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Palier à glissement à garniture coulée adhérente.
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On connaît depuis longtemps des paliers à glissement composés entièrement d'alliages de zinc; on les utilise surtout dans le but de remplacer les alliages au cuivre par des alliages de zinc et, dans cet ordre d'idées, ils ont gagné en importance. L'introduction des alliages au zinc a été facilitée par des connaissances nouvelles d'ordre métallurgique, grâce auxquelles on est parvenu à éviter le vieillissement indésirable, par exemple par l'emploi de zinc affiné.
Les garnitures à base de zinc pour paliers, notamment celles constituées à l'aide de zinc affiné auquel on n'a ajouté que peu d'aluminium et de cuivre, se caractérisent, par rapport aux bronzes cuivre-étain ou aux alliages rouges, par leur meilleur coefficient de glissement. Ils ont, par rapport à ces derniers, cependant l'inconvénient d'avoir des coefficients de dilatation sensiblement plus élevés et une limite de stabilité dans le temps relativement plus faible.
Cela étant, il n'a, jusqu'ici, pas, été possible d'utiliser de tels alliages au zinc pour des paliers ne pouvant présenter qu'un faible jeu et subissant. de manière continue de fortes pressions spécifiques. '
Il semblait inadmissible de pouvoir utiliser les garnitures en alliages au zinc pour des corps de paliers en fonte ou en acier, par exemple sous forme de garnissage coulé, ou dans des paliers à garniture coulée adhérente, car, par suite de la grande différence entre les coefficients de dilatation
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du fer et des alliages de zinc (11 x 10- contre S4 - Z7 X 10- l'adhérence ou la liaison des deux éléments semblait impossi- ble à réaliser.
Des essais étendus de la demanderesse ont cependant mon- tré qu'une liaison forme et impeccable peut être obtenue en- tre un corps de palier en'fonte ou en acier et une garniture de glissement en alliages de zinc, si l'on adopte, pour la garniture de glissement, une épaisseur qui est faible par rapport à l'étendue de sa surface et, en fait, l'adhérence est d'autant meilleure et la limite de stabilité dans le temps de la garniture d'autant plus élevée que l'épaisseur de la garni- ture est plus faible. Il en résulte qu'en pratique l'épais- seur de la garniture n'est, si possible, pas prise supérieure à l'usure maximum admissible pour cette garniture.
C'est ain- si que, pour des paliers de grande précision, l'épaisseur de la garniture de glissement n'a que quelques dixièmes de milli- mètre et que, pour d'autres paliers, cette épaisseur mesure tout au plus un ou deux millimètres. Dans ces conditions,
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le coefficient élevé ae dilatation ae la garniture ae glissement n'intervient pratiquement plus, car il n'intéresse jamais qu'une fraction réduite de la couche de dissement, n'où il résulte qu'il n'a plus d'influence défavorable sur le jeu du palier. En mène temps, l'influence ae la limite de stabilité dans le temps, en soi réduite, est éliminé, car toutes les sollicitations tendant à provoquer aes déformations, sont ab- ,sorbées par le corps de palier entourant la garniture de glissement.
Pour la réalisation des paliers décrits dans le présent mémoire, on peut appliquer la plupart des procédés connus pour la production de pièces à garniture coulée adhérente, notamment les procédés centrifugaux ou par projection; toutefois, pour éviter des mécomptes lors de la réalisation de la liaison entre l'alliage de zinc et l'acier ou la fonte, il est nécessaire de veiller à une bonne désoxydation et de contrôler de manière appropriée le processus de refroidissement de la pièce à garniture coulée adhérente. Quant auxmoyens de désoxydation, on a obtenu des résultats particulièrement bons par l'emploi de fluorures, notamment ceux du sodium et du calcium.
Lors du refroissement de la pièce à garniture coulée adhérente finie, il est avantageux de refroidir, après la suppression de la source de chaleur, la pièce et la couche de glissement simultanément et lentement jusqu'en-dessous du point de solidification du zinc, et d'accélérer le refroidissement de la pièce pennant le passage au zinc de l'état chaud forgeable à l'état froid forgeable.
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Sliding bearing with adherent cast seal.
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Sliding bearings composed entirely of zinc alloys have long been known; they are used primarily to replace copper alloys with zinc alloys, and in this vein they have gained in importance. The introduction of zinc alloys has been facilitated by new knowledge of a metallurgical nature, thanks to which it has been possible to avoid undesirable aging, for example by the use of refined zinc.
Zinc-based linings for bearings, in particular those made from refined zinc to which little aluminum and copper have been added, are characterized, compared with copper-tin bronzes or red alloys, by their best slip coefficient. They have, compared to the latter, however the drawback of having substantially higher expansion coefficients and a relatively lower stability limit over time.
This being the case, it has hitherto not been possible to use such zinc alloys for bearings which can only have a small clearance and which are subjected to it. continuous strong specific pressures. '
It seemed inadmissible to be able to use the linings of zinc alloys for housings of cast iron or steel, for example in the form of cast linings, or in bearings with adherent cast linings, because, due to the great difference between expansion coefficients
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iron and zinc alloys (11 x 10- versus S4 - Z7 X 10- the adhesion or bonding of the two elements seemed impossible to achieve.
Extensive tests by the Applicant have, however, shown that a good and perfect bond can be obtained between a cast iron or steel bearing housing and a zinc alloy sliding lining, if one adopts, for the sliding lining, a thickness which is small compared to the extent of its surface and, in fact, the adhesion is all the better and the limit of stability over time of the lining all the higher as the thickness of the lining is smaller. As a result, in practice, the thickness of the lining is, if possible, no greater than the maximum allowable wear for this lining.
It is thus that, for high precision bearings, the thickness of the sliding lining is only a few tenths of a millimeter and that, for other bearings, this thickness measures at most one or two millimeters. In these conditions,
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the high coefficient of expansion of the sliding lining is practically no longer involved, since it only affects a small fraction of the tensile layer, resulting in it no longer having an unfavorable influence on the bearing clearance. In time, the influence of the limit of stability over time, in itself reduced, is eliminated, because all the stresses tending to cause aes deformations are absorbed by the bearing body surrounding the sliding lining.
For the production of the bearings described in the present specification, most of the known processes can be applied for the production of parts with adherent cast linings, in particular the centrifugal or projection processes; however, to avoid miscalculation when making the bond between the zinc alloy and steel or cast iron, it is necessary to ensure good deoxidation and to properly control the cooling process of the part to be adherent poured filling. As to the deoxidation means, particularly good results have been obtained by the use of fluorides, in particular those of sodium and calcium.
When cooling the finished adherent cast lining part, it is advantageous to cool down, after removing the heat source, the part and the slip layer simultaneously and slowly to below the solidification point of the zinc, and to accelerate the cooling of the part by switching to zinc from the hot forgeable state to the cold forgeable state.