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"'Perfectionnements aux raccords pour tuyauteries de tous genres, barres, câbles et similaires"
La présente invention a pour objet un raccord pour tuyauteries de tous genres telles que tuyauteries conductrices de fluides et liquides sous pression, tuyauteries de protection, barres massives, câbles torsadés, et similaires.
Ce raccord se caractérise essentiellement en ce qu'il comporte un manchon alésé destiné à recevoir les tuyaux à raccorder et dans lequel est ménagé au moins un évidement cônique à angle aigu, une garniture tubulaire en matière plastique et élastique, dont une extrémité est munie d'un bourrelet extérieur destiné à coopérer avec la paroi cônique dudit évidement, et un chapeau fileté destiné à être vissé sur le manchon et à comprimer axialement ladite garniture, celle-ci,et le chapeau fileté étant formés par des pièces indépen- dantes l'une de l'autre.
Grâce au fait que le bourrelet coopère avec un évidement conique à angle aigu, la garniture tubulaire, freinée par sa coopération avec l'évidement conique, ne peut être entraînée en rotation lors du serrage du chapeau fileté et subit uniquement une compression axiale. La périphérie extérieure du bourrelet, sous l'action de la pression axiale, peut donc épouser la forme de la paroi de l'évidement conique, même si cette paroi n'est pas parfaitement régulière. Il en est de même en ce qui concerne la périphérie interne du bourrelet qui est appliquée contre le tuyau sous l'action de la compression radiale, produite par l'évidement'cônique à angle aigu.
Il en résulte que la surface extérieure du tuyau n'a nullement besoin d'être lisse et qu'elle peut même montrer des irrégularités qui sont compensées par le pouvoir d'adaptation de la garniture tubulaire.
Le diamètre de la garniture tubulaire peut être sensiblement égal au diamètre de la cavité qui doit la recevoir. Il en résulte alors de multiples zones annulaires d'étanchéité, lorsque
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la garniture tubulaire est comprimée axialement.On obtient de cette façon un joint qui peut résister à des pressions très élevées, pouvant aller jusqu'à 400 Kg/cm2.
Plusieurs modes d'exécution du raccord suivant l'invention ont été représentés sur le dessin annexé à titre d'exemple.
La Fig. 1 est une coupe axiale d'une première forme d'exécution; le côté gauche de cette figure montre la position des organes avant serrage et le côté droit, après serrage.
La Fig. 2 montre, dans sa partie de gauche, une seconde forme d'exécution, et dans sa partie de droite, une troisième forme d'exécution.
La Fig. 3 est une vue en perspective d'une bague de freinage.
Les Fig. 4 - 5 et 6 montrent, en coupe longitudinale, diverses autres formes d'exécution.
La fige 7 représente, en coupe axiale, un mode d'exécution pour tuyaux en matière souple, ainsi qu'une variante.
La Fig. 8 est une coupe longitudinale d'un raccord de tubes pour canalisations électriques.
La Fig. 9 représente en coupe transversale un détail de ce dispositif .
La Fig. 10 est une coupe longitudinale d'un raccord pour conducteurs électriques.
La Fig. 11 montre d'une manière analogue une variante de ce dispositif.
La Fig. 12 représenté une variante d'agencement du raccord.
La Fig. 13 montre en coupe longitudinale partielle un raccord destiné aux tuyaux souples à carcasse métallique obtenue par enroulement en hélipe d'une bande métallique profilée ou non.
Sur la Fig. 1, 1 et 2 désignent deux tuyaux à raccorder bout à bout, 3 est un manchon alésé destiné à recevoir les tuyaux à raccorder et extérieurement fileté en 4 et 5 ; ce manchon se vissent des chapeaux 8 et 9 filetés intérieurement.
Dans chaque extrémité du manchon 3 est ménagé un évidement conique 6, 7, à angle aigu, destiné à recevoir une garniture tubulaire de compression 10 en matière plastique et élastique, munie à son extrémité interne d'un bourrelet extérieur 11. Cette garniture tubulaire de compression comporte , d'autre part, une partie médiane conique 13, dont l'angle au sommet est sensiblement égal à celui des évidements coniques 6 et 7. La partie arrière de la garniture tubula.i-' re est form'e par une masselotte 12 sensiblement cylindrique.
14 désigne une bague de freinage comportant une partie cylindrique 15 et une aile conique 16 dans laquelle sont ménagées
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des encoches radiales destinées à permettre la déformation lors du serrage du raccord.
Dans la forme d'exécution que montre la Fig. 1, la garniture tubulaire 10 est prolongée à son extrémité arrière, opposée au bourrelet 11, par une lèvre annulaire 18 cônique, partant de sa périphérie extérieure et inclinée vers l'arrière dans la direction de l'axe. La largeur de cette lèvre est choisie de façon que le diamètre de son ouverture corresponde sensiblement au diamètre extérieur du tuyau à serrer. Le bord de cette lèvre est destiné à coopérer avec le bord de l'aile 16 du frein 14 lors du-serrage du chapeau 8 ou 9.
Ainsi qu'il a été dit, le côté gauche de la Fig. 1 montre la position des organes avant le serrage du chapeau 8, tandis que le côté droit de cette même figure montre l'état des différents,,,, organes après le serrage du chapeau 9. Au fur et à mesure que le chapeau est vissé sur le manchon 3, la garniture tubulaire de compression 10 en matière plastique et élastique est comprimée axialement.¯ Le bourrelet 11 est coincé entre l'évidement conique 7 ot le tuyau, et la garniture tubulaire 10, freinée par sa coopération avec l'évidement conique, ne peut être entraînée en rotation lors du serrage du chapeau. La périphérie extérieure du bourrelet, sous l'action de la pression axiale, peut donc épouser la forme de la paroi de l'évidement .conique, même si cette paroi n'est pas parfaitement régulière.
Il en est de même en ce qui concerne la périphérie interne du bourrelet-qui est appliqué contre le tuyau sous l'action de la compression radiale produite par l'évidement cônique à angle aigu.
Il en résulte que la surface extérieure du tuyau n'a nullement besoin d'être lisse et qu'elle peut même montrer des irrégularités qui sont compensées par le pouvoir d'adaptation de la garniture tubulaire de compression.
Le diamètre extérieur de cette garniture est sensiblement égal au diamètre de la cavité 'qui doit la recevoir, ce qui fait qu'on obtient de multiples zones annulaires d'étanchéité lorsque la garniture tubulaire est comprimée axialement comme le montre clairement le côté droit de la Fig. 1. On peut constater qu'en dehors de la zone du bourrelet, il se forme une zone annulaire d'étanchéité avec le bord de l'évidement cônique, une autre entre la partie cylindrique de la garniture tubulaire et la paroi cylindrique 13 du frein et encore une autre ehtre le tuyau et la périphérie interne, à l'arrière de la garniture tubulaire. Ceci explique qu'un tel raccord puisse résister à des pressions très élevées.
On comprend également, que des pressions aussi élevées exigent un frein puissant, capable de retenir efficacement le tuyau, afin qu'il ne soit pas expulsé. Sous l'action de la compression axiale, l'aile 16 du frein à tendance à s'aplatir, de sorte que son
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ouverture se rétrécit et que son arête intérieure pénètre dans la paroi extérieure du tuyau et s'y incruste, formant ainsi une sorte d'encliquetage. Avec cette dispositiob, plus la presseion s'élève, plus le freinage du tuyau augmente, l'aile conique 16 de la rondelle du frein étant de plus en plus resserrée et mordant de plus en plus dans la paroi extérieure du tuyau. Pour pouvoir s'échapper, le tuyau devrait retourner l'aile conique 16, ce qui ne peut se produire aussi longtemps que le chapeau 8 ou 9 lui-même résiste.
Le serrage du tuyau et le joint étanche sont complétés grâce à la lèvre 18 dont l'arête se rétrécit sous l'action de la compression axiale et s'applique contre la périphérie extérieure du tuyau.
Dans la forme d'exécution que montre la partie de gauche de la Fig. 2, l'ensemble de la garniture tubulaire de compression est formé de deux élément s séparés dont l'un, 10, est conique et porté à son extrémité rétrécie le bourrelet 11, et dont l'autre, 12, est cylindrique et disposé à l'arrière de l'élément: conique 10.
Dans ce cas l'élément cylindrique 12 fait Fonction de massalotte.
L'aile conique 16 du frein 14 est disposée entre les deux éléments 10 et Il? et les sépare l'un de l'autre. Elle est prolongée vers l'arrière par une jupe cylindrique 15 dans laquelle s'ajuste l'élément cylindrique 12 qui s'applique, d'autre part, contre une rondelle plane 20. Celle-ci prend appui contre l'extrémité interne d'un fourreau fileté 19, vissé dans le fond du chapeau 8.
Cet agencement procure une zone supplémentaire d'étanchéité et de compression antre le frein 14 et le tuyau. D'autre part, il permet d'orienter le frein dans un sens ou dans l'autre ou de doubler les freins en les opposant l'un à l'autre, rendant ainsi tout déboitement. impossible. La compression axiale des deux éléments séparés 10 et 12 s'effectue à l'aide du fourreau fileté 19 et il. en résulte la position de travail que montre la partie inférieure gauche de la fig. 2.
Dans la forme d'exécution représentée sur le côté droit de la Fig. 2, l'agencement correspond sensiblement à celui du même côté de la Fig. 1, sauf que la lèvre 18 est supprimée et que l'extrémité arrière de la garniture tubulaire 10 coopère directement avec l'aile 16 du frein 14.
Dans la forme d'exécution que montre la Fig. 4, la gorge, formée entre la lèvre 18 et l'extrémité arrière de la garniture tubulaire 10 proprement dite, est occupée par une garniture en forme de boudin annulaire creux 22 qui s'aplatit lors de la compression axiale au contact d'un frein 21 et dont la périphérie interne, en se rétrécissant, s'applique fortement contre la périphérie externe du tuyau, constituant ainsi un joint d'étanchéité supplémentaire.
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Dans la forme d'exécution que montre la Fig. 5, ce boudin 22 est remplacé par une garniture annulaire en forme de gouttière 23; lors de la compression axiale, cette gouttière s'aplatit et ses bords 34, 35, en'se rétrécissant radialement, pénètrent dans la paroi du tuyau et constituent ainsi un frein supplémentaire s'opposant à tout déplacement du tuyau dans les deux sens,
Dans la forme d'exécution représentée par la Fig. 6, la gorge ménagée entre la lèvre 18 et le corps de la garniture tubulaire 10 est remplie d'un empilage de rondelles côniques 24 orientées à peu près dans le même sens que la lèvre 18 et exerçant, par conséquent, 'sur le tuyau un effet de freinage opposé à celui du frein 21.
Dans les formes d'exécution suivant les Fig. 4,5 et 6, on a donné à la surface extérieure du bourrelet 11 une forme sphérique qui lui permet de s'emboîter correctement dans l'évidement conique 6 du manchon 3, même si les axes de ce manchon et de la garniture tubulaire 10 ne se trouvent pas exactement en prolongement l'un de l'autre..
La forme d'exécution suivant la Fig. 7 est destinée à être appliquée aux tuyauteries en matière souple. Afin ,de donner à un tuyau en matière souple 1 la résistance nécessaire à la compression radiale, on y insère une armature rigide 30 en forme de fourreau, dont l'extrémité interne est sertie de manière étanche sur une nervure circulaire 31, ménagée à l'intérieur du manchon 3. Le fourreau est muni extérieurement d'un filetage 32 sur lequel on peut facilement visser le tuyau en matière souple 1.
L'extrémité de la garniture tubulaire 10, qui porte le bourrelet 11, est divisée en secteurs par des fentes longitudinales radiales 33. Vers l'arrière, le corps de la garniture tubulaire 10 est prolongé par une jupe cylindrique, 25 (côté gauche de la Fig. 7) formant, avec la périphérie externe du tuyau 1, un logement annulaire destiné à recevoir une garniture plastique 26, dont la compression @@ axiale peut être réalisée à l'aide d'une bague 27.prenant appui sur le fond du chapeau 8.
Dans une autre forme d'exécution représentée sur le côté droit de la Fig. 7, c'est la bague 27 qui est prolongée par une jupe 28 dans la direction de la garniture tubulaire de compression, tandis que cette dernière est elle-même prolongée vers l'arrière par une partie cylindrique 29 qui peut 's'engager dans le logement annulaire formé par la jupe 28. Ce logement est également destiné à recevoir une garniture plastique 26 destinée à constituer un join d'étanchéité.
Lorsque, dans les deux formes d'exécution que montre la fig. 7, le chapeau est vissé et serré à fond sur le manchon 3, le bourrelet 11, en coopérant avec la paroi de l'évidement cônique 6, se
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contracte, et l'extrémité des secteurs /formés par les fentes 33 se déplace en direction de l'axe, serrant ainsi le tuyau souple 1 contre la paroi extérieure du fourreau rigide 30.
Les formes d'exécution suivant la Fig. 7 sont également applicables aux tuyauteries rigides soumises à.des vibrations.
Dans ce cas, le bourrelet 11 assure l'étanchéité et la retenue, tandis que la garniture 26 constitue un amortisseur neutralisant l'effet des vibrations.
Les Fig. 8 à 11 se rapportent à l'application du raccord précédemmeht décrit au raccordement de tubes protecteurs de canalisations électriques et à l'interconnexion .de barres et de câbles de tous genres, en particulier de conducteurs électriques.
Dans l'exemple de la Fig. 8, 1 désigne un tube souple et 2 un tube métallique rigide destinés à servir d'enveloppe protectrice à des conducteurs électriques isolés. L'accouplement de ces tubes est réalisé par insertion de leurs extrémités respectives dans l'alésage cylindrique de diamètre correspondant d'un manchon métallique 3, muni de filetages extérieurs 4, 5. & ses deux extrémités, ledit alésage se raccorde à des évidements coniques 6 et 7 à angle aigu. Sur chaque extrémité du manchon 3 est vissé un chapeau métallique 8,9, dans le fond duquel est ménagée une ouverture centrale circulaire d'un diamètre suffisant pour livrer passage, éventuellement avec du jeu, aux tubes 1 et 2.
Dans l'espace annulaire formé à chaque extrémité du manchon 3 autour des tubes 1 et 2, respectivement par les évidements côniqucs 6 et 7 et les chapeaux 8 et 9, sont logées des garnitures tubulaires compressibles 10 en métal, matière plastique métallo-plastique, mais de préférence en caoutchouc, ou une autre matière similaire, ou constituées par des anneaux élastiques, métal- liques ou somi-métalliques. Entre la partie arrière de chacun des chapeaux 8 et 9 et les tubes respectifs 1 et 2 est, d'autre part, insérée une cuvette métallique annulaire, dont la constitution est clairement représentée, à plus grande échelle, par la Fig. 9.
Cetta cuvette comporte un fond annulaire plan 40 qui s'appuie contre le fond du chapeau et qui est prolongé extérieurement par une jupe cylindrique 41, fendue longitudinalement en plusieurs points de sa périphérie, afin de former des secteurs extensibles radialement.
Le diamètre de cette jupe est choisi de façon qu'elle puisse s'ajuster à frottement doux dans la partie arrière des chapeaux 8 et 9.
Le bord intérieur du fonc 40 est prolongé par une autre jupe cylindrique, découpée en languettes 42 que l'on peut déformer radialement de façon qu'elles s'appliquent à frottement doux contre la périphérie extérieure des tubes 1 et 2. Les dimensions de la garniture compressible 10 sont choisies de façon qu'elle puisse s'encastrer dans la rainure annulaire formée entre la jupe 41 et les languettes 42.
Le haut de la Fig. 8 montre les diverses parties
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assemblées, avant le serrage des chapeaux 8 et 9, tandis que le bas de cette figure représente ce même assemblage après serrage des chapeaux. On voit que l'accouplement des tubes 1 et 2 est, en prin- cipe, réalisé de la même manière qu'avec le dispositif que montrent les Fige 1 et 2. En vissant les chapeaux 8 et 9 sur le manchon 3, on comprime longitudinalement la garniture 10 entre le fond 40 de la vucette et l'évidement cônique 6 ou 7 correspondant. La garniture comprimée longitudinalement est refoulée radialement et s'applique avec une force considérable contre les parois des tubes, des cha- peaux et des évidements coniques.
Les tubes sont ainsi serrés comme dans une mâchoire tubulaire radialement déformable, solidarisée avec le manchon d'accouplement 3. La .cuvette annulaire 40, 41, 42 est @ '- @ destinée à établir un bon contact électrique' entre les tubes 1 et 2, d'une part, et le manchon métallique 3, d'autre part, lorsque la garniture de serrage 10 est faite d'une matière isolante, par exem- ple en caoutchouc. Lors du serrage, le refoulement radial de la gar- niture tubulaire 10 applique en effet les languettes 42 contre les @ tubes 1 et 2, tandis que les secteurs de la-jupe 41 sont app:iqués contre la paroi intérieure des chapeaux 8 et 9, le fond plat 40 formant alors élément conducteur intermédiaire.
Un bon contact élec- trique est ainsi établi entre les tubes 1 et 2, d'une part, et les chapeaux 8 et 9, d'autre part, qui sont eux-m#mes électriquement connectés aux manchon métallique 3. On assure ainsi la continuité du conducteur de courants vagabonds, indispensable pour la mise à la terre de la tuyauterie protectrice.
Bien entendu, sans s'écarter da principe de l'invention, on pourrait modifier de toutes façons convenables la forme et la disposition des différents éléments. C'est ainsi que le même résultat serait réalisé avec une garniture tubulaire en matière non compres- sible, métallique par exemple, découpée longitudinalement sur une partie de sa longueur pour former une rangée circulaire de mâchoires, destinées à coopérer avec l'évidement cônique par leurs extrémités libres. Dans ce cas la cuvette annulaire 40,41,42, serait superflue.
Le dispositif que montre la Fig. 10 est destiné à l'inter- connexion de barres ou de câbles. Dans l'exemple choisi, un conducteur électrique, formé par une barre cylindrique rigide 43, a été accou- plé à un autre conducteur électrique , formé par un câble souple torsadé 44. On retrouve, dans ce mode d'exécution, le manchon d'accou- plement 3 sur lequel sont vissés les deux chapeaux 8 et 9 . La gar- niture de serrage comporte une pièce tubulaire 45, de forme analogue à celle de la garniture tubulaire 10 des Fig.
1 et 2, mais en mé- tal et évidée dans sa partie arrière pour constituer un logement cylindrique'46 qui se raccorde à l'alésage de cette pièce 45 par un épaulement plan à angle droit 47. Dans ce logement est ajustée
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une bague 48, munie d'un prolongement tubulaire 49 de diamètre plus petit, et dans laquelle est ménagé un cêne intérieur 50. L'accouplement entre les éléments 45 et 48 est réalisé par sertissage de la tranche arrière du premier sur l'épaulement extérieur formé par le prolongement 49. Entre l'épaulement intérieur 47 de la pièce 45 et le cône intérieur 50 de la bague 48 est intercalé un segment extensible 51 de section circulaire, formé par exemple par une bague fendue, ou des anneaux élastiques, métalliques ou semi-métalliques.
Enfin, une rondelle 52, analogue à celle da la Fig. 3, est intercalée entre le prolongement 49 de la bague 48 et le fond du chapeau 8 ou 9.
La partie supérieure de la Fig. 10 montre la position des éléments avant le serrage, tandis que la partie inférieure de cette figure montre la position de ces mêmes éléments après le serrage. Le chapeau 8 ou 9, au fur et à mesure qu'il est vissé sur le manchon 3, repousse, par l'intermédiaire de la rondelle 52, la bague 48 et le segment 51 qui s'applique contre l'épaulement 47 et repousse à son tour la pièce 45, dont le boudin périphérique est pressé contre la paroi de l'évidement conique 6 ou 7.
Sous l'action du serrage, le segment 51, coopérant d'une part avec le cône intérieur de la bague 48, et arrêté d'autre part par l'épaulement 47, se resserre radialement sur la barre 43 ou le câble 44 au point de pénétrer dans la matière et d'assurer ainsi un blocage de la barre ou du câble, empêchant ces éléments de glisser et de s'échapper du raccord. Le blocage est même d'autant plus puissant que la traction d'arrachement est plus forte.
Dans ce mode d'exécution, le manchon 3 peut être fixé sur un support isolant non représenté.
Ainsi que le montre la fig. 11, l'épaulement 47 peut être remplacé par un cône intérieur 53,ménagé dans la pièce de garniture 45 et destiné alors à coopérer avec un deuxième segment extensible 54 de section circulaire, en contact avec le segment 51.
On augmente ainsi la sécurité contre toute rupture de connexion.
Pour certaines applications du raccord décrit, notamment celles n'exigeant pas une étanchéité parfaite, ni un serrage très puissant, il a été trouvé que la garniture tubulaire compressible peut être avantageusement remplacée par un anneau d'accouplement extensible, constitué par un ressort à boudin annulaire agencé de façon à ne pouvoir se déformer que dans son plan, avec exclusion de toute déformation latérale en dehors de ce plan, et muni à cet effet d'une armature élastique en forme de segment annulaire ouvert semi-rigide, logé à l'intérieur du ressort et lui servant en quelque sorte de tuteur.
Cette application peut être envisagée, en particulier, pour les tuyauteries de canalisations électriques. La combinaison
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ainsi réalisée'permet la création d'un dispositif d'accouplement d'une constitution extrêmement simple et peu.coûteuse, dont le montage et le démontage s'opèrent facilement et rapidement.
La. Fig. 12 montre un mode d'exécution d'un raccord ainsi constitué.
Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un raccord simple, tel qu'il est employé, non pas pour acooupler deux tronçons de même diamètre d'une tuyauterie, mais pour raccorder une tuyauterie à un appareil quelconque, un conduit de plus gros diamètre ou similaire.
Ce raccord comporte une tête d'accouplement cylindrique IOI dans laquelle est ménagé un alésage cylindrique 102 avec lequel elle peut coiffer l'extrémité d'un tube 103 de'diamètre extérieur correspondant. Vers l'extrémité de cette tête d'accouplement engagée sur le tube, l'évidement cylindrique se raccorde à un cône intérieur I04. La périphérie extérieure de la tête d'accouplement est munie d'un filetage 105 et, à l'extrémité opposée au cône intérieur, d'un prolongement tubulaire 106, fileté extérieurement.
Le chapeau 107 est constitué par une bague dans laquelle est ménagé un alésage d'un diamètre un peu supérieur au diamètre extérieur du tube ; il est prolongé par une jupe cylindrique 108, munie d'un filetage intérieur 109 avec lequel on peut visser le chapeau sur le filetage 105 de la tête d'accouplement. Le serrage à l'aide d'une clé est rendu possible par des portions polygonales IIO et III, prévues respectivement sur la tête d'accouplement et sur le chapeau.
Ce dernier, une fois vissé sur la tête d'accouplement, constitue une chambre annulaire 112 formée par la périphérie extérieure du tube, le fond 113 du chapeau, plan et perpendiculaire à l'axe du tube, le cône intérieur 104, faisant face à ce fond plan, et la paroi intérieure de la jupe 108.
Dans cette chambre annulaire II2, est logé un ressort à boudin annulaire II4 auquel est incorporé un segment annulaire 115 semi-rigide, mais élastique et radialement extensible. Les spires de ce ressort annulaire sont choisies d'un diamètre convenable pour être extérieurement en contact avec le fond II3 du chapeau, la paroi du cône intérieur 104 et la périphérie extérieure du tube 103, lorsque le chapeau est partiellement vissé sur la tête d'accouplement, ainsi que le montre le dessin. n voit que, lorsque 'le chapeau 107 est serré à fond toutes les spires du ressort annulaire 112 sont appliquées simultanément contre la paroi du cône intérieur 104 par la pression axiale du fond plan 113.
Il en résulte qùe toutes les spires sont déplacées. radialement de l'extérieur vers l'intérieur pour être pressées contre la périphérie du tube 103, de sorte que celui-ci est bloqué
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axialement et ne peut s'échapper du raccord.
Il est facile de réaliser un raccord double symétrique en accolant tête-bêche deux têtes d'accouplement ICI et en les réunissant par exemple à l'aide d'une douille filetée intérieurement, vissée sur les prolongements respectifs 106.
La Fig. 13 montre l'application du raccord suivant l'invention aux tuyaux souples comportant une carcasse obtenue par enroulement en hélice d'une bande métallique profilée ou non.
Il a été observé que, lors du sectionnement d'un tuyau souple du genre indiqué, il est impossible d'obtenir une tranche parfaitement plane, surtout lorsque le tuyau est constitué par enroulement en hélice d'une bande profilée, le plan de sectionnement traversant alors progressivement toutes les parties, extérieures et intérieures du'prof il. Il en résulte qu'il est difficile de réaliser l'étanchéité entre l'extrémité du tuyau et lespièces du raccord.
D'autre part, ces tuyaux, en particulier lorsqu'ils ont des parois minces, sont sujets l'écrasement sous l'action de la pression centripède de la garniture annulaire plastique de serrage.
Suivant l'invention, ces inconvénients sont évités, en particulier grâce à l'emploi d'une âme tubulaire résistante qui s'étend vers l'intérieur du tuyau souple jusque dans la zone de la garniture tubulaire de serrage, et qui fait saillie hors du tuyau sur une certaine longueur pour pouvoir coopérer avec des bagues d'étanchéité prévues de ce côté à l'intérieur 'du raccord.
De cette manière, le tuyau souple, relativement peu résistant dans le sens radial, peut être vigoureusement serré sur l'âme tubulaire, et une étanchéité absolue est assurée par la coopération de l'extrémité externe de cette âme et des garnitures d'étanchéité que contient le corps du raccord.
La Fig. 13 montre en coupe axiale partielle un mode d'exécution de cette disposition.
Le dispositif représenté est destiné à l'accouplement d'un tuyau souple 116 et d'une tuyauterie rigide 117. Le tuyau souple est du genre de ceux qui sont obtenus par enroulement d'une enveloppe tressée 118, également métallique. La tuyauterie rigide IT7 est munie d'une tête d'accouplement cylindriue II9, filetée intérieurement, et dont le fond constitué un siège plan annulaire 120. 3 désigne le manchon du raccord, dont une extrémité se visse dans le filetage de la tête d'accouplement II9 et sur l'extrémité opposée duquel est vissé le chapeau 8.
Comme dans la disposition suivant les Fig. 1 et 2, le manchon 3 comporte à son...
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extrémité opposée à la tête d'accouplement II9 un évidement conique 6 et l'espace annulaire, formé entre lechapeau 8 et le manchon 3, d'une part, et la périphérie extérieure du tuyau souple II6, d'autre part, est occupé par la garniture tubulaire compressible 10 qui est serrée axialement entre le fond du chapeau et la paroi cônique de l'évidement 6, lorsque le chapeau est vissé à fond sur le manchon.
Il en résulte un refoulement radial vers le centre de la matière constituant la garniture tubulaire 10 et celle-ci est fortement serrée sur l'enveloppe extérieure du'tuyau II6 qui, par suite de sa faible résistance, a tendance à céder et à être écrasé.
Suivant l'invention, cet écrasement est évité grâce à une âme résistante, formée par une douille métallique cylindrique I2I, ayant un diamètre extérieur tel qu'elle s'àjuste au diamètre intérieur des spires du tuyau souple, et munie extérieurement d'une nervure hélicoïdale 122 de même pa que celui des spires de la bande enroulée, formant la carcasse du tuyau. La nervure hélicoïdale 122 peut donc s'engager entre les spires à l'intérieure du tuyau souple et permet ainsi l'introduction de la douille par vissage. Quoique cette hervure soit utile pour le maintien de la douille dans une position déterminée, il est bien évident qu'une'douille extérieurement parfaitement lisse pourrait également servir d'âme résistante, sans que la disposition s'écarte de l'esprit de l'invention.
A l'intérieur du manchon 3, le fond de l'évidement 6 se raccorde à un alésage cylindrique 123, dont le diamètre correspond exactement au diamètre extérieur de la carcasse du tuyau souple, débarrassée du revêtement 118. Cet alésage comporte une nervure hélicoïdale 124 du même pas que celui des spires de la carcasse, de sorte que cette dernière peut être vissée dans l'alésage 123. Cette disposition assure un accrochage sûr du tuyau souple à l'intérieur du raccord et évite son expulsion par l'effet de la pression du fluide.
A une de ses extrémités, c'est-à-dire à celle qui est destinée à faire saillie hors du tuyau souple, la douille 121 est munie d'un prolongement cylindrique 125 extérieurement lisse qui s'étend dans une cavité 126 à paroi intérieure également cylindrique, ménagée dans le manchon 3 à son extrémité opposée à l'évidement conique 6, et ayant un diamètre un peu supérieur à celui de l'alésage 123. Il en résulte une chambre annulaire destinée à recevoir une bague d'étanchéité en ma.tière plastique 127 et une bague de serrage métallique 128, munie d'un prolongement tubulaire 129, centré dans l'alésage de la tête d'accouplement II9.
Lorsque le manchon 3 est vissé à fond dans la tête d'accouplement 119, la bague de serrage 128 prend appui sur le siège formé par le fond 120 et pénètre progressivement dans la
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cavité annulaire par le prolongement 125 et l'alésage 126, en comprimant la garniture 127 contre la tranche du tuyau souple II6.
Tout déplacement axial du tuyau est alors évité grâce au fait qu'il est vissé dans l'alésage 123 du manchon 3.
Bien entendu, les modes d'exécution qui ont été décrits ne l'ont été qu'à titre d'exemples, et, sans s'écarter du principe de l' invention, on pourra y apporter de nombreuses modifications.
REVENDICATIONS
1.- Raccord pour tuyauteries, robinets, barres et similaires, caractérisé en ce qu'il comporte un manchon alésé destiné à recevoir les tuyaux à raccorder et dans lequel est ménagé au moins un évidement conique à angle aigu, une garniture tubulaire de compression en matière plastique et élastique, dont une extrémité est munie d'un bourrelet extérieur destiné à coopérer avec la paroi conique dudit évidement, et un chapeau fileté destiné à être vissé sur le manchon et à comprimer axialement ladite garniture tubulaire, celle-ci et le chapeau fileté étant formés par des pièces indépendantes l'une de l'autre.