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Semelle avec organes de soutien en caoutchouc ou autre matière souple.
L'invention concerne une constitution spéciale de la chaussure tenant compte de ce fait que le pied de l'homme moderne ne peut en aucune façon être placé dans les conditions naturelles primitives, telles qu'elles résultaient notamment du sol, du sable, de la mousse, etc..
Dans l'industrie de la chaussure, on utilise des corps de soutien rigides, mais ceux-ci se brisent très souvent après une courte durée d'emploi, ou bien ils perdent leur forme, de sorte qu'ils ne sont plus d'aucun secours et qu'ils peuvent même occasionner des troubles de l'organisme. Le dé-
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veloppement naturel du pied depuis le talon jusqu' à la pointe, qui doit théoriquement comporter une flexion élastique, peut seulement être assuré par une semelle inférieure qui s'appuie sans aucune gêne aux endroits convenables, mais qui laisse par ailleurs une entière liberté au pied. Dans le cas où cette con- dition est remplie, les tendons et les muscles du pied et de le jambe qui accomplissent leur rôle naturel, se trouvent fortifiés, restent élastiques et sont capables de développer un grand ef- fort.
Le but de l'invention est de se rapprocher le plus possible de ces conditions idéales. En particulier, l'invention peut s'appliquer avantageusement aux chaussures d'intérieur (tel les que les chaussures dites "confortables" ou les pantoufles à bord retourné) qui par suite de la nature des matières utili- sées et du mode de fabrication adopté, ne peuvent pas comporter de talon et de soutiens rigides, alors que jusqu'à présent on s'est engagé dans une voie différente en supprimant les renforts de cambrure et le talon, au grand détriment de l'usager.
L'invention concerne un dispositif ayant pour but de remédier aux défauts précités.
On a représenté au dessin un mode d'exécution d'une semelle en caoutchouc ou matière analogue, établie con- formément à l'invention.
La fig. 1 est une coupe suivant 1-1 de la fig. 2.
La fig. 2 est une vue en plan prise du côté inté- ri eur.
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La fig. 3 est une coupe suivant III-III des fig. 1 et 2.
La fig. 4 montre le bord de couture avec la tige cousue dans sa position initiale et la fig. 5 montre le bord de couture après retournement de la tige.
La semelle conforme à l'invention comprend princi- paiement les régions suivantes :
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a le talon b le soutien de la voûte du pied, c le soutien du pourrelet de l'avant-pied, d le soutien de la pointe.
Le talon de la chaussure a forme une cavité sur la- quelle repose le talon du pied. Cette partie est légère et élastique, étant constituée par des cellules 1.
La partie b de la chaussures qui forme le soutien de la voûte du pied, comprend du coté inférieur de la semelle des bossages transversaux 2 et du côté supérieur les soutiens de cambrure 3 constitués par des corps de caoutchouc particuliè- rement élastiques. Le soutien c. s'adapte par sa forme à la courbure naturelle du bourrelet transversal de l'avant-pied et comme on le voit en 4, ce soutien est lui-même fractionné et élastique.
Les bossages 8 qui dans la marche viennent s'appuyer sur le sol empêchent l'abaissement de la partie du pied cor- respondante. Ces bossages 2 peuvent être exécutés sous la forme de têtes réparties sur la semelle, mais elles ne sont pas liées à leur partie inférieure , de sorte que la semelle peut se ployer, comme c'est naturel dans la marche.
Afin de réaliser le soutien des orteils on a, d'après l'invention (et contrairement à la chaussure ordinaire, où il existe un intervalle entre le sol et l'extrémité de la semelle), exécuté la pointe de la semelle avec la courbure nécessaire pour permettre le jeu naturel de la pointe du pied, les orteils reposant sans aucune gêne et pouvant prendre leur mouvement na- turel.
La semelle de caoutchouc s'étend jusqu'au sol sur le- quel elle repose à plat mais d'une façon élastique, grâce à la présence de cellules 5.
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Le talon a place le pied dans sa position normale et, contrairement à la disposition et à la fabrication connues pour l'exécution des confortables ou des pantoufles à bords retour- nés, ce talon a, combiné avec le soutien extérieur 2, le sou- tien intérieur 3, le soutien 4 du bourrelet transversal de l'avant-pied et l'appui élastique 5 des orteils, assure au pied une assise entièrement satisfaisante et évite les inconvénients mentionnés ci-dessus.
Le dispositif conforme à l'invention peut être avantageu- sement utilisé dans le cas de fabrication différente et, par exemple, avec une chaussure cousue et doublée et aussi dans le cas d'une chaussure à semelle non vulcanisée.
La surface extérieure6 de la'semelle de caoutchouc pré- sente, jusqu'au bord de couture 7, des rainures qui assurent au pied un appui doux et souple, tout en permettant de favori- ser l'aération et de réduire le poids.
Les chaussures comportant un talon, un soutien de cam- brure, etc.. ne peuvent pas être fabriquées avec un bord s'é- tendant vers l'intérieur comme dans le cas des semelles en coquille actuellement connues. La fixation de ces semelles s'opère à l'aide du procédé de retournement connu qui nécessite un travail onéreux et l'emploi de machines très coûteuses, et cependant, seules des saillies peu importantes peuvent être ad- mises sur la semelle. C'est pourquoi, suivant l'invention,le bord de couture d'une semelle en coquille, munie d'un talon et de soutiens de la façon indiquée ci-dessus, est droit ou incli- né et dirigé vers l'extérieur comme l'indique la fig. 4.
La cou- ture de la tige peut être ainsi effectuée avec les machines à coudre les plus simples et cela de telle sorte que la semelle soit posée sur la table de la machine à coudre, la surface de marche de la semelle étant tournée vers le haut (ainsi qu'on le voit fig. 4).
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Le bord de couture se trouve alors tout à fait à plat sur la table. Ensuite, la tige retournée est fixée au bord decouture. L'introduction du bord de couture et de la tige est effectuée de l'extérieur, de sorte que le bord de couture, et l'extrémité de la tige viennent simplement en contact avec le pied du presseur et avec le transporteur. Les parties sailè lantes, talons, soutiens de cambrure, etc.. ne viennent pas en contact avec le dispositif de couture lui-même, Après la cou- ture on retourne la tige comme l'indique la fig. 5.
Avec les chaussures à bord retourné employées jusqu'à présent, les aiguilles demi-circulaires et les machines à retourner doivent avoir au moins une certaine force pour four- nir un bon travail, ce qui conduit naturellement à une forme grossière et à un poids élevé. Par contre, avec la disposition du bord de couture, conforme à l'invention, on peut donner à la semelle et à la paroi 12 (douillette de feutre par exemple) l'épaisseur désirée et l'on n'est assujetti à aucune obligation en ce qui concerne la forme à lui donner.
L'exécution du bord de couture conforme à l'invention présente un avantage, c'est que la tige peut être fixée par un simple travail de piquage.
De plus, on évite, suivant l'invention, le fond arron- di qui existe dans la fabrication des confortables et des pan- toufles à bord retourné et qui favorise la pose du pied à plat, et son affaissement. Dans ces chaussures, par suite de l'absen- cede talon, le poids du corps est porté vers l'arri ère.
De tels inconvénients ne peuventpas être évités par l'introduction d'un coin sous le talon du pied, dans le cas d'une chaussure d'intérieur, car, si le coin ainsi intercalé réduit le déportement, il laisse la voûte du pied sans soutien à sa partie médiane, de sorte que celle-ci fléchit entre les deux appuis, c'est à dire dans la partie cambrée.
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Tous ces inconvénients sont évités par la semelle con- forme à l'invention.