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chaussure d'homme.
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La présente invention se rapporte aux chaussures d'homme plus particulièrement du type dit Il américain " ou " molière ", telles qu'employées par la majorité, des usagers, et elle se caractérise par ce que, d'uns part il est fixé dans la chaussure une fausse semelle, de préférence en liège ou matière analogue, s'étendant sur toute la partie postérieure (talon) da la chaussure, où elle à une @ épaisseur de l'ordre de deux centimètres, pour aboutir, en diminuant graduellement d'épaisseur, jusqu'à :t'éminence: du gros orteil, c'est- à-dire s'étendant sur toute la longueur de la voûte du pied ;
d' autre part, le contrefort de la chaussure est rehaussé légèrement (1 cm, ou plus) et se raccorde à la partie supérieure de l'empeigne par une courbure plus accentuée que dans la chaussure normale.
Ces caractéristiques ressortent au dessin annexé à titre d' exemple non limitatif, dans lequel 1 désigne la semelle intérieure en liège ou matière légère analogue, fixée de toute manière adéqua- te dans la chaussure, cette .semelle auxiliaire s'é.tend sensiblement depuis 1'éminence du gros -orteil jusqu'au contrefort même, recou- vrant ainsi la partie de la chaussure sur laquelle s'appuyant la
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voûte du pied et le talon. Cette semelle a, dans la partie recouvrant le talon, une épaisseur de l'ordre de deux centimètres, cette épaisseur diminuant progressivement depuis le talon jusqu'à l'éminence du gros orteil, où elle est nulle.
Les autres parties de la chaussure restant inchangées, on comprend que l'usager se trouve, par cette semelle auxiliaire interne invisible, rehaussé d'environ deux centimètres (épaisseur de la semelle interne) ; en outre, au lieu d'appuyer pendant la marche principalement sur le talon (comme c'est le cas pour tous les hommes en général) le poids du corps se trouve reporté vers l'avant et, l'appui pendant la marche est pris principalement à l'endroit de l'éminence du gros orteil.
Il en résulte une marche plus légère, plus élégante, et une usure beaucoup moins rapide et prononcée des talons. Un autre avantage très important est que le pied est beaucoup mieux soutenu et ne tend plus à s'affaisser comme avec les chaussures actuelles ; la nouvelle chaussure peut même à ce titre être considérée comme un moyen de redressement, ou correcteur, maintenant et même renforçant la cambrure naturelle du pied.
cette chaussure sera particulièrement intéressante, dans cet ordre d'idées, pour les usagers dont la profession exige de longues stations debout (garçons de café, gar- çons coiffeurs, etc.) stations qui avaient pour résultat un affaissement rapide du pied (pied plats) tandis qu'avec la chaussure nouvelle, le pied est parfaitement soutenu dans sa forme normale, sans fatigue, le poids du corps étant reporté vers l'avant, sans blesser la voûta du pied laquelle est soutenue sur toute sa longueur par le coussin quelque peu élastique formé par la semelle interne.
Comme le montre le dessin, le contrefort est rehaussé d'environ 1 cm. à l'arrière, et se raccorde à l'empeigne par une courbure 3 plus prononcée que la courbure normale (en pointillés 4) de la chaussure, ce qui, dans l'ensemble, ne se marque pas, mais a l'avantage de laisser à la chaussure son aspect extérieur normal, tout en assurant un bon maintien au-dessus du talon.
On a déjà proposé de placer à l'intérieur des chaussures des épaisseurs à divers endroits ; mais ces épaisseurs ne sont en général pas prévues à la fabrication, elles n'intéressent qu'un endroit
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déterminé de la chaussure, et elles ont pour but essentiel de proies ger une partie sensible du pied, on a également fait des chaussu- res dites orthopédiques, à semelle très épaisse, pour compenser par exemple une différence de longueur des jambes, où. dans un but médical. De telles chaussures doivent être faites à la mesure de l' usager, et elles offrent un aspect extérieur bien particulier, qui les fait distinguer directement des chaussures normales.
La chaussure de l'invention est destinée à remplacer toutes les chaussures normales, dont elles offrent exactement l'aspect-connu, et. elle est destinée à être portée par, tous les usagers, au même titre qu'une chaussure habituelle, vendue toute confectionnée et fabriquée éventuellement en série. il ne s'agit donc pas ici de chaussure destinée à des cas spéciaux.
Il va de soi que la semelle interne est recouverte de la doublure habituelle s'étendant sur tout l'intérieur de la chaussure et l'on comprend que l'invention pourrait s'appliquer également aux autres types de chaussures pour hommes : chaussures à haute tige, escarpins, etc.