<EMI ID=1.1>
(Invention Paul NICOLAS)
La présente invention est relative aux amplificateurs à contre-réaction, et plus particulièrement à ceux
utilisés en télégraphie, téléphonie et radiotéléphonie, soit
à fréquence vocale, soit à haute fréquence.
Dans les systèmes connus d'amplificateurs à contreréaction on distingue habituellement trois sortes de mon -
tages:
Les premiers, dits à contre-réaction "de tension",
abaissant l'impédance de sortie de l'amplificateur au-dessous
de la valeur qu'elle aurait sans contre-réaction, et oela
dans une mesure sensiblement proportionnelle au gain qu'
aurait l'amplificateur si l'on supprimait la contre-réaction.
Les seconds, dits à contre-réaction "de courant" ,
augmentant au contraire l'impédance de sortie de l'amplificateur, et cela également dans une mesure, sensiblement proportionnelle au gain qu'aurait l'amplificateur si l'on
supprimait la contre-réaction.
Enfin, d'autres montages, dits à contre-réaction
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qu'elle aurait si l'on supprimait la contre-réaction.
Aucun de ces systèmes ne permet d'ajuster la valeur de l'impédance de sortie à une valeur quelconque choisie à l'avance.
La présente invention a pour but de remédier à cette lacune et de permettre la réalisation d'amplifica teurs qui. tout en présentant les avantages généraux des amplificateurs à. contre-réaction au point de vue de la réduction de la distorsion linéaire ou non linéaire, peuvent avoir la valeur de leur impédance de sortie réglée à. une valeur fixée à. l'avance. L'invention se propose également de rendre cette impédance de sortie pratiquement indépendante des variations de caractéristiques des lampes amplificatrices dues, soit aux différences de fabrication entre les divers échantillons d'un même type de lampe, soit aux variations des tensions d'alimentation.
La présente invention a pour objet un dispositif amplificateur à contre-réaction, caractérisé en ce qu'il comporte simultanément une contre-réaction de tension et une contre-réaction de courant.
La principe de l'invention sera mieux compris en se reportant à. la figure du dessin ci-annexé qui montre, à titr� d'exemple non limitatif, le schéma de réalisation ,d'un amplificateur à contre-réaction mixte, c'est-à-dire
à contre-réaction de tension et à contre-réaction de courant.
Comme représenté par la figure, les signaux à
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différentes tensions issues du montage do contre-réaction sont appliquées en série à la grille de la première lampe amplificatrice L-.. Cotte première lampe, qui comporte les éléments habituais de polarisation et do liaison à l'étage
<EMI ID=4.1>
La contre-réaction do courant, prise aux bornes
<EMI ID=5.1>
Le fonctionnement de l'amplificateur ainsi constitué va être défini en calculant d'abord la tension de sortie U aux bornes de l'impédance d'utilisation Z en
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Soit ? la résistance interne de celle-ci, compte tenu, s'il y a lieu, de.la majoration de cette résistance interne
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Ri a une valeur élevée, et désignant tsar i le courant
parcourant Z et R5, on trouve :
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<EMI ID=9.1>
<EMI ID=10.1>
On a donc l'équation:
<EMI ID=11.1>
La tension de sortie U aux bornes Z est donnée par:
<EMI ID=12.1>
On a donc:
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<EMI ID=14.1>
<EMI ID=15.1>
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amplificateur est donc :
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et l'on voit facilement que le facteur de linéarisation ou facteur de réduction de la distorsion est :
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<EMI ID=19.1>
e
devant Z, de la valeur :
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<EMI ID=21.1>
Pour calculer l'impédance de sortie Zs, on suppo.sera qu'une force électromotrice E est insérée en série avec l'impédance d'utilisation Z et on calculera la variation i' du courant anodique traversant l'impédance Z.
Le calcul donne :
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oe qui donne, pour l'impédance apparente de sortie Zs de <EMI ID=24.1>
<EMI ID=25.1>
Si l'on examine les différents termes qui composent la valeur de Zs, on constate que le plus important numéri-
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courant a habituellement une faible valeur et le second terme n'est autre chose que la résistance interne de la
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ordre de grandeur du facteur de linéarisation, donc en général grand. Le troisième terme, le plus important, celui qui constituera donc la majeure partie de Zs, est pratique-
<EMI ID=28.1>
Il est bien évident qu'en agissant sur ces résistances on peut, non seulement régler le degré d'amplification de l'amplificateur, mais encore son impédance de sortie à une valeur prédéterminée, oe qui est le but visé par l'invention.
Un exemple -numérique permettra mieux de se rendre compte du caractère pratique de l'invention.
En utilisant des lampes pentodes, on pourra facilement obtenir:
<EMI ID=29.1>
Si on prend pour les résistances, les valeurs suivantes:
<EMI ID=30.1>
On trouva pour l'impédance de sortie :
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et pour l'amplification effective, en prenant Z = 11.200 ohms
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/
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