dans une réalisation préférée de l'invention, les étages intermédiaires sont utilisés pour loger des attractions annexes ainsi que des escaliers permettant aux visiteurs d'accéder dans le parabololde supérieur entièrement dégagé ou contenant seule- ment quelques accessoires n'altérant pas la forme générale, no- tamment quelques bascules les unes à contrepoids (indiquant le poids habituel) les autres dynamométriques, (indiquant le poids actuel}, ainsi que quelques ballons et autres jeux de plein air à la disposition des clients.
On peut aussi réaliser les couloirs de communications entre les Diverses attractions sous forme d'un labyrinthe assez simple dont les éléments "gauches" prennent l'aspect d'une nouveauté sensationnelle qui peut être évidemment corsée par des jeux de miroirs et autres artifices couramment utilisés dans les "maisons hantées" des parcs d'attraction.
Pour tirer tout le profit possible de cette attractiun, il semble opportun de s'appliquer à faire oublier au public qu'il est dans une machine tournante.
Dans ce but, la réalisation doit être telle que le muve- ment soit ré@ulier et silencieux et, dans une réalisation pré- férée de l'invention, l'exploitation se fait en marche continue; l'introduction et l'évacuation des visiteurs est alors réalisée par l'intermédiaire d'une sorte de sas constitué par une cabine axiale susceptible de prendre un mouvement de rotation synchrone
<Desc/Clms Page number 7>
avec oelle du bol. Cette cabine pourra être verrouillée alter- nativement avec le bol, puis avea la partie fixe, et permettra de réaliser le transbordement des visiteurs, sans leur révèler la rotation d'ailleurs, très lente de la machine (environ un tour en 5 secondes par exemple).
La cabine d'une part, et les parties correspondantes du bol et du bâti fixe d'autre part, comporte- ront des portes ne pouvant être ouvertes que lorsqu'elles sont en coïncidence, selon la technique utilisée couramment dans les ascenseurs.
La fig. 6 montre un schéma, de réalisation de ce système dans lequel la cabine est constituée par un ascenseur cylindro-coni- que 12 susceptible d'être entraîné en rotation autour de l'axe vertical 0 y.
Les figs. 7,7a et 7b montrent un autre exemple de réalisa- tion dans lequel la cabine est constituée par une sorte de dou- ble wagon annulaire mobile-, peuvent être entraîna en rotation.
Deux jeux de portea permettent de faire le double transbordement par deux voies différentes l'une pour l'entrée et l'autre pour la sortie. La fig. 7a montre la, situation lorsque le wagon est immobile et verrouillé au sol; la fig. 7b montre la situation lorsque le wagon tourne et est verrouillé au bol.
On peut aussi introduire les visiteurs par le haut de 1' édifice. Les figs. 8, 9, 10 en donnent quelques exemples de réalisation.
La manoeuvre: se fera normalement en deux temps; les visi- teurs étant dabord amenés par un escalier ou un ascenseur 13 jusqu'à une plate forme centrale fixe 14 passent dans la partie tournante, par l'intermédiaire d'un sas, comme il a été indiqué pour l'admission par le bas. Ils se trouvent alors dans une partie solidaire du bol d'où ils peuvent accéder au plancher pa- rabolique 1 par des dispositifs variai allant de- l'ascenseur axial 12 et.de l'escalier en colimaçon cylindrique équivalent Jusqu'à l'escalier en spirale 16 et aux cabines à suspension libre 17 aterrissant au bord supérieur du paraboloîde après être
<Desc/Clms Page number 8>
passées par toutes les valeurs intermédiaires des verticales apparentes.
Ce dispositif d'admission peut donner aux spectateurs des impressions diverses selon le point de leur course à partir duquel on leur laisse voir le bol parabolique.
Il n'est pas exclu, dans le cadre de l'invention, notam- ment pour des appareils construits à l'échelle modeste à l'usa- ge des forains, d'envisager l'exploitation discontinue; les spectateurs sont introduits à l'arrêt au fond du bol, puis on démarre la rotation jusqu'à atteindre la vitesse de régime.
Les clients peuvent alors voyager dans le paraboloîde. Pour l'évacuation on invite les visiteurs à regagner le centre puis on arrête progressivement l'appareil et on évacue après l'arrêt..
La construction à grande échelle de ces machines tournantes, doit évidement n'être entreprise que conformément aux règles de l'art établies pour les travaux de génie civil, avec des coef- ficients de sécurité du même ordre, compte tenu des efforts dyna- .niques facilement calculables. Dans une réalisation préférée de 1'invention, la partie tournante est constituée par des méridiens rigides de T'orme parabolique asse.nblés par des éléments légers et solides travaillant en traction ; larigidité est assurée d'une part, par la force centrifuge, et d'autre part, par des chemins de roulement fixés au sol sur une construction solide. L'essai dynamique de la machine chargée d'un balourd convenable peut être fait facilement en augmentant la vitesse de rotation.
L'installation devra être, bien entendu, complétée par des dispositifs annexes de sécurité: éclairage de secours, moteur de secours, frein, escalier et,sortie de secours en cas d'arrêt, éventuellement cabines de nécessité à la disposition du public.
Les cloisonnements doivent être établis de façon à éviter la formation de courants d'air gênants.
Les attractions annexes seront de préférence adaptées à l' exploitation sans surveillance, avec perception automatique, afin d'éviter au personnel la fatigue qui résulterait d'une sta-
<Desc/Clms Page number 9>
tion très prolongée dans les régions à grande pesanteur.
On peut également disposer dans l'appareil des bassins remplis d'eau, sous une faible épaisseur, et dont la surface prendra elle aussi la tonne parabolique définie par l'équa- tion servant de base au système. Ces bassins peuvent être assez grands pour qu'on y fasse flotter des petits bateaux dans lesquels les visiteurs pourront prendre place et jouir d'une impression vraiment nouvelle et déconcertante.
.Les bateaux pourront évidemment être munis de roulettes Camouflées et se déplacer dans des canaux préparés, afin de limiter la quantité d'eau à entrainer en rotation. L'aspect inattendu de ces bassins peut être un élément important dais la décoration générale de l'ensemble; décoration qui doit tendre dans les grandes réalisations de l'invention à faire oublier au spectateur qu'il est dans une machine tournante et l'amener à l'idée qu'il est dans un monde extraordinairè.
A titre de varantes on peut envisager notamment de corser l'attraction en y ajoutant des variations périodiques d'accé- lération qui pourront être obtenues, par exemple, par l'un des procédés suivants ; = en faisant osciller la vitesse de rotation autour de la vitesse de régime = en montant la maohine avec 'son axe un peu oblique sur la verticale = en ovalisant les chemins de roulement ou plus générale- ment en leur donnant une forme non exactement circulaire.
Dans ce cas, le bol tournant limité de préférence à un seul parabololde, qui est de construction souple dans le sens trans- versal, (seuls les méridiens, étant rigides et réunis par des pièces travaillant en traction) prend la forme générale définie par les chemins de roulement. Le spectateur voit cette forme (elliptique par exemple} tourner par rapport à lui-même et il subit périodiquement une élévation et un abaissement comparable aux mouvements des marées. Ce mouvement s'accompagne pour le
<Desc/Clms Page number 10>
spectateur d'une variation de pesanteur, en direction et en intensité, qui modifie considéraiement la nature des sensations déjà exceptionnelles que donne une rotation uniforme de la machine.
Les figs. 11 à 14bis ont pour objet de préciser les verantes de réalisation applicables' dans le cas où la machine est exploi- tée d'une façon discontinue, comme un manège forain, le transbor- dement des visiteurs se faisant à l'arrêt.
Dans ces conditions, il n'est plus question de dissimuler aux visiteurs qu'ils sont dans une machine tournante, et la cons- truction et la décoration pourront être simplifiées, la toiture peut être fixe, et on peut même utiliser l'effet attractif de la vue sur l'extérieur; on peut également admettre une vitesse de rotation un peu plus élevée et il est possible de construire des machines de dimensions modestes, à l'usage des forains (par exem- ple six mètres de rayon et de hauteur, faisant un tour en trois secondes et demi).
On donne ci-après quelques exemples non li itatifs de dis- positifs mécaniques adaptés à l'exploitation discontinue.
Dans l'ensemble, la machine comportera toujours un plancher ayant au moins approximativement la forme 6'un paraboloîde, (ca- ractéristique essentielle de l'invention) permettanux visiteurs de se promener librement lorsque la vitesse de régime est attein- te ; mais il est précisé que la machine peut comporter des éléments mobiles, dont l'inclinaison variera en fonction de la vitesse, de façon à correspondre au cours du régime transitoire, à la valeur définie par l'équation de base du système :
EMI10.1
tg 0(= 4 j(2 n2 x g
Ainsi, un élément horizontal (ou vertical) à l'arrêt, pourra donner au visiteur l'impression d'être toujours horizontal (ou vertical) pendant que la machine prend ou perd sa vitesse de rotation.
Ces éléments peuvent être par exemple,, des sièges, des mar-
<Desc/Clms Page number 11>
ches d'escalier, des barres d'appui, des nacelles, etc., ou plus généralement, tous supports susceptibles de soutenir un ou plu- sieurs visiteurs, pendant les périodes transitoires.
Le mouvement relatif de ces supports pourra être spontané, (provoqué par la variation de la direction de la pesanteur appa- rente) si l'axe de suspension est situé au-dessus du centre de gravité de l'équipage mobile, chargé au besoin d'un contre-poids; ou bien on pourra commander ce mouvement par l'intermédiaire de tout modèle convenable de servo-moteur, asservi directement ou indirectement-à la variation des verticales apparentes.
La réalisation de nombreuses variantes de, ces mécanismes étant du domaine de l'homme de l'art, on ne les décrira pas en détail, il suffit qu'ils réalisent le mouvement selon l'un des deux procédés définis ci-dessus.
La figure 11 montre le dispositif d'exploitation le plus simple une ou plusieurs trappes 18, ouvrant de préférence vers l'intérieur du bol 1 permettent le passage des visiteurs, entre le fond du bol et un escalier fixe extérieur 19. Le dispositif de fermeture de la trappe pourra être monte-en "autoclave" par rapport aux forces venant de l'intérieur du bol, et se confondra approximativement avec le reste du plancher; un verrouillage ex- térieur empêchera son ouverture prématurée.
Une balustrade supérieure 20 pout permette aux visiteurs de regarder à l'extérieur, ils verront ainsi défiler sous leurs pieds le paysage environnant. La toiture 2 peut être fixe ou tournante.
Les figures 12 et 12bis montrent respectivement à l'arrêt et à la vitesse de régime, un exemple de disposition d'un esca- lier escamotable, dont les marches 22, mobiles autour d'axes individuels 23 sont accouplées entre elles par des bielles 24 actionnées par un organe de commande sensible à la variation des verticales apparentes, et figuré schématiquement par un contre-poids 25. L'utilisation d'un tel escalier est figuré en 21 sur la figure: 11'.
<Desc/Clms Page number 12>
Les figures 13 et 13bis d'une part, 14 et 14bis d'autre part, montrent de même deux exemples de platef ormes ou nacelles 26 à inclinaison variable réalisant le principe exposé; elles peuvent contenir des spectateurs pendant les périodes transi- toires et se raccordent à l'arrêt avec les plateformes d'accès 27, puis avec la surface parabolique 1 lorsque la vitesse de régime est atteinte. Comme il a été indiqué plus haut, le mou- vement de ces nacelles peut être provoque par un contre-poids ou par un servo-moteur non figuré; un amortisseur empêchera les oscillations accidentelles, et un verrouillage permettra de fixer les positions extrêmes.
Ces exemples donnés pour faire comprendre l'invention, ne sont nullement limitatifs.
La présente invention a également pour objet de préciser que des véhicules bas peuvent être introduits dans le paraboloîde et s'y déplacer à volonté, de préférence sur des chemins prépa- rés, comme il a été indiqué au sujet de faux bateaux se dépla- çant dans des canaux, Ces véhicules devront avoir une vitesse très limitée et un système de blocage efficace; ils pourront porter soit des visiteurs, soit des éléments attractifs dont l'intérêt est fonction de la pesanteur ou du rayon de giration.
Les descriptions ci-dessus ne suant données qu'à titre d' exemples non limitatifs', étant bien entendu qu'on peut imaginer de nombreux dispositifs- de détails et diverses combinaisons de parabololdes étagés, de bassins, d'attractions, annexes, de systèmes d'exploitation, de décoration de l'appareil et qui resteraient dans le cadre de l'invention.