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Procédé électrolytique de récupération des métaux contenus dans les déchets d'alliages de cuivre,
L'utilisation de déchets des alliages de cuivre par voie électro-chimique a été réalï'ée jusqu'à présent en faisant jouer à ces déchets le rôle d'anode¯dans des bains qui permettent la dissolution anodique du cuivre et sa sépa- ration simultanée par dépôt cathodique. Les autres métaux existant dans l'alliage; restent en solution ou se déposent au fond du résipient s'ils sont insolubles. Les métaux restant en solution souillent de plus en plus l'électrolyte, de sorte qu'il faut constamment l'épurer pour empêcher que ces métaux
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se déposent également à la cathode.
Pour la fabrication de composés de cuivre, comme par exemple des sulfates ou oxydes, on a également utilisé des reac- tions électrolytiques dans lesquelles du cuivre pur était utilisé comme anode. Mais on a aussi proposé de partir d'allia- ges de cuivre.
Or, les diffucultés connues ne permettent pas, comme dans l'épuration du cuivre, d'utiliser directement pour l'électrolyse les déchets des alliages de cuivre conte- nant certains autres métaux en quantité considérable ou seulement une teneur de cuivre relativement faible.
Pour cette raison, on ne peut pas effectuer indu- striellement, par exemple, la récupération électrolytique du cuivre en partant de laiton.
La présente invention a pour objet un procédé électrolytique de récupération des métaux qui sont contenus dans des déchets d'alliages cuivreux. Dans ce procédé, les déchets sont utilisés comme'anode dans une cellule de disso- lution et on utilise, un électrolyte qui permet de dissoudre par des réactions anodiques le cuivre et les autres métaux présents. Le cuivre passé tout d'abord en solution est séparé en continu sous la forme de composés pratiquement in- solubles, tandis que les autres métaux restent en solution.
Ils peuvent aussi être précipités provisoirement et être remis ensuite en solution. Les métaux d'accompagnement sont récupérés chacun séparément. La sdution restant après la sé-
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paration des composés du cuivre peut être ramenée dans la cellule.
Les déchets cuivreux sont soit coulés en plaques, soit utilisés en morceaux plus ou moins gros, en les plaçant comme anode dans le cellule de dissolution électrolytique, Pendant l'électrolyse, le cuivre passe en solution en même temps que les autres métaux d'alliage. Il peut arriver que certaines impuretés des alliages soient insolubles dans l'électrolyte. Elles se déposent alors au cours de l'électro- lyse au fond du bain, d'ou elles peuvent être retirées.
La possibilité d'utilisation du procédé n'est pas limitée par la nature des déchets cuivreux. Les alliages de cuivre peuvent par exemple contenir des métaux tels que le zinc, l'étain, l'aluminium et le nickel qui forment avec le cuivre le laiton, le bronze, le bronze d'aluminium, le constantan, le maillechort, la nickeline ou le métal monel.
Dans ce qui suit, celui des métaux d'un tel alliage qui existe à l'état prépondérant sera toujours appelé le métal prinipal. Ces métaux principaux peuvent donc être, par exemple, le zinc, l'étain ou le nickel. A côté du métal principal, d'autres métaux sont présentés en quantité relativement faible.
Ces métaux sont toujours appelés dans ce qui souit les métaux secondaires. Parmi eux on peut compter aussi bien les métaux mentionnés ci-dessus que par exemple le plomb, le silicium ou le magnésium. Enfin, il y a encore également dans les alliages des impuretés qui représentent des consti-
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tuants accidentels des alliages. On désignera toujours ces métaux dans ce qui suit sous le nom d'impuretés. On distinguera par conséquent, entre le cuivre, le ou les métaux principaux d'alliage, les métaux secondaires et les impuretés.
Si l'on utilise comme électrolyte un chlorure, par exemple du chlorure de sodium, le cuivre passe en solution sous forme de chlorure cuivreux et reste en solution tant que sa concentration ne dépasse pas la solubilité du composé chloré dans le chlorure de sodium pour des valeurs données du pH et de la température du liquide anodique.
Un autre composé de cuivre difficilement soluble, qui entré en jeu pour la séparation du cuivre, est l'oxy- chlorure de cuivre. Par des opérations connues en elles- mêmes, onpeut aussi obtenir des mélanges d'oxyde cuivreux de chlorure cuivreux et d'oxychlorure de cuivre conme précipité insoluble, ces mélanges pouvant être constitués soit par deux de ces composés, soit par tous les trois.
Les autres métaux principaux de l'alliage, ainsi que, les métaux secondaires sont dissous en même temps que le cuivre. Leur solubilité dans l'électrolyte est plus ou moins grande. Il peut même se produire que des métaux ou impuretés déterminés soient très peu solubles ou pratique- ment insolubles. Dans ce cas, ils restent non dissous et formant une boue anodique.
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Lorsqu'on ajoute une solution alcaline au liquide anodique de la cellule, le cuivre précipite sous la forme d'hydroxyde ou d'oxyde cuivreux insoluble. Ce précipité sera toujours désigné dans ce qui suit sous le nom d'oxydule. Il est séparédes autres métaux présents qui restent sous la forme d'hydroxydes solubles, d'oxydes, de métallates ou de composée halogénés. La séparation dès composés de cuivre insolubles peut être effectuée aussi bien dans la cellule électrolytique même qu'à l'extérieur de la cellule.
Afin que la dissolution des autres métaux s'effec- tue, la concentration en ione OH doit être suffisamment forte. De cette manière on peut mettre en solution le zincate, l'aluminate, le stannate et même le plombate. Dans d'autres métaux, dont la séparation ne peut pas être effectuée par dissolution alcaline, la séparation du cuivre s'effectue par transformation des hydroxydes en chlorures, car le chlorure cuivreux est difficilement soluble, tandis que les autres métaux, tels que nickel, zinc, fer, etc. restent en solution.
Les essais ont confirmé que parmi les métaux mentionnés le zinc, l'étain, l'aluminium et en partie le plomb peut être séparés du cuivre aussi bien en solution alcaline qu'en solution dans l'acide chlorhydrique. D'autre part, on a constaté que le nickel, le fer et le manganèse ne peuvent être séparés du cuivre qu'en solution dans l'acide
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chlorhydrique, et que le silicium et le tungstène peuvent mieux être séparés en solution alcaline.
La formation des hydroxydes peut être effectuée soit dans la cellule de dissolution même par action des ions OH formés à la cathode, soit par addition au liquide anodique, à l'extérieur de la cellule, de liquide catho- dique ou d'un autre liquide alcalin. L'obtention du métal principal, après séparation des métaux secondaires, est avantageusement réalisée en ramenant la solution qui con- tient le métal principal dans la chambre cathodique de la cellule électrolytique dans laquelle a eu lieu la dissolution électrolytique des métaux.
On a constaté qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un diaphragme dans le cas où la formation des hydroxydes a lieu dans la cellule même. De cette manière, les ions OH libérés à la cathode lors du dégagement de l'hydrogène viennent facilement en contact avec le liquide anodique et forment des hydroxydes.
Pour empêcher que les produits formés à l'anode soient de nouveau réduits à la cathode, on a crée une cellu- le comportant des électrodes bipolaires inclinées, de façon que le pôle négatif soit placé en contrebas.
Dans ce cas, la couche d'hydrogène qui se forme s'élève, en continuant à adhérer et en recouvrant toute la surface de la cathode. Cette couche suffit pour empêcher en pratique le contact des produits précipités avec la
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cathode et pour rendre de ce fait impossible la réduction électrolytique de ces produits. Le couche d'hydrogène, qui agit comme une sorte de diaphragme, est inerte chimiquement aux températures de travail.
On a constaté que la formation d'une couche d'hydrogène jouant le rôle du diaphragme dépend de la densité du courant qui ne doit pas être trop faible. Elle dépend en outre d'autres conditions, telles que la tempéra- ture, la concentration de l'électrolyte et sa vitesse de circulation.
On peut travailler avec un électrolyte au repos ou un électrolyte en mouvement. Pour obtenir un bon rende- ment, il faut que la circulation soit dans un rapport déter- miné avec la capacité de prdduction de la cellule.
Les meilleurs résultats en ce qui concerne le maintien de.la couche d'hydrogène et le rendement du courant ont été obtenus en faisant circuler l'électrolyte de bas en haut dans chaque cellule. La vitesse de circulation sur la surface anodique doit être suffisamment grand e pour em- pêcher la formation d'une couche anodique. Afin qu'il ne soit pas nécessaire de faire circuler de très grandes quantités de liquide, il est avantageux de disposer les anodes aussi près que possible l'une de l'autre. Cette disposition est sans inconvénient, même lorsque les électrodes se touchent accidentellement, car, ainsi qu'il a été indiqué ci-dessus, elles sont bipolaires.
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Dans certains cas déterminés et en tous cas lorsqu'on veut séparer le liquide anodique du liquide catho- dique, il est avantageux et nécessaire de travailler avec un diaphragme.
En ce qui concerne la cathode, on a pu observer que la tension totale est moins élevée lorsque la cathode est en fer car, dans ce cas, la surtension est diminuée par le dégagement d'hydrogène gazeux.
Il est également avantageux de travailler à température élevée, du fait que la résistance électrique de l'électrolyte est ainsi diminuée et que la surtension est également plus faible.
Dans la cellule munie d'un diaphragme, il est possible de faire passer les ions OH de la chambre cathodique à la chambre anodique et de former les hydroxydes dans la chambre anodique. A cette fin, le niveau dans la chambre cathodique est par exemplepiaintanu plus élevé que le niveau dans la chambre anodique. Mais, dans des cas déterminés, il est avantageux de faire passer le liquide anodique vers la chambre cathodique en maintenant le niveau dans la chambre anodique plus haut que le niveau dans la chambre cathodique.
Le chlorure cuivreux qui se forme directement dans l'espace anodique de la cellule ou par action d'acide chlorhydrique sur l'oxydule se sépare à l'état solide du liquide qui le contient dès que la concentration de saturation est atteinte. Il a été constaté que la saturation peut être
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accélérée par introduction de gaz chlorhydrique dans la solution,
Le chlorure cuivreux qui se forme pendant l'électro- lyse ou lors du traitement subséquent de l'oxydule, peut être transformé en oxydule par action d'une solution alcaline, comme par exemple d'une solution d'hydrate de chaux ou de carbonate de sodium.
En faisant varier par exemple les con- ditions de concentration, de temp/érature, de vitesse de circulation du bain, dans lesquelles a lieu cette formation de précipités, on peut produire diverses qualités d'oxydule ayant des propriétés physiques et chimiques différentes, par exemple en ce qui concerne la finesse, la couleur, l'état d'hydratation, l'activité chimique et autres propriétés analogues.
Dès que le cuivre est séparé sous forme d'un composé insoluble et que les autres métaux restent sous la forme d'hydroxydes, oxydes, métallates ou composés halogénés, on peut les séparer les uns des autres et de la solution qui contient le métal principal par des réactions supplémentaires, suivant des procédés chimiques usuels, à l'extérieur de la cellule. On peut ainsi également récupérer les métaux secondaires. Le métal principal reste seul en solution et il peut être récupéré sous la forme d'un composé ou comme métal.
Dans certains cas, il est avantageux de précipiter par électrolyse le métal principal qui est encore resté
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en solution. Pour obtenir une bonne précipitation cathodique, on peut ajouter des colloïdes ou des agents tampons connus.
Il est également possible d'obtenir le métal principal sous forme de poudre, en particulier à partir d'une solution alcaline.
Dans certains cas, il est possible de préoipiter le métal principal directement par voie électrolytique dans la cellule de dissolution.
L'hydrogène qui se dégage à la cathode de la cellule de dissolution peut être récupéré en constituant cette cellule de telle manière que la chambre cathodique soit fermée. L'hydrogène obtenu de cette manière peut être utilisé pour la réduction des hydroxydes des autres métaux; on obtient dans ce cas les métaux correspondants sous forme de poudre. Dans les essais qui ont été effectués, on a constaté que la finesse de cette poudre est très grande et qu'elle présente des propriétés remarquables. La qualité de cette poudre de métal peut encore être améliorée lors- qu'on soumet les hydroxydes à une réduction avant la décom- position.
Pour obtenir des suspensions de ces substances dans l'eau ou dans d'autres liquides, les composés insdubles sont réduits à l'état sec ou à l'état humide dans un broyeur à friction.
Pour faciliter la séparation des composés de cuivre à l'état finement divisé, ainsi que pour les obtenir sous cet
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état, il est recommandé d'ajouter des substances qui agissent comme colloides protecteurs.
Les composés de cuivre obtenus conformément à l'invention peuvent par exemple être utilisés comme matières premières pour la fabrication de produits insecticides et fongicides. A cet effet, le produit doit être séché sous forme pulvérulente, de façon que la poudre forme de bonnes émulsions avec l'eau. Les essais ont montré qu'il est avantageux d'opérer l'évaporation de l'eau par pulvérisation soit dans le vide, soit en présence d'hydrogène ou d'autres gaz inertes.
Avant le séchage, il est avantageux d'ajouter des substances ayant une forte tendance à recouvrir les particules du composé cuivreux et à les renfermer. De même, il est re- commandable d'ajouter, avant ou après le séchage, des agents mouillants, colloides protecteurs, substances dispersives et autres produits chimiques, en particulier lors de la fabri- cation d'insecticides et de fongicides.
Lorsque l'on sèche du chlorure cuivreux, il est avantageux d'opérer le séchage dans une atmosphère empêchant la décomposition ou l'oxydation dudit chlorure.
Voici quelques exemples de réalisation du procédé conforme à l'invention.
Exemple 1.
Une solution contenant 200 g de Nacl par litre a été
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passée à travers une cellule d'électrolyse d'une puissance d'environ 1,5 kw, avec un débit de 100 litres à l'heure.
La cellule était constituée par un récipient de 20 x 60 cm. de surface de fond et 30 cm. de hauteur, dans lequel étaient montées 11 électrodes de dimensions 20 x 30 x 2,5 cm. Ces électrodes étaient inclinées à 60 sur le plan horizontal et elles formaient dix cellules élémentaires. La distance entre les électrodes était de 1 cm. Leur composition chimique était la suivante:
EMI12.1
<tb> Cuivre <SEP> 68,5 <SEP> % <SEP>
<tb>
<tb> Zinc <SEP> 27,5 <SEP> %
<tb>
<tb>
<tb> Aluminium <SEP> 1,8 <SEP> % <SEP>
<tb>
<tb>
<tb> Plomb <SEP> 0,7 <SEP> %.
<tb>
Sn, Si, Ni, Mg : à 100 %.
La solution de NaCl a été chauffée, au début, à 50 C.
La tempxérature s'est ensuite maintenue pendant l'électrolyse par suite du chauffage de la solution lors du passage du courant. La tension totale était de 23,4 volts au commencement de l'électrolyse et s'est élevée au bout d'une heure à environ 26 volt@s. Cette tension s'est alors maintenue, avec de faibles fluctuations, jusqu'à la fin de l'électrolyse.
L'intensité du courant était de 60 amp., c'est-à- dire que la densité du courant correspondait à environ 10 amp. par dm2.
L'électrolyte quittant la cellule a été filtré et le filtrat renvoyé dans le circuit. Le résidu du filtre été lavé à l'eau et agité dans un récipient avec 15 % de
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lessive de soude. Après trois heures, le zinc et l'aluminium sont passés en solution sous forme de zinoats de sodium et d'aluminate de sodium. Un précipité d'hydroxyde de cuivre a été séparé par filtrage. Le zinc aurait pu être séparé sous forme de poudre à partir de la solution alcaline en appliquant le procédé électrolytique connu à cet effet.
Le précipité de cuivre a donné à l'analyse, pour 100 parties de cuivre :
0,55 partie de Zn
0,12 partie de Pb
0,25 partie de Ni des traces de Fe, Si et Mg.
Le précipité de cuivre, après lavage, a été mélangé avec de la lessive résiduelle sulfitée dans la proportion de 30 litres de lessive à 30 Bé pour 100 kg de cuivre, puis broyé dans un moulin colloidal. La suspension formée a été sé- chée dans une installation de pulvérisation, la poudre mélangée avec des agents mouillants et d'autres substances connues géné- ralement utilisées à cet effet et l'on a obtenu un agent anti- parasites facilement dispersable et présentant de bonnes. propriétés mouillantes. La consommation de courant a été de 0,95 amp. heure par gramme de cuivre et la consommation en énergie a été, en moyenne, de 2. 4 kw par kg de cuivre.
Exemple 2.
A partir de déchets, de nickel, de cuivre et de
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zinc de la composition suivante:
EMI14.1
<tb> Nickel <SEP> 17 <SEP> % <SEP>
<tb>
<tb> Cuivre <SEP> 37 <SEP> %
<tb>
<tb> Zinc <SEP> 25 <SEP> %
<tb>
Fer, aluminium, plomb complément à 100 %, on a coulé des plaques de dimensions 40 x 50 x 3,5 cm. qui ont été disposées comme anodes dans une cellule électrolytique.
La cellule était partagée en trois chambres, dont la chambre médiane servait de chambre anodique et les deux chambres latérales de chambres cathodiques. Deux électrodes de fer de 40 x 50 cm. se trouvaient dans les deux chambres cathodiques, Ces dernières étaient fermées pour permettre de recueillir l'hydrogène qui se formait et séparées de la chambre anodique par des diaphragmes d'amiante.
L'intensité du courant s'élevait à 300 amp. Une solution de chlorure de sodium à 22 %, introduite dans les chambres cathodiques, servait d'électrolyte. Au cours de l'électrolyse, l'alcalinité de la solution cathodique est allée aans cesse en croissant. Le nickel, le cuivre et le zinc sont passés en solution à l'anode sous forme de chlorure cuivreux, chlorure de zinc et chlorure de nickel. L'électro- lyte qui avait été a jouté dans les chambres cathodiques était à un niveau plus élevé dans ces chambres que dans la chambre anodique, de sorte que la solution alcaline passait des chambres cathodiques à la chambre anodique. L'électrolyte a été soutiré en continu de la chambre anodique. Il contenait
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des hydroxydes de cuivre, de nickel et de zinc monovalents.
Le résidu a été séparé par filtrage et lavé avec de la lessive de soude à 12 %. Les deux filtrats contenaient pratiquement la totalité du zinc et de l'aluminium sous forme de zincate de sodium et d'aluminate de sodium, ainsi qu'une partie du plomb sous forme de plombate de sodium.
En outre, il y avait des traces de cuivre. La cuivre a été séparé par cémentation et la solution ramenée aux chambres cathodiques après un nouveau filtrage.
Le précipité, qui contenait du cuivre et du nickel, a été lavé et traité avec de l'acide chlorhydrique à 14 %.
De cette manière, le nickel a pu être dissous et le cuivre séparé du nickel sous forme de chlorure cuivreux. La solu- tion de chlorure de nickel, qui contenait encore un peu de chlorure cuivreux, a été utilisée pour la dissolution, de nouvelles quantités de nickel. Le chlorure cuivreux a été séché en présence d'acide chlorhydrique gazeux.
Après que la solution eut été suffisamment enrichie en chlorure de nickel, le cuivre qui restait encore dans celle-ci a été séparé par cémentation. Le nickel a pu ensuite être récupéré à partir de la solution.
La solution de zinc introduite dans les chambres cathodiques a déposé du zinc à la cathode et a été de nouveau envoyée à travers le diaphragme dans la chambre anodique.
On a pu ainsi obtenir 30 kg de chlorure cuivreux, 36 kg de chlorure de nickel et 13 kg de zinc à partir de
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54 kg de déchets. En outre, on a obtenu une quantité correspondante d'hydrogène.
La température de la solution dans la cellule s'élevait à environ 45 C la tension partielle à 2,9v et la consommation d'énergie totale pour le traitement de 54 kg de déchets a été de 210 kw heure.
Exemple 3.
A partir de déchets de cuivre et de zinc de la composition suivante :
EMI16.1
<tb> Cuivre <SEP> 78 <SEP> %
<tb>
<tb> Zinc <SEP> 15 <SEP> %
<tb>
<tb> Aluminium <SEP> 4 <SEP> % <SEP>
<tb>
Magnésium, Plomb, Silicium complément à 100 %, on a coulé des électrodes de 50 x 70 x 4 cm, qui ont été disposées comme anodes dans une cellule électrolytique. La cellule était partageé en trois chambres, dont la médiane servait de chambre anodique et les deux chambres latérales de chambres cathodiques. Dans les deux chambres cathodiques, on a disposé deux électrodes de Fe de 50 x 65 cm. Les chambres cathodiques étaient fermées, pour permettre de recueillir l'hydrogène gazeux dégagé et elles étaient sé- parées de la chambre anodique par des diaphragmes d'amiante.
L'intensité du courant s'élevait à 700 amp. Comme électrolyte de départ on a utilisé une solution de chlorure de sodium à 20 %, qui a été introduite dans les chambres
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cathodiques. La solution anodique et la solution catho- dique ont été extraits séparément de la cellule. La solu- tion cathodique était constituée par une solution de chlorure de sodium contenant 120 g par litre d'hydroxyde de sodium. La solution anodique contenait du cuivre sous forme de chlorure cuivreux et du zinc, ainsi que d'autres métaux sous forme de chlorures. En mélangeant les deux solutions, on a obtenu un précipité d'hydroxyde de cuivre monovalent et d'hydroxyde de zinc. Après filtrage, le filtrat contenait :
32 g par litre de zinc
93 g par litre d'hydroxyde de sodium
2 g par litre d'aluminium des traces de cuivre.
Le précipité a été lavé avec une lessive de soude chaude à 25 % et la solution résultate a été réintroduite en même temps que le filtrat dans les chambres cathodiques.
Le zinc a pu ainsi être déposé à la cathode par voie électroly- tiquesous forme de poudre. On a ensuite poursuivi le traite- ment du précipité comme aux exemples 1 et 2.