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BREVET D' INVENTION.
"BLOC-CROISEE" Messieurs Joannès CROIZAT
Euno ANGELI Priorité de 3 certificats de garantie déposés en France, le 1er Mars 1944 sous lès N 9, 10 et 11 en vue du Concours pour l'amélioration des Procédés de Construction (bloc-croisée) du brevet français' du 9 Novembre 1944, N provisoire 495. 092 et dé son certificat d'addition du 11 Janvier 1945, N pro- visoire 42.065.
Dans la technique usuelle du bâtiment, la cons- truction des baies, la fixation des croisées et de l'habil- lage auxiliaire comportent l'exécution sur chantier d'élé- ments disparates reliés au gros oeuvre à l'aide de scelle- ments et de calfeutrements onéreux; elle nécessite l'inter- vention discontinue de différents corps de métier.
L'objet de la présente invention relève d'une technique différente. C'est un ensemble formé d'un petit nombre de pièces en béton armé moulé, pouvant se fabriquer en usine en grande série, au besoin suivant modules norma- lisés et pouvant être mis en place sans ajustage ni retouche avec un minimum de main d'oeuvre, grâce à un outillage ap- propre do réglage et de fixation. Cet ensemble porte le nom de bloc-oroisée I1 est constitué essentiellement par un ca- dre monolithe, deux panneaux d'ébrasement, et un arrière-
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linteau. Ces éléments peuvent se placer à l'intérieur d'une baie rectangulaire réservée dans une maçonnerie quelconque, mais ils se prêtent aussi à la pose sur une arase préala- blement préparée.
Ils sont conçus de façon à oonstituer, une fois mis en place, base d'implantation et point de dé- part pour la maçonnerie. Ils se combinent d'une façon parti- culièrement avantageuse avec une maçonnerie formée de dalles elles-mêmes préfabriquées. Ils se prêtent notamment au mon- tage de murs en béton banché, coffrés. Dans ce cas, ils constituent par eux-mêmes une partie du coffrage et facili.. tent la pose et le réglage des autres éléments du coffrage.
Ces derniers seront de préférence des dalles qui, après coulée du béton, resteront en place pour former les revê- tements intérieur et extérieur du mur.
L'invention comprend donc en sus du bloc-croisée proprement dit, un appareil pour la mise en place de ses éléments et éventuellement pour celle des dalles qui doiyent l'encadrer et former le mur, des dispositifs de réglage des dalles pendant l'édification du mur, et des moyens pour as- surer entre dalles adjacentes des assemblages solides et des joints corrects sans coulures de ciment ou de plâtre en façade et sans laisser d'organes de fixation apparenta.
D'autre part, le bloc-croisée est étudié de fa- çon que le montage de la fenêtre se réduise à une simple pose ne comportant que la mise en place d'un joint d'étan- chéité et d'insonorité, et le serrage de quelques vis. Dans le cas d'une baie de cuisine, un coffre garde-manger égale- ment en béton armé peut être adjoint au bloc-croisée. Celui- ci se monte alors sur le coffre par assemblage à tenon et mortaise.
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Les exemples de réalisation qui vont être dé- orits en regard du dessin annexé feront comprendre ltinven- tion et en feront ressortir les caractéristiques,
La tige 1 représente, en perspective, le cadre, les panneaux d'ébrasement et l'arrière-linteau qui forment les éléments constitutifs d'un bloc-croisée pour fenêtre de pièce d'habitation.
La fig: 2 est une élévation dont la moitié droite est Une vue extérieure du bloc-oroisée muni de sa fenêtre, tandis que la moitié gauche le représente vu de l'intérieur.
La fige a est une vue verticale de l'appui sui- vent la ligne 3-3 de la fig. 2.
La fig. 3a est une perspective partielle de cet- te pièce.
La fig. 4 est une coupe verticale sur le linteau, suivant la ligne 4-4 de la fig. 2.
La fig. 5 est une coupe horizontale suivant la ligne 5-5 de la fige 2.
Les fig. 6 et 7 représentent un arrière-linteau en forme de caisson pour baie à volet roulant; la fig. 6 est une élévation, la fig. 7 une coupe suivant la ligne 7-7 de la fig. 6.
La fig. 8 représente en perspective le coffre du garde-manger d'un bloc-croisée pour -cuisine.
La fig. 9 représente en élévation un chevalet- gabarit servant à la pose du bloc-croisée; la fig. 10 est une vue en-,plan de cet appareil, la fig. 11 est une pers- pective montrant l'utilisation.de l'appareil dans une phase du montage; la fig. 12 montre également en perspective une autre phase du montage.
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Les fig. 13 à 21 se rapportent au dispositif ser- vant au réglage des dalles dans la construction d'un mur en béton coulé entre dalles de banchage prenant appui sur le bloc-croisée. La fig. 13 est une élévation coupe dans un plan perpendiculaire au plan de la façade et montre l'os- sature servant à la pose des règles. La fig. 14 est une cou- pe horizontale a plus grande échelle suivant la ligne 14-14 de la fig. 13. La fig. 15 est une coupe horizontale à plus grande échelle suivant la ligne 15-15 de la fig. 13 La fig. 16 montre en élévation une règle verticale et son dis- positif de fixation. La fig. !7 est une coupe verticale suivant la ligne 17-17 de la fige 14.
La fig. 18 est une coupe horizontale du mur montrant le dispositif de fixation des règles horizontales pour réglage du revêtement intérieur et éventuellement au revêtement extérieur. Les fig. 19,20 et 21 représentent, à plus grande échelle, les deux premiè- res en perspective, la troisième en plan, différents orga- nes de la fig. 18.
Les fig. 22 à 31 concernent des dispositifs ser- vant à l'assemblage des dalles et a leur bloquage contre les règles pendant l'édification des murs.
La fig. 22 est une perspective montrant l'assem- blage de quatre dalles.
La fig. 23 montre, en coupe horizontale, suivant la ligne 23-23 de la fig. 22 un dispositif de fixation avec deux points de serrage pour chaque groupe de deux dalles contiguës.
La fig. 24 représente de la même façon une va- riante de ce dispositif.
La fig.25 représente en élévation, suivant la
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ligne 25-25 de la fig. 22, une modification du dispositif de la fig. 23, ce dispositif permettant avec un seul serra- ge de fixer quatre dalles contrigues.
La fig. 26 est une vue de face de ce dispositif.
La fig. 27 représente, en perspective, une varian- te d'exécution.
La fige 28 représente en coupe horizontale, sui- vant l'a ligne 23-23 de la fige 22, une autre variante du.' dispositif de la fig. 23. La fig. 28a montre un détail de l'une de ces pièces.
Les fig. 29 et 30 représentent en coupe horizon- tale et en élévation suivant le plan du joint vertical, une modification du dispositif àe la fig. 28 permettant avec un seul serrage de fixer quatre dalles contigues,
La fig. 31 représente en élévation, partiellement en coupe, le dispositif d'arrimage d'une traverse en béton entretoisant les deux cloisons du mur en béton banché pen- dent, la coulée du béton. les fig. 32 à 40se rapportent à des variantes des dispositions précédentes.
La fig. 32 représente une section horizontale partielle d'un trumeau en béton banché et sa liaison avec les piédroits du cadre du bloc-croisée.
Les tige 33, 34 et 34 bis sont des coupes trans- versales à plus grande échelle montrant les faces en retour de deux dalles extérieures adjacentes et la façon dont est réalisé le joint entre ces deux dalles.
La fig. 35 représente de la même façon deux por- tions de dalles intérieures adjacentes et leur joint.
Les fig. 36 et 37 représentent en élévation et en
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plan une VL..-'ic,nte du c'revu.lci "t' misa en place du bloc- crois60. l,' ,;:",';'n est co..,ldné avec un engin de levage clos dal- les et oo-icort en U1'ême cc.up.- uu maintien et au réglage de ces 0.","'rr..; :JC ±tJ. coa"s de 1.'li.L#"ication àu mur, Li. . i.38 représenta en plan s. plus grande é- chelle, 1.' un ..ce, ol'-.:;<.-\.nos portas le ouevalet precddont et .'v.¯ J. s; .'vir do ,-,L.;"I... :it"--,U.J.0, pou:' la mise en place exacte ,E àlà>1-ntz du ,.loo croisée.
Li. :.'i.39 est une vue en perspective -le l'appa.- r,.:; :P:""C0, .'1'1', an s ovvca.
Li 'i;.40 représente en coupe un détail de l'en- gin de levage.
On vs. d'abord décrire le bloc-èroisée proprement dit en c.. .. i 1 1 .J ... =ùi aux I 1 ,¯; , 1 à 5.
La .;.'iC.1 ;O::t:;0 en perspective,les éléments essentiels qui le constituent, s. cavo-.'Lr*.
1'=') 'un CL,:','e :-:10::101.:100 forme de l'appui 1 *des pié.:ci tr 2 c t 3 -3't 1-u 1-1>ità>u 4; 2 ) 1:::(3 ,J\..,x d'ébrasoment 5 et 6; ) i' 1..'1".'iéi'c-liTlt"-1,U Sur 1s cadre peuvent "Stre montées, en outre 'une ou plusieurs barres ..'appui 8.
D': '¯:,ui, les pié roits et le lin 0 aU du Cadre on-:, èi10 ;:;0c',()n en U ronforoce pE..r dos nervures longitudina'- le ù '. t:""J:1c-c:':sales. Chaque pièce possède ainsi le maxi- ,clU.m \J 1':::;,:,8 C,ilce 0' àj rigidité. Chaque anCle est, de plus, renforce .= un gousset plein en patte J'é16phant. D±".1'16 les nervures ¯r ns2,'.:'-'salas sont oméns,gés dos trous pour le pas- saba cl: ¯¯.,.¯ .:;'on(:.::3 on ,':mte destinés a."tra noyés dans 10 :.,::06 oeuvre pour former a.11Cl'a.ge.
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L'appui 1 a un profil étudié pour éviter les coulures en façade provoquées par le ruissellement de l'eau de pluie. Celle-ci est)- ramenée à la face extérieure par la pente lb du dessous du larmier et par son retour lc (fige 3).
Celui-ci est séparé du nu de la façade par un chanfrein à
45 ld, qui en interrcompant le cheminement des gouttes .d'eau suivant l'arête inférieure les fait tomber par leur propre poids avant leur contact avec la façade. La partie supérieure avant de l'appui comporte à chaque extrémité un rejingot transversal le avec une petite gouttière If canalisant l'eau de pluie qui ruisselle le long de la face verticale avant du piédroit. A la partie supérieure arrière de l'appui un double rejingot longitudinal lg, lg' évite que l'eau des pluies battantes puisse s'infiltrer dans le joint lg' de la pièce d'appui en bois G de la croisée.
Les gouttes d'eau de ruissellement ou de condensation .que le vent aura décro- chées de la pièce d'appui en bois seront arrêtées par le deuxième rejingot lg', oollectées par la gorge longitudinale lh et finalement ramenées à l'extérieur sur le dessus de l'appui par de petits caniveaux transversaux tels que lK (fig,2 et fig. Sa),
Le deuxième rejingot lg' forme un talon s'éten- dant sur toute la largeur du cadre sur lequel repose la pièce d'appui G de la croisée. Ce talon maintient la croi- sée et forme la butée d'un joint plastique bitumineux lm complété par,un calfeutrement lp au mortier de ciment.
Ces dispositions s'opposent à l'infiltration du vent et de l'eau de pluie, même dans le cas où le bois aant joué provoque- rait un retrait du joint au droit de lg'. Elles évint ainsi les traces d'humidité et de salpêtre souvent constatées
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dans la construction courante. 16* désigne le couvre-joint habituel.
La face extérieure du cadre forme listel 9 (fig. l, 2,5) sur les piédroitset le linteau. Ce listel joue un rôle important lors du montage de la construction soit en maintenant les plaques de revêtement préfabriquées qui pren- dront leur alignement en butant contre la face intérieure, soit en arrêtant la maçonnerie en moellons ou briques, soit en constituant une base de départ pour le béton banohé.
Du côté intérieur, les faces verticales des pié- droits et la face horizontale du linteau forment un hu sur lequel le châssis 10 de la croisée est fixé par des vis. A cet eCfet, des tampons 11 (fig. 1 et 5) en bois bakélisé ou autre matière analogue, arrivant à fleur, sont noyés dans le béton au moulage. Ces tampons recevront les vis de fixation des croisées comme il sera expliqué plus loin.
Les panneaux d'ébrasement 5 et 6 (fig. 1 et 5) sont des éléments rectangulaires avec face en retour 5a, 6a (fig. 5) suivant angle correspondant à l'ouverture de l'é- brasement; ils comportent sur leur hauteur un certain nom- bre de nervures horizontales et sont renforcés à chaque ex- trémité par des talons en patte d'éléphant. A leur partie supérieure, ils se terminent chacun par un tenon Sb, 6b (fig. 1). Ces tenons se logent dans des mortaises réservées aux deux extrémités de l'arrière linteau, Lorsque ces pan- neaux sont destinés à un bloc-croisée pour pièce d'habita- tion, ils reposent directement sur le sol ou le plancher.
Quand ils sont destinés à :un bloo-oroisée pour cuisine, ils se terminent également à leur partie inférieure par un tenon destiné à se loger dans une mortaise correspondante du
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coffre garde-manger. Dans les nervures supérieures sont amé- nagée des trous 5c, 60 (fig. 5) pour recevoir des épingles la formant crochets et servant à assembler les panneaux d'é- brasement avec les piédroits du cadre. Ces épingles sont enfoncées dans les trous 5c, 6c et dans des trous correspon- dants aménagés dans les nervures des piédroits. Des tampons tels que 6d (fig. 1) noyés dans leur partie inférieure per- mettent la fiction des pinthes.
Les trous venus au moulage
5e, 6e, fig. l sont destinés au logement des broches assu- rant, lors du montage, la liaison avec un gabarit de régla - ge (somme il sera expliqué plus loin.
L'arrière-linteau 7 est un élément comportant deux faces longitudinales en équerre 7a, 7b avec nervures et un talon 7c. La face 7a est horizontale et possède, à chacune de ses extrémités, une mortaise dans laquelle vient s'encastrer à bain de mortier le tenon du panneau d'ébra- sement correspondant. Tout en entretoisant les panneaux d'é- brase'mente l'errière-linteau s'épaule par la feuillure de son talon 7c dur la nervure supérieure du cadre et s'ajuste avec celui-ci à l'aide de deux petits goujons verticaux 7d, visibles sur les fig. 4 et 12, et loges dans les rous mé- nagés à cet effet, à la partie supérieure du linteau.
Lorsque la baie doit être munie d'un volet rou- lant, l'arrière-linteau revêt la forme un peu différente que montrent les fig. 6 et 7, c'est un caisson 13 dont la face avant est munie d'un talon 13a emboîtant la nervure supérieure du cadre, tandis que les faces latérales se ter- minent par des talons mortaisés 13b. Elles portent intérieu- rement des tasseaux 13c supportant le rouleau 13d du store.
Sur la sous-face sont posés aes tampons en bois 13e destinés
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a recevoir un tasseau a feuillure qui supportera le coffre en bois masquant le rouleau.
Les barres d'appui 8 ou le balcon se fixent sans scellement sur les piédroits du cadre. A cet effet, il est prévu pour les oadres à moulures un manchon taraudé 14 noyé au moulage, comme représenté sur la :droite de la fig. 5. Le manchon recevra une tige 15 filetée à ses deux extrémités,; par l'écrou 15a, on bloque la collerette 16 qui sert d'assi- se à/une entretoise solidaire du tube rond ou carré oonsti- tuant la barre d'appui 8. Cette dernière est fixée par le ser- rage de l'écrou 17.
Pour les cadres plats, on utilise la disposition représentée our la gauche ae la fig. 5. Au moulage du cadre, il est ménagé dans le piédroit un trou destiné à recevoir la tige 16, terminée dans ce cas par le talon 15b. La fixation de la barre atappui se fait, comme précédemment, à l'aide de la collerette 16 et des écrous 15a et 17.
La fig. 5 montre aussi comment s'effectue la fixa- tion de la croisée dans le cadre en béton armé. Les dormants 10a et la traverse supérieure de la croisée sont bloqués contre les nus de la face intérieure du cadre au moyen des vis 18, logées dans les tampons 11 en bois dur ou bakélisé.
Ces vis font serrage sur un joint d'étanchéité 19, par exemple un feutre asphalté et imperméabilisé ou toute autre matière plastique, la fixation rigide et étanche ainsi assu- rée, complétée par le calfeutrement lm, lp de la pièce d'appui (fig. 3) mentionné plus haut assure. 'Une complète étanchéité à l'eau de pluie comme il a été expliqué.
Pour renforcer l'isolation thermique et acousti- que, le vide séparant le dormant de l'ébrasement est, 'de pré-
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férence, garni d'un remplissage 20 en matière isolante (laine de verre ou tout autre produit) comme il est repré- senté sur la partie gauche de la fig. 5. Pour réduire la mas- se de matière de remplissage, on peut y ménager un matelas d'air formé par les cornières 20a, 20b, comme le montre, en variante, la partie droite de la fig. 5.
La mise en plac.e de la croisée se borne, comme on le voit, , la pose des joints plastiques et au serrage de quelques vis assurant simultanément le réglage et la fixa- tion définitive de la croisée dont la pièce d'appui G repose snr le talon d'assise lg' à la partie inférieure du cadre en béton. On évite les multiples travaux de toute nature usuel- lement nécessaires sur le chantier : tels que percements de trous, scellements de pattes de fixation, réglage et calage de la croisée, raccords et scellements au plâtre, etc., tous travaux hybrides, discontinus, générateurs de gravois et exi- geant des professionnels qualifiés. Enfin, dans le cas où le bois aurait travaillé, la croisée sera aisément dégauchie par rappel des vis contre le nu intérieur.
Le bloc-croisée pour pièce d'habitation tel que représenté sur les fig. 1 et 2 peut être complété par une niche pour radiateur posée sous l'appui du cadre et se fixant par feuillure sur les panneaux d'ébrasement. Cette niche est en béton moulé; sa face située en regard du parement du mur sera de préférence revêtue d'une plaque en matière calori- fuge séparée du parement par une couche d'air renforçant l'isolement thermique.
Lebloc-croisée pour cuisine a les mêmes caractéris tiques générales que le bloc-croisée pour pièce d'habitation, mais il comporte en supplément, à sa partie basse, un coffre
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en béton formant garde-manger, sur lequel le cadre Vient reposer par la sous-face ae son appui, et qui s'assemble à tenon et mortaise avec les panneaux d'ébrasement. La fig. 8 représente en perspective ce coffre qui se pose sur arase 'ou plancher. Sa face horizontale supérieure est un cadre dont les cotés latéraux 21 servent ae support à l'appui du bloc- ctoisée; le coté longitudinal extérieur 22 forme tenon d'as- semblage et-est destiné à s'engager dans une mortaise de la sous-face de l'appui.
Le c8té longitudinal intérieur 23 est percé de mortaises 24 pour recevoir les tenons inférieurs des panneaux d'ébrasement. La face verticale du coffre qui règne en façade ainsi que la sous-face de l'appui sont de préfé- rence doublées à/l'intérieur au coffre par une cloison en ma- tière calorifuge, héraclite par exemple, dont l'action peut être renforcée par une couche d'air interposée de l'épaisseur d'un cadre en liteau. Afin de créer un courant d'air il a été prévu, à la partie inférieure de la face en façade, deux prises d'air par les trous ovalisés 25. L'évacuation dans la partie haute est assurée par les quatre claustrais 26. Les talons 27 venus au moulage sont destinxs a supporter une éta- gère partiellement ajourée pour lais ser libre passage à la ventilation.
Les tampons 28 en bois bakélisé ou analogue, noyés dans le béton, servent à fixer, au moyen de vis, le pâti de la porte du garde-manger.
Ayant ainsi décrit les éléments constitutifs du blco-croisée, on va décrire les opérations de pose, ainsi que l'outillage prévu pour les effectuer.
Le bloc est amené sur le chantier par camion, ou wagon, par exemple, ses éléments emballés de préférence dans des emballages spéciaux. Pour le cadre qui est la pièce la
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, plus délicate, l'emballage sera constitué avantageusement :par un croisillon comportant quatre coins en bois formant goussets, coincés aux quatre coins du cadre par les bras du croisillon et bloqués par des entretoises extensibles formant vérins avis, La protection des parements sera assurée à la partie supérieure par deux traverses, à la partie inférieure par une goulotte fixée au moyen de boulons traversant les goussets. Sur le chantier, le cadre est levé par une sapine, dégagé de son emballage puis posé sur l'arase préparée pour le recevoir.
On le maintient et on règle sa position au moyen d'un chevalet extensible qui forme en même, temps gabarit de pose pour les panneaux d'ébrasement.
Cet appareil est représenté en élévation sur la fig. 9,en plan., sur la fig. 10 et en perspective au cours d'une opération de pose, sur la fig. 11. Il se compose d'une béquille télescopique 29 articulée à sa partie inférieure, par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage.de longueur, sur un axe horizontal 30 fixé sur le pied 31. Celui-ci est construit de façon à pouvoir être chargé d'un contrepoids.
, A la partie supérieure de la tige d'extension 32 de la bé- quille est articulée une presse à mâchoire genre serre- joint 33 de préférence munie d'une fourrure en bois au profil du linteau. 34 est la vis d'immobilisation de la tige d'ex- tension, 35 est le dispositif de réglage de la longueur de la béquille; c'est un vérin ou une vis a pas contraires dépla- gant deux écrous solidaires l'un de l'extrémité du tube de béquille 29, ltautre du tube 29a directement articulé sur l'axe 30. Le pied 31 est solidaire d'une règle horizontale télescopiquement extensible qui constitue le gabarit de pose des panneaux d'ébrasement.
La dite règle est constituée par
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deux gaines 36a, 36b, cette dernière est prolongée par un tube formant barre centrale 37 qui vient coulisser dans la gaine 36a. Elles sont articulées chacune à l'une des extré- mités d'un bras de butée horizontal 38a, 38b, lui-même arti- culé par un axe vertical au pied 31 du chevalet. A l'extré- mité de chacune des gaines 36 est fixée une barre 39a ou 39b inclinée d'un angle déterminé qui correspond à l'ouverture de l'ébrasement et arc-boutée par une barre 40a ou 40b. Les barres 39a, 39b constituent le gabarit contre lequel doivent venir s'appuyer les panneaux d'ébrasement. Les bras de butée 38 sont de longueur réglable.
A cet effet, ils sont en deux pièces réunies par un vérin 41a ou 41b à pas contraires.., - Quand la règle a été déployée à la longueur correspondant à la largeur de l'ébrasement, on bloque la gaina 36a sur la tige 37 au moyen de l'écrou do bloquage 42.
Les opérations à effeotuer sont les suivantes : le cadre étant posé sur son arase, au moyen de l'appareil de levage, on fixe le serre-joint 33 au linteau 4 du cadre (fig.
11), on arrime le chevalet, et on met en place le gabarit ex- tensible. Sur le pied 31 de la béquille on pose un contre- poids pour assurer la stabilité de l'ensemble. Une fois la position du cadre réglée dans les trois dimensions, la bé- quille 29 et les deux bras de butée 38a, 38b sont bloqués à l'aide des vérins de réglage 35, 41a, 41b. Le cadre dégagé de l'appareil de levage est maintenu par la béquille. La pose des panneaux d'ébrasement 5,6 amenés également par l'appa- reil de levage se fait par simple glissement à la verticale contre la feuillure réservée dans le cadre et dans le loge- ment formé à la base par le gabarit.
Les panneaux une fols mis en plac'e sont fixés au moyen des aiguilles 12 (fig. 5 et
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9) enfoncées dans les trous ménagés lors,du moulage des élé- mente
Le linteau-arrière est ensuite amené de même par l'appareil de levage et posé par emboîtement à bain de ciment sur lesdeux ébrasements et sur la nervure arrière du linteau; les deux linteaux seront reliés par les goujons 7d (fig. 4 et la) engagés dans les trous réservés a/cet effet. Ces opératione terminées, pour maintenir en position les panneaux d'ébrase- ment pendant le montage des murs ou pendant la coulée du bé- ton, on les étaye provisoirement en calant entre eux une entretoise-étal extensible 43 (fig. 12).
L'ensemble du bloc est prêt pour être enrobé dans le banchage ou la maçonnerie.
Comme il a été dit, le bloc-croisée peut être posé à l'intérieur d'une baie réservée dans le mur construit préalablement. Il suffit alors de faire un raccord en maçon- nerie de même nature que le gros oeuvre. Il peut aussi se placer sur allège avant l'édification du mur qui sera cons- truit ensuite avec maçonnerie en briques, moellons ou béton coulé entre banches, en prenant comme plan du nu la face in- térieure du listel.
Dans le cas du béton banohé, au lieu de recourir au coffrage classique par panneaux démontables en bois ou tôle, il est avantageux'de constituer le banchage à l'aide de dalles de revêtement extérieur et intérieur avec parements finis dispensant de tout parachèvement après pose.
Le bloc-croisée forme alors une base d'implanta- tion à chaque étage qui permet de jalonner lesparements de la façade extérieure et des murs intérieurs. Une solution satisfaisante et complète du problème ainsi posé exige une coordination entre le bloc-croisée, le matériel de mise en
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place, de réglage, de fixation et les dalles de revêtement elles-mêmes.
Pour obtenir un ensemble homogène et oohérent, il est prévu selon l'invention deux types de dalles différents ayant chacun les caractéristiques propres à son.,usage :
1 ) Pour la façade, ces dalles dont le parement est fini afin d'éviter toute retouche ultérieure. Elles com- portent de préférence sur leur face interne un revêtement isolant en contact avec le béton et destiné à conférer aux murs des qualités d'isothermie et d'insonorité.
2 ) Pour l'intérieur) des dalles à parement fini ou demi-fini. Ce dernier cas comporte un léger parachève- ment par une couche de faible épaisseur de plâtre lissé ap- pliquée après achèvement au mur da gros oeuvre. Ces dalles comportent, elles aussi, sur leur face interne un revêtement isolant en contact avec le béton.
Pour la fabrication on peut donner à la face ar- rière de la dalle la forme d'un cadre à contre-dépouille trapézoïdale et couler la matière isolante dans ce cadre
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dont les rebords forment nervures. (fig. 52, 33, 34 et 35).
Un autre procédé, particulièrement avantageux lorsque la ma- tière isolante peut être employée sous forme de panneaux homogènes et résistants (fibre de bois agglomérée et compri- mée ou analogues) consiste à utiliser ce panneau lui-même comme un noyau autour duquel on coule la dalle proprement dite.Suivant la nature du parement, celui-ci sera coulé à fond de moule ou par dessus le noyau en matière isolante: Dans le second cas le dit noyau restera apparent sur une face interne de la dalle. L'accrochage du béton de banchage en sera ainsi grandement facilité.
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Les dalles sont juxtaposées horizontalement par assises qui s'aligneront sur la face interne du listel du bloc-croisée. A cet effet, les dalles sont appliquées con- tre des règles convenablement espacées, situées au droit de chaque joint dont elles assurent l'alignement continu tout en constituant le plan délimitant le nu de la façade. Ces règles sont généralement disposées verticalement pour les ' dalles extérieures et horizontalement pour les dalles inté- rieures. En effet, tandis qu'on peut prévoir pour l'extérieur le montage: en hauteur de plusieurs assises, voire par étages complots, les dalles intérieures, au contraire, seront mises en place assise par assise au fur et à mesure de la coulée du béton qui ne doit être gênée par aucune superstructure du coté intérieur.
Pour supporter les règles et assurer l'étaiement ainsi que la fixation de dalles-banohes jusqu'à la coulée du béton il est prévu, suivant l'invention, une ossature légère constituée par des tubes reliés entre eux, se fixant étage par étage sur les blocs-croisées. Ceux-ci servent ainsi de support et de base de départ du nu de la façade et même du mur complet.
La pose et la dépose de chacun des éléments de l'ossature, fractionnés pour être légers et maniables, se fait facilement en toute sécurité sans avoir recours à un échafaudage de pied. a Cette ossature est composée essentiellement (fig. 13) de mâte verticaux 44 de préférence tubulaires fixés sur chaque piédroit des blocs-croisées à l'aide de presses genre serre-joints 45 (fig; 13 Et' ,'14) saisissant le piédroit avec interposition d'une fourrure en bois 46 pour protéger
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les parements et éviter les épaufrures des arêtes. Les serre- joints possèdent un berceau horizontal 47 en V dans lequel le mât est bloqué par le collier ouvrant 47a (fig. 14) avec serrage par le goujon à chape 48.
Pour la fixation et le réglage des règles verti- cales (montage des façades extérieures) on a recours au dis- positif suivant. Sur chaque mât 44 sont fixés des colliers supports 49 (fig. 13 et 15) serrés par boulons et espacés à des distances variant suivant les hauteurs de dalles. Sur ces colliers reposent des tubes horizontaux 50 dénommés som- miers, de longueur correspondant à la largeur du trumeau.
Chaque sommier est agrafé par un étrier 51 qui est lui-même rappelé et fixé contre le mât 44 par la vis 52, Entre le mât 44 et le sommier 50 est intercalée une clavette 53 en forme de coin qui a pour but d'une part ae permettre un ré- glage latéral très précis de la position du sommer et, d'au- tre part, de permettre, au démontage après coulée du béton, de débloquer les règles et le sommier coincés entre la dalle et le mât.
Chaque règle est constituée par une paire de oor- nières entretoisées 54 (fig. 15 et 16). Elle s'accroche et as fixe au sommier 50 au moyen d'un talon mobile en bois dur 55 bordé par un ressort à lame d'acier flexible 56 qui sai- sit le sommier à la façon d'une pince élastique. Le talon est rendu solidaire de la règle au moyen de deux biellettes 57 (fig. 16) formant une articulation qui permet à chaque élément de bien prendre sa place sous l'effet des composan- tes du propre poids de la règle. Les portions, successives de règle alignées suivant une même verticale M'assemblent les unes aux autres par un éclissage boulonné 58.
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Après son accrochage qui l'aura rendue solidaire du sommier, la règle sera amenée à sa position précise au nu intérieur du listel 9 au moyen de la clavette 53. Le tout sera ensuite bloqué sur le mât par la vis 52 de l'étrier 51.
On peut alors poser les dalles de revêtement extérieur D en les plaquant contre la face interne du listel vertical du bloc-croisée et contre les règles posées au droit de chaque ligne, de joints verticaux. On expliquera plus loin en détail comment cette opération peut s'effectuer.
Le montage des règles horizontales pour les murs intérieurs s'effectue au moyen du dispositif suivant (fig.
14, 17, 18) :
Outre le berceau horizontal 47 logeant le mât, chaque sereejoint 45 porte deux berceaux verticaux 59 éga- lement en V assis sur la nervure longitudinale. Sur ces ber- ceaux est fixé un tube horizontal 60 sur lequel le mât ver- tical 44a vient s'agrafer à/l'aide d'un double collier 61, re- présenté en perspective sur la fig. 19. Le mât 44a sera ainsi solidement maintenu, car sur la hauteur de chaque piédroit il y aura ,au moins deux serre-joints 45.
Au niveau de chaque joint horizontal d'assise, une console 62 (fig. 18 et 19) est fixée sur le mât vertical 44a par un demi-collier 63. Son extrémité en coulisseau re- çoit la règle horizontale 64. Celle-ci se met aisément en position au nu du mur intérieur grâce aux boutonnières en croisillon 65 ménagées dans le coulisseau, lesquelles per- mettront en outre le débloquage de la règle par desserrage du boulon de fixation après la coulée du béton. Comme il a été dit précédemment, il ne doit y avoir aucune superstruc- ture au-dessus de l'assise recevant la coulée du béton, pour
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ne pas entraver cette opération qui doit s'effectuer par l'intérieur des étages. La pose des règles se fera donc rang par rang au fur et à mesure de la coulée. Les dalles seront posées par assises horizontales successives contte les règles.
Bien que le réglage vertical s'impose pour da faè çade extérieure, il peut se présentet certains cas où le ré- glage horizontal devra être adopté. On procédera alors pour la façade extérieure de la même façon que pour la façade in- térieure, ainsi que cela est représenté sur la fig. 18. Sur chaque mât 44, on fixera à l'aide d'un demi-collier 63, une console 62a support de règle. Toutefois, afin d'éviter la face du cadre et son listel,cette console sera coudée comme le montre la fig. 21.
Les règles étant bloquées dans la position voulue, il faut procéder à la pose aes dalles et maintenir leur po- sition immuable pendant la coulée du béton. Les dispositifs de fixation employés à cet effet pour les dalles extérieures et intérieures doivent ne lais ser ni trace visible, ni cavité permettant l'infiltration des eaux de pluie. L'invention pré- voit dans ce but un certain nombre de moyens qui vont être décrits ci-après.
Chaque dalle est posée soit sur un lit de pose dressé si elle appartient au rang de départ, soit sur la façade horizontale supérieure du rang précédemment mis en place. Les joints peuvent être assurés au moment de la pose, à la façon usuelle, par garnissage en mortier de ciment des faces en retour des dalles, complété au besoin par un join- toyage extérieur au plâtre à modeler, au ciment blanc ou ciment coloré. Mais cette opération comporte des réglages délicats et longs et, par suite, exige l'intervention de
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professionnels qualifiés; elle donne rarement un alignement parfait des joints en ligne droite.
De plus, les débordements du mortier en excès lais sent souvent des traces difficiles à éliminer, surtout lorsque les dalles servent de banches, car les bavures du mortier en excès ont le temps de faire leur prise. Ce joint rigide ne confère aucune souplesse à l'ensemble du parement; aussi le moindre tassement ou mouve- ment de la construction provoque-t-il fréquemment des ruptu- res de dalles. Enfin, à la longue, le mortier de ciment du joint se désagrège et laisse filtrer l'eau de pluie derrière les dalles, causant ainsi des taches d'humidité et des efflo- resoenoes.
Pour supprimer ces inconvénients, il est proposé, suivant l'invention, de remplacer le joint au mortier de ci- ' ment par un joint plastique constitué soit par un mastic semi-pteux très adhérent, ne durcissant pas et gardant sa .souplesse, soit par une bande de toile enduite sur ses deux faces dtune faible épaisseur de matière plastique.
Les tige 33, 34, 34 bis et 35 montrent, dans cet esprit, un exemple. de jointoiement étudié pour le cas d'un mur banché extérieurement et intérieurement par des dalles.
Les faces en retour 114 des dalles sont profilées de manière à former avec les faces en retour des dalles ad- jacentes des gorges à profil trapézoïdal 114a:
Pour les dalles de façade, les faces en retour
114 présentent extérieurement deux portées planes dressées et calibrées 117, 118 situées de part et d'autre d'une can- nelure 119 en forme de demi-coeur qui va en s'évasant vers l'extérieur et se termine par une section semi-cylindrique.
Lors de l'assemblage des dalles on place entre less deux dal-
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les adjacentes, dans la cavité formée par les deux oannelu- res 119 un boudin cylindrique 120 constitué par un noyau d'amiante ou de tissus de verre 'imputrescibles et indécompo- Etables) enrobé de matière bitumineuse, semi-pâteuse, plasti- que etadhérente. On/applique lesdeux dallesl'une contre l'autre; le boudin 120, dont le diamètre est supérieur aux deux demi-cannelures, est écrasé et se répartit dans la partie triangulaire dont il épouse la forme.
Les sections respectives du boudin et de la cavité en coeur seront déterminées pour assurer un joint effectif tout en permettant un contact direct et à nu des portions de faces planes 117 et 118; ces dernières étant parfaitement dressées et calibrées en raison d'un moulage en moule métallique, on ob - tient ainsi des joints étanches en permanence avec réglage, alignement et régularité automatiquement assurés.
Même si la section au boudin était insuffisante par rapport à son alvéole, en raison du profil de celle-ci, le joint n'en se- rait pas moins assuré, toujours avec un contact direct et à nu des faces planes 117 et 118 (fig. 34 bis)*
La liaison et la cohésion des éléments consti- tuant le mur : béton et dalles seront assurées par la laitanc( et le béton qui s'accrochent aux faces Intérieures 116 (fig.
33 et 34) rugueuses des dalles, ainsi que par le remplissage des gorges horizontales et verticales 114a (fig. 33, 34, 35) dont la forme trapézoïdale permet un accrochage parfait.
On peut, de plus, prévoir une feuillure 121 fig.
33) qui peut rester telle pour former un joint en creux, ou bien être garnie avec du plâtre à modeler, ciment blanc ou coloré, constituant ainsi un jointoyage décoratif avec garantie supplémentaire d'étanchéité.
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En ce qui concerne les dalles intérieures, lors- qu'elles seront en ciment., il sera avantageux de réserver une faible épaisseur permettant le parachèvement soit par un enduit de plâtre coulé sur la dalle en repris à l'usine (parement fini), soit par un enduit dé plâtre lissé sur la surface des murs après pose (parement demi-fini en usine et fini sur chantier). Dans ce dernier cas, les dalles sont po- sées à sec, sans interposition de mastic, les faces étant assez jointives.pour éviter lesinfiltrations de la laitance de béton. Ces infiltrations n'ont plus d'inconvénient en rai- son de l'enduit en plâtre lissé exécuté après pose qui re- couvre les joints et nivelle les irrégularités en aonnant une face intérieure de mur dressée et terminée.
Quel que soit le type adopté, fini ou demi-fini, les faces en retour comportent extérieurement des portées planes dressées et calibrées 123 (fig. 35) par lesquelles s'effectue, comme pour les dalles extérieures, le contact entre dalles adjacentes. Il est souligné que la cannelure en coeur prévue dans la dalle extérieure est supprimée, le caractère du joint étant totalement différent. Lorsque les dalles intérieures en plâtre ou ciment sont livrées sur chantier avec parements finis en usine, celles-ci forment directement et sans parachèvement le nu intérieur des appar- tements.
A cet effet, avant pose, les portées des faces en retour planes 123 (fig. 35) sont enduites d'un mastic de marne composition que celui employé par les peintres en- duiseurs pour l'apprit et le rebouchage des surfaces en plâtre, peintes pour la première fois. En serrant les dalles l'une contre l'autre, les portées 123 tiennent en contact,
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le mastic est chassé et comble les vides qui pourraient être occasionnés par un cintrage de la face, par des trous d'air, des épaufrures, etc. Le mastic en excédent, débordant en saillie de chaque c8té du joint, est recueilli par raclage au couteau d'enduiseur, opération supprimant la trace de joint et assurant en même temps la planéité et la continuité de la surface du mur qui est alors prête à recevoir la pein- ture ou le papier peint.
En variante il a été prévu de ménager le cas échéant, comme pour la dalle extérieure, une feuillure 124 (en trait mixte- fig. 35) qui sera rebouchée au plâtre, avec coupage et dressage à la brettelée uniformisant la surface.
Ces dispositions, en évitant la disparité des ma- , tériaux, empêchent les joints de réapparaître à la longue sous la peinture ou le papier peint soit en spectre soit en fissures, tout en supprimant les opérations de calfeutrement, masticage ou rebouchage des joints.
Ayant ainsi expliqué la façon de' réaliser les joints, on va montrer comment s'effectue la solidarisation des dalles.
La fig. 22 représente un assemblage de quatre dal- les extérieures D1 D2 D2 D4. Chaque joint vertical réunissant deux dalles juxtaposées dans le sens horizontal comportera deux points de fixatin a1 a pour les dalles Di D2;a3,a4 pour les dalles D3 D4 En chacun de ces points sera placé un dispositif solidarisant les dalles jointives et lesbloquant contre les règles.
La fig. 23 représente un premier dispositif prévu à cet effet, en coupe horizontale suivant la ligne 23-23 de la fig. 22. Il comprend une tige ronde 66 filetée à ses deux
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extrémités dont l'une est munie d'un écrou 66a et l'autre dtun manchon de préférence oarré 67 fileté intérieurement, une seconde tige ronde 68 filetée à ses deux extrémités avec écrou et rondelle 69, une cale en fer plat 70 s'appuyant sur les faces intérieures des deux dalles contigüës Di D2 A sa jonction avec le manchon 67, la tige 68 sera garnie d'un joint de filasse 71 enduit de céruse ou autre matière plastique de bonne adhérence.
On bloque ensuite les faces externes des dalles Dl D2 Da D$ contre les règles verticales 54 disposées au droit de chaque joint vertical en serrant les écrous 69 en a1 a2 a3 a4 (fig. 22). Le joint de filasse s'écrasant contre la face du manchon 67 et le fond de la feuillure 72 s'oppose aux infiltrations de laitance de ciment- qui pourraient salir la façade et surtout faire scellement de la tige 68. Après coulée du béton il suffira de dévisser la tige 68 pour la sortir du manchon 67. Ce dernier restera noyé dans le ciment. Le très petit vide 72a ainsi laissé sera comblé par un mortier de ciment ou par une matière plas- tique d'étanchéité de même couleur que la 'façade et toute trace de fixation aura ainsi disparu sur la façade.
La fig. 24 représente une simplification de ce dispositif. La tige à écrou 66, le manchon 67 et la cale 70 sont supprimés. La tige filetée 68 s'appuie sur le joint 71 au moyen de l'écrou borgne 73. Après coulée da béton, il suf- fira de dévisser la tige 68, l'écrou lorgne restant noyé dans le béton.
Les fig. 25 et 26 représentent une autre modifi- cation du dispositif de la fig. 23. Cette modification per- met au système de fixation placé en a2 (fig. 22) de bloquer à la fois les dalles du rang inférieur D1 D2 et les dalles
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du rang supérieur D ..D . Il suffit alors pour chaque rang horizontal de dalles d'un seul point de fixation par joint vertical, au lieu de deux. Le bloquage des dalles du rang inférieur est assuré comme dans la fig. 23, par l'écrou 66a et la cale 70. De plus, la tige 66 est prolongée et porte un second écrou 74 qui serre l'étrier 75 d'une part sur la cale 76 prenant appui sur les dalles D1 D2 du rang inférieur et d'autre part sur la cale 77 prenant appui aur les dalles D3 D du rang supérieur.
La fig. 27 représente, en perspective, vu sur la face interne du mur, un autre mode d'exécution de ce disposi- tif. La tige 66 se termine ici par un étrier 78 en forme d'U prenant appui sur les faces arrière des dalles D1 D2 du rang inférieur. Une fourchette mobile 79 constitue une clavette formant coin qui, légèrement enfoncée au marteau dans l'é- trier 78, vient faire pression sur les deux dalles D3 D4 du rang supérieur et les bloquer.
La fig. 28 représente en coupe horizontale un au- tre mode de fixation solidarisant deux dalles contigues de d'une même rangée horizontale, d'une manière analogue à celle du dispositif de la fig. 23 dont il n'est qu'une variante. Il comporte un feuillard d'acier 80 de 0,5 à lm/m d'épaisseur environ. A l'une de ses extrémités il est percé d'un trou permettant le passage d'un axe 81 qui le relie à la chape 82 prolongée par la tige filetée 83. a son autre extrémité le feuillard est fendu sur une certaine longueur dans le milieu de sa largeur et les deux parties 80a, 80b sont rabattues en sens inverse de façon à former deux pattes prenant res-' pectivement appui sur les faces intérieures des dalles D1 D2 (fig. 22, 28, 28a).
Une entaille 80c crée une section
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de rupture au.' droit: du joint 84. Le processus opératoire est le même que pour le dispositif de la fig. 23, En serrant l'écrou 85 on bloque sur la règle 54 la face externe des deux dalles. Auparavant, comme le joint plastique entre dal- les doit être interrompu au passage du feuillard on aura pris la précaution d'enduire les deux faces du feuillard d'un enduit plastique au droit du joint 84, de façon à empêcher le passage de laitance de ciment. Lorsque le béton est coulé., on provoque la rupture du feuillard, par exemple en serrant à force l'écrou 85. On élimine ainsi la partie du feuillard faisant saillie sur la façade extérieure.
On desserre ensuite l'écrou 85, on retire l'axe 83 et on démonte la règle 54.
Ce dispositif peut être modifié pour permettre de bloquer par un seul serrage les quatre dalles D1 D2 D3 D4 Cette modification est représentée sur les fig. 29 et 30 dont la première est une coupe horizontale. La seconde est une élévation suivant le plan du joint vertical des dalles.
L'accrochage du feuillard 80 sur la face interne des dalles se fait au moyen d'un étrier 86 s'engageant par un ergot 87 dans'un trou percé dans le feuillard. L'étrier 86 se place parallèlement au joint horizontal et prend appui sur les deux dalles du rang inférieur D1 D2; de plus il est muni d'un bec en saillie 88 orienté dans une direction perpendi- culaire et qui vient surplomber les dalles D3 D4. La partie du feuillard qui fait saillie sur la façade extérieure est , saisie et serrée contre la règle à l'aide des mêmes organes que sur la fig"'. 28. Ils ne sont pas représentés sur les fig. 29,,et 30. Le bloquage sur la face intérieure des dalles du rang supérieur % D4 s'effectue au moyen d'une clavette en coin 89 enfoncée sous le bec 88.
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Les dispositifs de montage, réglage et fixation des dalles qui viennent d'être décrits peuvent également être utilisés pour les placages de pierre ou de marbre.
Au cours de la coulée entre les deux banches . formées par les dalles, la poussée du béton exerce sur ces cloisons des pressions qui se reportent sur les règles et l'ossature qui les supporte. Dans certains cas, il sera né- cessaire d'équilibrer ces pressions pour éviter des couples de renversement excessifs sur les-mâts ae l'ossature. Ce ré- sultat pourra être obtenu en posant entre les cloisons des entretoises travaillant à la traction et fixées rigidement entre les dalles extérieures et intérieures de façon à for-
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mer un coffrage indéforma1."J13.
Ces entretoises seront, par exemple, des barres métalliques ou en ciment armé (fig. 31), ces dernières avec barres de traction noyées. Leur arrimage se fera en liaison avec les moyens qui viennent d'être décrits pour la fixation des dalles contre les règles, de façon à ne laisser aucune trace visible tant sur la façade extérieure que sur'le nu du mur intérieur. Dans certains cas, ce dernier est fait de dalles demi-finies sur lesquelles on applique, après pose, un enduit de plâtre qui, tout en donnant une face dressée, compense les différences d'affleurement des dalles entre elles. Pour le montage de la cloison intérieure on peut alors se dispenser des règles horizontales, l'appui de 1'entretoise contre la cloison intérieure se faisant à l'aide d'une pièce de butée et de serrage appropriée telle que le sabot 103 (fig. 31).
Après prise du béton et dégagement des règlesou des pièces d'appui les entretoises resteront noyées dans le
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béton. La fig. 31 représente en élévation, suivant le plan du joint vertical, avec coupe verticale du béton coulé, une réalisation d'une telle entretoise avec son arrimage. Les dalles extérieures D1 D2 sont bloquées par un dispositif sem- blable à celui des fig. 29 et 30 comprenant un étrier 93 qui prend appui sur les dalles du rang inférieur D1 D2 et dont le bec en saillie viendra surplomber le bas des aalles D3 D4 dont il assurera le serrage contre la règle 54 au moyen de la clavette en coin 105.
Le dos de ce bec en saillie forme un méplat desti- né à reoevoir la clavette 104. L'étrier :93.est muni d'un ergot 94 dans lequel vient s'accrocher un feuillard de 0 m/m 5 a1 m/m percé a ses deux extrémités et muni d'une entaille
95a qui orée une section de rupture au droit du joint verti- cal des dalles D1 et D2, La partie du feuillard qui fait saille sur la façade extérieure est saisie et serrée contre la règle 54 à l'aide des mêmes organesque sur les Fig. 28,
29 et 30. En serrant ltéorou 98, on bloque sur la règle 54 la face externe des deux dalles. Auparavant on aura pris la , précaution d'enduire les deux faces du feuillard d'un enduit plastique au droit du joint de façon à empêcher le passage de la laitance de ciment lors de la coulée du béton.
Dans la traverse en béton armé 90 est noyée une barre longitudi- nale de tension 90a en acier dont une extrémité est rivée a la chape 91 et ltautre extrémité se termine en crochet 92.
Par la clavette 104 on rend l'étrier 93 solidaire de la oha- pe 91 et par conséquent de l'entretoise 90 dont la fixation et la rigidité sont aussi assurées.
Dans le crochet 92 est passé le feuillard 99 semblable à 95,peroé à ses deux extrémités et comportant
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également une section de rupture. Par le serrage de l'écrou 102 sur le sabot 103 les deux dalles inférieures D'1 et D'2 sont bloquées contre l'about 90b de l'entretoise 90. Dès lors, les deux rangs du bas de dalles intérieures et exté- rieures sont reliés entre eux de façon rigide et constituent un coffrage dont le parement ,fini de la dalle extérieure formera nu de la façade et dont le plan vertical est délimité par le serrage contre la règle 54 à l'aide de l'éorou 98.
Après avoir coulé la béton jusqu'à quelques, cen- timètres en dessous du joint horizontal, on monte ensuite le rang supérieur. Le bas aes dalles extérieures D3 et D4 est bloqué contre la règle 54 à l'aide de la clavette en coin horizontale 105 prenant appui contre le bec en saillie de l'étrier 93. Le bas des dalles intérieures D'3 D'4 est blo- que contre l'about 90b à l'aide des deux clavettes vertica- les 106 prenant appui respectivement sur lesdeux champs des flasques du sabot 103 d'une part et sur les faces des dalles D'3 et D'4 d'autre part.
Les hauts des dalles D3 D4 D'3 D'4 étant assem- blés de la même manière, on coule le béton sur la hauteur des dalles D3 D4 D'3 D'4 Après quoi on provoque la rupture des feuillards 95 et 99, au aroit de leurs entailles en exer- çant sur eux une traction à l'aide des écrous 98 et 102 ser- rés à force. Toute trace de fixation et de réglage dispa- raît ainsi par l'élimination des parties de feuillard fai- sant saillie sur les façades extérieureet intérieure.
La fig. 32 montre une modification du banobage dans le cas où l'on désire ménager le long du piédroit du cadre du bloc-croisée une gaine verticale destinée au passa- ge du treuil.et de la chaîne de manoeuvre du volet roulant
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ou au passage de canalisations de chauffage. Pour consti- tuer la paroi de cette gane située au contact de la maçon- nerie, on peut employer, comme représenté sur la partie droite de la fige 32, un'panneau d'ébrasement s'assemblant au piédroit du cadre du bloc-croisée non plus obliquement coma dans le brevet principal, mais à/angle droit . On peut aussi supprimer le panneau d'ébrasement et recourir pour le montage de la maçonnerie au dispositif représenté sur la gauche de la fig. 32.
La portion de paroi qui fait corps avec la maçonnerie est obtenue directement par une banche métal- lique amovible 125 fixée sur la face en retour b du piédroit 111 par des éclissages 126.
Cette figure montre aussi l'emploi de dalles 113, à revêtement interne isolant 115, pouzzolane, ponce métal- lurgique, fibre de bois agglomérée, béton cellulaire, ou au- tre, comme il a été mentionné plus haut. Sur toute la face libre du remplissage en matière isolante, il sera appliqué,. suivant la nature de cette matière, un enduit 116 (fig. 33 et 34) pouvant se limiter dans certains cas à un simple ragréage, Il sera en mortier de ciment et sable hydrofugé dans la masse par incorporation de produits spéciaux lors du gâchage. Son but est d'éviter, à la coulée du béton, toute infiltration de laitance qui, en traversant la dalle, risquerait de provoquer des efflorescences ou des taches en façade.
Les fig. 36 à 40 montrent une modification de l'engin décrit plus haut pour la mise en place et le régla- ge des éléments du bloc-croisée. L'appareil représenté sur ces figures a l'avantage de servir également au levage, à la mise en place et au réglage des dalles du mur.
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Il comprend un châssis métallique formé par un assemblage de fers cornières et reposant sur le sol ou le plancher qui sert de base de départ à la construction. La béquille télescopique 127 à base triangulaire 128 est reliée aux longerons inférieurs 129, 129' du châssis par deux axes horizontaux 130, 130' formant pivots et permettant de lui donner une inclinaison variable suivant la hauteur de la baie ou de l'étage. Cette béquille, analogue à la béquille 29-de l'appareil décrit plus haut et représenté sur la fig. 11, est munie d'un serre-joint 131 destiné à saisir le linteau du cadre monolithe du bloc-croisée. Le réglage de sa longueur se fait en deux phases :une coulisse télescopique 132 com- portant une série de trous à broches permet une mise a lon- gueur approximative.
Le vérin à pas contraires 133 assure ensuite un réglage souple et précis.
A l'avant, le châssis porte deux tubes verticaux 134, 134' dont la hauteur correspond à la hauteur maximum d'allégé, chacun de ces tubes sert ae guide à deux colliers coulissants 135, 136 pour le tube 134, 135' et 136' pour le tube 134' Les colliers 135, 135'. 136, 136' sont munis cha- cun de deux oreilles alésées dans lesquelles sont logés. res- pectivement et par paires les tubes horizontaux 137, 137' et 138, 138' Chaque paire de tubes ainsi accouplés supporte à chacune de ses extrémités un gousset en tôle 139, 139' pour Impaire supérieure, 140, 140' pour la paire inférieure .
Ces goussets sont fixés chacun sur un fourreau double coulis- sant sur les tubes horizontaux et tel que représenté en 141, 141' sur la fig. 37. L'arête extérieure des deux gous- sets du haut, vue en plan, suit rigoureusement le profil en coupe horizontale de la face Intérieure 1 et de la face en
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retour b du piédroit du cadre du bloc-croisée, ainsi que celui de la face externe du panneau d'ébrasement c (fig. 37) assemblé sur ce piédroit ou celui de la banche métallique 125 de la fig. 32. Pour les deux goussets du bas leur pro- fil est simplement celui de l'ébrasement c ou de la banche métallique 125, leur rôle se limitant au réglage et à la fixation de ceux-ci.
Les goussets du haut dont la position en hauteur et l'écartement sont réglables suivant le niveau et la largeur des baies servent à guider les éléments du bloc-croisée : cadre et ébrasement ou banche métallique, au moment de leur mise en place et à 'régler exactement leur position dans le sens latéral et longitudinal. Pour éviter les éraflures, l'arête extérieure des goussets du haut qui devrait être en contact avec la face intérieure du piédroit est bordée par un sabot évasé en bois dur 142 fixé contre une cornière 143 (fig. 38). L'entrée formée par l'évasement des deux sabots de bois 142 guide le bloc-croisée lorsqu'il est présenté pour sa mise en place qui s'effectue ainsi tout naturellement et sans difficultés.
Sur les tubes verticaux 134, 134' coulissent éga-' lement des colliers supports tels que représentés en 144, 144' sur la fig. 36 qui servent ou contribuent Soutenir certaines des règles horizontales 145 prévues dans le bre- vet principal pour régler les faces intérieures d'allège et celles des trumeaux lors de la pose des dalles.
Au dispositif qui vient d'être décrit peut être associée une grue tournante pour le levage et la mise en place des dalles., comme représenté sur les fig. 36, 37 et 40, et même, le cas échéant, pour le levage et la mise en place du bloc-croisée en utilisant un câble et un treuil
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appropries. Cet engin est amovible. Il se compose d'un mât tubulaire et d'un bras de levage muni d'un treuil a/main Le mât tubulaire 146 est terminé à sa partie inférieure par un pivot qui s'engage dans une crapaudine 147 qui se monte d'une façon amovible Sur la traverse arrière inférieure 148 (fig. 40) du châssis du chevalet. Il est muni en outre d'un collier-palier 149 (fig. 36 et 40) qui se fixe de façon amo- vible à la traverse supérieure 150 du châssis.
Il peut tour- ner librement dans ce collje r et dans la crapaudine qui ser- vent en même temps à le maintenir vertical : il est muni à sa partie supérieure d'un support 151 à double fourchette sur lequel vient se poser ltaxe 152 du bras de levage.
Celui-ci est formé d'une flèche 153 et d'un arrière-bras 154 . Ces deux pièces, de préférence en charpente métallique légère, sont assemblées l'une à/l'autre par exemple par des goussets rivetés et leur ensemble forme un bras coudé autour de l'axe 152. L'arrière-bras porte le treuil de levage 155 et est muni d'une poignéà de manoeuvre 156. La flèche porte à son extrémité la poulie sur laquelle glisse le câble de manoeuvre 155a. Pour régler et maintenir à/la valeur voulue l'inclinaison du bras de levage, il est prévu une traverse. extensible 157 (fig. 36 et 39) en deux pièces; celle-ci est formée du.fourreau 158 articulé sur l'arrière-bras de la grue, et d'un fer plat coulissant dans ce fourreau.
Ce fer percé de trous régulièrement espacés qui permettent de l'immobiliser dans le fourreau au moyen d'une broche,' s'en- gage par sa partie inférieure dans une fente du mât tubu- laire et y est fixé par une broche.
Pour immobiliser le mât tubulaire dans sa cra- paudine sans'l'empêcher de tourner, on peut recourir au
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dispositif représenté sur la fig.40 Le mât se termine par un pivot 159 qui s'engage dans la crapaudine 147.. Il porte une gorge circulaire 160. Quand il est en place sur le grain 161, cette gorge affleure la face supérieure du corps 147 de la orapaudine. On y loge une plaque d'arrêt 162 convenablement entaillée en fer cheval que l'on immo- bilise par le boulon 162'. On rend ainsi la crapaudine soli- daire du mât.
Le montage, le démontage et le transport de la grue sont fort simples. Il est prévu une liaison entre la orapaudine 147 et le collier-palier 149 ainsi qu'une fixa- tion rapide sur les traverses arrière horizontales 148 et
150 du châssis. Le mât, le collier-palier et la crapaudine constituent donc un ensemble amovible qui doit suivre dans tous ses déplacements la flèche dont il constitue un complé- ment essentiel.
La fig. 39 qui représente l'ensemble d'une ins- tallation de montage et de réglage fait comprendre le mode d'emploi du chevalet et de 80 engin de levage. En sus de cet appareil, la figure montre \sur leur échafaudage métalli- que les règles 145 destinées à égler la pose des dalles, comme décrit plus haut.
On va expliquer maintenant les opérations qui s'effectuent à l'aide de ce dispositif. On examinera d'a- bord le cas où l'on emploie les banc s métalliques 125 de la fige 32. Pour faciliter la mise en place et le régla- ge il sera avantageux de soinder banche en deux par- ties. La partie du bas sera égale à la uteur de l'allège, sa fixation sera assurée par le gousset inférieur et par un blocage contre les règles horizontales \ l'aide d'une
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bordure longitudinale roulée formant crochet 125a (fig. 32).
La moitié supérieure allant du dessus de l'allège à la re- tombée du plafond sera fixée contre le gousset supérieur et contre les règles horizontales comme la moitié inférieure et enfin la face en retour du piédroit par les éolissages 126.
Au droit de chaque baie les châssis des cheva- lets sont montés d'aplomb et ae niveau sur le plancher. Leur axe longitudinal est réglé sur l'axe de la baie et perpen- diculairement à/la façade. A l'aide d'un cordeau tendu paral- lèlement a. celle-ci les châssis sont ensuite alignés dans la position voulue par rapport au nu b (fig. 37) des faces en retour des cadres en béton qu'il s'agit de mettre en pla- ce. Ce réglage effectué, chaque extrémité du châssis est bloquée par un sommier transversal 163 (fig. 39) fixé avec des boulons agrafés aux poutrelles du plancher (Le sommier avant n'est pas représanté pour faciliter la compréhension du dessin).
Les goussets du haut 139, 139'sont placés à un niveau légèrement supérieur à celui du dessus de l'appui du bloc-croisée, leur écartement extérieur est réglé sui- vant la largeur du cadre à mettre en place. Les goussets du bas 140, 140' sont mis à 1'écartement des banches.
Sur les quatre colliers supports 144, 144' (fig.
36) placée suivant la hauteur d'allège, on:fixa à l'avant les règles d'allège et à l'arrière les règles de trumeaux.
De chèque côté on monte la demi-banche inférieure fixée contre l'arête extérieure au gousset inférieur par une bride boulonnée et contre les règles horizontales par la fixation 126a. Sur toute la longueur de la façade, et sur la hauteur de l'allège, on monte les dalles extérieures et
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intérieures;, afin de constituer le banchage comme il est
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indiqué YPlus l1àut. -'
On procède ensuite à la coulée du béton jusqu'à 1'arase du dessous de l'appui du bloc-croisée dont l'assise est ainsi constituée. Le cadre en béton est levé par la sapi- ne ou la grue jusqu'à sa position, approximative et présenté devant les goussets du haut.
Le jeu latéral donné par l'éva- sement des deux sabots en bois dur 142 forme une entrée hori- zontale qui guide tout naturellement, sans tâtonnements ni efforts, les faces internes des deux piédroits à leur empla- cement exact déterminé par les arêtes des goussetà. On des- oend le cadre en béton sur son assise en tenant ses faces appuyées contre les butées latérales et longitudinales for- mées par les goussets du châssis. L'alignement et le dégau- ohissage étant ainsi obtenus, le réglage en hauteur sera réa- lisé à l'aide de calages en plaquettes de tale.
Le serre- joint 131 est ensuite fixé sur le linteau/après un réglage approximatif de la longueur de la béquille 127 à l'aide de la ooulisse télescopique 132 munie de trous à broches. Par ' ' le vérin à pas contraires 133, on obtient ensuite un régla- ge à l'aplomb souple et précis. Le scellement est effectué par un fiohage au mortier de ciment.
Les opérations se continuent, ensuite comme indi- qué précédemment.
Au c,as où, à la place de la banche métallique, on utiliserait l'ébrasement en béton, ce dernier serait descendu à la verticale, cette opération succédant au scel- lement du cadre en béton ci-dessus indiqué. Pour la comuio- dité de la mise en place, l'ébrasement pourra être en deux parties, ngénéralement inégales, la ligne de séparation étant au niveau de l'allège. Ses modalités de réglage et de fixation seront alors semblablesà celles ae la banche
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métallique décrites précédemment.
A la demande du montage trumeau par trumeau dans la limite ae son rayon d'action, la grue tournante sera installée successivement sur les châssis-chevalets échelon- nés sur le plancher sur' toute la longueur de la façade.
Les dispositifs de montage, de réglage et de fixa- tion qui viennent d'être décrits sont applicables à la cons- truction de murs non seulement en béton banché, mais aussi en maçonnerie quelconque. Toutefois, des explications précé- dentes, il résulte clairement que le bloc-croisée, le maté- riel ae mise en place et ae fixation et les dalles de revê- tement elles-mêmes forment un ensemble dont tous les élé- ments sont liés par une étroite coordination en vue de réa- liser la rapidité, l'économie, l'élégance et le confort de la construction.
- REVENDICATIONS -
1. Bloc-croisée caractérisé par le fait qu'il est composé d'un cadre rectangulaire monolithe, nervure transversalement et longitudinalement, préfabriqué en béton moulé, et éventuellement de trois pièces auxiliaires égale- ment préfabriquées en béton moulé, et nervurées, à savoir deux panneaux d'ébrasement rectangulaires avec faces en re- tour et un arrière-linteau en forme d'U, les dites pièces s'assemblant au cadre et entre elles sur le chantier après mise en place du cadre.