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MEMOIRE DESCRIPTIF à l'appui d'une demande de BREVET D'INVENTION "Laminoir, spécialement pour bijoutiers"
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Monsieur Henri VAN DEN PLAS, rue Goossens, 11, SGt?BEEK3iUYELZES.
L'invention concerne un laminoir, convenant spécialement comme laminoir pour bijoutiers et comportant deux rouleaux à écartement réglable, à savoir un rouleau monté dans des paliers fixes et un rouleau supporté par des coussinets pouvant être déplacés dans des coulisses du bâti, ce qui permet d'effectuer des opérations de laminage à des épaisseurs pouvant varier dans d'assez larges limites.
Dans les appareils connus de ce genre, le rouleau qui est mis en rotation par commande manuelle ou mécanique, transmet son mouvement au deuxième rouleau au moyen de deux'roues dentées fixées chacune sur l'axe d'un rouleau, de sorte que la profondeur de pénétration des dentures des deux roues diminue avec l'augmentation de l'écartement des rouleaux. Il en résulte que l'engrènement se fait dans de mauvaises conditions, les dents ne travaillant souvent que sur une partie plus ou moins faible de leur hauteur, ce qui entraîne une détérioration rapide des dentures. De plus, l'écartement maximum admissible des rouleaux est limité par la hauteur des dents.
Suivant l'invention, ces inconvénients sont éliminés grâce au fait que la transmission du mouvement rotatif d'un des rouleaux à l'autre s'opère au moyen d'une série ou chaîne de roues dentées se trouvant en engrènement permanent, oomportant deux roues extrêmes fixées chacune sur l'axe d'un rouleau, et deux roues intermédiaires, les axes de ces dernières et de la roue dentée fixée au rouleau mobile étant reliés entre eux, deux par deux, par des éléments de support articulés entre eux, à la manière des maillons d'une chaîne, l'axe de la roue intermédiaire engrenant avec la roue du rouleau fixe étant fixé par rapport au bâti, tandis que l'axe de l'autre roue intermédiaire est libre.
Cette disposition permet non seulement de faire varier l'écartement des rouleaux dans des limites
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beaucoup plus larges, mais assure un engrènement parfait et parmenent des engrenages de transmission pour toutes les positions des rouleaux.
D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description d'un exemple de réalisation du laminoir, donnée ci-après avec référence au dessin annexé, dont les Figs. 1 et 2 montrent respectivement une vue de face et une vue latérale, partiellement en coupe, du laminoir.
Dans ce dessin, 1 désigne le bâti du laminoir, comportant deux montants reliés par des boulons d'entretoisement 2 et fixés sur un appui approprié 3. Le cylindre ou rouleau inférieur 4 est supporté par son axe 5 dans des paliers fixes du bâti, tandis que le cylindre supérieur 6 est maintenu par son axe 7 dans des coussinets mobiles 8, permettant de modifier l'écartement des deux cylindres, Les coussinets 8 constituent des coulisseaux pouvant être déplacés verticalement dans des coulisses prévues au bâti 1. Ces coulisseaux peuvent, par ex., comporter deux rainures verticales de section triangulaire, carrée ou autre, qui glissent sur des rails 9 de forme correspondante, solidaires du bâti.
Le rouleau 4 est mis en rotation par un système d'entrainement quelconque, par exemple depuis l'arbre entraîneur 10, mis en rotation au moyen d'un moteur ou d'une manivelle 11, et à l'intervention d'un réducteur de vitesse comportant un pignon 12 monté sur l'arbre 10, les roues dentées 13, 14 montées sur l'arbre intermédiaire 15, et la roue dentée 16 fixée sur l'arbre 5. Sur l'autre extrémité de celui-ci est montée la roue dentée 17 qui transmet son mouvement successivement aux roues dentées intermédiaires 18 et 19, et finalement à la roue dentée 20 montée sur l'arbre 7 du cylindre supérieur 6. Ces quatre roues se trouvent en engrènement permanent et leurs axes sont reliés, par paires, au moyen d'éléments de support 21, 22, 23 articulés entre eux et semblables aux maillons d'une chaîne.
L'axe de la roue 18 est fixé en position par rapport au bâti, tandis que l'axe de la roue 19 est libre. Lors des déplacements du rouleau supérieur, la roue intermédiaire 19 change de position, mais reste en engrènement parfait avec les roues 18 et 20, les éléments 22, 23 travaillant comme les branches d'un compas, dont seule l'extrémité inférieure de la branche 22 est fixée en position.
Les déplacements du cylindre 6 sont produits au moyen d'une vis sans fin 24, pouvant être actionnée par la manivelle 25 et le volant 26 ; elleentraîne une roue dentée 27 solidaire d'un arbre creux taraudé 28, qui est monté à rotation dans un palier formé dans la partie supérieure du bâti 1, et dans un coussinet 29 repo-
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sant sur l'extrémité des rails 9. Ce coussinet est établi en deux pièces engagées sur l'arbre 28 et assemblées ensuite au moyen de vis ou analogues 30 traversant une plaque 31, laquelle est fixée au bâti par les écrous des entretoises inférieures 2 et maintient le coussinet en place. L'arbre de la vis 24 est supporté par le coussinet 32 qui est fixé également à la plaque 31.
La position en hauteur de la roue 27 est déterminée par des épaulements 33 prévus sur l'arbre 28 et s'appuyant respectivement sur le coussinet 29 et contre la partie supérieure du bâti 1. Une vis 34 est engagée dans l'arbre 28 et est fixée par un tenon 35 dans le coussinet 8.
L'équipage 27, 28,33 formant écrou sur la vis 34, la rotation de la roue 27 provoque le réglage en hauteur du rouleau supérieur 6.
Celui-ci est donc supporté et commandé positivement et ne peut subir aucune dénivellation ou inclinaison au cours du travail de laminage.
En vue de permettre le façonnage de métaux très durs sans risquer de détériorer les cylindres, l'invention prévoit que ceux-ci ne sont pas établis en une pièce, mais comportent un fourreau extérieur qui est chassé dur et claveté sur la partie centrale du cylindre et peut être soumis à une trempe plus forte ou être établi en un autre métal que cette partie centrale.
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DESCRIPTIVE MEMORY in support of an application for a PATENT OF INVENTION "Rolling mill, especially for jewelers"
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Mr Henri VAN DEN PLAS, rue Goossens, 11, SGt? BEEK3iUYELZES.
The invention relates to a rolling mill, especially suitable as a jeweler's rolling mill and comprising two rollers with adjustable spacing, namely a roller mounted in fixed bearings and a roller supported by bearings which can be moved in slides of the frame, which allows to 'carry out rolling operations at thicknesses which may vary within fairly wide limits.
In known devices of this kind, the roller which is set in rotation by manual or mechanical control transmits its movement to the second roller by means of two toothed wheels each fixed on the axis of a roller, so that the depth The penetration of the teeth of the two wheels decreases with the increase in the spacing of the rollers. As a result, the meshing takes place in poor conditions, the teeth often only working over a more or less small part of their height, which causes rapid deterioration of the teeth. In addition, the maximum allowable roller spacing is limited by the height of the teeth.
According to the invention, these drawbacks are eliminated by virtue of the fact that the transmission of the rotary movement from one of the rollers to the other takes place by means of a series or chain of toothed wheels being in permanent mesh, oomportant two wheels. ends each fixed on the axis of a roller, and two intermediate wheels, the axes of the latter and of the toothed wheel attached to the mobile roller being interconnected, two by two, by support elements articulated between them, to like the links of a chain, the axis of the intermediate wheel meshing with the wheel of the fixed roller being fixed relative to the frame, while the axis of the other intermediate wheel is free.
This arrangement not only makes it possible to vary the spacing of the rollers within limits
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much wider, but ensures perfect meshing and includes transmission gears for all roller positions.
Other features and advantages of the invention will emerge from the description of an exemplary embodiment of the rolling mill, given below with reference to the appended drawing, of which FIGS. 1 and 2 respectively show a front view and a side view, partially in section, of the rolling mill.
In this drawing, 1 designates the frame of the rolling mill, comprising two uprights connected by spacer bolts 2 and fixed on a suitable support 3. The lower cylinder or roller 4 is supported by its axis 5 in fixed bearings of the frame, while that the upper cylinder 6 is held by its axis 7 in movable bearings 8, making it possible to modify the spacing of the two cylinders, the bearings 8 constitute slides which can be moved vertically in the slides provided in the frame 1. These slides can, by For example, have two vertical grooves of triangular, square or other section, which slide on rails 9 of corresponding shape, integral with the frame.
The roller 4 is rotated by any drive system, for example from the drive shaft 10, rotated by means of a motor or a crank 11, and through the intervention of a reducer of gear comprising a pinion 12 mounted on the shaft 10, the toothed wheels 13, 14 mounted on the intermediate shaft 15, and the toothed wheel 16 fixed on the shaft 5. On the other end of the latter is mounted the toothed wheel 17 which transmits its movement successively to the intermediate toothed wheels 18 and 19, and finally to the toothed wheel 20 mounted on the shaft 7 of the upper cylinder 6. These four wheels are in permanent mesh and their axes are connected, in pairs , by means of support elements 21, 22, 23 articulated together and similar to the links of a chain.
The axis of the wheel 18 is fixed in position relative to the frame, while the axis of the wheel 19 is free. When the upper roller moves, the intermediate wheel 19 changes position, but remains in perfect mesh with the wheels 18 and 20, the elements 22, 23 working like the branches of a compass, of which only the lower end of the branch 22 is fixed in position.
The movements of the cylinder 6 are produced by means of a worm 24, which can be actuated by the crank 25 and the flywheel 26; it drives a toothed wheel 27 integral with a hollow threaded shaft 28, which is rotatably mounted in a bearing formed in the upper part of the frame 1, and in a bearing 29 repo-
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sant on the end of the rails 9. This bearing is established in two parts engaged on the shaft 28 and then assembled by means of screws or the like 30 passing through a plate 31, which is fixed to the frame by the nuts of the lower spacers 2 and keeps the pad in place. The shaft of the screw 24 is supported by the bush 32 which is also fixed to the plate 31.
The height position of the wheel 27 is determined by shoulders 33 provided on the shaft 28 and resting respectively on the bearing 29 and against the upper part of the frame 1. A screw 34 is engaged in the shaft 28 and is fixed by a tenon 35 in the pad 8.
The crew 27, 28,33 forming a nut on the screw 34, the rotation of the wheel 27 causes the height adjustment of the upper roller 6.
This is therefore supported and positively controlled and cannot be subjected to any difference in level or inclination during the rolling process.
In order to allow the shaping of very hard metals without risking damaging the cylinders, the invention provides that they are not established in one piece, but include an outer sleeve which is driven hard and keyed on the central part of the cylinder. and can be subjected to a stronger quenching or be made of another metal than this central part.