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Messieurs Frank Frost R I D L E Y à Penteland,Comté de
EMI1.1
lffcrhumxlaxiâ (Angleterre) et William S 0 Il 0 LES à Shotley Bridge, Comté. de
Durham !(Angleterre) . Procédé et appareil pour la .séparation, au moyen d'agents 1iquides, de matières solides ayant des poids spécifiques différents, Convention Internationales Brevet britannique N 563.779 demandé le 14 novembre 1942.
La présente invention a trait à la sékparation des matières solides de poids spécifiques différents, au moyen d'un courant d'agent liquide de caractère tel que. la matière de moindre.densité est amenée à flotter, tandis que la matière plus dense tombe,, comme. dans la séparation des schistes et impuretés similaires de la houille et des minéraux de la roche ou de la gangue qui les accompagne, en matière de préparation des minerais.
Ces séparations s'effectuent ordinairement au moyen d'un bac contenant l'agent liquide et pourvu de moyens pour l'évacuation séparée des produits qui flottent et de ceux qui tombent, généralement appelés: "matières flottantes et dépôts". L'agent liquide peut consister en n'importe quel agent ayant des propriétés de liquide pouvant produire une densité convenable ou une densité efficace pour effectuer la séparation désirée des "matières flottantes et des dépôts" et peut par exemple consister en une suspension de solides finement moulus dans de l'eau, en une solution chimique ou en
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un liquide organique. Les suspensions peuvent avoir un caractère sédimentaire variant selon le genre de séparation désirée et le caractère physique des solides en suspension.
Jusqu'ici,, la plupart des méthodes et appareils ont été adaptés à l'emploi de certains types seulement d'agents liquides, mais il est d'un avantage évident pratique de pouvoir employer l'agent liquide qui oonvient le mieux aux conditions de la séparation en tenant compte du bax prix relatif pratiqué dans la localité donnée.
La précision de la séparation, suivant les méthodes par matières flottantes et dép8ts, d'un agent liquide de densité intermédiaire à celle des matières à séparer dépend en grande partie du passage des matières à travers le liquide dans des conditions de calme et sans perturbations, en sorte que les particules en séparation puissent se mouvoir librement sous l'influence naturelle et exclusive de leurs densités vers leurs positions dans le liquide de flottement ou de dépota sans entraver ce mâme mouvement et en laissant suffisamment de temps de 'séparation pour permettre aux particules d'une densité différant peu de celle du liquide d'atteindre leurs positions voulues de matières flottantes ou de dépôts.
En outre, il existe ordinairement une certaine quantité de matière de densité si rapprochée de oelle de l'agent que dans la pratique elle n'atteint jamais les matières flottantes ou les dépôts et reste en état de suspension ou d'oscillation dans la masse de l'agent et qu'il faut prévoir des moyens, habituellement par des courants dans le liquide, pour déplacer cette matière jusqu'à son évacuation avec les matières flottantes ou les dépôts ou séparément afin d'empêcher une accumulation sérieuse.
Contrôler le mouvement de cette matière - qui est désignée généralement par le vocable "médians" - sans déranger la précision de la séparation constitue l'une des difficultés de la séparation en matière flottante et en dépôt.
On a cherché à parvenir aux conditions de calme voulues, en effectuant la séparation dans de fortes quantités d'agent relativement en repos, parfois d'une profondeur considérable, mais avec ce désavantage que le passage oontinu de grosses quantités de matière à travers le liquide, comme il arrive dans la pratique de l'industrie, produit
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une ,perturbation et des courants de déplacement dus à la ré- sistanoe du liquide au mouvement considérable de la matière.
De même, la .chute des Matières les plus lourdes à travers des profondeuns considérables Causé des tourbillonnements et des courants qui s'élèvent et empêchent le dép8t des parti- cules .d'une densité différant peu de celle du liquide. Les courants panois employés pour diriger la matière oseillante". vers une évacuation, c'est-à-dire vers le haut, le bas ou bien transversalement, coulent fréquemment à l'inverse du trajet matériel de quelques-unes des matières et ceci aussi vient déranger la séparation.
En outre, l'emploi des transporteurs ou élévateurs du type à racloirs ou à augets pour entraîner les matières flottantes et les dépôts, à travers et hors de l'agent occasionne des perturbations dues à ce que les projections inhérentes à ce genre de transporteurs tirent contre la résistance du liquide notamment en se mouvant contre les courants créés ou lorsque les matières flottantes et les dépôts sont transportés dans différentes directions. Ces conditions tendent a empêcher le dépôt d'une certaine-partie de la-matière .qui devrait tomber tandis qu'une certaine partie dé celle qui devrait flotter est susceptible d'être happée dans les râcloirs ou les augets.
Un autre inconvénient de la pratique usitée dans le passé est l'insuffisance de la période ,de séparation et le défaut de prolongation de l'exposition de toutes les matières, tant lès matières flottantes que les dépôts, aux conditions de séparation jusqu'à ce qu'elles aient été évacuées. Ordinairement, les dépôts sont recueillis dès leur chute par un transporteur ou un élévateur et transportés à l'arrière ou sur le côté du bac, à distance du trajet des matières flottantes et ne sont donc plus soumis à la séparation. Toute matière plus légère qui aurait pu être accidentellement happée dans la chute initiale des matières plus lourdes n'a donc ainsi aucune chance de rejoindre le, produit flottant.
Ces difficultés et inconvénients des méthodes antérieures par matières flottantes et dépôts influent sur la précision de la séparation dans une mesure variable et leur élimination a à faire avec 1',état dans lequel les matières sont passées à travers le liquide et les produits stratifiés
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en sont retirés, ainsi qu'avec le contrôle du mouvement du liquide.
L'objet de l'invention est de procurer une méthode et des moyens perfectionnes qui élimineront ces inconvénients et permettront une stratification très délicate des matières pendant toute'la progression de la séparation, en-sorte qu'un< séparation correcte et efficiente des dépôts, matières flottantes et intermédiaires, puisse s'effectuer en employant divers agents liquides adaptés aux circonstances. L'invention vise en particulier à effectuer le passage calme des matières à travers le liquide avec le minimum de perturbation et d'obstruction de la stratification libre des matières par la densité et à éviter l'entraînement, en sorte que l'influence de la séparation puisse être effective sur tout le passage des solides à travers l'agent liquide.
Dans les procédés de séparation par matières flottantes et dépôts, l'on s'est proposé d'exécuter cette séparation dans un courant horizontal, les dépôts et les matières flottantes étant emportés hors de la zône de séparation par des moyens de transport se mouvant dans le même sens que le courant.
Conformément à l'invention, le procédé consiste à séparer les matières granulaires dans un courant d'agent liquide de densité intermédiaire entre celle des solides en passe de séparation, en faisant couler le courant à une vitesse allant en s'augmentant dans sa zône de séparation, en faisant voyager avec le courant les matières flottant à la surface et en faisant transporter les dépôts mécaniquement le long du courant, à une profondeur convenant à la séparation,en sorte que les matières et le courant se meuvent tous dans une même direction générale et soient évacués aux endroits convenables.
Avec le présent procéder puisque les matières solides se meurent avec le liquide, il n'y a substantiellement aucune résistance fluide . leur progression ni aucun mouvement relatif transversal entre les solides, et le liquide, si bien que la stratification a lieu dans les conditions les plus idéales d'immobilité-relative qui soient possibles dans les traitements continus, en évitant la perturbation qui viendrait nuire à la séparation, tandis que le courant coulant à
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une vitesse accrue, fait ,Que les matières intermédiaires qui ne se ,sont ni déposésni mises en flottement à la surface sont entraînées en avant à une vitesse allant en s'augmentant, l'agent .liquide en étant par là continuellement débarrasse.
Les dépôts sont précipités à travers ,le courant par libre chute et restent sur le ,moyen de transport exposé à l'agent liquide,séparateur au-dessus de lui d'un bout à 1'.autre de la séparation, en sorte que les particules peuvent s'y déposer librement ou bien s'en élever, selon leurs densités, le résultat final étant que seules les particules de densité plus élevée que l'agent sont .évacuées par le transporteur des dépôts. Le voyage du transporteur avec le courant permet à ce dernier d'avoir relativement peu de pro- fondeur - puisque les dépôts peuvent être .amenés dans le transporteur à n'importe quel point et n'ont pas à y être guidés - évitant ainsi la chute à travers de grandes profondeurs avec perturbation correspondante du courant.
Par ailleurs, avec ce procédé, les désavantages des transporteurs du genre à racloirs et à,augets sont évités, puisque leur motion avec le courant ne soulève ni perturbations ni remous locaux. Le moyen de transport peut être une surface mouvante, comme dans un autre brevet des mêmes inventeurs dans lequel on .revendique le porcédé de .séparation des matières solides granulaires, telle,s ,que la houille ou les minerais, dans un agent liquide de densité intermédiaire à celles des solides en passe de séparation procédé dans lequel les dépôts descendent à travers l'agent liquide et se déposent sur une surface mouvante substantiellement plane, imperforée, à frottement, qui est disposée en-dessous du trajete. des dépôts,
à une profondeur suffisante pour que la séparation des matières flottantes et des dépôts ait lieu et qui soulève ensuite les dép8ts hors ,de l'agent liquide, par suite de l'inclinaison vers le haut de la dite surface - les dépôts restant sur la dite surface par le contact substantiellement à frottement,, tandis que les matières flottantes sont contraintes de se mouvoir dans un sens rectiligne sur une longueur de parcours suffisante pour assurer que toute matière plus lourde en tombe et d'être évacuées de la surface du li- quide, indépendamment de la surface mouvante.
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Dans ce procédé, la matière se déposant sur le dit moyen de transport y demeure sans être dérangée par les influenoes mécaniques, en sorte que les particules plus légères peuvent s'en élever tout au long de la séparation, tandis que son passage à travers le liquide est particulièrement doux et exempt de perturbations.
On peut faire s'écouler l'agent liquide, tout au moins sur la dernière partie de la longueur de son cours, dans une section transversale allant en diminuant, tandis que les matières à séparer peuvent être introduites dans le courant à la section transversale la plus grande, donc à la partie en mouvement ralenti - et être obligées à se mouvoir dans le même sens que le courant, en sorte que les matières intermédiaires qui se sont ni déposées, ni mises en flottement à la surface sont emportées en avant à une vitesse allant en augmentant et que l'agent liquide est ainsi continuellement débarrassée de cette matière.
On peut faire converger l'écoulement du courant à la surface dans la section allant en diminuant pour coïncider avec le trajet convergent des matières flottantes et des dépôts vers leurs évacuations à la surface. Cet écoulement permet également l'emploi de suspensions d'un type moins stable ainsi que celui de suspensions stables et de vrais liquides, car le transport vers la surface renverse l'action du dép8t dans un courant et maintient par là la stabilité et une densité uniformeavec le minimum de mouvement de liquide.
Conformément à l'invention, l'appareil peut comprendre un bac destiné à contenir le courant de liquide qui se meut à une vitesse accrue et qui est traversé, à la profondeur en-dessous de sa surface suffisante pour que la séparation des matières flottantes et des dépôts ait lieu, par des moyens de transport inclinés ou en partie inclinés, adaptés en vue de transporter les dépôts le long du courant pour leur évacuation à sa surface, le dit bac étant, à la zone de séparation, d'une section transversale allant en diminuant dans la direction du courant, ainsi que des moyens pour l'en- lèvement des matières flottantes à un point le long de la surface du courant, en sorte que les matières et le courant se meuvent tous dans le même sens général.
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Le dit moyen de transport peut être une courroie flexible en caoutchouc, tissu, ou de ces deux matières, ou en acier flexible ou tissu métallique, dont le côté de retour passe soit au-dessus soit au-dessous du bac et on peut le faire traverser tonte la zone de séparation et il peut être aussi large que cette; (dernière. Au lieu d'une courroie flexible le moyen de transport peut comprendre une courroieplaque avec joints articulés ou bien un transporteur du type râoloir, à chaîne ou du type à chaîne et augets.
Une forme ,de 1 '.appareil peut comprendre un bac de rela tivement peu de profondeur par rapport à sa longueur et dont le fond ou la partie d'extrémité de celui-ci s'incline vers le haut et se termine légèrement au-dessus de la surface de l'agent liquide, en sorte que le bas se trouve être de section transversale allant en diminuant vers son extrémité avant ou d'écoulement, des moyens étant prévus pour repomper le trop-plein vers l'extrémité arrière., préférablement au moyen d'entrées ajustables disposées à divers niveaux pour permettre re une répartition convenable des courants, tahdis que des moyens de transport sont prévus à la partie inférieure du bac afin de se mouvoir de l'extrémité profonde vers l'extrémité d'évacuation.
Avec ce dispositif, lorsqu'un courant est amené à couler le-long du bac vers son extrémité d'évacuation, ce même courant est'relativement lent à son extrémité profonde mais augmente de vitesse à mesure qu'il va vers l'extrémité d'évacuation et le oourant converge de même vers la surface à l'extrémité d'évacuation, en sorte que tandis que la couche en surface coule horizon-' talement, les couches plus inférieures coulent vers le haut -le long des fonds inclinés du bac.
L'invention va maintenant être décrite à titre d'exem- ples avec référence aux dessins schématiques ci-joints.
La fige 1 est une élévation d'une forme d'appareil.
La fig: 2 est un plan de la fig, 1.
La fig.3 est une coupe prise sur la ligne III-III de la fig: 1.
La fig. 4 est une coupe prise sur la ligne IV-IV de la fige 1.
La fig. 5 est un diagramme du trajet d'une lame de ra- clair. -
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La fig. 6 est une vue à une échelle réduite d'une au- tre forme de racloir, comme variante.
La fig. 7 est une coupe transversale d'une forme de bac, comme variante.
La fig. 8 est une élévation d'une forme de bac modifiée.
. La fig. 9 est une élévation d'une installation de bacs couplés.
Si on se reporte plus particulièrement aux dessins, 1 est un bac à trois parois avec son fonds la Incliné vers le haut sur toute sa longueur. Le bac est traversé par une courroie ambulante flexible 2, approximativement de la largeur du bac, ladite courroie 'étant actionnée par une poulie maitresse 3 et guidée par des poulies et ou bien des roues 4,5 pour pénétrer dans le bac au-dessus de la surface de l'agent liquide à l'extrémité arrière, pour avancer le long du fond du bac et en remonter sa pente et pour émerger de la surface de l'agent liquide tout au bout de l'extrémité avant. La surface, de la courroie 2 doit être d'un caractère suffisamment à frottement ou à prise selon la matière traitée et l'inclinaison de la courroie dans un bac donné pour emporter la matière hors de l'agent liquide.
Le brin de retour de la courroie est guidée par une poulie 6, en-dessous du bac, vers l'extrémité arrière.
La courroie 2 peut convenablement être du modèle en toile ou en toile ét caoutchouc ou bien en acier flexible et elle peut être plate dans sa largeur. On peut encore la faire se creuser en auge au moyen de roues-guides ou rouleaux-guides ou bien le fond du bac peut être fait concave dans sa largeur. Le fond du bac et avec lvi la courroie, s'élèvent en pente uniforme sur toute la longueur du bac.
La courroie 2 peut, quand il le faut, être transportée à toute distance convenable jus qu'à l'arrière du bac 1, comme en 2a, par des poulies disposées convenablement telles que la poulie 7 pour procurer un moyen simple de recueillir les matières à séparer d'un endroit éloigné et de les amener au bac pour l'alimenter sans unités supplémentaires. Les matières peuvent, bien entendu, alimenter le bac indépendam- ment de la courroie 2, auquel cas aucun prolongement arrière de cette dernière n'ést requis. Le degré de frottement de la surface de la courroie peut être augmenté au moyen d'indenta.
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tions, nervures ou autre forme de surface.
L'on fait s'écouler les courants dans l'agent liquide longitudinalement à la longueur du bac, lesdits courants étant relativement lents dans la partie la plus profonde du bac et progressivement plus 'rapide à mesure que la. section transversale diminue vers l'avant ou.des barrages ajustables 8(fig. 3) sont disposés dans la paroi du bac pour porter le trop...plein de ces courants. Le passage converge également vers la surface en traversant-la section transversale décroissante.
Le trop-plein, ainsi que 'ce qui est évacué avec la matière-flottante passe à travers des tamis 9 et de ces derniers est pompé vers l'extrémité arrière du. bac par une pompe 10 et vient le réalimenter par des entrées' ajustables 11 disposées à différents niveaux afin de permettre une répartition convenable des courants. La quantité et la composante supérieure'du courant peuvent'être variées en ajustant les entrées 11 et les barrages 8. En outre, une plaque perforée verticale ou inclinée lasspeut être aménagée pour empêcher que la matière alimentaire du bac ne retombe et encrasse le tambour 5a Ceci -procure aussi un moyen de contrôle supplémentaire de la répartition du courant d'entrée en fermant ceux des ,orifices qu'il y aurait lieu.
Les matières à séparer sont amenées 'dans l'agent liquide à ou près de la partie la plus profonde du bac 1 comme par une chute 12 ou le prolongement 2a dela courroie 2.
Les dépôts se précipitent alors sur la courroie 2 qui se meut à une vitesse relativement lente pour assurér le passage paisible de la matière à travers le liquide et éviter ainsi des perturbations. Les dépôts sont enlevés hors du liquide et évacuez par,la'courroie 2 à l'extrémité avant du bac 1.2e mouvement incliné des dépôts coïncide ,avec la convergence vers le haut du courant de l'agént liquide en sorte qu'ils 'se meuvent tous deux ensemble sans trouble. La courroie 2 est préférablement creusée ainsi qu'on le représente.
Ceci ést non seulement afin d'assurer que les dépôts restent sur la courroie mais pour contre-balanner la tendance qu'élle a à flotter lorsque l'agent liquide est da même poids spé- cifique ou d'un poids spécifique plus élevé que la matière de la courroie, '.car cette forme.en rigole lui donne une 'rigi- gité qui lui conserve sa forme .droite longitudinale. Cett
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forme en creux agit aussi à la façon d'un joint aux côtés de la courroie par suite de la tension sur les bords relevés qui les fait se presser sur le fond de support du bac et restreint ou élimine de ce fait le passage de l'agent liquide ou de la matière séparée vers la face inférieure de la courroie.
Sur la partie du trajet le long du bac et au-dessus de la surface du liquide un racloir est disposé qui peut comprendre une lame 13 fonctionnant de façon telle qu'elle ressemble au mouvement d'une pagaie de canot comme l'indique le trajet tracé à la f ig. 5 en vue d'assurer le minimum de contrariété aux particules dans leurs couches respectives.
Il peut comme alternative être fait usage d'un racloir rotatif, du modèle illustré en 20 par exemple. La dite lame 13 trempe dans le liquide et racle les matières flottantes dans une direction allant avec le courant, par-dessus un rebord 14 disposé transversalement au bac 1 et l'évaoue ainsi dans une chute transversale inclinée 15 (fig. 4) qui a des parois latérales 16 pour l'isoler du liquide dans le bac et ceci est disposé de façon à évacuer les matières flottantes à travers la paroi latérale du bac. On peut, comme on le représente bifurquer la chute 15 au centre pour évacuer la matière en partie d'un côté et en partie de l'autre côté du bac dans une trémie 17 qui mène au tamis 9.
Comme alternative, lorsque le courant dans le bac est suffisant pour évacuer les matières flottantes, l'on peut se dispenser du râcloir 13 et les matières flottantes peuvent,être évacudesidar-dessus le rebord 14 - qui se trouve alors légèrement au-dessous de la surface du liquide - par le mouvement en avant du liquide.
Dans une autre disposition encore comme variante, l'on peut placer un râcloir horizontal du genre/peigne au-dessus de la longueur séparatrice du bac de façon que les lames trempent dans le liquide et entraînent les matières flottante! en avant vers le rebord d'évacuation. Dans la forme illustrée à la fig. 6, le râcloir genre peigne 18 est prolongé et disposé de façon à s'élever hors du liquide et racle les matières flottantes en remontant une pente 19 jusqu'à un point d'évacuation convenablement disposé, au lieu d'évacuer à travers la paroi du bac.
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Les parois latérales du bac 1 sont normalement verticales êt parallèles ainsi qu'on le représente, mais, suivant une modification, telle que représentée à la fig. 7 et qui est d'une utilité particulière lorsque les matières flottantes sont en bien plus forte quantité que les dépôts, le bac peut, sur la longueur.séparatrice, être plus large à la surface que le fond, les parois latérales convergeant en direction du bas jusqu'à la largeur du fond. Ceci permet de manipuler une bien 'plus forte quantité de matières flottantes.
Les courants liquides qui sont relativement lents là où la séparation s'effectue dans la partie plus profonde du bac aident à la délicatesse de la séparation en retenant la chute de la matière plus'dense laquelle occasionne des courants perturbateurs quand on la laisse tomber trop vite.
Les courants augmentent de vitesse à mesure que le courantdevient moins profond à l'extrémité avant et entraînent donc ainsi en avant toute les matières intermédiaires qui ne se seraient ni déposés ni n'auraient flotté à la surface et l'agent liquide est ainsi continuellement débarrassé de cette matière. On peut permettre à cette matière ou bien à ses parties les plus lourdes de se déposer sur la courroie 2 avec la matière en descente et l'on peut les y aider par un' râcleir rotatif 20 disposé près de la courroie, la où elle quitte le liquidé dans le bac.
Un second rcloir 21 peut être placé soit en sus, soit comme variante au, lieu'.du râcloir 20, dans une position légèrement vers l'arrière pour évacuer la majeure partie des matières intermédiaires séparément de la morne manière que pour l'évacuation des matières flottantes, par des chutes latérales 22 semblables aux chutes 17. De cette façon, la matière est "soumise à une séparation''secondaire après l'enlèvement de la matière flottante.
L'action du râcloir est, dans les deux ,cas, de presser la.matière dans le barrage, de façon que le trop-lein oontienne plus de matière solide qu'il n'en pourrait être transporté par un barrage à écoulement libre, et .de réduire par là le ,volume du débordement de liquide nécessaire pour l'évacuation des solides.
Dans certains cas, on peut se dispenser du râcloir 20 et ou bien du 21 et les matières intermédiaires peuvent être
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évacuées avec le liquide de trop**plein des barrages. Lma-
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tières intermédiaires peuvent ainsi être tenues soparées comme produit de seconde qualité ou peuvent rejoindre les matières flottantes ou les dépôts. Les volumes relatifs de liquide débordant avec les produits peuvent être réglés en ajustant les rebords d'évacuation 14 et le barrage 8 et l'écoulement du courant être ainsi réglé à volonté.
Avec l'appareil ici décrit, l'agent liquide audessus de la surface mouvante est de peu de profondeur en comparaison de sa longueur et son volume est relativement faible pour la dimension donnée de zône de séparation, en sorte qu'un volume relativement faible de l'écoulement de l'agent liquide suffit à procurer un changement rapide du liquide de séparation pour empêcher la contamination cumu- lative du liquide par les matières en passe de traitement.
L'agent liquide peut se composer d'une suspension de solides finement moulus dans de l'eau avec écoulement suffisant à prévenir le dépôt de la suspension des solides afin de maintenir une -densité uniforme de la suspension et l'écou- lment peut être réglé pour empêcher le dépôt selon le caractère des solides de suspension. La convergence vers la surface due à l'écoulement dans la section transversale décroissante produit exactement l'effet contraire de l'action des solides en dépôt dans une suspension longitudinalement en mouvement, les solides ayant tendance à suivre un chemin incliné vers le bas. Ceci permet de maintenir la stabilité de la suspension et par conséquent de son poids spécifique, de la manière la plus efficace et donc avec le volume minimum d'écoulement.
Afin d'encourager plus encore une séparation des plus parfaites, la vitesse d'écoulement de l'agent liquide peut être uniforme sur toute l'étendue d'une section transversale donnée du courant.
Outre les barrages à l'extrémité avant du bac, d'autres barrages ajustables 23 peuvent être disposés à des points convenables le long des parois latérales du bac. En ouvrant ceux des barrages voulus, les forces et sens des courants dans l'agent liquide peuvent être ajustés et réglés pour répondre aux conditions de séparation convenant le mieux Par exemple, au moyen de l'ouverture des barrages à l'arrière du bac, on peut donner aux courants une composante ascendante accrue, ce qui est d'un avantage tout particulier pour con-
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tre-balancer et contrôler le dépôt des solides en suspension quand on emploie une suspension instable ou semi-stable d'agent liquide.
Un avantage particulier de-l'invention, CI'est de pouvoir employer' une suspension de ce genre, oar , les suspensions moins stables peuvent, étant donné:leurs propriétés de libre dépôt, être récupérées et purifiées afin de resservir, bien plus facilement et à bien meilleur marché que les suspensions d'un caractère,plus stable.
Les autres produits de la séparation sont passés 'sur les tamis 24 et 25 pour se purger de l'agent liquide porte hors du bac avec eux.'Le liquide séparé avec celui qui déborde des barrages est renvoyé à l'extrémité arrière du bac et lui est redistribué à travers les entrées 11 réglables précédemment décrites. L'-agent débordant des barrages peut aussi être tamisé si de' la matière fine provenant du traite- ,ment tend à s'accumuler dans celui-ci, ce qui dépend de la nature des matières en traitement.
L'agent liquide adhérant-aux produits après le tamisage est arrosé à l'eau comme il est indiqué en 9a, 24a et 25a et le liquide dilué qui en résulte purifié par tous . moyens convenables suivant l'agent liquide employé, par exemple au tamisage à fin grillage pour enlever la plus grosse matière, à la classification hydraulique et ou bien au flottage écumant. La purification est accompagnée de rêconcentration telle que par dépôt par pesanteur ou concentration centrifuge. Tous autres moyens de purification et de reconcentration peuvent être adaptés .selon les caractéristiques de l'agent liquide, par exemple une solution chimique peut être soumise au chauffage et à l'évaporation.
L'agent liquide ré- cupéré concentré au poids spécifique convenable est retourné au circuit du bac, tandis que les pertes au cours du procédé sont remplacées par l'adjonction d'agent liquide Nouveau.
La fig. 8 représente une forme de bac modifiée dont il peut être fait usage quand une zône de séparation plus longue est requise, pour la même profondeur de bac. Le bac a une partie horizontale lb traversée par un prolongement horizontal 2b de la courroie 2 sur laquelle se précipitent les dépôts avant-d'être transportés en gravissant la partie inclinée de la courroie qui est guidée par les roues latérales 32.
La fig. 9 représente une modification de l'invention
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dans laquelle la courroie 2 est disposée afin de traverser un second bac 33 après avoir quitté le bac principal. Ce second bac contient de l'agent de poids spécifique supérieur à celui du premier bac 1 et par là permet aux dépôts du bac 1 d'être séparés une autre fois encore pour donner deux produits de différentes gammes de densité. Dans certains cas, une telle séparation secondaire a une valeur industrielle.
La disposition du second bac 33 est semblable à celle qui est décrite et sera bien vite comprise. Comme autre alternative, au lieu de l'unique courroie pour traverser les deux bacs, chaque bac peut avoir sa propre courroie comme l'indiquent les traits de chaînette mixtes. Il peut évidemment être ajouté d'autres bacs selon le nombre de séparations requis .
L'invention, telle qu'elle est décrite, fournit une méthode simple et peu coûteuse d'emploi d'agents liquides pour effectuer le genre le plus difficile de séparation d'une manière efficace et sûre.
Revendications.
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1/ Procédé de séparation de matières solides granulaires telles que la houille ou les minerais dans un cou- rant d'agent liquide d'une densité intermédiaire à celles des solides en séparation, dans lequel on fait s'écouler le courant à une vitesse allant en augmentant dans sa zône de séparation, tandis que l'on fait circuler avec le courant les matières flottant à sa surface et en-dessous de sa surface et que les dépôts sont transportés mécaniquement le long du courant et avec lui à une profondeur convenant pour la séparation, de sorte que les matières et le courant se meuvent tous dans la même direction générale.