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Il.Mécanisme limiteur d'effort"
La présente invention est relative à un mécanisme limiteur d'effort permettant d'éviter à un organe commandé de subir une surcharge ou excès d'effort, cela par le jeu d'un ressort agissant comme organe de transmission par embrayage et dé- brayage entre l'organe moteur de commande et l'organe récepteur commandé.
Le mécanisme objet de l'invention est particulièrement efficace pour maintenir un effort moteur prédéterminé pouvant être réglé à une certaine valeur en kilogrammètres afin de maintenir une transmission sans glissement jusqu'à un effort déterminé, et interrompant la transmission en cas d'un excès de résistance ou surcharge de l'organe récepteur.
Par exemple, l'invention peut être appliquée à des outils pour visser des écrous, vis, goujons, pour actionner des outils de taraudage ou similaires, des appareils de capsulage et tous
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dispositifs pour lesquels un certain effort déterminé doit être appliqué afin que l'opération ou la mise en place d'une ie pièce sont correctement effectuées.
Avec un tel système, si l'arg@ne commandé récepteur vient à subir une résistance dépassant une valeur déterminée et lorsque l'effort maximum est atteint , il se trouve sous la dépendance du ressort qui, alors, agit en débrayage et qui embraye à nouveau quand l'effort ou charge s'abaisse au-dessous de cette valeur déterminée . Par ce moyen, le goujon, écrou, vis ou capsule peut être mis en place avec un.effort détermi- né à l'avance.
Un autre exemple d'application de l'invention se rapporte aux dispositifs indicateurs pour les canons à tir rapide automatiques, afin d'éviter les avaries pouvant résulter d'un effet excessif dû à un enrayage , et pour assurer une commande positive jusqu'à un effort prédéterminé, indépendamment des facteurs variables, résultant d'un surchauffage, des condi- tions climatiques ou autres pouvant influer sur le coefficient de frottement normal des organes d'embrayage.
L'invention assure ainsiune commande positive jusqu'à un effort de valeyr déterminée par exemple 3 kilogrammètres, limite à laquelle il se produit un débrayage positif jusqu'à ce que l'effort s'abaisse au-dessous de 5 kilogrammètres, en maintenant ainsi une liaison positive constante jusqu'à cette limite .
Un autre exemple d'emploi de l'invention est son appli- cation à une machine telle qu'une presser forger ou estamper, de telle manière qu'au cas d'un brusque arrêt dû à une résis- tance anormale, la rupture des organes est évitée par le débrayage lors de l'excès de pression résultant de la surchar- ge ; beaucoup d'autres applications de l'invention sont éviden- tes et il n'est pas besoin de les mentionner.
L'invention est caractérisée essentiellement par un dispositif d'embrayage à ressort qui assure une liaison posi-
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tive entre l'organe de commande muteur et l'organe commandé ou récepteur, ce ressort d'embrayage agissant en combinaison avec un organe ou élément sensible à l'action de l'effort tel qu'un ressort de sensibilité déterminée'par ses caractéristi- ques physiques;
l'action d'embrayage du ressort d'embrayage se trouve sous la dépendance de l'organe sensible précité et quand la surcharge de l'organe récepteur atteint une va- leur telle qu'elle surmonte la résistance dudit organe sensi- ble, le ressort d'embrayage agit positivement pour interrompre la transmission entre l'organe moteur et l'organe récepteur jusqu'à ce que la charge soit réduite pour permettre audit élément sensible de revenir à l'état de travail normal en permettant alors à l'embrayage à ressort de rétablir la transmission.
L'invention est décrite ci-après avec référence au des- sin annexé sur lequel :
La fig. 1 est une vue en plan du dispositif limiteur d'effort en charge conforme à l'invention, le manchon-envelop- pe étant en coupe longitudinale;
La fig. 2 est une coupe longitudinale suivant la ligne 2-2 de la fig. 1;
Les fig. 3 et 4 sont des coupes transversales respecti- vement suivant les lignes 3-3 et 4-4 de la fig. 1;
La fig. 5 représente une forme modifiée de l'invention, en coupe longitudinale ;
Les fig. 6, 7 et 8 sont des coupes transversales respec- tivement suivant les lignes 6-6,7-7 et 8-8 de la fig. 5 ;
La fig. 9 représente en coupe longitudinale une forme d'exécution modifiée;
La fig. 10 est une coupesuivant la ligne 10-10 de la fig. 9;
La fig. 11 est semblable à la fig.
LO, une surcharge d'effort étant supportée par l'organe récepteur;
La fig. 12 est une coupe suivant la ligne 12-12 de la
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fig. 9, l'organe récepteur supportant la surcharge;
La fig. 13 représente une autre forme d'exécution de l'invention en coupe longitudinale, une partie de l'arbre et du ressort d'embrayage étant vus en élévation;
Les fig. 14 et 15 sont des coupes respectivement suivant les lignes 14-14 et 15-15 de la fig. 13;
La fig. 16 se rapporte à une autre forme d'exécution de l'invention montrant l'appareil en coupe longitudinale, l'arbre moteur de commande étant en élévation ;
La fig. 17 représente encore une autre variante de l'invention, les organes étant montrés suivant une coupe longi- tudinale;
La fig. 18 est une vue en élévation de coté de l'un des organes d'entraînement de la fig. 17 ;
récepteur
La fig. 19 représente vu en bout l'organes/montre par la fig. 18;
La fig. 20 est une vue en bout du ressort d'embrayage de la fig. 17;
La fig. 21 est une vue en élévation de côté du ressort d'embrayage montré par la fig. 20;
La fig. 22 est une coupe suivant la ligne 22-22 de la fig. 17;
La fig. 23 est une vue en plan de la clavette de réglage de la fig. 17;
La fig. 24 est une vue en coupe longitudinale d'une va- riante de l'invention appliquée à une machine de travail supportant de gros efforts ;
La fig. 25 est une vue en élévation de côté d'une liaison élastique par cames;
Les fig . 26 et 27 sont des vues en perspective des deux plateaux d'un embrayage.
Les fig. 1 à 4 représentent un type d'appareil limiteur d'effort comprenant un organe ou organe moteur 10 et un organe commandé récepteur 11. L'organe moteur 10 est un arbre pouvant
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recevoir son mouvement de toute source d'énergie ou par comman- de manuelle et qui entraîne l'arbre récepteur 11 par l'inter- médiaire du dispositif limiteur d'effort.,' ,
L'organe commandé 11 peut consister en un arbre avec (tous organes appropriés tels que mandrins, mâchoires ou autres pour mettre en prise et agir sur des vis; écrous, goujons ou autres pièces pour les mettre en place. L'arbre moteur s'étend dans un manchon 12 formant un logement dont la su@ace interne 13 constitue une surface de contact pour l'embrayage sur un ressort.
Ce manchon comporte un prolongement 14 formant coussi- net dans lequel tourne l'arbre 10. L'arbre commandé 11 ou or- gane récepteur comporte une tête filetée 15 qui forme une extré- mité du manchon et le rend solidaire de l'arbre 11.
La tête 15 est formée avec une collerette de centrage 16 et un tourillon 17 sur lequel est centré et peut tourner l'arbre moteur 10 par son extrémité libre. Par cette construc- tion, l'arbre moteur peut tourner à l'intérieur de l'organe récepteur comprenant les pièces 11 à 17. Dans le logement formé par le manchon 12 est placé le ressort d'embrayage 18 dont la direction est telle qu'il est normalement en prise par contact de friction avec la surface 13, un espace libre existant entre m'arbre 10 et le ressort 18, de telle manière que celui-ci peut se resserrer de manière qu'il ne soit plus alors en prise par i fraction avec le manchon.
La connexion de transmission entre l'arbre moteur 10 et le ressort d'embrayage 18 comprend un élément ou ressort de torsion sensible à la surcharge d'effort qui, dans l'exemple représenté, consiste en un anneau fendu expansible 19 ; uneextrémité de cet anneau forme une clavette 20 s'étendant vers l'intérieur pour venir en prise avec l'arbre 10 et l'autre extrémité de l'anneau vient buter en 21 contre une extrémité du ressort d'embrayage 18 . Cet anneau 19 fait serrage sur l'arbre 10, mais il est de diamètre plus petit que le logement 12 de telle manière qu'il peut, dans certaines
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conditions, se mettre en expansion .
Sur l'extrémité libre de l'arbre 10 est claveté un collier 22 dit collier de décharge qui peut tourner librement dans le manchon ; collier compor- te un.évidement 23 qui reçoit un doigt 24 formé sur l'extrémité adjacente du ressort d'embrayage 18. L'épaulement formé par l'évidement 23 se trouve normalement légèrement écarté du doigt 24 de telle manière que dans les conditions normales de fonc- tionnement, il n'y a pas de liaison effective . Lors d'une rotation relative entre le collier de décharge 22 et le ressort 19 dans le sens de l'entraînement moteur, l'épaulement de l'évi- dement 23 vient en prise avec le doigt du ressort et l'entraîne dans le sens d'enroulement de telle manière qu'il ae dégage de sa prise par friction avec le manchon 12 solidaire de l'or- gane récepteur.
En état de fonctionnement, les organes moteur et récepteur sont en prise l'un avec l'autre de telle manière que le mouve- ment moteur se trouve transmis dans les conditions normales de service . Ceci résulte du fait que le ressort d'embrayage est normalement en prise avec le manchon et l'organe récepteur et que le ressort 18 se trouve mis dans le sens d'expansion et d'embrayage par l'anneau ressort de torsion 19 agissant en 21 sur l'extrémité du ressort d'embrayage, cet organe étant entraîné par son engagement à clavettes 20 avec l'arbre moteur 10.
Dans ces conditions, si une surcharge vient à s'exercer sur l'organe récepteur 11, la résistance qui en résulte sur l'arbre moteur 10 détermine l'expansion du ressort 19, ce qui permet un mouvement relatif entre l'arbre moteur 10 et l'arbre récepteur ou le ressort d'embrayage 18. Du fait de ce mouve- ment relatif, l'épaulement de l'évidement 23 du collier de décharge 22 vient en prise avec le doigt 24 du ressort et l'en- tratne dans le sens d'enroulement du ressort suffisamment pour dégager celui-ci de sa prise par friction avec la surface du logement du manchon.
Par cette action, la transmission se
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trouve changée de l'état d'entraînement positif en celui de débrayage positif, débrayage qui sera maintenu pendant toute la durée de l'excès de charge, l'organe 19 sensible à la surcharge étant maintenu en tension; mais au moment où lea surcharge cesse, cet organe se contracte et par son engagement en 21 avec le ressort d'embrayage permet à celui-ci de revenir en état d'expansion pour se mettre en prise par friction avec le manchon 12 et ainsi rétablir la liai- son positive entre l'arbre moteur 10 et l'arbre récepteur 11.
Par ce mode de fonctionnement, une sensibilité constante prédéterminée à la charge ou effort est maintenue en étant contrôlée par les caractéristiques physiques de l'organe sensi- ble à la surcharge.
Ansi, par exemple, si l'action de commande motrice est réglée à environ 3 kilogrammètres, l'organe sensible à la sur- charge est établi de manière correspondante quant à ses carac- téristiques physiques, en prenant aussi en considération les caractéristiques du ressort d'embrayage et autres éléments, afin d'assurer le débrayage lorsque la charge ou effort dépas- se la valeur prévue, tout en assurant l'embrayage et la trans- mission jusque et y compris 3 kilogrammètres.
Une variante d'exécution de l'invention représentée par les fig. 5,6, 7 et 8 se rapporte à l'application à un mécanis- me indicateur d'une mitrailleuse ou d'un canon à tir rapide, l'objet étant d'amener le projectile en position de mise à feu.
Pour ce but, par exemple, il peut être désirable d'exercer un effort sur le tambour jusqu'à 3 kilogrammètres mais pas/au delà.
Dans le cas d'une obstruction ou d'un enrayage tel qu'il donne lieu à un excès de résistance sur le tambour indicateur, il y a lieu de libérer le mécanisme afin d'éviter une rupture. A cet effet, jusqu'ici on a employé couramment en combinaison avec le mécanisme un embrayage à disques multiples réglé de manière à glisser hors de l'excès d'effort. Cependant, il est difficile de maintenir une valeur d'effort prédéterminée
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en raison des facteurs variables dans les caractéristiques d'un tel embrayage dans des conditions variées de fonctionnement.
L'invention est ainsi particulièrement applicable pour remplacer un embrayage de ce genre, en ce sens qu'elle est d'une action positive pour interrompre la transmission quand l'effort à vaincre dépasse une valeur déterminée, et également d'une action positive pour rétablir l'entraînement quand l'ef- fort à exercer est inférieur à la valeur fixée . Un entraînement et un débrayage tous deux positifs peuvent ainsi être obtenus, de manière à maintenir un couple d'entraînement à une valeur déterminée .
Dans cette forme d'exécution, l'organe de commande moteur est un arbre 110. L'organe commandé récepteur 111 est en forme de tambour, l'arbre et le tambour étant convenablement supportés et tourillonnés dans des flasques 112. L'arbre 110 reçoit une commande intermittente par des bras 113 mus alternativement par des moyens moteurs appropriés pour transmettre à cet arbre le mouvement dans un sens, par l'intermédiaire des ressorts d'embrayage 114 en prise par friction avec le moyeu 115 solidaire de l'arbre 110.
L'organe commandé comprend le tambour indicateur 111 avec les plateaux 116 de support des projectiles et des parties for- mant coussinets par lesquels le tambour 111 est supporté et peut tourner sur l'arbre 110. Sur l'arbre 110 est fixé un moyeu 117 dont l'extérieur forme une surface d'embrayage pour un ressort 118 qui est normalement en prise pour tourner avec ce moyeu 117. Le ressort 118 se compose d'un groupe de spires enveloppant le moyeu et qui sont normalement de plus petit diamètre, de manière à être normalement en prise avec lui par friction. A la suite du ressort 118 est un ressort de torsion 119 formé d'un grand nombrede spires enroulées librement et formant la continuation du ressort d'embrayage 118 dont il est solidaire .
Ce ressort 119 flotte librement à l'intérieur du tambour 111, dans être lié avec lui autrement que par son extré-
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mité 120 repliée en 121 et engagée dans une échancrure de l'un des flasques 116.
Il est à remarquer que le ressort de torsion 119 qui assure l'entraînement entre les organes moteur et récepteur forme l'élément sensible à l'effort pour interrompre la transmis- sion en cas d'excès de charge. A cet effet, le ressort d'embraya- ge 118 comporte une queue 122 disposée pour être en prise avec un ergot 123 en saillie vers l'intérieur à une extrémité du tambour et en une position telle par rapport à la queue et au ressort d'embrayage que lorsque là mise en prise a lieu, le ressort expansion d'embrayage se met en @ et ainsi se dégage de sa prise par friction avec le moyeu 117.
Pour la facilité des manoeuvres , un dispositif de libéra- tion manuelle est prévu pour, de manière analogue, mettre le ressort en état de débrayage et ainsi soulager toute tension appliquée sur le ressort de torsion 119. A cet effet, un bouton 124 de commande à main et muni d'une poignée 125 peut être monté sur 18 flasque 112, ce bouton étant le prolongement d'un pous- soir 126 coulissant sur la partie d'extrémité du tambour 111 et du la flasque 112.
Le poussoir comporte un collet 127 ayant des dents radiales 128 qui, normalement, se trouvent en dehors du chemin de la queue .122 du ressort d'embrayage; ce poussoir peut être manoeuvré à la main, en coulissant pour s 'engager avec ledit ressort, cela contre la tension d'un ressort 129 enveloppant l'arbre à l'intérieur du moyeu 117 et compressible entre le fond du moyeu et le collet 127. Ce ressort 129 main- tient ainsi normalement inactif le-dispositif de commande à main, mais lorsqu'on pousse le bouton 125 vers l'intérieur et en le faisant tourner, l'une des dents 128 vient en prise avec la queue 122 ce qui met en expansion leressort d'embrayage 118 et ainsi fait diminuer la tension du ressort 119,
Le fonctionnement de ce dispositif représenté sur les fig.
5 à 8 peut être brièvement décrit comme il suit : l'organe mo- teur 110 étant en rotation dans le sens de la flèche, par l'effet
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d'embrayage du ressort 118, il fait tourner l'organe récep- teur qui est le tambour indicateur 111, par l'intermédiaire du ressort de torsion 119 qui aussi agit comme organe sensi- ble à la surcharge d'effort. Si les caractéristiques physiques de cet organe sensible 119 sont telles qu'il permet la rotation de l'organe récepteur sous un effort de 3 kilogramètres par exemple dans le cas où l'effort à vaincre dépasse cette valeur, l'élément sensible à la charge permet une rotation relative entre les organes moteur et récepteur 110 et 111 respective- ment .
Par cette rotation relative, l'ergot 123 de l'organe ré- cepteur vient en prise avec la queue 122 du ressort d'embrayage dans le sens de déroulement dudit ressort, ce qui en détermine le desserrage d'avec l'organe moteur; la transmission de l'é- e nergie motrice se trouvai ainsi momentanément interrompue jusqu'à ce que l'effort s'abaisse au-dessous de 3 kilogrammètres; alors, par la torsion du ressort 119, la queue 122 se dégage d'avec l'ergot 123, ce qui permet au ressort d'embrayage 118 de revenir à sa position normale d'embrayage et ainsi de réta- blir la transmission entre les organes moteur et récepteur.
De même, si l'on désire diminuer manuellement la tension du ressort d'entraînement, on agit sur le bouton 124 de manière à ce que la dent 128 vienne en p,rise avec la queue 122, ce qui met en expansion le ressort d'embrayage en déterminant ainsi sa détente et en soulageant la tension d'entraînement du ressort 119.
La forme d'exécution représentée sur les fig. 9 à 12 se rapporte à une disposition simplifiée pour effectuer la détente du ressort d'embrayage lors d'une surcharge qui s''exerce sur l'organe récepteur. Conformément à cette forme d'exécution, l'organe moteur est représenté par l'arbre 210 et l'organe ré- cepteur à commander est solidaire du manchon 211 dont la paroi interne 212 constitue une surface d'embrayage par friction. L'ar- bre 210 s'étend dans le logement du manchon 211 où il est suppor- té par une bague 215 formant coussinet et retenue par l'anneau 214; l'extrémité libre de l'arbre 210 est tourillonné en 215 dans
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le fond du logement. Le ressort d'embrayage 216 est monté sur l'arbre 210, étant enroulé de telle maniera qu'il est normalement en prise par friction avec la surface 212 de l'organe récepteur .
L'arbre moteur 210 est muni d'un organe sensible sous forme d'un goujon élastique 217 assujetti dans un trou radial de l'arbre et se projetant en dehors de manière à venir buter en 218 contre l'extrémité du ressort d'embrayage 216. Une partie de ce goujon est libre à l'intérieur de son lo- gement dans l'arbre moteur afin de permettre la flexion du goujon lorsqu'une surcharge s'exerce sur l'organe récepteur.
A l'autre extrémité du ressort d'embrayage est un goujon 219 monté dans une cavité ménagée dans l'arbre 210 de manière à seprojeter en dehors, avec un certainjeu, dans la cavité. Ce goujon est disposé de manière à s'engager dans un évidement dans la région intérieure du ressort et avec un certain jeu pour pouvoir venir en prise avec un épaulement 220 fermé par l'extrémitédu ressort (fig. 12).
Le fonctionnement de ce dispositif est tel que l'organe moteur 210 entraîne normalement l'organe récepteur 211 par l'intermédiaire du ressort d'embrayage 216 qui est normale- ment en prise par friction avec la surface 212. A cet effet, l'organe sensible 217 tourne avec l'arbre moteur dans le sens qui maintient la prise avec l'extrémité 218 du ressort,tendant ainsi à le mettre en expan et en état d'embrayage par friction, en établissant la transmission entre l'arbre moteur et le ressort. Lorsque l'organe récepteur subit'une surcharge, le goujon 217 qui est l'organe sensible cède légèrement pour passer de sa position d'entraînement (fig. 10)à sa position infléchie (fig. 11).
Cette flexion permet une rotation rela- tive entre l'arbre moteur et le ressort d'embrayage, suffi- sante pour permettre au goujon 219 de se mouvoir dans l'évi- dement du ressort et venir en prise avec son épaulement 220.
Du fait de la continuation du mouvement relatif entre l'arbre moteur et le ressort, celui-ci s'enroule et se dégage du
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manchon 212 de l'organe récepteur, en interrompant ainsi la transmission entre les organes moteur et récepteur jusqu'à ce que la surcharge disparaisse; à ce moment, l'organe sensible' 217 reprend sa forme normale, ce qui permet au ressort de reve- nir en état d'embrayage, l'épaulement 220 de l'autre extrémi- té du ressort se dégageant alors d'avec le goujon 219.
Dans la variante d'exécution représentée sur les fig.
13, 14 et 15, l'organe moteur 310 et l'organe récepteur 311 sont semblables à ceux représentés par la fig. 9, comportant une surface d'embrayage par friction 312, un coussinet 313 avec une bague de retenue 314 et un coussinet 315 qui reçoit l'extrémité de l'arbre moteur 310. Le ressort d'embrayage 316 est fixé à un collier d'entraînement hélicoïdal 317 contre lequel vient buter l'extrémité 318 du ressort dont l'au- tre extrémité est liée au collier par une languette319 qui y est goupillée . Le collier d'entraînement 317 peut tourner librement à l'intérieur du manchon 311, mais il est monté à clavetage coulissant sur l'arbre 310 et fait prendre appui contre un épaulement 320 au fond du logement du mancnon 311.
Le ressort est normalement en état d'expansion et d'embrayage, de sorte que lors de la rotation de l'arbremoteur dans le sens de la flèche, il est entraîné dans cette rotation par le col- lier dans le sens qui maintient son état d'expansion et par suite d'embrayage, et dans cet état la transmission est norma- lement effectuée entre l'arbre moteur et l'arbre récepteur.
L'autre extrémité du ressort, comme le montre la fig. 15, comporte un évidement déterminant un crochet 321 avec lequel peut s 'engager un goujon 322. Durant l'action de transmission motrice, ce goujon est normalement hors de prise avec le cro- chet 321. Dans cette variante, l'élément sensible à la charge se présente sous forme d'une partie diminuée, en 323, du res- sort d'embrayage .
Cet élément sensible comporte des caracté- ristiques physiques telles qu'il supporte une charge ou effort d'une valeur prédéterminée, mais si une surcharge à cette valeur
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vient à s'exercer sur l'organe récepteur, il se détend en de- hors suffisamment pour permettre le mouvement relatif entre les arbres moteur et récepteur ; ce mouvement relatif, le goujon 322 vient en prise avec le crochet 321, ce qui détermine l'enroulement du ressort d'embrayage 316, en interrompant ainsi la transmission entre , les arbres moteur et récepteur.
Dans la forme d'exécution montrée sur la fig. 16, l'arbre moteur 410 entraîne l'arbre récepteur 411 solidaire comme dans les dispositifs précédemment décrits d'un manchon ou corps cylindrique dont la paroi intérieure 412 forme une surface d'entraînement par frictim . L'arbre moteur 410 porte un manchon 415 qui est claveté, et l'ensemble du cylindre 412 et du manchon 415 forme un logement cylindrique qui reçoit le ressort d'embrayage 416 ; ce ressort est normalement en état d'expansion et d'engagement par friction avec le manchon 415 et le cylindre 412, et son extrémité est fixée au manchon
415 par le goujon 417.
L'arbre 410 porte un goujon 422 engagé librement et mobile dans un éxidement ménagé dans la face intérieure du ressort et qui peut venir en prise avec l'épaulement421. L'élément sensible, comme ci-dessus décrit, est formé par la partie réduite 423 du ressort.
Le fonctionnement de ce dispositif (fig. 16) est semblable à celui décrit en référence à la fig. 13, la différence de construction étant que la pièce formant le logement du ressort d'embrayage est divisée en deux parties formant réceptacles pour le ressort et l'arbremoteur. Dans la variante représentée sur les fig. 17 à 23, le dispositif de débrayage en cas de surcharge est établi pour agir dans les deux cas d'une surchar- ge s'exerçant sur l'un ou l'autre côté du système; l'action motrice peut ainsi s'exercer dans les deux sens. Quand l'effort moteur agit dans le sens de la flèche, l'organe moteur est l'arbre 510 et l'organe récepteur est l'arbre 511 avec le
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corps cylindrique dont la paroi interne 512 constitue la sur- face d'embrayage par friction . L'arbre 511 est supporté par les coussinets 513 et 514.
L'énergie est transmise entre les organes moteur et récepteur par le ressort d'embrayage 515 qui est normalement en expansion et en prise avec la surfa- ce 512. Sur l'arbre 510 sont clavetés les colliers hélicoïdaux opposés 516 et 517 comportant chacun un épaulement 518 et contre ces épaulements viennent buter respectivement les deux extrémités du ressort 515. Chacun des colliers comporte une rainure 519 pour un clavetage par lequel il est solidaire de l'arbre 510, ainsi qu'un trou 520 qui reçoit un goujon 521 se projetant en dehors du ressort, à chacune de ses extrémités; ce goujon est de plus petit diamètre que le trou, de manière qu'il puisse s'y mouvoir librement.
L'élément sensible à la charge consiste, comme dans le dispositif précédent, en une partie réduite 522 du ressort, une telle partie réduite étant ménagée dans chacune des spires adjacentes aux spires terminales.
Par cette disposition, lorsque l'organe moteur tourne dans le sens de la flèche, le collier 516 butant contre l'ex- trémité du ressort 518 tend à le mettre en expansion et en prise avec l'organe récepteur, en lui transmettant ainsi l'énergie . Mais, si une surcharge agit sur l'organe récepteur, l'élément sensible sous forme de la partie réduite 522 du ressort adjacenteau collier 516 prend de l'expansion, ce qui permet une rotation relative entre le ressort et l'organe moteur, mouvement de rotation suffisant pour que le collier 517 claveté sur l'arbre moteur se meuve jusqu'à ce que lejeu du goujon 521 dans le trou 520 du collier soit annulé; il en résulte alors que l'extrémité du ressort adjacente se trouve entraînée en rotation dans le sens de l'enroulement, ce qui le dégage de sa prise avec la surface de friction.
D'autre part, quand l'organe moteur 510 est mû en sens opposé à celui indiqué par la flèche, une action inverse se
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produit Ainsi le collier 517 agit pour entraîner le ressort par la prise par butée en 518 et lors d'une surcharge d'effort s'exerçant sur l'organe récepteur et suffisante pour que l'élé- ment sensible 522 se mette en expansion et permette la rota- tion relative précitée, le jeu du goujon engagé dans le trou . du collier 516 se trouve rattrapé et ce collier exerce une traction sur l'extrémité du ressort, traction suffisante pour déterminer l'enroulement de celui-ci qui cesse alors d'être en prise avec la surface de friction . On voit ainsi que dans cette forme d'exécution , le libération d'une surcharge est indépendante du sens de rotation de l'arbre moteur.
Comme le montrent les fig. 17 et 23 , l'arbre 510 comporte une rainure de clavetage 525 recevant une clavette 526 qui est ajustée et peut coulisser longitudinalement sur l'arbre, à travers le coussinet 513 et le collier 516, La base de cette clavette est rectiligne comme le montre la fig. 23, de sorte qu'elle peut coulisser longitudinalement sur l'arbre; mais sa partie supérieure qui coulisse dans le collier est chanfreinée de manière à former une partie oblique 527, de sorte que lorsque la clavette coulisse sur l'arbre, son engagement oblique avec le collier est tel qu'il fait déplacer le collier circulaire- ment par rapport à l'arbre , Ce mouvement fait varier l'am- plitude du jeu du goujon 521 dans le trou 520 du collier 516.
Par la variation de l'amplitude de cejeu, l'action du goujon tendant à soulager la surcharge quand l'effort moteur de l'ar- bre 510 est en sens opposé de la flèche, et la valeur de sur- charge effective pour provoquer l'interruption de la transmis- sion , variant de manière correspondante.
Le jeu peut ainsi être réglé pour réduire le mouvement relatif nécessaire entre le ressort et l'arbre moteur,de sorte que l'action de débrayage peut se produire avec une moins grande expansion de l'élément sensible 522.
De ce qui précède, on remarquera quedans les divers modes d'exécution, chacun d'eux comprend un ressort d'embrayage,un.
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organe ou élément sensible à la charge et un organe ou élé- ment agissant pour la décharge, l'élément sensible étant tel qu'il permet un mouvement relatif entre l'organe moteur et le ressort d'embrayage avec l'organe récepteur lorsqu'une surchar- ge prédéterminée vient à se produire, cette rotation relative rendant effective l'action de l'élément de décharge pour que le ressort ae débraye.
A cet égard,-la forme ou le caractère des divers organes peuvent varier, mais l'élément sensible à la charge doit avoir une propriété élastique afin de cèder sous un effort de va- leur prédéterminé . Dans quelques varia/ces, le ressort d'embraya- ge peut être établi de manière à venir en prise par friction avec une surface interne ou externe, avec le même effet.
Dans la forme d'exécution représentée sur les fig. 24 à 27, l'invention est représentée appliquée à une machine à gros efforts, telle qu'une forte presse ou marteau , l'organe mo- teur principal étant un volant 610 entraîné par courraie et l'organe récepteur étant attelé à l'arbre vilebrequin 611.
Le volant moteur 610 peut tourner librement sur le moyeu 612, mais il l'entraîne normalement par un collier 613 qui au est en liaison avec une bride circulaire 614 le moyen d'un dis- positif d'engagement élastique à cames 615. La relation cinéma- tique entre le collier d'entraînement et le moyeu es t contrôlée par les cames 615.
Ces cames 615 sont maintenues élastiquement en position de prise avec le moyeu par les organes sensibles à la charge consistant en une série de ressorts 616 maintenus en compression contre le collier 615 par des boulons 617 fixés à celui-ci , mais traversant librement les évidements 618 ménagés dans la bride circulaire 614, évidements dans lesquels s'engagent les cames 615 du collier 613; par ce dihpositif, lorsqu'une surcharge s'exerce sur l'arbre vile- brequin 611, un mouvement relatif peut se produire entre le volant moteur. et le moyeu 612 du fait du glissement des cames 615 dans les évidements correspondants 618 du collier-
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bride 614, les ressorts 616 se prêtant à ce glissement.
Autour du moyeu 612 est un anneau d'espacement 619 venant porter contre un autre anneau coulissant 620, lequel bute contre un ressort de compression 621 maintenu en place par la plaque 622 ; lemoyeu comporte une série de rainures radiales 623 dans lesquelles passent des boulons 624 par lesquels l'an- neau 620 est rendu solidaire d'un plateau d'embrayage 625 (fig. 26).
Ce plateau, en forme de couronne, porte des taquets 626 sur sa face d'embrayage et il est monté à l'intérieur du moyeu de manière à pouvoir se déplacer axialement par le jeu des boulons 624 dans les rainures 623 et par ce déplacement le plateau 625 peut venir en prise avec un plateau d'embrayage correspondant 627 comme on le voit sur la figure 27; ce dernier comporte une rampe hélicoïdale formant un épaulement 628 et une série de saillies et encoches alternées 629 pour recevoir les taquets 626 du plateau 625 en constituant ains un embrayage; le moyeu 612 forme par sa surface interne une surface d'embraya ge 630 vis-à-vis de laquelle un ressort d'embrayage 631 est normalement hors de prise .
Ce ressort comporte sur sa périphé- rie une série de rainures obliques 632 qui ont pour effet de le rendre plus sensible pour l'effet d'embrayage et de débrayage par friction . L'extrémité entraînée de ce ressort vient buter contre l'épaulement 628 du plateau d'embrayage hélicoïdal 627, la spire d'extrémité du ressort reposandirectement contre la face de ce plateau , L'autre extrémité du ressort est en prise avec un épaulement 633 du manchon 634 clavetésur l'arbre vilebrequin.
En fonctionnement, les organes sont normalement en état de non transmission, mais ils peuvent être amenés en état de transmission lorsque le ressort 631 est mis en expansion par le plateau 627 (fig. 24 et 25).
Le volant 610 entraîne l'arbre vilebrequin par l'intermé- diaire de l'engagement par cames .du collier 613 avec la bride circulaire 614, le moyeu 612 et le manchon 634.
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Dans les conditions normales de transmission, le ressort 621 maintient les plateaux d'embrayage en prise de sorte que le plateau 627 entraîne par la couronne 613 met le ressort 631 en état d'expansion et en prise avec le moyeu de telle manière qu'il tourne avec lui en entraînant la couronne 613.
Si une surcharge vient à s'exercer sur l'arbre-vilebre- quin , l'effort qui mettait en tension le ressort 631 dispa- raît, ce ressort se contracte et cesse d'être en prise avec la surface intérieure du moyeu, et alors le moyeu avec le dis- positif de transmission peuvent tourner indépendamment de l'ar- bre vilebrequin. Ceci se produit lorsque la résistance à la transmission due à la surcharge est suffisante pour provoquer une rotation relative entre le collier 613 et la bride circu- laire 614. A ce mouvement de relation relatif s'opposent les ressorts 616 qui sônt les organes sensibles à la charge et il résulte du jeu de cames une séparation de liaison axiale entre le volant moteur et la bride circulaire614.
Quand cette séparation se produit, la couronne 613 repousse la couronne 620 en comprimant le ressort 621, ce qui déplace le plateau d'embrayage 625 en le séparant d'avec le plateau correspondant 627; ceci a pour effet de dégager l'extrémité du ressort 651 en lui permettant de se contracter et de se séparer d'avec la surface du moyeu.
Dans cette forme d'exécution, le ressort d'embrayage tend normalement à n'être pas en prise avec la surface d'em- brayage ; l'organe sensible à la charge consistant dans les res- qui sont sorts 616 en combinaison avec le dispositif à cames @ l'organe associés directement à l'organe moteur et @ de décharge , réalisé comprenant l'embrayage à plateaux est par la rotation relative entre l'organe moteur et l'arbre à cames récepteur.
Ainsi, l'élément sensible à la charge permet une rotation re- lative entre certains des organes lorsqu'une surcharge s'exerce sur l'organe récepteur, laquelle rotation relative permet à l'élément de décharge de faire cesser la liaison par friction
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du ressort d'embrayage avec la surface d'embrayage.
Il est bien entendu que les dispositifs décrits peu- vent comporter diverses modifications ressortissant au travail usuel de la mécanique sans que les caractères essen- tiels de l'invention en scient modifiés.
REVENDICATIONS.
1. Mécanisme limiteur d'effort en charge destiné à être interposé entre un organe moteur et un organe récepteur, com- prenant une surface d'embrayage par friction appartenant à l'un desdits organes moteur eu récepteur, un ressert d'embrayage composé d'un groupe de spires pouvant se mettre en expansion ou en contraction et pouvant venir en prise par friction avec ladite surface ou bien s'en dégager, un organe ou élément sensible à l'effort ou charge, entrant en action lorsqu'une surcharge prédéterminée s'exerce sur l'organe récepteur et déterminant alors la mise hors de prise du res- sort d'embrayage, en interrompant ainsi la transmission entre les organes moteur et récepteur.
2. Mécanisme limiteur d'effort en charge destiné à être interposé entre un organe moteur et un organe récepteur,com- prenant une surface d'embrayage par friction appartenant à , l'un des dits organes moteur ou récepteur, un ressort d'em- brayage composé d'un groupe de spires pouvant se mettre en ex- pansion ou en contraction et poumnt venir en prise par fric- tion avec la dite surface ou bien s'en dégager, un organe sen- sible à l'effort agissant soue un effort prédéterminé résul- tant d'une surcharge appliquée à l'organe récepteur et per- mettant un mouvement relatif entre les organes moteur et ré- cepteur, ce qui détermine le débrayage du ressort d'avec la surface de friction interrompant ainsi la transmission entre ces deux organes.
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