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Procédé de soudure par points . L'invention se rapporte à un procédé de soudure d'après le principe de la soudure par points. Par suite *de la nécessi- té de faire des économies d'étain, les procédés de soudure ont récemment pris une grande importance. Dans de nombreux cas différents, on les utilise en remplacement des brasures, notamment dans les appareils 'de la technique de la transmission des nouvelles.
Avant d'introduire de tels procédés de soudure devant remplacer les brasures, il faut être certain que, d'une part, il soit encore possible de se servir de stocks existants de fils, d'oeillets de brasure et d'autres éléments analogues .et que, d'autre part, l'on évite de devoir apporter des modifications, adaptées à la soudure, à la construction d'appareils dans lesquels la brasuredoit être remplacée par la soudure.
En vue de ce but .particulier, il importe donc avant tout de -concevoir des engins de soudure maniables, de manière à pouvoir réaliser des soudures, même en des endroits qui, du point de vue de ,1.' espace sont peu commodes.
On distingue 'des procédés de souaure selon le principe de la soudure à l'arc, y compris le principe Arcatom, selon le principe de la soudure par résistance y compris la soudure 'par points, et selon le principe de la soudure par renflement.
Lors de la soudureà l'arcon provoque la formation d'un arc entre électrode et matière à souder, cet arc entraînant la fusion de cette dernière. Dans la soudure par résistance, la matière à souder se trouvant entre les électrodes s'échauffe de manière correspondant à sa-résistance propre, par suite de la chaleur engendrée par le courant.,
La soudure par points s'applique sous des puissances particulièrement élevées qmi n'agissent que pendant un temps très court sur 'la pièce à souder.
On parle de soudure par renflement lorsque l'on fait passer dans la matière à souder, à certains intervalles, des pul- sations de courant de puissance croissante ou décroissante.
Elle a son importance pour la soudure d'aciers.
Du point de vue physique, quatre factaurs sont déterminants pour la soudure, à savoir : la tension U en volts à la matière à souder, le courant de soudure I en ampères, le temps t en secondes pendant lequel le courant de soudure passe, et enfin, la chaleur engendrée en joules et une constante k' Ces quatre facteurs sont liés entre eux par la relation :
E = k.U.I.t.
Un procédé connu de soudure fonctionne selon le principe de la soudure à l'arc, avec une électrode animée d'un mouve-
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ment pendulaire à la ce-aence (le la tension alternative d'alii,=enta.tion, alors que l'autre électrode est reliée à la pince à l'aide de laquelle la matière à souder est tenue et qui,
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de son côté, croit avoir un contact métallique avec la matière à souder, penaant que le processus de la soudure se développe. Dans ce procédé, les fils à réunir par souaure doivent préa-
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lablement être tortillés et, dans ces conditions, les deux bouts extrêmes ou fil forment une perle de soudure au cours au processus de la soudure.
Pour obtenir une soudure satisfaisante et en raison des
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gramaes quantités de chaleur entrant en jeu, il faut disposer d'une; quantité suffisante ae matière à souder pour la formalion de la perle, c'est à dire une longueur et une section de fil suffisantes. Par suite du processus de fusion, des mo- difications de section et de structure de la matière à souder se présentent au cours de la soudure, ce qui entraine un danger particulièrement grand de rupture de matière. La nécessité de tortiller les fils ou autres éléments de raccordement, entraine, par exemple dans les appareils servant à la transmission de nouvelles, des transformations plus ou moins importantes.
Dans ce procédé, la mesure au temps de soudure doit se faire manuellement, ce qui provoque facilement des .soudures défectueuses, notamment un écoulement trop prononcé de
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la ...atisre.
Un autre procédé de soudure connu fonctionne selon le principe de la fusion physique ae la matière à souder; on y utilise une pince à souder dans laquelle l'adduction de chaleur à la matière à souder est provoquée à l'aide d'électro-
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des en Ciiarbon ae masse relativement granae, chauffées' par le courant et accumulant la chaleur. Au cours du processus de la soudure, les électrodes en cnarbon deviennent incandescentes. La chaleur agit fortement sur la matière à souder.
Des
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modificatiOlis de structure sur des étendues relativement im- portantes de la matière à souder sont inévitables, car, après le processus proprement dit de la soudure, le contact calori- fique uoit subsister jusqu'au moment où le métal ayant coulé à franchi, en sens inverse, un certain intervalle de tempéra-
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ture ùe l'état ae rtjmollissement. Par suite de l'échauffe- ment tropimportant, ceci entraîne nécessairement des modifications de section de la matière à souder, ainsi que la dété-
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viciation de l'isolement, par exemple celui des fils de raccoraeffisnt constitué par du thermoplastent ou d'autres corps isolants. Pour obtenir une soudure irréprochable, il faut donc disposer de sections agrano-ies pour les fils, les oeillets ae soudure ou d'autres éléments de raccordement.
Les électrodes ai cuarbon s'usent fortement à l'usage prolongé. Cepen- dant, si la masse de la contre-électrode devient plus petite, ou bien que l'on saisit plus loin l'une des deux électrodes par la pince prévue pour recevoir les électrodes, une différance de température prend naissance entre les deux électro-
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des, et elle est d'autant plus grande que l'usure est plus irragulière. Seule la pièce métallique tournée vers la plus petite éle ctroae fond. Le résultat en est une soudure im- parfaite de la matière. Le réglage du temps de soudure se fait automatiquement; quant au.développement du processus de la soudure, les indications données plus haut au sujet du parcours de l'état de ramollissement du métal sont applicables.
Lorsque l'on applique ce procédé à la soudure de matériaux résistants, il faut remplacer les électrodes en charbon par d'autres ayant une faible résistance spécifique, par exemple par un alliage cuivre-argent (blombit). De ce fait, le
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principe de la soudure se trouve modifié.
L'invention se rapporte à un procédé de soudure selon le principe de la souaure par points. Elle consiste dans le fait que les électrodes sont constituées en un métal ayant utilement une bonne conductibilité, qui, par la formation et/ou l'application d'une couche électriquement résistante a une forte rési stance électrique sur la face tournée vers la matière à souder.
L'emploi de telles électrodes, avec coucne résistante sur la face tournée vers la matière à souder, assure, pour des temps de soudure très réduits et un grand rendementd'im- pulsion, une utilisation maximum de'la chaleur par son accu- mulation sur la matière à souder.
La formation et/ou l'application n'une couche résistante 'entre électrode et matière à souder, agiten sorte que la masse de la résistance nécessaire pour un 'fort échauffement, est tellement petite que la chaleur y engendrée par le courant ne suffit pas pour provoquer une fusion physique simultanée ae la matière à souder, comme c'est le cas pour les procédés connus. On provoque au contraire une accumulation marquée de chaleur sur la face de la couche résistante tournée vers la matière à souder.
Par suite de la limitation du processus d'écoulement à des surfaces très réduites, les pertes de chaleur \par conduc- tibilité et rayonnement sont ranenées à un minimum dans le procédé de soudure par points conforme à l'invention, grâce a quoi on empêche aussi bien une modification de texture sur d'assez grandes longueurs qu'une détérioration de l'isolement.
De ce fait, on évite également un affaiblissement de la sec- tion, même pour les' plus petits oeillets de soudure et les fins fils. On peut travailler vec des oeillets de soudure .courants, car, par suite de la bonne accumulation de la cha- leur sur la matière à souder et des courts temps de souaure, des. sections augmentées de matière ne sont pas requises. En outre, én évitantle tortillage préalable des fils, il est possible de vérifier subséquemment les points de soudure avec certitude, car la'traction n' est pas contrariée par le tor- tillage.
Pour réaliser une accumulation aussi grande que possible sur. la couche limitrophe entre électrode etmatière à souder, la couche résistante est le plus utilement constituée en un métal ou un .oxyde métallique ayant une rési stance électrique spécifique élevée.
Dans cet ordre d'idées, les métaux molybdène ou tungstè- :ne, ou d'autres de.. ce groupe, resp. leurs oxydes et carbures, conviennent particulièrement bien.
Pour limiter le processus d'écoulement à une surface aus- si réduite que possible, on choisit utilement très petite la surface de contact entre électrode et matière à souder. La . constitution sous forme de calotte a été trouvée très avanta-, geuse, car, grâce à cette forme, on évite simultanément, au cours de la soudure, une modification de section de la matière à souder sous l'action de la pression de la pince, modifica- tion qui se présenterait pour des électrodes pointues.
Pour'éviter la pr,ession non définie de la pince sur la matière à souder, lors de la manipulation purement manuelle,
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il est avantageux d'utiliser une pince de pression automatique, à pression réglable.
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l)n11r ,,viter le collage de la matière à souder aux éle-t2outs, ou la soudure e ificie électrodes et matière à. souder, on a avantage à utiliser, pour la fabrication de la couche rédistante, des Iuétaùx ne :.' alliaxt pas aux pièces à souder, n o ta ifl> e.it a 'L1 cuivre. De vrais alliages ou mélanges de métaux et d'alliages
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dans certaines conaitions, des propriétés plus favorables en ce lui ooncerne les conductibilités électrique et calorifi- que , que ce lias deleurs différents composants.
Dans certains cas on utilisera dcne de tels vrais alliages ou aussi des mélanges de métaux purs ou d'alliages.
Four certaines soudures il est particulièrement avanta-
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,,,eux cL utiliser des métaux ou des alliages à gaz combinés (hyurides) qui ont une résistance spécifique électrique par-
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ticulièreujent élevée ainsi qu'une conductibilité calorifique correspondante, ou bien des métaux et alliages à gaz occlus qui se dégagent au cours ae la soudure et empêchent que la matière à souder ne colle aux électrodes.
L'accumulation,de chaleur sur la matière à souder est influencée favorablement si l'on prévoit que l'électrode, resp.la couche résistante, subit un traitement superficiel sur la face tournée vers la matière à souder, ce traitement consistant par exemple à la polir, la dépolir, la rendre ru- gueusa ou la balafrer, car de ce fait il se présente une aug-, mentation de la résistance transitoire qui favorise l'accumu- lation de ciialeur, alors que, tout en évitant l'écrasement de la matière à souder, une forte adduction 0 3 chaleur a lieu par l'application d'une pression plus élevée de la pince.
Il est
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ég1:118m.o.l possible n'augmenter l'accumulation de chaleur à la surface de la matière à souaer par une application à fort
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coeiiicient d'isolement calorifique, de couches intercalaires, entre électrode et couche résistante, en métaux fondant difficilement. La possibilité du choix entre un bon et un mauvais isolement calorifique - en sauvegardant une liaison à bonne
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conauctibilité électrique - consiste dans le dimensionnement approprié de la section ae la c oucne intercalaire en'métal fonoant difficilement, par exemple sous forme de petits blocs
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di.stunuc;uls ou d'anneaux, ou par formation d'une pellicule u'oxyde sur la coucne intercalaire en métal fondant difficile- ment.
Dans bien des cas il est avantageux pour une bonne accu-
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:lation ue cnaleur, autiliser plusieurs couches intercalai- res de corps ayant des conductibilités calorifiques différentes et des résistances spécifiques appropriées, comme par exemple le laiton, le fer, le molybdène et d'autres.
L' allure de la températurede la résistance électrique de la matière utilisée pour l'électrode, resp. de la matière de la couche résistante, au cours du processus de la soudure, a
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une granae impoT1::al1C pour celui-ci. à ce point de vue, des métaux et leurs combinaisons, notamment des carbures et des nitrures, ou, en gênerai, des corps ayant un coefficient né- gatif de température, s'avèrent favorables, car ils ont une résistance initiale élevée au commencement de la soudure et cette résistance devient très faible à la fin de l'opération,
' favorisant ainsi la bonne qualité de la sounure.
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pour l'accumulation de la chaleur et pour les conditions de contact entre matière à souder et couche résistante, l'em- ploi de conducteurs enrobés dans des couches à grand volume de pores, par exemple de couches phosphatées, a été trouvé avantageux.
Pour faciliter la compréhension, une forme d'exécution du procédé conforme à l'invention est décrite ci-dessous, à titre d'exemple, à la lumière de dessins.
La fig. 1 montre le diagramme de la transformation calo- rifique en fonction de la durée de soudure dans les différents procédés.
Les fig.2 et 3 représentent des exécutions d'électrodes de soudure conformes à l'invention, données à titre d'exemple.
Dans la i'ig. l on a maintenu approximativementle diagram- me du rendement dans le temps pour les procédés connus (I) décrits ci-dessus etpour le procédé desouaure par points conforme à l'invention (II). On y remarque que la quantité de chaleur amenée, représentée par la surface donnée par le rendement enregistré et le temps, est beaucoup-plus grande dans les procédés connus (I) que dans la soudure par points (II).
Le temps pendant lequel la chaleur agit sur la matière- à souder est très long comparativement à celui nécessaire pour le procédé de soudure par points (II), de sorte qu'il en ré- sulte des modifications de texture de la matière à souder, son usure, ou la détérioration de l'isolement, choses (lui ne se présentent pas dans le procédé de soudure par points, 'par suite de- l'action de très courte durée (quelques périodes du courant d'alimentation) sous un rendement élevé.
La'fig. montre une possibilité d'exécution a'un systè- me d'électrodes qui trouve le mieux son emploi en double exé- oution pour une pince de soudure., comprenant l'électrode en cuivre 1) et une couche résistante appliquée (2), par exem- ple en -molybdène, qui a la forme d'une calotte sur la face tournée vers la matière à. souder'. (3) et (4) représentent la matière à.souder, par exemple des fils de cuivre.
La fig. 3 montre une autre possibilité d'exécution du principe de l'invention. Dans ce cas, l'électrode est consti- tuée par plusieurs couches intercalaires en métaux ayant des conductibilités calorifiques différentes et des résistances spécifiques correspondantes.' Le conducteur d'amenée (5) en cuivre porte d'abord une plaque en laiton (6) à laquelle se raccorde une couche intercalaire en métal fondant difficile- ment, par exemple en f er sous forme depetitsblocs ou de pièces distanoeuses (7), en vue de réaliser un bon isolement calorifique et de favoriser l'accumulation de chaleur sur la matière à souder. Sur ces pièces distanceuses (7) est fina- lement rapportée la couche résistante, par exemple en molyb- dène, posée sous forme de calotte contre. la matière à souder (9-10).
Le dimensionnement le plus favorable des couches inter- calairas individuelles en métaux différents s'obtient à la suite d'essais et,dépend des matériaux à souder et de leurs sections, ainsi que des courts temps de soudure nécessaires à la bonne conservation de l'état intérieur etextérieur de la matière à souder.
L'invention n'est pas limitée à ces formes d'exécution.
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Grâce à son savoir-faire, le spécialiste de la soudure peut construire (-,'autres électrodes de soudure appropriées. Le procéaé convient non seulement pour les besoins de la soudure de fils, d'oeillets de brasure ou d'autres éléments de raccor-
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der,.c:.:t analogue .=, notamment dans des appareils destinés à la transmission des nouvelles, mais il peut aussi être appliqué à toutes le# autres soudures de métaux, notamment de ceux
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ayant une bonne conducti bili te électrique.
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Spot welding process. The invention relates to a welding process according to the principle of spot welding. As a result of the need to save tin, soldering processes have recently assumed great importance. In many different cases they are used as a substitute for solder, especially in news media apparatus.
Before introducing such soldering methods to replace solders, it must be ensured that, on the one hand, it is still possible to use existing stocks of wires, solder eyelets and other similar elements. and that, on the other hand, one avoids having to make modifications, adapted to welding, to the construction of apparatuses in which solder must be replaced by solder.
In view of this particular aim, it is therefore above all important to design handy welding machines, so as to be able to carry out welds, even in places which, from the point of view of, 1. ' space are inconvenient.
A distinction is made between welding processes according to the principle of arc welding, including the Arcatom principle, according to the principle of resistance welding including spot welding, and according to the principle of bulge welding.
During arc welding causes an arc to form between the electrode and the material to be welded, this arc causing the latter to melt. In resistance welding, the material to be welded between the electrodes heats up in a manner corresponding to its own resistance, as a result of the heat generated by the current.
Spot welding is applied at particularly high powers which only act for a very short time on the part to be welded.
We speak of bulge welding when we pass through the material to be welded, at certain intervals, current pulses of increasing or decreasing power.
It is important for the welding of steels.
From a physical point of view, four factors are decisive for welding, namely: the voltage U in volts at the material to be welded, the welding current I in amperes, the time t in seconds during which the welding current flows, and finally, the heat generated in joules and a constant k 'These four factors are linked together by the relation:
E = k.U.I.t.
A known welding process operates on the principle of arc welding, with an electrode moving in a motion.
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pendular to the ce-aence (the alii's alternating voltage, = enta.tion, while the other electrode is connected to the clamp using which the material to be welded is held and which,
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on the other hand, believed to have metallic contact with the material to be welded, causing the welding process to develop. In this process, the wires to be joined by welding must first
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lable to be twisted and, under these conditions, the two end ends or wire form a bead of solder during the soldering process.
To obtain a satisfactory weld and due to the
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large amounts of heat coming into play, one must have one; sufficient quantity of material to be welded for the formalization of the bead, that is to say a sufficient length and section of wire. As a result of the melting process, changes in the cross-section and structure of the material to be welded occur during welding, which leads to a particularly great danger of material breakage. The need to twist the wires or other connecting elements, for example in devices used for transmitting news, leads to more or less significant transformations.
In this method, the measurement at the time of welding must be done manually, which easily causes defective welds, in particular an excessively pronounced flow of
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the ... atisre.
Another known welding process operates on the principle of physical fusion of the material to be welded; a welding gun is used there in which the adduction of heat to the material to be welded is caused by means of electro-
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relatively large mass, heated by the current and accumulating heat. During the soldering process, the carbon electrodes glow glow. The heat acts strongly on the material to be welded.
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Changes in the structure over relatively large areas of the material to be welded are inevitable, since, after the actual welding process, the thermal contact must remain until the moment when the metal having flowed has passed, in the direction of inverse, a certain temperature interval
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ture to the state of softening. As a result of the excessive heating, this necessarily leads to changes in the cross-section of the material to be welded, as well as the
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damage to the insulation, for example that of the connecting wires made up of thermoplastic or other insulating bodies. To obtain an irreproachable weld, it is therefore necessary to have sections agrano-ies for the son, the eyelets ae welding or other connecting elements.
Alu-carbon electrodes wear out heavily with prolonged use. However, if the mass of the counter-electrode becomes smaller, or if one of the two electrodes is grasped further away by the clamp intended to receive the electrodes, a temperature difference arises between the two electrodes. -
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des, and it is all the greater as the wear is more irragular. Only the metal part facing the smaller ele ctroae melts. The result is an imperfect weld of the material. The adjustment of the welding time is done automatically; As to the development of the welding process, the indications given above regarding the course of the softening state of the metal are applicable.
When this process is applied to the welding of resistant materials, the carbon electrodes must be replaced by others having a low specific resistance, for example by a copper-silver alloy (blombit). Therefore, the
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principle of welding is modified.
The invention relates to a welding method according to the principle of spot welding. It consists in the fact that the electrodes are made of a metal usefully having good conductivity, which, by the formation and / or application of an electrically resistant layer has a high electrical resistance on the face facing the material to be solder.
The use of such electrodes, with a resistant layer on the side facing the material to be welded, ensures, for very short welding times and high impulse efficiency, maximum use of heat by its accumulation. on the material to be welded.
The formation and / or the application of a resistant layer between electrode and material to be welded, acts so that the mass of the resistance necessary for a strong heating, is so small that the heat generated there by the current is not sufficient. to cause simultaneous physical melting of the material to be welded, as is the case with known methods. On the contrary, a marked accumulation of heat is caused on the face of the resistant layer facing the material to be welded.
Due to the limitation of the flow process to very small areas, heat losses by conductivity and radiation are reduced to a minimum in the spot welding process according to the invention, thereby preventing both a change in texture over fairly long lengths and a deterioration in the insulation.
This also prevents weakening of the cross-section, even with the smallest welding eyes and fine wires. It is possible to work with current welding eyelets, because, due to the good accumulation of heat on the material to be welded and the short welding times,. Increased sections of material are not required. Furthermore, by avoiding the pre-twisting of the wires, it is possible to subsequently check the solder points with certainty, since the pull is not thwarted by the twisting.
To achieve as large an accumulation as possible on. As the boundary layer between electrode and material to be welded, the resistive layer is most usefully made of a metal or a metal oxide having a high specific electrical resistance.
In this order of ideas, the metals molybdenum or tungsten: ne, or others of .. this group, resp. their oxides and carbides are particularly suitable.
In order to limit the flow process to as small an area as possible, the contact area between the electrode and the material to be welded is usefully chosen to be very small. The . constitution in the form of a cap has been found to be very advantageous, because, thanks to this shape, one simultaneously avoids, during the welding, a modification of the section of the material to be welded under the action of the pressure of the clamp , a modification which would appear for pointed electrodes.
To avoid the undefined grip of the clamp on the material to be welded, during purely manual handling,
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it is advantageous to use an automatic pressure clamp with adjustable pressure.
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l) n11r ,, avoid sticking the material to be welded to the ele-t2outs, or the e ificie welding of electrodes and material to. welding, it is advantageous to use, for the manufacture of the reducing layer, fluids not:. not alliaxt to the parts to be welded, n o ta ifl> e.it a 'L1 copper. Real alloys or mixtures of metals and alloys
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in some cases, more favorable properties in terms of electrical and heat conductivity than that of their various components.
In certain cases, such true alloys or also mixtures of pure metals or alloys will be used.
For certain welds it is particularly advantageous
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,,, they cL use metals or combined gas alloys (hyurides) which have a specific electrical resistance per-
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particularly high and corresponding heat conductivity, or gas-entrained metals and alloys which are released during welding and prevent the material to be welded from sticking to the electrodes.
The accumulation of heat on the material to be welded is favorably influenced if the electrode, resp. The resistant layer, is expected to undergo a surface treatment on the side facing the material to be welded, this treatment consisting for example of to polish it, to roughen it, to make it ru- geusa or to slash it, because as a result there is an increase in the transient resistance which favors the accumulation of ciialeur, whereas, while avoiding crushing of the material to be welded, a strong heat adduction takes place by the application of a higher pressure of the clamp.
It is
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eg1: 118m.o.l possible do not increase the heat accumulation on the surface of the material to be welded by a high application
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coeiiicient of heat insulation, of intermediate layers, between electrode and resistive layer, in metals which are difficult to melt. The possibility of choosing between good and bad heat insulation - while safeguarding a good connection
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electrical conaucibility - consists in the appropriate dimensioning of the cross-section of the spacer in difficult-to-melt metal, for example in the form of small blocks
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di.stunuc; uls or rings, or by forming an oxide film on the hard-melting metal interlayer.
In many cases it is advantageous for a good battery.
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: lation of heat, using several interlayers of bodies having different heat conductivities and suitable specific resistances, such as for example brass, iron, molybdenum and others.
The temperature shape of the electrical resistance of the material used for the electrode, resp. of the resistive layer material, during the welding process, has
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a large impoT1 :: al1C for this one. from this point of view, metals and their combinations, in particular carbides and nitrides, or, in general, bodies having a negative temperature coefficient, prove to be favorable, because they have a high initial resistance at the onset of welding and this resistance becomes very low at the end of the operation,
'thus promoting the good quality of the sounure.
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for the accumulation of heat and for the conditions of contact between the material to be welded and the resistive layer, the use of conductors coated in layers with a large volume of pores, for example phosphate layers, has been found to be advantageous.
To facilitate understanding, an embodiment of the method according to the invention is described below, by way of example, in the light of the drawings.
Fig. 1 shows the diagram of the calorific transformation as a function of the welding time in the different processes.
FIGS. 2 and 3 represent executions of welding electrodes in accordance with the invention, given by way of example.
In the i'ig. The diagram of the yield over time has been maintained approximately for the known methods (I) described above and for the spot cleaning method according to the invention (II). It can be seen that the quantity of heat supplied, represented by the area given by the recorded efficiency and the time, is much greater in the known methods (I) than in spot welding (II).
The time during which the heat acts on the material to be welded is very long compared to that required for the spot welding process (II), so that changes in the texture of the material to be welded result from this, its wear, or deterioration of the insulation, things (it does not appear in the spot welding process, 'as a result of- the action of very short duration (a few periods of the supply current) under an efficiency Student.
La'fig. shows a possible embodiment of an electrode system which best finds its use in double execution for a welding clamp., comprising the copper electrode 1) and an applied resistance layer (2), for example in -molybdenum, which has the shape of a cap on the side facing the material. solder '. (3) and (4) represent the material to be welded, for example copper wires.
Fig. 3 shows another possibility of implementing the principle of the invention. In this case, the electrode is constituted by several intermediate layers of metals having different heat conductivities and corresponding specific resistances. The copper supply conductor (5) first carries a brass plate (6) to which is connected an intermediate layer of hard-melting metal, for example iron in the form of small blocks or distanoous parts (7) , in order to achieve good heat insulation and to promote the accumulation of heat on the material to be welded. On these spacer pieces (7) is finally attached the resistant layer, for example molybdenum, placed in the form of a cap against. the material to be welded (9-10).
The most favorable dimensioning of the individual interlayer layers of different metals is obtained by testing and depends on the materials to be welded and their cross-sections, as well as on the short welding times necessary for the good preservation of the material. internal and external condition of the material to be welded.
The invention is not limited to these embodiments.
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By virtue of his know-how, the welding specialist can construct (-, 'other suitable welding electrodes. The process is not only suitable for the needs of welding wire, solder eyelets or other connecting elements. -
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der, .c:.: t analogous. =, especially in devices intended for the transmission of news, but it can also be applied to all the # other welds of metals, especially those
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having good electrical conducti bile.