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"Procéàé d'Assemblage d'éléments de construction plans âts. et dispositif destiné à la mise en oeuvre de ce procédé".
La présente invention concerne l'assemblage d'éléments de construction plans et notamment d'éléments de ce genre qui sent destinés à former l'es murs, cloisons, planchers, plafonds, etc....
Elle a tout d'abord pour objet, un procédé d'assemblage qui permet le montage instantané, et sans installation particulière, d'éléments de ce gen.re fabriqués en série ainsi que, le cas échéant, leur démontage. Elle a également pour objet des moyens' permettant de réaliser ledit assemblage ainsi que les éléments de construction, qu'els qu'ils soient, comportant uti- lisation des moyens en question.
Le procédé conforme à. l'invention consiste, en principe, à prévoir dans 1'un. des éléments à assembler deux cannelures parallèles de faible diamètre et de section transversale quel- conque, et dans l'autre élément à assembler une troisième canne- lure de largeur plus forte, à juxtaposer les deux éléments en question de manière que les bords extrêmes de la cannelure la plus large coïncident chacun avec l'un des bords extérieurs des deux premières cannelures, et à disposer, entre les deux élé- ments ainsi juxtaposés, un organe de liaison dont les deux ex- trémités prennent appui chacune dans l'une des cannelures de plus petit diamètre tandis que sa partie médiane prend appui sur la surface intérieure de la troisième cannelure.
Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, les deux cannelures de faible diamètre sont prévues sur la poutre tandis que la troisième cannelure est pratiquée sur l'élé- ment disposé entre deux poutres ou poteaux successifs, par
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exemple un perpaing. Il est évident que l'on pourrait tout aussi bien inverser cette disposition;
L'organe destiné à assurer la liaison entre les deux éléments de construction juxtaposés peut, par exemple, être constitué par un fer rod légèrement courbé. Cette courbure peut lui être donnée au préalable ou au moment de sa mise en place.
Selon une variante, cet organe peut être égale ent constitue par un fragment de tôle auquel on peut aussi dorner ure courbure préalable ou que l'on peut courber au Moment de l'emploi. Dans le cas où l'on donne à l'élément en question une courbure préalable, il est avantageux que la courbure en question soit mins accentuée que celle que prendra leit élément après sa mise en place. On peut de même exécuter l'organe de liaison en treillis métallique.
Dans l'espace creux ménagé par l'ensemble des trois cannelures entre les deux éléments de construction, on peut couler du ciment ou toute autre matière capable de parfaire la liaison; il est bien évident que cette coulée n'est pas toujours indispensable. On pourrait également utiliser cet espace creux pour y faire passer des canalisa- tions d'eau, de gaz ou d'électricité. On peut également remplir cet espace creux avec une matière isolante ou de calfeutrement.
Le mode de liaison qui vient d'être décrit dans son application à la jonction d'un élément de mur ou de plancher avec un poteau ou avec une poutre, peut également être utilisé d'une manière tout à fait analogue pour la jonction de deux élémentsde mur ou de plancher dans le cas où il est nécessaire d'introduire' plusieurs éléments de ce genre entre deux-poteaux, poutres ou solives, successifs.
Le mode de liaison qui vient d'être indiqué per- met de placer côte à côte, dans le sens de l'épaisseur, autant d'éléments plans qu'il est nécessaire; ce sera no- tamment ie cas pour des murs de base, auquel cas également les poteaux sont eux-mêmes formés par la' juxtaposition de deux ou plusieurs poteaux élémentaires.
L'invention englobe également à titre de produits industriels nouveaux, les éléments de liaison décrits ci- dessus ainsi que les parpaings, poteaux, poutres et autres éléments de construction ou de charpentes analogues pourvus extérieurement des cannelures .le fixation conformes à l'in- vention.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé donné à titre d'exemple non limitatif fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les par- ticularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de celle-ci.
La fig. 1 est une coupe transversale d'une partie de construction conforme à l'invention.
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La fig.2 est une élévation en perspective, partiel- lement en. coupe, analogue à la figure 1.
La fig. 3 est une vue, oralement er perspective, d'un autre mode d'utilisation de l'invention.
La fig. 4 est une vue partielle d'un plancher con- forme à l'invention.
Les fig. 5 et 6 representert des :,iodes de réalisation de l'organe de liaison.
Comme le représente notamment la figure 1, il est prévu dans la poutre 1, en principe sur chacune des faces de celle-ci, des cannelures semi-circulaires belles que 2. Dans les parpaings 3, qui doivent être assembles avec cette poutre, sont ménagées des cannelures 4 dont la forme peut être quelconque, par exemplesemi-elliptique comme représenté. Les extrémités 5 des cannelures 4 voisines de la surface extérieure du parpaing sont une distance telle l'une de l'autre qu'elles coïncident chacune avec l'une des extrémités extérieures 6 des cannelures 2.
L'ensemble des cannelures 2 et 4 présente ainsi, en coupe, une forme grossièrement analogue à celle d'un rognon. Il est bien évi- dent que la section des cannelures .3 et 4 peut être quelconque, notamment triangulaire, rectangulaire ou polygonale.
Au moment du montage, après avoir mis le parpaing 3 en place et fait coïncider les extremités 5 et 6, on introduit, dans l'espace libre intérieur ménagé entre le parpaing et le po- teau, un. organe de liaison 7. Cet organe est représenté plus en détail aux figures 5 et 6 ; peut être constitué par un fer rond comme le montre la fiture 1, ce fer étant courbé au moment de sa mise en place; il peut également être courbé au préalable comme le montre la figure 5 et comporter des extrémités 8 retournées; il peut aussi, comme représenté figure 6, être constitué par un fragment de tôle, de préférence en métal élastique, et, dans ce cas, comporter une courbure initiale plus faible que celle qu'il devra prendre lorsqu'il sera en place ; il peut être consti- tué en treillis.
Dans les canaux 9, ainsi créés lors de l'assemblage, on peut éventuellement couler du béton ou du ciment afin de parfaire l'assemblage des éléments. On notera cependant que cette coulée n'est pas indispensable, le fait de laisser les éléments tels que en permettant un démontage aisé.
Lorsque le parpaing n'a pas une longueur suffisante pour occuper à lui seul l'espace compris entra deux poteaux successifs, on peut, bien entendu, assembler de la manière décrite deux ou plusieurs parpaings placés à la suite. Dan.s ce cas, chaque parpaing porte sur l'une de ses tranches une cannelure 4 et sur la tranche opposée deux cannelures telles que 2.
Dans le mode d'exécution de la figure 2, l'invention est appliquée à la construction d'un mur extérieur forme par un parpaing 10 et d'une cloison intérieure formée par un parpaing 11. On retrouve ici les cannelures 2 pratiquées dans le poteau 12 et les cannelures 4 ménagées dans les
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p3raip-gs 10 et 11.
Sur la face du poteau opposée au parpaing 10 on -oeut, pr exemple, prévoir un parpaing 13 de forme spéciale et destiné à encadrer ure porte ou une fenêtre. Ce parpaing cohorte également une car.nelure 4.
Il peut être avantageux de prévoir pour le
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p?r'oaing 10 une forme en escalier, la aïoltié intérieure 14 dudit parpaing uetart surélevée p= r rapport à la moitié extérieure 15. Le parpaing qui sera superposé au parpaing 10 aura, bien entendu, une forme correspondante; ce qui réalise ure jonction en chicane, étanche. On pourra., évidement,
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ocllicilèter cette étanchéité en interposant entre .Les deux parpaings superposés une couche d'une matière convenable.
Les figures 3 et 4 représentent 1' application
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de e -1 L.Iiy,vertion respectivement à la construction d'une fenêtre e d'un. plafond. On constate que là encore les éléments sont identiques et tous interchangeables.
Les modes de réalisation qui viennent d'être décrits pe sont, bien entendu, que des exemples non limita- tifs et l'on peut leur apporter des modifications de détails sans pour cela franchir le cadre de l'invention.
- REVENDICATIONS - 1..- Procédé d'assemblage d'éléments de corstruction plans, caractérisé par le fait de prévoir dans l'un des élé- merts à assembler deux cannelures parallèles de faible dia- mètre et .le section transversale quelconque, et dans l'autre
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'1ßt . assembler une troisième ca-'1"'elure de largeur plus forte, de juxtaposer les deux éléments en questionde manière
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.- Procédé CO;.1t:e s9âc ifié dnns la rev?,ndica'L,4-on 1 earacicriss p'3r le fait qae les deux cannelures de faible sort prévues sur la poutre tandis que la troisième cannelure est pratiquée sur l'élément disposé entre deux poutres ou. oteaux successifs.
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.- PrOCd0 CO;"úM spécifié dans la nvendication 1 caractérisa perle fait que la cannelure de grand diamètre
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edt prévue sur la o;stre tandis que las deux cannelures de plas faible dianètre sont pratiquées sur l'élément de constraction disposé entre deux poutres ou poteaux successifs.
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4.- I'roeé3é co...¯e spécifié da-s la revendication 1 caractérisé par .Le W.it que la canrelure de plus grand