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MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION Monsieur Hendricus Cornelis REICHARDT
Monte-charge pour lever des sacs, des caisses, etc.
Demande de brevet hollandais en sa faveur du 21 Décembre 1942.
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L'invention a pour objet un monte-charge, transportable de préférence, pour lever les marchandises du sol jusqu'à hauteur d'épaule, de façon que le transport puisse ensuite s'effectuer sur l'épaule. On peut également se servir de cet engin de levage pour empiler les marchandises à une hauteur plus grande.
On connait déjà un engin pour le levage et la remise de sacs, pourvu d'un plateau pour placer le sac, où se trouve une pla- que supportée par des ressorts, sous laquelle est placé un contact.
Un sac faisant descendre cette plaque, le contact se ferme, le moteur du monte-charge se met en marche et fait monter le plateau.
Le sac se trouvant à hauteur voulue, il tombe en arrière en bascu- lant de 90 , après quoi il arrive sur un support renversable qui le fait tourner automatiquement, de sorte que son ouverture se trouve de nouveau en haut ; le sac est enlevé. Cet engin présente l'inconvénient que l'ouvrier, pour enlever le sac levé à hauteur voulue, doit tourner autour de l'appareil. Ceci est un grand in- convénient dans tous les cas où le monte-charge est placé dans un espace limité, par exemple dans un passage entre deux piles de sacs. Outre que sa construction est beaucoup plus simple que celle de l'engin connu, le monte-charge selon l'invention ne présente pas ces inconvénients.
Le monte-charge pour le levage de sacs, de caisses etc., selon l'invention, qui est pourvu de rails de guidage verticaux, a un chariot avec un plateau de levage en forme de L qui, sous l'action d'un électro-moteur, glisse le long de ces rails en mon- tent et en descendant. Selon que le plateau est chargé ou non, il prend une position différente par rapport au chariot; ces changements de position commandent un commutateur du moteur. Le commutateur selon l'invention a une tige de commande à deux cames placée parallèlement aux rails de guidage verticaux, lesquelles cames sont commandées par un taquet attaché au chariot; la posi- tion de ce taquet est déterminé par la position du plateau de le- va.ge. Quand on place une charge sur ce plateau, la tige de commande se déplace de sa position moyenne et l'électro-moteur est embrayé, tournant dans le sens voulu .
La charge arrivée à la hauteur voulue, la tige de direction est remise dans sa position médipne. Quand on enlève le sac, le taquet se déplace dans la di- rection opposée, ce qui a pour résultat que le moteur tourne en sens inverse et que le plateau descend.
La tige de commande peut être mobile en sens longitudinal et le moteur peut être pourvu d'un mécanisme à l'aide duquel il
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peut être embrayé, débrayé et commuté par un mouvement de le. tige en sens longitudinal.
On peut également réaliser la tige de direction de fa.çon qu'elle soit fixe en sens longitudinal, mais qu'elle puisse tourner autour de son axe et que les cames commutatrices et le taouet soient réalisés de fpçon que le taquet, par son déplacement le long d'une came commutatrice fait tourner d'un certain angle celle-ci et la tige de commande. En ce cas, le moteur est pourvu d'un appareil à l'aide duquel il peut être embrayé, débraya ou commuté par une rotation de la tige de commande.
Pour faire tourner la tige de commande il est, selon l'invention, recommandable de se servir d'un taquet à deux branches placées à peu près verticalement, l'une de ces branches est tournée à droite l'autre à gauche. Ces branches, poussant contre les cames commutatrices de la tige de direction, font tourner celle-ci dans le sens voulu et de l'angle voulu.
Il importe de réaliser le taquet de telle façon qu'il yait entrt, les deux branches une partie droite, ce qui a pour résultat qu'après une rotation de la tige de commande le chariot avec son plateau de levage et sa transmission avec chaîne et moteur ont un libre fonctionnement prolongé par l'inertie, de sorte qu'en ce cas un ajustage minutieux du frein n'est pas nécessaire.
Le dessin représente une forme d'exécution d'un montecharge selon l'invention avec tige'de direction tournante et montre aussi d'autres caractéristiques qui sont également mentionnées dans les revendications.
Fig. 1 est une élévation latérale,
Fig. 2 est une élévation antérieure, vue dans la direction du plateau de levage.
Fig. 3est une élévation postérieure du chariot, faite en plus grand,
Fig. 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de fig. .
Le chiffre 1 désigne un plateau de levage basculant, monté sur un arbre inférieur 9 d'un chariot 2, lequel chariot peut être conduit entre deux rails de guidage 12 à l'aide de quatre galets montes sur deux arbres situés l'un au-dessus de l'autre en sens horizontal. Le plateau de levage non-chargé est tiré contre le chariot 2 par des ressorts 8. A la partie supérieure du chariot se trouvent deux crochets 21 qui limitent le basculement du plateau de levage, causé par la charge. Un arbre tournant 20, nui forme un tout avec un taquet 5, est fixé au chariot. A sa partie supérieure, ce taquet a une branche qui, vue de derrière, est pliée à droite et, à sa partie inférieure, une branche pliée gauche; entre ces 2 branches se trouve une partie droite (fig. 5 et 4).
Le chargement ou le déchargement du plateau de levage fait tourner l'arbre 20 et, par conséquent, le taquet 5, à droite ou à gauche - vu d'en haut - par l'intermédiaire d'une tige ' et du bras 4.
Parallèlement aux rails de guidage 12 se trouve une tige de commande 7 tournant autour de son axe, qui est reliée à un commutateur du moteur de levage; la partie inférieure de la tige de commande est pourvue d'une came commutatrice fixe 6 et sa partie supérieure d'une came commutatrice 17 ajustable en hauteur, de sorte que la hauteur d'élévation puisse être réglée. Comme s#reté, une dernière came commutatrice 18 est fixée tout en haut, qui reprend la fonction de la came 17 si le personnel a manqué de l'af- fermir suffisamment, ce qui aurait pour résultat que le débrayage du mécanisme de transmission dans sa position supérieure ne se ferait pas en temps voulu.
Le chariot 2 est fixé à une chaîne sans fin 13 au moyen d'un cliquet 10, laquelle chaîne, à sa partie inférieure, passe sur @ -
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un pignon à chaîne moteur 15 et à sa partie supérieure sur un galet 14 pris dans un tendeur de chaîne 16. Le pignon à chaîne 15 est actionné au moyen d'un mécanisme de transmission par un électromoteur, lequel est pourvu d'un frein. La liaison du chariot 2 et de la chaîne 13 au moyen du cliquet 10 constitue une sûreté parce que, si le plateau éprouve un choc en descendant, le chariot s'arrête et la chaîne glisse librement le long du cliquet.
Figs. 3 et 4 représentent le chariot dans sa position infétieure, le plateau de levage déchargé. Une charge étant placée sur le plateau, la tige 3 et le bras 4 font tourner le taquet à droite. Sous la pression du taquet contre la. ca.me commutatrice 6, la tige commutatrice 7 tourne à droite, ce qui a pour résultat que le moteur est mis en marche et que le chariot chargé monte jusqu'à ce que la branche oblique supérieure du taquet heurte la came commutatrice 17, ce qui remet la tige de commande 7 dans sa, position moyenne. Ainsi le moteur est débrayé, le frein fonctionne et le chariot avec son plateau de levage et la charge s'arrête. Le plateau de levage étant déchargé , les ressorts 8 l'attirent par basculement autour de l'arbre 9 contre le chariot en fa.isa.nt, tourner le taquet à gauche.
Par suite de la rotation de la came commutatrice 17, la tige de commande 7 tourne dans le sens opposé à celui de la rotation exécutée dans la position inférieure du chariot, ce qui a pour résultat que le mécanisme de transmission, déplacé dans le sens opposé , est embrayé et que le plateau déchargé descend jusqu'à ce ue la branche oblique inférieure du taquet 5 fasse tourner la came commutatrice 6 et la déplace dans sa position moyenne, débrayant le moteur.
La partie verticale du taquet assure au chariot un libre fonctionnement prolongé par l'inertie. Ainsi, à la différence de la solution de la commande par le déplacement en sens vertical de la tige de commande, il n'est plus nécessaire d'ajuster minutieusement le frein du moteur et la masse de la tige de commande avec ses parties attenantes n'a plus d'importance.
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Par la construction précitée avec tige de commande tournante, on peut d'une façon tres simple approprier l'engin à faire descendre des charges. A cet effet, le bras 4 est remplacé par un levier à deux bras de même.longueur, tandis oue la tige 3 est fixée au chariot mobile dans la direction médiane. En fixant la tige 3 sur l'autre bras du levier, on obtient le résultat voulu.
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R E V E N D I C A T I 0 N S
1.- Monte-charge pour lever des sacs, des caisses, etc. pourvu de rails de guidage verticaux, le long desquels un cha.riot avec plateau de levage en forme de L peut être déplacé au moyen l'un électro-moteur, lequel plateau selon qu'il est chargé ou .ion-chargé prend une position différente par rapport au chariot, Le monte-charge étant en outre muni d'un commutateur pour le ioteur, qui est commandé selon les positionssusdites du plateau le levage, caractérisé par le fait que le commutateur a une tige de commande parallèle aux rails conducteurs verticaux et munie de deux cames commandées par un taquet, dont la position se règle conformément à celle du plateau de levage.
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DESCRIPTIVE MEMORY
SUBMITTED IN SUPPORT OF A REQUEST
OF INVENTION PATENT Mr. Hendricus Cornelis REICHARDT
Hoist for lifting bags, crates, etc.
Dutch patent application in his favor of December 21, 1942.
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The object of the invention is a freight elevator, preferably transportable, for lifting goods from the ground up to shoulder height, so that transport can then be carried out on the shoulder. This lifting device can also be used to stack goods at a greater height.
A machine is already known for lifting and delivering bags, provided with a plate for placing the bag, where there is a plate supported by springs, under which a contact is placed.
A bag causing this plate to descend, the contact closes, the hoist motor starts up and raises the platform.
The bag being at the desired height, it falls backwards by tilting by 90, after which it arrives on a reversible support which turns it automatically, so that its opening is again at the top; the bag is removed. This device has the drawback that the worker, to remove the bag raised to the desired height, must turn around the device. This is a great drawback in all cases where the freight elevator is placed in a limited space, for example in a passage between two stacks of bags. Apart from the fact that its construction is much simpler than that of the known machine, the freight elevator according to the invention does not have these drawbacks.
The freight elevator for lifting bags, boxes etc., according to the invention, which is provided with vertical guide rails, has a trolley with an L-shaped lifting plate which, under the action of a electro-motor, slides along these rails up and down. Depending on whether the tray is loaded or not, it takes a different position relative to the carriage; these changes in position control a switch on the motor. The switch according to the invention has a control rod with two cams placed parallel to the vertical guide rails, which cams are controlled by a cleat attached to the carriage; the position of this cleat is determined by the position of the lifting plate. When a load is placed on this plate, the control rod moves from its middle position and the electro-motor is engaged, rotating in the desired direction.
When the load has arrived at the desired height, the steering rod is returned to its middle position. When the bag is removed, the tab moves in the opposite direction, which results in the motor turning in the opposite direction and the table moving down.
The control rod can be movable in the longitudinal direction and the motor can be provided with a mechanism by means of which it
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can be engaged, disengaged and switched by a movement of the. rod in longitudinal direction.
It is also possible to make the steering rod so that it is fixed in the longitudinal direction, but that it can rotate about its axis and that the switching cams and the stopper are made in the same way as the cleat, by its displacement along a switching cam rotates the latter and the control rod by a certain angle. In this case, the motor is provided with a device by means of which it can be engaged, disengaged or switched by a rotation of the control rod.
To rotate the control rod it is, according to the invention, advisable to use a cleat with two branches placed approximately vertically, one of these branches is turned to the right the other to the left. These branches, pushing against the switching cams of the steering rod, rotate the latter in the desired direction and the desired angle.
It is important to make the cleat in such a way that there is entry, the two branches a straight part, which results in that after a rotation of the control rod the carriage with its lifting plate and its transmission with chain and motor have a prolonged free operation due to inertia, so that in this case careful adjustment of the brake is not necessary.
The drawing shows an embodiment of a load lift according to the invention with a rotating steering rod and also shows other features which are also mentioned in the claims.
Fig. 1 is a side elevation,
Fig. 2 is a front elevation, viewed in the direction of the lift platform.
Fig. 3 is a posterior elevation of the carriage, made larger,
Fig. 4 is a section on the line IV-IV of FIG. .
The number 1 designates a tilting lifting plate, mounted on a lower shaft 9 of a carriage 2, which carriage can be driven between two guide rails 12 by means of four rollers mounted on two shafts located one above the other. above the other in a horizontal direction. The unloaded lifting plate is pulled against the trolley 2 by springs 8. At the top of the trolley are two hooks 21 which limit the tilting of the lifting plate, caused by the load. A rotating shaft 20, which forms a whole with a cleat 5, is fixed to the carriage. At its upper part, this cleat has a branch which, seen from behind, is bent to the right and, at its lower part, a bent left branch; between these 2 branches is a straight part (fig. 5 and 4).
Loading or unloading the lifting platform rotates the shaft 20 and, therefore, the cleat 5, to the right or to the left - seen from above - through a rod 'and the arm 4.
Parallel to the guide rails 12 is a control rod 7 rotating around its axis, which is connected to a switch of the lifting motor; the lower part of the control rod is provided with a fixed switch cam 6 and its upper part with a switch cam 17 adjustable in height, so that the lifting height can be adjusted. As a safety measure, a last switching cam 18 is attached at the very top, which takes over the function of cam 17 if the personnel failed to close it sufficiently, which would result in the disengagement of the transmission mechanism in his superior position would not come in due time.
The carriage 2 is fixed to an endless chain 13 by means of a pawl 10, which chain, at its lower part, passes over @ -
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a motor chain sprocket 15 and at its upper part on a roller 14 taken in a chain tensioner 16. The chain sprocket 15 is actuated by means of a transmission mechanism by an electromotor, which is provided with a brake. The connection of the carriage 2 and the chain 13 by means of the pawl 10 constitutes a safety because, if the plate experiences a shock while going down, the carriage stops and the chain slides freely along the pawl.
Figs. 3 and 4 represent the carriage in its lower position, the lifting platform unloaded. With a load placed on the platter, rod 3 and arm 4 rotate the cleat to the right. Under the pressure of the cleat against the. As a switch 6, the switch rod 7 turns clockwise, which results in the motor being started and the loaded carriage moving up until the upper slant branch of the cleat hits the switching cam 17, this which returns the control rod 7 to its middle position. Thus the motor is disengaged, the brake operates and the truck with its lifting plate and the load stops. The lifting plate being unloaded, the springs 8 attract it by tilting around the shaft 9 against the carriage in fa.isa.nt, turn the cleat to the left.
As a result of the rotation of the switching cam 17, the control rod 7 rotates in the opposite direction to that of the rotation performed in the lower position of the carriage, which results in the transmission mechanism, being moved in the opposite direction. , is engaged and the unloaded plate descends until the lower oblique branch of the cleat 5 rotates the switching cam 6 and moves it to its middle position, disengaging the motor.
The vertical part of the cleat provides the carriage with free operation, prolonged by inertia. Thus, unlike the solution of control by moving the control rod in the vertical direction, it is no longer necessary to carefully adjust the motor brake and the mass of the control rod with its adjoining parts. 'matters more.
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By the aforementioned construction with a rotating control rod, it is possible in a very simple way to appropriate the machine for lowering loads. For this purpose, the arm 4 is replaced by a lever with two arms of the same length, while the rod 3 is fixed to the movable carriage in the middle direction. By fixing the rod 3 on the other arm of the lever, the desired result is obtained.
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R E V E N D I C A T I 0 N S
1.- Freight elevator for lifting bags, boxes, etc. provided with vertical guide rails, along which a cart with L-shaped lifting plate can be moved by means of an electro-motor, which plate depending on whether it is loaded or .ion-loaded takes a position different from the trolley, The freight elevator being furthermore provided with a switch for the iotor, which is controlled according to the above-said positions of the lifting platform, characterized in that the switch has a control rod parallel to the vertical conductor rails and provided with two cams controlled by a cleat, the position of which is adjusted in accordance with that of the lifting plate.