<Desc/Clms Page number 1>
" Procédé de fabrication de fils artificiels laineux
Lorsqu'on file des solutions et des messes fondues de matiè- res artificielles selon le procédé de filage par voie humide, par re fusion ou par volatilisation, que l'on travaille avec ou sans re tor- dage ou étirage, on obtient en règle générale des fils reposant à plat et non frisés, qui possèdent le caractère typique de la soie artificielle. Ces fils reposant à plat et non frisés sont totale- ment dépourvus de propriétés semblables à celles de la laine. Or, pour maints usages relatifs à l'habillement, la structure laineuse est particulièrement nécessaire.
Pour cette raison, on a déjà développé de nombreux procédés dans le but de produire, par frisage ultérieur des fils, la ressemblance désirée avec la laine, par exemple par traitement chimique ou mécanique. Toutefois, les procédés de traitement connus jusqu'à présent sont d'une exécution plus ou moins compliquée, ou bien ils ne fournissent pas une res- semblance réelle avec la laine naturelle.
Or, on a trouve, selon l'invention, qu'on peut obtenir d'une
<Desc/Clms Page number 2>
manière simple des fils de matières artificielles bien frisés, si ak des matières qui peuvent être mises dans un état dans lequel elles peuvent être étirées d'une manière hautement élastique, sont mises dans cet état, sont ensuite étirées et privées de nouveau des qualités de haute élasticité et si l'on supprime immédiatement après la tension extérieure des fils.
Les matières artificielles des natures les plus diverses conviennent comme matières pour la réalisation de ce procédé. En particulier, on peut employer avec avantage: Des polymérisats ou
EMI2.1
des polymérisats mixtes, durs à la température ambiante, des dérivés éthyléniques, par exemple obtenus à partir de styrol, d'ecrylates, de méthacry- lates, de chlorure vinylique, de carbazol vinylique, d'acétate vin- lique ainsi que les produits de polycondensation linéaires, par exemple ceux obtenus à partir des diamines et des acides dicarbox- yliques, et des acides aminocarboxy liques, tels que les superpolyamides. Des matières additionnelles. telles que les plastifiants, les colorants etc.peuvent être employ- ées conjointement.
Selon l'invention, on peut traiter des fils obtenus suivant n'importe quel procédé de filage ; caractère laineux peut aussi, avantageusement être donné aux fils immédiatement à la suite dm procédé de filage particulier utilisé. Dans ce cas, on peut étirer préalablement les fils de la manière habituelle, par exemple s'il s'agit de procédésde filage par voie humide pu par volatili- sation, par filage et coagulation dans l'appareil à filer.
Lors de l'exécution de l'étirage auquel est dO la production de l'état frisé, les fils se trouvent, conformément à l'invention, à l'état hautement élastique, c'est-à-dire caoutchouteux.
Cet état peut être provoqué de différentes manières. S'il s'agit, par exemple, de solutions qui contiennent un solvant vola- tilisable ou éliminable par lavage, le fil filé fraîchement est, moyennant certaines précautions, étirable à l'état hautement élas- tique généralement encore quelque temps après sa formation. Si
<Desc/Clms Page number 3>
la susceptibilité d'étirage (étirabilité) est trop faible en soi, elle peut être augmentée, entre autres, par chauffage ou travail dans une atmosphère du solvant, éventuellement par emploi alter- natif ou simultané de plusieurs de ces mesures. Les fils qui, par chauffage, peuvent le mieux être étirés à l'état hautement élastique après les mesures mentionnées, sont ceux qui consistent en une matière thermoplastique. L'action du soldant etc. est soutenue par cette propriété.
Dans le cas des fils thermoplas- tiques exempts de solvant, le chauffage suffit à lui seul à pro- voqmer l'état déformable, c'est-à-dire dans lequel on peut donner la forme voulue. Les mesures mentionnées pour le ramol- lissement des matières ou leur/ application aux différentes matiè- res sont, dans une large mesure, équivalents pour les buts de l'invention.
L'étirage principal peut être opéré, par exemple, par des cylindres de traction tournant rapidement, des cônes d'étirage etc.
Le chauffage éventuellement nécessaire peut être effectué au moyen de gaz ou vapeurs chaudes, de bains chauds etc. 11 convient d'opé- rer l'étirage dans le bain de précipitation, qui est nécessaire sans cela dans de nombreux cas, ou dans un bain ultérieur. à
Les fils étirés doivent avoir un caractère tel qu'ils puis- sent encore, en surmontant une certaine résistance, être bien éti- rés au moins de 50%. Il y a avantage à étirer de plusieurs fois la longueur initiale du fil. Ce caractère ou état est influencé, selon la matière première et sa composition, par condi- tions de travail, température, concentration, quantité de l'argent ou milieu de précipitation etc.différentes.
Il est d'une importance décisive pour la réalisation du procéde que toutes les mesures ou opérations qui suivent l'étirage soient exécutées avec la plus grande accélération possible, afin que l'énergie latente inhérente aux fils étirés puisse être pleinement utilisée pour l'opération de frisage. Les fils étirés doivent, conformément à l'invention, être de nouveau ramenés à l'état non
<Desc/Clms Page number 4>
hautement élastique après l'étirage. Un y arrive utilement en refroidissant les fils au moins à la température ambiante ou en leur enlevant le solvant ou l'agent de gonflement.
On doit ensuite les abandonner à eux-mêmes à l'état lâche, en veillant à ce que les fibres individuelles ne s'agglutinent pas les unes aux autres, mais qu'au contraire chaque fibre puisse travailler séparément' On peut d'abord bobiner les fils, pour les mettre ensuite sous la forme d'écheveaux relâchés, qui sont finalement suspendus à l'état lâche.
On obtient le meilleur résultat quant à la frisure en vemllan à ce que la température de frisage soit inférieure à la températur.- nécessaire au passage des matières artificielles ou des solutions à l'état de haute élasticité. L'influence de la température rétro- grade plus ou moins, s'il s'agit du traitement de solutions de matières qui, par elles-mêmes, ne sont guère ou point thermoplas- tiques. De même, la chaleur rend en général ces solutions plus facilement susceptibles de recevoir une forme; cependant, dans le cas limite, on se tire d'affaire sans chauffage sensible.
Selon l'invention, on obtient des effets particuliers en retordant d'abord d'une manière connue en soi les fils étirés et en suspendant à l'état lâche le produit retordu.
Si l'on bobine les fils, il est nécessaire d'abroger le plus possible la durée du séjour sur la bobine, car en cas de sé- jour prolongé la susceptibilité de frisage ("frisabilité") se perd plus eu moins.
Lorsque les fils étirés contiennent encore du solvant, celui- ci se volatilise encore pendant la suspension.
Pour ces fils contenant du solvant, il est important d'évi- ter des températures très élevées pendant la suspension à l'état lâche des fils ou écheveaux ootenus, car celles-ci nuisent à l'ef- fet de, "lainage" ou ne le laissent point se produire.
Par la suspension à l'état lâche à une température inférieure à la température d'étirage, on n'atteint pas encore l'état final
<Desc/Clms Page number 5>
de la susceptibilité de lainage des fils. Par continuation de la suspension à une température qui se rapproche de la température d'étirage ou la dépasse, on peut provoquer un renforcement de la frisure des fils. Cette mesure est utile pour l'augmentation de la résistance des fils à la chaleur. Elle ne peut cependant pas être poussée au point que la résistance ou solidité conférée par le procédé de filage avec étirage se perde.
Les fils obtenus selon la présente invention, présentent, par rapport aux fils artificiels lisses ou seulement faiblement frisés par un traitement subséquent, une capacité d'accumulation de la chaleur fortement augmentée. Ces fils ressemblent fortement à la laine naturelle par leur forme ou aspect extérieur, mais ils sont cependant,par leurs propriétés matérielles internes, se- lon la matière première employée, largement adaptables aux diffé- rentes destinations; par exemple par l'emploi de méthacrylates comme matières premières, on peut produire des fils laineux qui, en contraste avec la laine naturelle, résistent parfaitement aux alcalis et aux acides.
On a déjà proposé de fixer par emploi de chaleur et de pres- sion une fiisure obtenue par des opérations mécaniques. Dans le cas de l'invention, cette frisure se produit toutefois spontané- ment sans emploi de moyens mécaniques.
Un avantage particulier de l'invention est qu'elle permet pour la première fois d'arriver à des fils laineux sans fin. -òu- tefois, on n'est pas limité, selon l'invention, à travailler "sans fin". Un peut aussi produire des fibres en brins, en décou- pant en brins de longueur voulue, à n'importe quel stade après l'exécution de l'étirage final, les fils ou faisceaux de fils for- més, ces brins pouvant être filés ensuite sous forme de fils laineux après que le lainage ou fiisage a eu lieu.
Exemples: 1. On mélange une solution acétonique à 14% d'ester méthylique d'un acide polyméthacrylique, ester dont la solution à 10% dans
<Desc/Clms Page number 6>
l'acétone possède une viscosité relative d'environ 50, avec un plastifiant, par exemple l'acétanilide ethylique, dans un rapport de 100: 25 entre la résine artificielle et le plastifiant. En- suite, on injecte la masse à filer, rendue homogène par agitation, à travers une crépine à filer percée, de trous de 0,1 mm de diamè- tre, de bas en haut dans un récipient de précipitation alimenté en eau chaude à 45 . La quantité d'eau traversant le récipient de précipitation s'élève à 700 cm3 à la,minute.
On fait ensuite passer le faisceau de fibres ainsi formé, à l'aide d'un dispositif de détournement ou de renvoi, dans un bain frais chauffé à 50 et on l'y soumet mécaniquement à un étirage subséquent d'environ 170,
En travail continu, le fil est retordu immédiatement après sur un métier à retordre à anneau de façon qu'il présente 200 tours au mètre Immédiatement après que les bobines de retordage ont été remplies, on les dévide sans tension et l'on suspend les écheveaux à la température du local sur des bâtons, à l'état lâche, c'est- à-dire sans tension extérieure. Âpres environ une demi-heure à une heure, le lainage se produit.
2. On mélange une solution comme dans l'exemple 1 avec un plastifiant, par exemple de l'acétanilide ethylique, dans un rapport de 100 : 18 entre la résine artificielle et le plastifiant.
Ensuite, on injecte la masse à filer, rendue homogène par agita- tion, à travers une crépine à filer percée de trous de 0,1 mm de diamètre, de bas en haut dans un récipient de précipitation alimen- té en eau chaude à 45 . La quantité d'eau traversant le récipient de précipitation s'élève à 800 cm3 à la minute. Le faisceau de fibres ainsi formé est ensuite conduit, à l'aide d'un 125%, dispositif de détournement, dans un bain frais chaud à 50 et y est soumis mécaniquement à un étirage subsequent de 144% 170%. ou es La suite du traitement a lieu comme dans l'exemple 1.
Les fils lais- sés ainsi obtenus sont alors chauffés à 80 pendant une demi- heure à l'état lâche, sans tension extérieure, dans une étuve de séchage; dans ce casle lainage des fils croît, et ce en fonction de l'étirage subséquent opéré préalablement lors du filage.
<Desc/Clms Page number 7>
3. On mélange une solution acétonique à 20% d'ester méthylique d'un acide polyméthacrylique, ester dont la solution à 10% dans l'acétone possède une viscosité relative d'environ 5, avec un plastifiant dans le rapport de 100 : 5. -Ensuite, on injecte la masse à filer, rendue homogène par agitation, à travers une cré- pine à filer percée de trous de 0,1 mm de diamètre, de bas en haut dans un récipient de précipitation alimenté en eau chaude à
45 . La quantité d'eau s'écoulant à travers le récipient de pré- cipitation s'élève à 450 cm3 à la minute. On conduit ensuite le faisceau de fibres ainsi formé, à l'aide d'un dispositif de dé- tournement, dans un bain frais à 50 et on l'y soument mécanique- ment à un étirage subséquent d'environ 170%.
La suite du traitement à lieu comme dans l'exemple 1.
4. On injecte une solution acétonique à 15% d'ester méthylique d'un acide polyméthacrylique, ester dont une solution à 10% dans l'acétone possede une viscosité relative d'environ 25%, sans ad- dition plastifiante, à travers une crépine à filer percée de trous de 0,1 mm de diamètre, de oas en haut dans un récipient de préci- pitation alimenté en eau chaude à 45 . Le volume d'eau qui sécou- le à travers le récipient de précipitation s'élève à 400 cm3 à la minute. Un conduit ensuite le faisceau de fils ainsi formé, à l'aide d'un dispositif de détournement, à travers un tube chauf- fant porté à une température d'environ 130 et on le soumet dans celui-ci mécaniquementà un étirage subséquent d'environ 138 %.
La suite. du traitement a lieu comme dans l'exemple 1.
5. On, file une solution à 35% de polystyrol dans du benzène, en utilisant les dispositif s de filage connus, à travers une cré- pine à filer percée de trous de 0,1 mm de diamètre, dans un bain de filage consistant en méthanol comme liquide précipitant. On bres conduit ensuite le faisceau de files ainsi coagulé, en le faisant passer par ou sur des guide-fil ou des rouleaux disposés convena- blement; dans un tube chauffant porté à 1500 et on l'y spumet, à l'état plastique, à un étirage subséquent de 150%. Immédiatement après, on retord continûment le fil ainsi étiré, à raison de
<Desc/Clms Page number 8>
175 torsions ou tours.
Suite du traitement comme plus haut.
5. On.file une solution à 20% d'un polymérisat mixte de chlo- rure vinylique et d'acétate vinylique dans le rapport de 85 : 15 dans l'acétone, à travers une crépine à filer percée de trous de 0,08 mm de diamètre, dans de l'eau comme liquide précipitant. bres Le faisceau de files coagulé qui se forme, est soumis comme dans l'exemple 3, après qu'il a quitté le dispositif de filage et dans un bain d'eau frais chauffé à 90 , à un étirage subséquent de 145% et est retondu immédiatement après.
Suite du traitement comme plus haut.
7. On file et continue à traiter conformément à l'exemple 1 une solution à 32% dans l'acétone d'un polymérisat mixte consistant en 65 parties d'ester méthylique d'acide- méthacrylique et 35 parties d'acétate vinylique, et dont la viscosité relative en solution à 10% dans l'acétone s'élève à environ 1,5.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de fabrication de fils artificiels laLneux, carac térisé en ce qu'on des matières artificielles qui peuvent être mises dans un état dans lequel elles sont étirables d'une manière hautement élastique, dans cet état, en ce qu'on les étire ensuite, en ce qu'on leur enlève de nouveau les propriétés de haute élasticité et en ce qu'immédiatement après on supprime la tension extérieure des fils.
<Desc / Clms Page number 1>
"Manufacturing process for woolly artificial yarns
When spinning solutions and molten masses of artificial materials by the wet spinning process, by re-melting or by volatilization, whether one works with or without twisting or drawing, one obtains as a rule general yarns lying flat and not crimped, which have the typical character of artificial silk. These yarns lying flat and not crimped are completely devoid of properties similar to those of wool. However, for many uses relating to clothing, the woolly structure is particularly necessary.
For this reason, many methods have already been developed with the aim of producing, by subsequent crimping of the yarns, the desired resemblance to wool, for example by chemical or mechanical treatment. However, the treatment methods known hitherto are more or less complicated to carry out, or they do not give a real resemblance to natural wool.
However, it has been found, according to the invention, that it is possible to obtain a
<Desc / Clms Page number 2>
in a simple way, well crimped yarns of artificial materials, if ak materials which can be put into a state in which they can be stretched in a highly elastic manner, are put in this state, are then stretched and deprived again of the qualities of high elasticity and if one removes immediately after the outer tension of the threads.
The most diverse types of artificial materials are suitable as materials for carrying out this process. In particular, the following can be used with advantage: Polymerisates or
EMI2.1
mixed polymerisates, hard at room temperature, of ethylene derivatives, for example obtained from styrol, acrylates, methacrylates, vinyl chloride, vinyl carbazol, vinyl acetate as well as the products of linear polycondensation, for example those obtained from diamines and dicarboxylic acids, and aminocarboxylic acids, such as superpolyamides. Additional materials. such as plasticizers, dyes etc. can be used together.
According to the invention, it is possible to treat yarns obtained by any spinning process; Woolly character can also advantageously be imparted to the yarns immediately following the particular spinning process used. In this case, the yarns can be pre-stretched in the usual way, for example in the case of wet spinning or volatilization, spinning and coagulation processes in the spinning apparatus.
In carrying out the stretching in which the crimped state is produced, the yarns are in accordance with the invention in a highly elastic state, i.e. rubbery.
This condition can be caused in different ways. In the case, for example, of solutions which contain a volatilizable or wash-removable solvent, the freshly spun yarn is, with certain precautions, stretchable in a highly elastic state generally still some time after its formation. . Yes
<Desc / Clms Page number 3>
the stretch susceptibility (stretchability) is too low per se, it can be increased, inter alia, by heating or working in an atmosphere of the solvent, possibly by alternating or simultaneous use of several of these measures. The yarns which can be best drawn in a highly elastic state by heating after the measures mentioned are those which consist of a thermoplastic material. The action of the soldier etc. is supported by this property.
In the case of thermoplastic solvent-free yarns, heating alone is sufficient to produce the deformable state, that is to say in which the desired shape can be given. The measures mentioned for the softening of materials or their / application to different materials are to a large extent equivalent for the purposes of the invention.
The main drawing can be operated, for example, by rapidly rotating draw rolls, drawing cones etc.
Any heating that may be required can be carried out by means of hot gases or vapors, hot baths etc. The drawing should be carried out in the precipitation bath, which is otherwise necessary in many cases, or in a subsequent bath. at
The drawn threads must be of such a character that they can still, overcoming a certain resistance, be at least 50% well drawn. It is advantageous to stretch the initial length of the wire several times. This character or state is influenced, depending on the raw material and its composition, by different working conditions, temperature, concentration, amount of silver or precipitation medium etc.
It is of decisive importance for the realization of the process that all measurements or operations which follow the drawing are carried out with the greatest possible acceleration, so that the latent energy inherent in the drawn threads can be fully utilized for the operation. of curling. The stretched yarns must, in accordance with the invention, be returned to the non
<Desc / Clms Page number 4>
highly elastic after stretching. This is usefully accomplished by cooling the yarns to at least room temperature or removing the solvent or swelling agent from them.
They must then be left to themselves in a loose state, ensuring that the individual fibers do not clump together, but instead each fiber can work separately. the threads, to then put them in the form of loose skeins, which are finally suspended in a loose state.
The best result with regard to vemllan crimping is that the crimping temperature is lower than the temperature necessary for the passage of artificial materials or solutions to the state of high elasticity. The influence of temperature retro- grads more or less if it is a question of the treatment of solutions of materials which, by themselves, are hardly or not at all thermoplastic. Likewise, heat generally makes these solutions more likely to be shaped; however, in the borderline case, we get by without noticeable heating.
According to the invention, particular effects are obtained by first twisting the drawn yarns in a manner known per se and suspending the twisted product loosely.
If the yarns are wound up, it is necessary to reduce the length of stay on the spool as much as possible, since in the event of prolonged stay the susceptibility to crimping ("crimp") is lost more or less.
When the drawn strands still contain solvent, this further volatilizes during the suspension.
For such solvent-containing yarns, it is important to avoid very high temperatures during the loose suspension of the ootended yarns or skeins, as these adversely affect the "wool" or "wool" effect. do not let it happen.
By slurrying loose at a temperature below the stretching temperature, the final state is not yet reached.
<Desc / Clms Page number 5>
the susceptibility of the woolen yarns. By continuing the slurry at a temperature which approaches or exceeds the drawing temperature, the crimp of the yarns can be reinforced. This measure is useful for increasing the resistance of wires to heat. It cannot, however, be pushed to the point that the strength or strength imparted by the draw-spinning process is lost.
The yarns obtained according to the present invention have, compared to the artificial yarns that are smooth or only slightly crimped by a subsequent treatment, a greatly increased heat storage capacity. These yarns strongly resemble natural wool in their shape or exterior appearance, but they are, however, by their internal material properties, depending on the raw material used, widely adaptable to different destinations; for example by the use of methacrylates as raw materials, it is possible to produce woolly yarns which, in contrast to natural wool, are perfectly resistant to alkalis and acids.
It has already been proposed to fix by the use of heat and pressure a fiisure obtained by mechanical operations. In the case of the invention, however, this crimping occurs spontaneously without the use of mechanical means.
A particular advantage of the invention is that it makes it possible for the first time to arrive at endless woolly threads. However, according to the invention, it is not limited to working "endlessly". One can also produce fibers in strands, by cutting into strands of the desired length, at any point after the completion of the final drawing, the yarns or yarn bundles formed, which strands may be spun. then in the form of woolly threads after the woolen or threading has taken place.
Examples: 1. A 14% acetone solution of a methyl ester of a polymethacrylic acid is mixed, the ester of which the 10% solution in
<Desc / Clms Page number 6>
acetone has a relative viscosity of about 50, with a plasticizer, for example ethyl acetanilide, in a 100:25 ratio of artificial resin to plasticizer. The spinning mass, made homogeneous by stirring, is then injected through a spinning strainer pierced with 0.1 mm diameter holes, from bottom to top into a precipitation vessel supplied with hot water at 45. The quantity of water passing through the precipitation vessel amounts to 700 cc per minute.
The fiber bundle thus formed is then passed, using a deflection or return device, in a fresh bath heated to 50 and mechanically subjected therein to a subsequent drawing of about 170,
In continuous work, the yarn is twisted immediately after on a ring twisting machine so that it has 200 turns per meter Immediately after the twisting spools have been filled, they are unwound without tension and the skeins are suspended at room temperature on sticks, in a loose state, that is to say without external tension. After about half an hour to an hour, woolen occurs.
2. A solution as in Example 1 is mixed with a plasticizer, for example ethyl acetanilide, in a ratio of 100: 18 between the artificial resin and the plasticizer.
Then, the spinning mass, made homogeneous by stirring, is injected through a spinning strainer pierced with 0.1 mm diameter holes, from the bottom up into a precipitation vessel supplied with hot water at 45 ° C. . The amount of water passing through the precipitation vessel amounts to 800 cc per minute. The fiber bundle thus formed is then led, with the aid of a 125%, deflection device, into a cool 50% hot bath and is mechanically subjected therein to a subsequent 144% 170% stretching. or es The rest of the processing takes place as in example 1.
The left strands thus obtained are then heated at 80 for half an hour in the loose state, without external tension, in a drying oven; in this case, the woolen yarns increase, and this as a function of the subsequent stretching carried out beforehand during the spinning.
<Desc / Clms Page number 7>
3. A 20% acetone solution of the methyl ester of a polymethacrylic acid, an ester of which the 10% solution in acetone has a relative viscosity of about 5, is mixed with a plasticizer in the ratio of 100: 5. . -Then, the spinning mass, made homogeneous by stirring, is injected through a spinning strainer pierced with holes 0.1 mm in diameter, from bottom to top into a precipitation vessel supplied with hot water at
45. The amount of water flowing through the precipitation vessel amounts to 450 cc per minute. The fiber bundle thus formed is then led by means of a deflection device into a fresh 50 bath and there is mechanically subjected to a subsequent stretching of about 170%.
Further processing takes place as in Example 1.
4. A 15% acetone solution of the methyl ester of a polymethacrylic acid, an ester of which a 10% solution in acetone has a relative viscosity of about 25%, without addition of plasticizer, is injected through a spinning strainer pierced with holes 0.1 mm in diameter, from oas upwards in a precipitation vessel supplied with hot water at 45. The volume of water which flows through the precipitation vessel amounts to 400 cc per minute. A wire bundle thus formed is then conducted, by means of a deflection device, through a heating tube brought to a temperature of about 130 and is subjected therein mechanically to a subsequent stretching of the wire. about 138%.
The following. processing takes place as in Example 1.
5. A 35% solution of polystyrol in benzene is spun, using known spinning devices, through a spinning strainer pierced with 0.1 mm diameter holes in a spinning bath consisting of: in methanol as precipitating liquid. The bundle of strands thus coagulated is then driven, by passing it through or over yarn guides or rollers suitably arranged; in a heating tube brought to 1500 and spumeted therein, in the plastic state, at a subsequent stretching of 150%. Immediately afterwards, the yarn thus drawn is twisted continuously, at the rate of
<Desc / Clms Page number 8>
175 twists or turns.
Continuation of treatment as above.
5. A 20% solution of a mixed polymerizate of vinyl chloride and vinyl acetate in the ratio of 85: 15 in acetone is passed through a spinning strainer pierced with 0.08 holes. mm in diameter, in water as the precipitating liquid. bres The coagulated bundle of yarns which forms, is subjected as in Example 3, after it has left the spinning device and in a fresh water bath heated to 90, to a subsequent drawing of 145% and is retonded immediately after.
Continuation of treatment as above.
7. A 32% solution in acetone of a mixed polymerizate consisting of 65 parts of methyl ester of methacrylic acid and 35 parts of vinyl acetate is spun and continued to be processed in accordance with Example 1, and the relative viscosity of which in a 10% solution in acetone is approximately 1.5.
CLAIMS.
1. A method of manufacturing woolen artificial yarns, characterized in that they are artificial materials which can be brought into a state in which they are stretchable in a highly elastic manner, in this state, by being stretched. secondly, in that the properties of high elasticity are again removed from them and in that immediately afterwards the external tension of the threads is removed.