BE451605A - - Google Patents

Description

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  " procédé detraitement du seigle en vue d'obtenir de l'amidon et du gluten ". 



   On a déjà tenté à plusieurs reprises doobtenir d'une façon aussi favorable que possible les constituants utilisables industriellement du seigle ou de la farine de seigle, donc de   prêféren-   ce l'amidon et le gluten , Ainsi, on a, par exemple, tenté de séparer l'amidon de la farine de seigle en délayant la farine moulue faiblement avec une proportion double d'eau pour former une masse onctueuse et mousseuse et en séparant de celle-ci une partie de l'amidon par centrifugation ,cependant qu'un mélange d'albumine de seigle, de petits grains d'amidon et d'hydrates de carbone hydro- 'solubles et des substances minérales restaient en suspension aqueuse ou en solution aqueuse.

   Dans ce procédé, il ne se produit donc pas une conversion fût-ce même à peu près rationnelle de la matière première en amidon, puisque, d'une part, seulement environ 50 % de l'amidon présent'sont obtenus comme tel et que l'amidon dit de gluten obtenu en grande quantité est difficile à mettre en valeur, en particulier à cause de sa haute teneur en eau et à sa conservation difficile . Un séchage de cette fraction est intoléra- 

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 ble économiquement et une cuisson directe, qui ne pourrait d'ail- leurs pas réussir en pratique, ne signifie ni une obtention de la fraction d'amidon   ni/celle   du gluten.

   Abstraction faite de cela, la cuisson directe échoue, par suite de la facilité avec laquelle le gluten se décompose, du fait qu'il est impossible de distribuer l'amidon de gluten non séché aux exploitations de consommation de la boulangerie sans qu'il soit décomposé. 



   Or, la demanderesse a fait l'essai, qui pour elle allait de soi, de traiter la farine de seigle à l'instar de l'obtention de l'amidon de riz, c'est-à-dire, de mettre, d'une manière connue, la farine en suspension au moyen d'une solution alcaline diluée (en- viron 0,4 Bé) et de centrifuger la dispersion obtenue. Dans le traitement du riz, on obtient ainsi, après la séparation de la fraction d'amidon, sans difficulté une lessive de gluten claire, dont le gluten peut être séparé en flocons par addition d'acide. 



   La tentative d'attaquer de la même manière le seigle con- cassé, c'est-à-dire donc par attaque au moyen d'une lessive alca- line diluée en analogie avec le traitement ou conversion du riz, et d'obtenir l'amidon de seigle par cette voie, n'a pas abouti à un résultat utilisable en pratique.

   Si l'on travaille de la maniè- re consistant à mettre le seigle concassé, donc, par exemple, la farine de seigle, en suspension avec de la lessive alcaline diluée en analogie avec le traitement du riz, on rencontre d'abord des difficultés déjà du fait que la phase liquide obtenue est diffici-    le à séparer de l'amidon, car celui-ci se dépose mal par suite de relativement   la viscosité   @@@ haute   de la lessive, qui, à côté du gluten, con- tient encore les matières mucilagineuses présentes dans la farine de seigle toujours dans une proportion de 15-20%.

     En   outre, l'ob- tention du gluten à partir de la phase liquide par acidification ultérieure est aussi rend.ue plus difficile et ne peut pas être opérée avec   facilité,comme   on sait que   c' est   le cas pour le riz, pour lequel, après l'acidification, le gluten peut être obtenu sans difficulté par chauffage, dépôt et déshydratation, par dé- cantation ou dans des filtres-presses. 



   On peut, selon l'invention, éviter ces difficultés et la perte des substances mucilagineuses toujours précieuses pour l'alimentation en délayant d'abord la matière brute concassée, donc par exemple la farine de seigle sansaddition d'alcali avec de l'eau de la manière connue pour d'autres fins, et cela avec une proportion d'eau qui suffit à dissoudre les substances mucila- gineuses sous la forme   d'un   liquide pas trop visqueux et à   sépa-   rer ce dernier des matières solides. 



   En séparant de cette manière les substances mucilagineuses du seigle par lavage, on a pourvu d'une part à l'obtention des  @   

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 substances mucilagineuses indépendamment de l'amidon, mais, d'autre part, on   amodifié   la matière première amylacée dans une mesure telle qu'elle peut être traitée, d'une manière connue, selon les principes de la fabrication de l'amidon de riz après attaque alcaline. 



   Le procédé consiste donc en ce qu'après qu'on a séparé les substances mucilagineuses par lavage, on remet de nouveau en suspension de la manière pratiquée habituellement dans la fabrica.tion de l'amidon de riz, par exemple avec de la lessive alcaline diluée de 0,4 Bé, en ce qu'ensuite on sépare d'une manière connue l'amidon de la lessive alcaline de gluten qui est maintenant claire et en ce qu'on obtient séparément l'amidon et le gluten, ce dernier par acidification de la lessive. 



   Dans le cas de la farine de seigle, il convient de délayer celle-ci avec une quantité au moins triple d'eau pour la lixiviation des substances mucilagineuses et de séparer ensuite par oentrifugation. Dans ces conditions, les substances mucilagineuses sont lixiviées de la farine de seigle d'une manière pratiquement complète et ne peuvent plus gêner dans la suite du traitement, de sorte que l'amidon de seigle ainsi traité préalablement peut continuer d'être traité de la manière habituelle exactement comme l'amidon de riz. 



   La solution des substances mucilagineuses, aqueuse et totalement ou presque totalement exempte d'amidon obtenue par le procédé selon l'invention, solution qui, si c'est nécessaire, peut encore être concentrée, par exemple par évaporation ou utilisation multiple, contient les substances nutritives et additionnelles solubles ainsi que les constituants minéraux du grain de seigle, en particulier quand on est parti non pas de farine de seigle, mais de grains de seigle moulus au mouillé, et constitue, par exemple après que les ferments éventuellement gênants, tels que la diastase, ont été écartés ou rendus inoffensifs, une précieuse matière améliorante pour les produits fabriqués à base d'amidon qui sont pauvres en albumine et quant aux autres précieuses substances concomitantes des céréales, comme, par exemple, l'amidon de pommes de terre,

   qui par addition de matières de ce genre peut être converti en aliments de valeur. 



   Or, on a encore trouvé, selon l'invention, qu'il convient, pour éviter des pertes d'amidon dans la masse de matières solides restant après le lavage des grains de seigle ou de la farine de seigle avec de l'eau, pertes qui peuvent se produire facilement par l'action enzymotique de la diastase et des autres enzymes, que les enzymes soient détruites (tuées) avant qu'elles ne puis- 

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 sent agir sur l'amidon,   c'est-à-dire   avant, pendant ou après le traitement de lavage. 



   On peut y arriver, par exemple, en exposant les grains de seigle, avant le traitement, à une température relativement élevée, à laquelle les enzymes sont détruites et en ajoutant à l'eau de lavage des substances détruisant les enzymes, mais n'attaquant ni l'amidon ni les substances extractives (extraits) hydrosolubles. 



  On arrive de la meilleure façon à ce résultat en acidifiant légèrement l'eau de lavage pour l'extraction des substances   hydrosolu-   bles de la matière brute, et à cette fin une valeur du pH d'environ 2,8 ou moins convient. Lorsqu'on emploie une pareille lessive de lavage pour la séparation des substances extractives solubles d'avec l'amidon par lavage, l'acide est neutralisé par addition   d'alcali   après séparation des substances solides de la lessive d'extraction (par exemple par centrifugation) et l'obtention de l'amidon est opérée dans l'eau légèrement alcaline, comme cela se fait habituellement pour l'amidon de riz. 



   On peut aussi réaliser le procédé en opérant la séparation de l'amidon d'avec les substances mucilagineuses en milieu alcalin. 



  Mais alors, il est nécessaire de maintenir l'alcalinité assez faible pour qu'il ne s'amorce aucun phénomène de gonflement indésirable. 



   Comme on l'a constaté, on ne peut dans ce cas élever l'alcalinité à plus de 0,05-0,1% (alcalinité à la soude). A ce degré d'alcalinité, les enzymes, en particulier la diastase, ne sont certes pas détruites,   mais   leur action est enrayée à un degré suffisant pour la réalisation du procédé, tandis que, d'autre part, il ne se produit pas encore de phénomènes de gonflement rendant le procédé plus difficile. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. @ 1. Procédé de traitement du seigle en vue d'en obtenir de l'amidon et ses autres constituants, tels que le gluten, les substances mucilagineuses (substances d'extraction aqueuses et leurs analogues), caractérisé en ce que les grains de seigle sont con- tassés, en ce que la matière concassée est lavée une ou plusieurs fois à l'eau, en ce qu'on retire de la lessive de lavage les substances extractives hydrosolubles mucilagineuses et autres, par exemple par séchage et en ce que le résidu lavé, contenant l'amidon, est traité, de la manière usuelle pour l'amidon de riz, en suspension alcaline pour être converti en amidon et en gluten. <Desc/Clms Page number 5>

   2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les enzymes sont détruites dans les grains de seigle avant, pendant ou après le traitement à l'eau, avant que la solution de substances mucilagineuses soit séparée et que le traitement alcalin en vue de l'obtention de l'amidon ait lieu.

   3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la matière première est traitée, avant, pendant ou après la lixiviation à l'eau, par un acide dilué en vue de la destruction des enzymes, en particulier de la diastase, la concentration en acide de la suspension aqueuse correspondant à une valeur du pH d'environ 2,8 ou moins.

   4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la matière première est traitée par une lessive alcaline faible enrayant l'action des enzymes (par exemple par une lessive d'une alcalinité à la soude d'environ 0,05 - 0,1%).

   5. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la destruction des enzymes a lieu par chauffage des grains de seigle avant le traitement.

   6. Amidon, gluten et autres constituants du seigle obtenus par le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5. ,