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MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION la Société dite: COMPAGNIE GENERALE DE CONSTRUCTION DE FOURS rerrectionnements aux pledrolits ae rours a chambres Horizontales à carboniser la houille dits "fours à coke" Demande de brevet français en sa faveur du 26 juin 1944.
La construction habituelle des piédroits de fours à coke repose essentiellement sur l'emploi de briques de forme de deux espèces, les unes appel.ées "panneresses", les autres "boutisses"; une telle construction est schematiquement représentée sur les figures 1 et 2 se,rapportant respectivement à une assise de rang n et une assise de rang n + 1; les briques ont, du fait même de l'appareillage employé et de la distance entre axes de deux carneaux chauffants consécutifs, des dimensions assez considérables et par conséquent un poids élevé (de l'ordre de 15 à 18 kg. pour des matériaux de silice et une hauteur d'assise normale). C'est là un inconvénient assez sérieux dans la fabrication et la mise en oeuvre de ces matériaux, les chances de fissuration augmentant nettement avec les dimensions et le poids des éléments de la construction.
On a cherché de différentes façon à réduire les dimensions et le poids des éléments d'appareillage des piédroits, mais on s'est toujours heurté à une quasi impossibilité en raison du manque de stabilité de la construction consécutif au morcellement.
'Par ailleurs, le mode habituel de construction consistant à ménagerde grands carneaux, entre les murettes transversales constituées par les boutisses, présente de multiples inconvénients.-.en ce qui concerne le chauffage des parois; en particulier la lenteur des courants gazeux diminue notablement le coefficiént de transmission calorifique par convexion.
L'invention, objet du présent brevet, obvie à ces,di- vers inconvénients ainsi qu'il résulte de la description ci-après, donnée à titre d'exemple; en outre, elle permet plus spécialement de réaliser un type de piédroit caracterisé en ce que les faces chauffantes sont bordées par des carneaux de section réduite (pseudo-rectangulaire ou en forme de D renversé) présentant une face de plus grand développement parallèlement aux parois de transmission de la chaleur; la partie centrale du piédroit est occupée par des carneaux verticaux de section quelconque (circulaire, ovale ou polygonale) pouvant être utilisés soit pour le retour des gaz brûlés, soit pour l'alimentation en air ou (et) en g.az des carneaux chauffants.
En particulier la disposition faisant l'objet de cette invention peut s'appliquer à la construction du
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type de four décrit dans le brevet déposé en France, par la demanderesse, le 13 Décembre 1943, sous le N provisoire 486.127 et ayant pour titre: "Perfectionnements aux fours à chambre horizontales à carboniser la houille dite Fours ' coke".
La Figure 3 représente une élévation de la face chauffante d'un piédroit construit suivant le mode d'appareillage objet de l'invention.
Les Figures 4et 5 représentent, respectivement, vues en section horizontale, une assise de rang n et une assise de rang n + 1 du même appareillage.
La Figure 6 représente, en coupe verticale par le plan Ab, une partie de piédroit; la figure 7, une coupe verticale de la même partie, par le plan CD.
D'après ces figures on voit que l'appareillage comporte six types de briques de formes speciales désignées respectivement par les lettres B, T, Pl, P2, S1, les briques id et P2, d'une part, et les briques Si ets2, d'autre part, sont identiques sauf en ce qui concerne les tenons et rainures d'assemblage qui sont symétriques; la fabrication en série de ces briques peut donc être assurée avec quatre types de moules seulement en munissant les dits moules de languettes amovibles.
Les briques d'appareillage sont essentiellement caractérisées par leurs formes générales telle qu'elles résultent des dessins, étant bien entendu que ces formes peuvent subir de légères modifications ae détail sans sortir du cadre de l'invention.
Plus spécialement : - les "boutisses" B sont caractérisées par le fait que leur longueur est moindre que la demi-largeur du piédroit; - les "panneresses" P1 et P2 sont caractérisées par leur forme en L et par le fait qu'elles sont maintenues en place, d'une part, à l'extrémité de leur grande branche, par languette et rainure, sur une boutisse située dans leur plan et, d'autre part, sur leur petite branche par deux boutisses situées l'une au-dessus et l'autre au-dessous.
La partie centrale du piédroit est constituée par les briques repérées S et T qui s'assemblent comme le feraient les claveaux d'une voûte, les efforts de compression auxquels se trouve soumis le piédroit ayant pour effet de serrer l'assemblage des briques Sl et S sur l'extrémité des boutisses B.
On remarquera, en superposant les assises de rang n et n + 1, qu'en chaque point le recouvrement des briques est assuré sur une surface ae contact au moins égale, et généralement supérieure, à la section de moindre résistance des briques, ce qui est une condition importante de solidite.
On re.narquera également que les briques Si et S2 des assises de rang n et n + 1 se recouvrent dans leur partie centrale sur une large surface, l'ensemble de deux briques consécutives formant une figure en forme d'X en sorte que, la stabilité de l'ensemble se trouvant assurée par un large recouvrement, de très petits mouvements de serrage sont néanmoins possibles sous l'action de la poussée de la charge de houille dans les chambres ou sous l'action de la dilatation propre de la maçonnerie.
Il y a lieu de signaler enfin que les briques de forme faisant l'objet de la présente invention, destinées à former un piédroit de largeur normale (soit environ Om.700) ont toutes des poids compris entre 5 Kg. et 10 Kg. pour une hauteur d'assise de om 100