<Desc/Clms Page number 1>
Récupérateur de petites dimensions.
On a déjà essayé à plusieurs reprises de fabri- quer des récupérateurs simples par l'emboîtement de deux tuyaux, le gaz chauffant passant dans le tuyau intérieur tandis que l'air à réchauffer circule dans l'espace annu- laire, en contre-courant ou en courant dans le même sens que les gaz, et est ainsi chauffé. De semblables récupé- rateurs conviennent par exemple pour le placement immé- diat sur des poêles ou des canaux à gaz d'échappement.
Une réalisation de ce genre ne supporte pas des températures des gaz de chauffage supérieures à 600-700 C lorsqu'on ne prend pas comme matériau de l'acier résistant à la chaleur, vu que le coefficient de transmission de
<Desc/Clms Page number 2>
chaleur du côté de l'air et par conséquent son action de refroidissement ne sont pas suffisamment élevés dans ce mode de construction. Pour augmenter l'effet de refroidis- sement de l'air, il a déjà été proposé de disposer des nervures longitudinales dans l'espace annulaire entre les deux tuyaux.
On obtient ainsi, en fait, un effet de re- froidissement considérable mais seulement à l'endroit où il y a des nervures, c'est-à-dire pas aux endroits auxquels l'air à réchauffer est amené et évacué et où les nervures longitudinales doivent être supprimées car elles ren- draient impossible la répartition de l'air.
Suivant la présente invention, l'air à réchauf- fer est amené et évacué au moyen de parties élargies annu- laires de l'enveloppe, qui ont des dimensions telles qu'il se produit une faible perte de pression lors de l'écoule- ment périphérique autour du corps de l'enveloppe et qu'ain- si la répartition de l'air dans les canaux formés par les nervures longitudinales de la surf&ce de chauffe proprement dite devient uniforme. Par suite de la minime vitesse de l'air qui en résulte dans la région des élargissements an- nulaires, le coefficient de transmission de chaleur du côté de l'air et par conséquent l'effet de refroidissement de l'air deviennent petits. De ce fait également la tempéra- ture du corps d'enveloppe en ces endroits s'élèverait au- delà de la valeur admissible.
Pour éviter ceci, il est pro- posé en outre, suivant la présente invention, de prendre des mesures dans la région des élargissements annulaires, en vue du refroidissement de l'enveloppe, pour augmenter la transmission de chaleur du côté de l'air ou bien la diminuer du côté des gaz de chauffage.
On place par exemple aux endroits des élargis- sements, en vue de diminuer la transmission de chaleur du côté des gaz de chauffage, chaque fois un anneau protec- teur en matière réfractaire, par exemple en terre réfrac- taire. D'autre part on peut, pour augmenter la transmis-
<Desc/Clms Page number 3>
sion de chaleur du côté de l'air,placer aux endroits des élargissements des nervures qui s'étendent, de préférence avec des interruptions, perpendiculairement aux nervures longitudinales et qui ont par mètre carré de la surface d'enveloppe une plus grande surface de chauffe que les nervures longitudinales.
L'avantage de l'invention consiste en ce que par la répartition uniforme de l'air, on produit un ef- fet de refroidissement uniforme sur la surface de chauf- fe proprement dite qui est pourvue de nervures longitu- dinales et en ce qu'on évite ainsi des surchauffages locaux, et ensuite en ce que on obtient la répartition uniforme sans devoir accepter, aux endroits d'entrée et de sortie, des surchauffages.
L'efficacité des nervures est augmentée lors- qu'elles ne sont pas seulement chauffées par rayonne- ment mais absorbent également par conduction immédiate la chaleur de la surface de chauffe. Dans ce but, on choisit une épaisseur des nervures et de l'enveloppe de plusieurs millimètres et une liaison conductrice parfai- te des nervures à l'enveloppe.
Ces conditions sont remplies le plus économi- quement par un corps coulé en fonte. D'autre part, il se- rait désavantageux de couler en même temps l'enveloppe extérieure, car il en résulterait des tensions pouvant conduire à des fendillements. Suivant la présente inven- tion, le corps intérieur pourvu de nervures sera donc fait en fonte et l'enveloppe extérieure en tôle d'acier fondu.
Le dessin annexé représente au moyen de trois figures un exemple de réalisation de l'objet de l'inven- tion.
La fig. 1 montre une coupe verticale du récupé- rateur.
<Desc/Clms Page number 4>
La fig. 2 est une coupe suivant A-A de la fig.l.
La fig. 3 est une coupe suivant B-B de la fig.l.
Le récupérateur consiste essentiellement en deux tuyaux 1 et 2 placés concentriquement l'un dans l'autre.
Les gaz chauds s'écoulent vers le haut dans le tuyau inté- rieur 1. Dans l'espace annulaire 3 compris entre les deux tuyaux 1 et 2 et dans lequel l'air à réchauffer circule de préférence dans le même sens que les gaz de chauffage, c'est-à-dire de bas en haut, on a disposé des nervures lon- gitudinales 4. L'enveloppe intérieure 1 est faite de pré- férence en fonte et les nervures 4 sont venues de fonte sur celle-ci. L'enveloppe extérieure peut être faite en tôle d'acier fondu.
Pour obtenir une action uniforme des différents canaux d'acoulement formés par les nervures longitudinales 4, on a prévu, suivant la présente invention, à l'endroit d'entrée et à l'endroit de sortie de l'air, une partie élargie annulaire 6 dans laquelle l'air s'écoule dans la direction périphérique, cest-à-dire transversalement aux nervures longitudinales. La vitesse d'écoulement de l'air dans la direction périphérique doit être basse pour qu'il ne se produise pas de perte de pression élevée. La section transversale des parties élargies annulaires 6 doit donc être prise de grandes dimensions. On parvient ainsi à ré- partir l'air tout-à-fait uniformément dans les différents canaux formés par les nervures longitudinales 4.
Lorsque la répartition dans les différents canaux d'écoulement manque d'uniformité, on constate le danger d'un surchauf- fage local dans la surface de chauffe proprement dite, garnie de nervures longitudinales. petite
La/vitesse périphérique de l'air dans les par- ties élargies annulaires de l'enveloppe du récupérateur implique toutefois un petit coefficient de transmission de chaleur et par conséquent un effet de refroidissement
<Desc/Clms Page number 5>
minime de l'air. Pour cette raison on dispose, suivant la présente invention, en ces endroits, du côté du gaz de chauffage, un anneau protecteur 7 en terre réfractaire ou en un autre matériau résistant à la chaleur, anneau qui empêche une élévation inadmissible de la chaleur.
Lorsque la température des gaz de chauffage ne dépasse pas une certaine valeur, par exemple 1000 C, les anneaux en terre réfractaire peuvent être supprimés et l'on peut disposer au lieu de ceux-ci des nervures 8 qui s'étendent de préférence parallèlement à l'écoulement pé- riphérique de l'air entrant et sortant, c'est-à-dire per- pendiculairement aux nervures longitudinales 4 de la sur- face de chauffe proprement dite. La surface des nervures 8 . doit alors être prise aussi grande que possible. Les ner- vures 8 sont avantageusement interrompues, par exemple prévues en dentelures ou en tronçons tels qu'à un tronçon de nervure de 2 cm de longueur fait toujours suite un es- pace vide de 1 cm. de longueur.
On produit ainsi un tour- billonnement supplémentaire et l'écoulement axial de l'air dans les canaux 5 entre les nervures longitudinales 4 de la surface de chauffe proprement dite est facilité. En ou- tre, les nervures 8 sont réalisées avec une plus grande surface de chauffe par mètre carré de la surface d'enve- loppe que les nervures longitudinales 4, car la vitesse d'écoulement de l'air dans la région des nervures 8 ne peut être maintenue la même partout. Les nervures longi- tudinales 4 de la surface de chauffe proprement dite peu- vent également être réalisées avec des interruptions, ce qui n'entraîne toutefois aucun avantage particulier.
R e v e n d i c a t ions.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.