<Desc/Clms Page number 1>
" Tour à graTor les surfaces cylindriques, à auto-roctification. "
La présente invention a pour objet un tour à graver les surfaces cylindriques en vue, par exemple, de la réalisation par gaufrage ultérieur de réseaux sélecteurs optiques à éléments lenticulaires,
Cette machine utilise comme outil un diamant, soif de forme, soit du type défini dans la demande de brevet franqaise déposée le 12 avril 1941 pour "Procédé de gravure, applicable à la réalisation de réseaux, par exemple les réseaux sélecteurs optiques.
L'outil grave sur un cylindre en rotation une gorge hélicoïdale, de concavité correspondant à la courbure des éléments lenticulaires du réseau. En raison des dimensions de la gorge, qui varient eatre quelques dixièmes et quelques centièmes de millimètre, une très grande précision
<Desc/Clms Page number 2>
doit pouvoir être donnée à la machine, et les moyens habituellement mis en oeuvre sont hors d'état de lui assurer la "tenue" nécessaire.
L'invention porta donc sur un ensemble de moyens permettant par leur combinaison d'arriver à un degré de stabilité et de précision jusqu'à présent non encore atteints.
En premier lieu, la mouvement réciproque de translation extra l'outil et le cylindre est obtenu non pas par déplacement longitudinal dit porte-outil sur le bano, mais bien par translation du cylindre lui-même et de l'arbre qui la porte, l'outil restant fixe, une fois réglé, Il * été
EMI2.1
effet constaté que les transmissions de moiivemnt aux fis-mères b&bitmllee, et les dispositifs de guidwge rectiligne du porte-outil mm le bano, constituaient un ensemble instable, toujours créateur de flotte- ments, vibrations et interférences affectant dans une mesure inadmissible la gravure ainsi obtenue. le poids de l'ensemble mobile est sans doute ici plus important, mais sa masse constitue par elle-même un facteur de stabilité.
En outre, l'arbre qui porte le cylindre tourne en même temps
EMI2.2
qu'il doit se déplacer en translation, et de fait réduit notablemeitt l*effort nécessaire à. son entraînement. Les organes de guidage de la tr9i1l1S1ation se trouvent d'autre part confondus ainsi ared ceux de la rotation, an bénéfice de la. simplicité de l'ensemble.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le monteumt longitudinal du cylindre et de son arbre est engendré par une vis fixée
EMI2.3
ei bout de ce dernier, mise en rotation par l'arbre lui-même, par Itiater- m4dia3ra dt11l1 dispositif dlentratuement à grande liberté de mouvement, et exergant son effort de poussée dur l'arbre par l'intermédiaire d '11118 . bille axiale ou pointeau qui met le cylindre à l'abri de tout déplacement occasionné par le manque d'alignement éventuel entre l'arbre et la via, ou un :taux-rond de cette dernière, qui est par ailleurs entièrement libre entre son point de fixation à l'arbre et son point de support dans l'écron unique où elle s'engage, pour éviter tout risque de coincement.
<Desc/Clms Page number 3>
Cette vis est, suivant 1'invention, établie en un métal moins dur que celui qui constitue son éorou, lequel est du type à rattrapage de jeu. Ainsi, l'usure éventuelle du filet se répartir uniformément sur toute la longueur de la via, au lieu d'affecter les seuls filets de l'écrou, et celui-ci, agissant à. la manière d'une filière, rectifie continuellement la via, en assurant une avance toujours constante de l'arbre et du cylindre.
Le meme moyen de rectification automatique est prévu pour l'arbre et ses paliers, également du type à rattrapage de jeu, Et!. outre, tous les paliers, st l'écrou, sont montés dans des lunettes se déplaçant sur deux axes de rotation perpendiculaires, pour permettre leur parfaite mise en ligue, en montage, après quoi les paliers et l'écrou sont bloqués en position définitive.
Le mouvement (le translation de l'arbre est facilité par un dispositif de traction axiale à contre-poids, qui soulage la vis de la plue grande partie de son effort de poussée (déjà. réduit du fait de la rotation de l'arbre), de manière à la faire travailler plutôt monne orgasme de mesure que comme organe moteur, au bénéfice de sa durée et de sa précision.
Une autre caractéristique encore de l'invention consiste dans le fait que l'arbre est attaqué en rotation, à son extrémité opposée à la, via, pai l'intermédiaire d'un manchon à clavetage coulissant qui comporte des moyens particulier. empêchant tout coincement.
Pour remédier à la tendance au soulèvement qui pourrait résulter de la réaction de l'outil sur le cylindre, par l'intermédiaire du copeau, les coussinets sont d'autre part largement dégagés à leur partie inférieure, et font en quelque sorte office de V de centrage, en assurant une applica- tion rigoureuse par gravité de l'arbre sur leur partie inférieure restante.
Enfin, un autre moyen permettant d'obtenir une très grande précision, en assurant le tassement dans le même séné de tous les Jeux, consiste à incliner tout l'ensemble de la machine sur son axe 'longitudinal, suivant un angle assurant encore une portée suffisante de l'arbre dans ses coussinets échancrés.
<Desc/Clms Page number 4>
Dans les dessins annexés: la. fig. 1 est une vue très schématique en élévation et en coupe partielle du tour suivant l'invention.
La fig. 2 est une coupe suivant la ligne A-B, à plus grande échelle, représentant les moyens de guidage de l'arbre dans le manchon d'entraînement.
La fig. 3 est une vue partielle en plan de la partie médiane de la fig. 1.
La fig. 4 montre à plus grande échelle un des coussinets de la machine.
Le bâti 1 porte les chaises 2 supportant chacune une lunette 3 qui tourillonne sur la chaise par l'intermédiaire de l'axe 4; Dans les lunettes 3 tourillonnent les coussinets 5, par l'intermédiaire des axes 6 perpendiculaires aux axes 4. Les pivots 4 et 6 sont susceptibles d'être bloquée, grâce à un dispositif quelconque non représente, après la mite en alignement des coussinets. Ces derniers sont d'un type à rattrapage de jeu quelconque;. et comportent par exemple . cet effet un cône fileté sur lequel se visée une bague de serrage.
Le bâti 1 supporte encore le bloc porte-outil 7 dans lequel l'outil 8 est monté raglable en tous sens, par les moyens habituels.
L'arbre 9 supporte le cylindre 100 sur lequel est par exemple tendue la feuille de cuivre qui va recevoir la gravure.
A son extrémité de gauche sur la figure, l'arbre 9 porte une clavette 10, et cette extrémité de l'arbre coulisse dans le manchon d'en- traînement 11, mis en rotation par exemple par la poulie 12 fixée à celui-ci.
L'entaînement de l'arbre e par le manchon 11 est assuré au moyen de cinq roulements à billes 13,14,15,16,17, les roulements 13,14 et 17 portent sur les tr ois faces libres de la clavette 10, et les deux roulements 15 et 16 sur l'arbre proprement dit. Grâce à cette disposition, on supprime tout risque de coincement de l'arbre 9 dans le manchon 11, au cours de l'entraînement en rotation de l'arbre par le manchon.
<Desc/Clms Page number 5>
Un dispositif de traction à contre-poids 18 vient agir à cette extrémité de l'arbre 9, Ce contre-poids est choisi d'une masse telle qu'il assure presque le déplacement axial de l'arbre et du cylindre qui en est. solidaire, quand l'arbre et le cylindre, séparés de la vis 23, tournent à leur vitesse normale.
A l'autre extrémité de l'arbre, celui-ci comporte une bride 19 présentant en son centre le logement d'une bille 20, La bride 19 porte encore à sa périphérie des organes d'entraînement 21, par exemple des ergots, par lesquels la bride 22 solidaire de la via 23 est mise en rotation, La bride 22 présente elle aussi un logement axial destiné à la bille 20, A son autre extrémité, la vis 23 est engagée dans un écrou 24 également du type à rattrapage de jeu.
Comme le montre la fige 4, les coussinets 5 comportent des dégagements 25, l'un de ceux-ci étant situé à lE!. partie inférieure des coussinets.
Ainsi qu'on l'a mentionné plus haut, les coussinets 5 et l'écrou 24 sont établis en des métaux plus durs que ceux qui constituent l'arbre 9 et la vis 23.
Le tour à graver qui fait l'objet de l'invention fonctionne de la manière suivante.
La fig, 1 représente en traits pleins la position des organes à la fin de la course de gravure, la position de départ étant indiquée en traita mixtes. L'outil 8 étant convenablement réglé par rapport au cylindre 100 qui occupe bien entendu alors sa position de départ, l'arbre 9 est mis en rotât ion:-par l'intermédiaire du manchon 11, des roulements à billes 13-17 et de la clavette 10, La vis 23 est en même temps entraînée par les organes 21, et progresse par conséquent dans l'écrou 24. Par l'intermédiaire de la bille axiale 20, la vis transmet sa poussée à l'arbre 9, qui coulisse $ la fois dans les coussinets 5 et dans le manchon 11, /les roulements 13-17 entrant alors en rotation.
<Desc/Clms Page number 6>
Grâce à. la combinaison du mouvement de rotation et du mouvement de translation de l'arbre, l'outil 8 trace sur le cylindre 100 une gorge dont le profil est déterminé par l'outil 8, et dont le pas est celui de la vis 23, dans l'exemple représenté.
Ainsi que mentionné. Inaction du contre-poids 18 est telle que l'effort de poussée que doit exercer la vis est réduit à un minimum. on doit noter aussi qu'au cours du fonctionnement du tour, ce sont toujours des sections différentes de l'arbre ^ et de la vis 23 qui portent dans les coussinets 5 et dans l'écrou 24, de sorte qu'en raison de la différence de dureté mentionnée entre les métaux utilisée, on réalité une rectification continuelle de l'arbre et de la vis, au prix d'une usure infime, d'ailleurs aisément compensée par les dispositifs de tattrapage de jeu appartenant aux coussinets et à l'écrou.
Malgré l'action du contre-poids 18, l'effort de poussée demandé à la vis 23 serait incompatible avec une marche régulière de la machine, si l'arbre ne tournait pas en même temps qu'il doit se mouvoir axialement, mais la combinaison de ces deux mouvements permet de le déplacer longitudi- nalement grâce à une poussée très faible.
Il,est évident que la machine n'a été représentée dans les demain* que très schématiquement et sans aucun souci des proportions. De nombreuses modifications constructives pourront être apportées à ses différentes parties, sans sortir du cadre de 1'invention. De telles modifications seront par exemple exigées dans le cas où elle sera inclinée dans son ensemble, sur son axe longitudinal, ainsi qu'àn l'a mentionné plus haut, auquel cas le dispositif de tirage à contre-poide devient naturellement superfin.
On pourra encore, suivant l'invention, interposer un démultiplica- teur de vitesse à pignons entre l'arbre et la vis, celle-ci agissant cependant toujours axialement sur l'arbre, en vue d'obtenir une avance du cylindre équivalant seulement une fraction du pas de la vis.
De façon g énérale, tous les organes de la machine seront de fortes dimensions et d'un poids élevé, au bénéfice de la stabilité et de l'inertie de l'ensemble.