BE439612A

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    PERFEOTIONNEMENTS   AUX   GAZOGENES.   



   L'invention est relative aux gazogènes, et elle concerne en particulier, parmi ceux-ci, les gazogènes aspirés ou soufflés comportant une ou plusieurs tuyères pour l'introduction   dans l'ap-   pareil de l'air de combustion. 



   Il est connu dans les gazogènes de ce type, d'employer des tuyères refroidies par une circulation d'un liquide, l'eau par exemple, mais, plus spécialement encore lorsque les gazogènes sont destinés à être montés sur des véhicules automobiles, pour l'ali- mentation des moteurs de ces véhicules, le refroidissement par cir- oulation de liquide présente des inconvénients, notamment du fait de l'installation supplémentaire de réfrigération et de la perte et de place,/de charge utile qui en résulte, et du fait aussi des -dimensions réduites des tuyères et de la difficulté de   les,organi-   ser convenablement pour éviter les   dépôts   et les poches de vapeur. 



   On connaît également des tuyères sèches établies en matériaux 

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 réfractaires, mais pareilles tuyères sont tout d'abord très fragiles et en outre elles sont également sujettes à se détériorer par fusion partielle ou totale. 



   Enfin on a déjà   proposé¯l'emploi   de tuyères sèches métalliques, mais à la connaissance de la demanderesse, les tentatives de ce genre n'ont pas jusqu'à présent donné de résultats pratiques, soit en raison d'un choix peu judicieux du métal employé, soit en raison d'un conditionnement défectueux de l'organe, les tuyères essayées ou bien s'altérant profondément ou bien fondant simplement après une période relativement courte de fonctionnement. 



   Il résulte des recherches de la demanderesse qu'il est possible d'établir une tuyère sèche, capable de résister aux causes de détérioration, en procurant dès lors un fonctionnement convenable de longue durée, et qui, dans son application aux gazogènes pour véhicules automobiles, évite les inconvénients des tuyères à circulation ou en matériaux réfractaires actuellement usitées. 



   Conformément à l'invention, une tuyère sèche pour gazogène, spécialement ceux pour automobiles, est essentiellement établie en un métal présentant simultanément un point de fusion élevé et une conductibilité calorifique élevée. De préférence aussi, le métal employé sera susceptible d'être facilement travaillé et d'un prix de revient aussi avantageux que possible. 



   D'autre part, mise à part la conformation imposée par les conditions régissant l'écoulement de l'air de combustion qui la traverse,, et compte tenu du refroidissement dû à cet écoulement, les sections du corps de la tuyère sont établies pour assurer, entre la partie pénétrant dans le gazogène et chauffée notamment par les réactions de formation du gaz et les radiations de la masse combustible et de l'appareil, et une partie externe rayonnant librement dans l'atmosphère ambiante, la transmission d'une quantité de chaleur égale ou supérieure à la chaleur reçue par cette partie interne, en sorte de conserver à cette dernière une température relativement peu élevée, et en tous cas bien inféri- eure à celle du point de fusion du métal employé. 

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   En outre, des moyens sont prévus pour accroître l'effet.de l'action refroidissante de l'air de combustion traversant la tuyère, et des moyens sont également prévus pour améliorer le rayonnement de la partie externe de la tuyère. 



   Lorsque la tuyère est destinée à un gazogène pour   véhicule   automobile, oomportant des périodes de fonctionnement au ralenti, on l'équipe avantageusement d'un revêtement protecteur contre les radiations du foyer plus ou moins incandescent pendant ces périodes. 



   Parmi les métaux alliant les deux qualités   régulées   précitées, tels le platine, l'or, l'argent, le cuivre et l'aluminium et autres, on a recours de préférence, en raison de sa conductibilité calorifique nettement plus importante, en même temps que son point de fusion est comparativement très élevé, au cuivre rouge, ou à ses alliages dont les températures de fusion et la conductibilité calorifique ne sont pas sensiblement inférieures à celles du métal pur, lequel présente encore l'avantage d'une malléabilité très grande et d'un prix de revient relativement bas. 



   On assure une transmission convenable de la chaleur entre les parties interne et externe de la tuyère, en donnant au corps de celle-ci des sections s'accroissant largement, de préférence d'une manière continue depuis l'extrémité interne jusque tout au moins l'extérieur du gazogène, ou, d'une manière plus précise, chaque section, ou plutôt chaque tranche du corps de tuyère est, compte tenu des températures de fonctionnement et des coefficients d'absorption et de transmission du métal employé, pour ces tempé-   ratures,   établie pour transmettre, à la section ou mieux à la tranche suivante, plus de chaleur qu'elle n'en peut recevoir ellemême et de la section ou tranche précédente. 



   Pour   bénéficier   plus largement de l'action refroidissante de l'air s'écoulant par la tuyère, de même que pour augmenter le rayonnement de la partie externe, on augmente dans la mesure du possible les surfaces absorbante et rayonnante par des artifices divers, telles que des ondulations, des ailettes et des moyens analogues. 

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   Finalement, le revêtement protecteur précité pourra être d'un genre   quelcon que,   notamment un garnissage réfractaire. 



   Et afin que l'on puisse bien comprendre comment les dispositions   caractéristiques   ci-dessus peuvent être pratiquement réalisées, on déorira ci-après avec quelque détail, et simplement à titre d'exemple, un mode d'exécution préféré d'une tuyère sèche selon l'invention, illustré dans le dessin annexé sur lequel:
Fig.l est une coupe axiale de la tuyère;   Fig.2   est une coupe transversale partielle, pratiquée sensiblement suivant la ligne 2-2 de la   fig.l.   



   En se référant au dessin, 1 désigne un tronçon de la paroi d'un gazogène sur lequel la tuyère est montée, l'assemblage avec cette paroi pouvant être réalisé d'une manière connue quelconque, par boulons, vissage, emboîtement, soudure, etc, dont le détail n'a pasété représenté. 



   Le corps  2   de la tuyère, qui dans cet exemple a reçu une section circulaire, mais pourrait aussi présenter toute autre section, est conformé intérieurement, et ici s'évase depuis son extrémité de sortie 3   jusqu'à,   son extrémité d'entrée 4, afin de réaliser un passage répondant aux conditions imposées d'écoulement de l'air de combustion. 



   D'autre part, l'étendue des sections ou mieux des tranches successives du corps 2, depuis l'extrémité 3, et tout au moins jusqu'à la section x x, est largement croissante pour, ainsi que dit, rendre ces sections ou tranches capables de procurer une transmission, de tranche à tranche, d'une quantité de chaleur plus importante que celle reçue, la surface extérieure 5 de la tuyère présentant ainsi, dans l'exemple, une conicité plus prononcée que celle de la surface interne. 



   Pour le cuivre rouge, employé de préférence, le taux d'ao-   croissement   de l'étendue des sections   successives   est prévu de l'ordre de 6 à 10% pour des températures de fonctionnement comprises entre   1800   et 800  0. 



   La partie extérieure 6 de la tuyère rayonne librement dans l'atmosphère environnante, et elle reçoit une surface d'émission 

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 suffisante pour être capable d'assurer en fonctionnement la déperdition d'une quantité de chaleur au moins égale à celle reçue de la dernière section ou tranche interne. 



   Pour réaliser la surface d'émission requise, on peut donner à cette partie de la tuyère toute conformation voulue, comme par exemple la munir d'un prolongement important, lui donner la forme d'une large bride, ou l'équivalent. 



   Avantageusement, on augmente encore d'une façon notable l'étendue de la surface émettrice, en munissant cette partie de la tuyère d'appendices, solidaires ou rapportés, de préférence établis en paroi mince , et dans l'exemple on a prévu à cet effet une série d'ailettes minces 7, formées 'sur la partie 6. 



   Comme l'air de combustion qui s'écoule à travers la tuyère, même s'il est préchauffé, constitue néanmoins un agent de   refroi-     @     dissement,   on favorise son action, notamment sur la partie inter- ne de la tuyère, en développant dans toute la mesure du possible l'étendue du contact de cet air avec la surfaoe du conduit de passage. 



   On peut à cet effet avoir   recours   à tous moyens connus pour accroitre l'étendue dudit passage, et dans l'exemple on a prévu   d'@   disposer des ailettes 8, venues de fonte ou rapportées. Ces ailettes peuvent être rectilignes comme représenté, mais on peut également leur donner une autre conformation, telle une conforma- tion en hélice, ce qui   accroit   leur étendue et procure en outre un mouvement tourbillonnaire de l'air, lorsque pareil mouvement est utile ou nécessaire à la combustion. 



   Et pour que le contact entre l'air de combustion et la paroi du canal de passage soit plus parfait encore, on oblige de préfé- rence le oourant d'air à prendre la forme d'une gaine, en dispo- sant à l'entrée de la tuyère, dans sa partie centrale, un corps de conformation propre à l'épanouir vers   l'extérieur.   



   Dans l'exemple, ce corps a reçu la forme d'un bouchon 9 qui est maintenu par sa portion 11 entre les ailettes 8, en sorte d' être facilement amovible. 

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   Enfin, plus spécialement lorsque la tuyère est destinée à un gazogène monté sur un véhicule automobile, où le fonctionnement comporte des périodes de ralenti pendant lesquelles l'action re- froidissante du courant d'air interne est totalement ou presque totalement supprimée, tandis que, généralement, la zone de com- bustion, bien que moins active, s'étend d'une façon notable, on prévoit de disposer sur la surface extérieure de sa partie in- terne un revêtement protecteur 12, établi en un matériau mauvais conducteur convenable, et avantageusement en réfraotaire, ce revêtement pouvant être maintenu en place par des moyens quel- conques, et par exemple engagé dans une portée d'encastrement 13 comme dans la réalisation représentée. 



   Comme on l'a déjà laissé entendre, cette réalisation n'est qu'un exemple, et l'on pourrait en imaginer d'autres, ou y apporter des modifications, sans pour cela s'écarter des limites de   l'invention.   



   REVENDICATIONS

Claims

EMI6.1 1.- Perfectionnements aux gazogènes, aspirés ou soufflés, comportant une ou plusieurs tuyères pour l'introduction de l'air de combustion, caractérisés en ce que ces tuyères sont du type sec, essentiellement établies en un métal présentant simultané- ( mant un point de fusion élevé et une conductibilité calorifique élevée, tandis que mise à part la conformation imposée par les ( conditions régissant l'écoulement de l'air de combustion dans RESUME ( ( la ou les tuyères, et compte tenu du refroidissement dû à cet écoulement, les sections des corps de tuyère sont établies ( pour assurer entre le partie chauffée intérieure au gazogène et ( une partie externe rayonnant librement dans l'atmosphère ambi- ( ante, la transmission d'une quantité de chaleur égale ou supé- ( ( rieure à la chaleur reçue par la partie interne.

2.- Perfectionnements selon la revendication 1, caractéri- ses en ce que les sections d'un corps de tuyère vont en s'ac- croissant largement, en particulier d'une manière continue, depuis l'extrémité interne jusque tout au moins l'extérieur du <Desc/Clms Page number 7> gazogène., c'est à dire que compte tenu des températures de fonction- nement et des coefficients d'absorption et de transmission du métal employé pour ces températures, chaque section ou plut6t chaque tranche du corps de tuyère est établie pour être capable de trans- mettre, à la section ou tranche suivante, plus de chaleur qu'elle n'en peut recevoir elle-même et de la section ou tranche précédente.

3.- Perfectionnements selon la revendication 1, ou la revendi- oation 2, caractérisés en ce que tout au moins les corps de tuyère sont établis en cuivre rouge, le taux d'accroissement d'étendue des sections pour une tuyère de section circulaire et des tempéra- tures de fonctionnement de 1800-800 0 étant de l'ordre de 6 à 10%.

4.- Perfectionnements selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce que la portion rayonnante de la partie externe de la tuyère est établie pour être capable de dissiper au moins la quantité de chaleur reçue de la partie interne.

5.- Perfectionnements selon la revendication 4, caractérisés par le fait que l'étendue rayonnante de la partie externe est augmentée par l'adjonction d'appendices, notamment en paroi mince, en particulier par des ailettes.

6.- Perfectionnements selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisés par le fait que l'échange de chaleur entre les corps de tuyère et l'air qui les traverse est favorisé par un développement de la surface de contact, en particulier par des ailettes, reotilignes ou en hélice, solidaires ou rapportées sur la faoe du canal de passage et plongeant dans le courant d'air.

7.- Perfectionnements selon l'une des revendications précédentes,, caractérisée par le fait que le courant d'air est dévié contre les parois du canai de passage, en particulier transformé en gaine à l'entrée de ce oanal, 8.- Perfectionnements selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce que la surface externe de la partie interne de la tuyère reçoit un, revêtement protecteur, notamment en rétractai- re, 'en particulier retenu dans une portée d'encastrement du corps de tuyère.

9.- Les tuyères sèches métalliques et les gazogènes les comportant, en substance ainsi que décrit, ou comme décrit en référence au des- sin annexe,