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On a fait déjà de nombreuses propositions visant 1� ob-
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de dans la fabrication de la' rayonne à partir de la viscose.
Parties; différents procédés proposés, on.a en fait pu -produire des filaments artificiels qui apportaient un renforcement -
très appréciable du' fil. Mais quand on soumettait ces rayon-
nes à un travail ultérieur dans de nombreuses applications,
on constatait le plus souvent que, par .suite d'un trop fai-
<EMI ID=4.1> répondaient pas à tout ce qu'on attendait d'elles et que, parfois, elles présentaient des inconvénients si grands qu'on ne pouvait plus les employer utilement pour certains usages. On a constaté en particulier que les- filaments connus à haute résistance ne pouvaient pas résister à un fort retordage, tel que celui qui est nécessaire par exemple pour les cordons insérés dans les bandages en caoutchouc des automobiles, que dans le cas de fort retordage ils perdaient dans une mesure extraordinaire leur résistance et que, par surcroît, le cordon présentait des allongements et des résistances à la flexion insuffisants. On n'est pas parvenu jusqu'à présent à écarter ces inconvénients, tant qu'on a opéré par les procédés connus de fabrication de rayonne hautement résistante.
On a constaté maintenant avec surprise qu'on peut arriver à produire des rayonnes viscose dont l'allongement à l'état mouillé et à l'état sec est très satisfaisant et qui, même après un fort retordage, conservent jusqu'à 80 % de leur résistance lorsqu'on prépare, à partir de cellulose de qualité supérieure, une viscose dont le rapport cellulose :
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sité élevée de filage, s'élevant de préférence jusqu'à 40 à
90" (mesurée par la méthode de la bille) en filant en fila-
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davantage, après l'élimination des quantités, pratiquement même les plus faibles, d'air et de gaz par une désaération particulièrement forte de la masse de filage, dans un bain de filage au zinc tout en pratiquant un étirage graduel (de
45 % au moins) et en laissant s'enrouler ensuite ces filaments, sous une certaine tension, sur l'organe d'envidage des filaments pour leur faire subir ensuite, à la façon connue, le traitement subséquent et les sécher.
Conformément, au procédé objet de l'invention, on peut employer avec/sucées remarquable de la cellulose dite amélio-
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aussi travailler d'une façon satisfaisante des mélanges en certaines proportions de cellulose améliorée avec de la cellulose ordinaire du commerce, par exemple, avec de la cellu-
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ne peut pas dépasser dans ce cas une certaine limite pour la. quantité ajoutée de .cellulose ordinaire du commerce, cette
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préparation de la' viscose, employer avec des résultats satis- faisants de la cellulose de pin de qualité supérieure, d'une
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Ce qui importe dans ce procédé est.(contrairement aux
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cellulose,, mais de'observer dans la viscose, de préférence,
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il est absolument- nécessaire de conduire la préparation de
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de 40 à 90[deg.] (mesurée par la méthode de la bille). L'état de
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viscose soit, bien désaérée avant. le filage, . bien au-dessus de la mesure habituelle jusqu'à- présent, afin <EMI ID=18.1> En outre, on a découvert comme facteur important pour l'obtention d'une matière répondant aux exigences les plus rigoureuses, de laisser s'enrouler les filaments filés, sur l'organe récepteur des filaments, par exemple sur une bobine, avec une faible tension, à savoir de 20 à 60 g. environ pour
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d'un fil de rayonne produit à la façon décrite plus haut on peut produire un cordon qui,.. en ce. qui concerne ses caractéristiques physiques, ne 'répond pas seulement aux exigences de l'industrie des bandages et ne le cède en rien à un cordon en fibres naturelles, mais le surpasse même en ce qui concerne sa valeur et sa durée d'emploi.
Exemple de mise en oeuvre du procédé.
On plonge, à la façon connue, 100 kg. de cellulose supé-
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lulose, dans une solution de soude caustique d'une teneur de
18,0 à 19,5 % et, après l'avoir exprimée, on défibre cette cellulose de ma-nière à l'amener à un poids de 2,8 à 2,9 fois supérieur au poids primitif. Après une période de maturation préalable, qui suivant la viscosité propre à la cellulose employée s'élève à 6 heures et plus, on sulfure l'alcali cellulose à la façon usuelle en ajoutant une quantité de sulfure de carbone de 38 à 43 % par CdA. Après une sulfuration d'une durée de 180 minutes, on décharge le xanthate dans le mélangeur et on le dissout de manière à produire une viscose contenant 6,5 % de cellulose et 8,0 % d'hydroxyle de sodium. Pour faciliter le filage de la solution, on ajoute, peu de temps avant la fin de l'opération de mélange, 2 g. d'une huile sulfurée, de préférence l'huile dite "Monopolol", par litre de viscose.
Pour désaérer suffisamment la solution de filage, on laisse la viscose sous le vide pendant toute la durée, de 50 à 60 heures environ, de la maturation à point, le vide appli- <EMI ID=21.1>
non dissous^ on filtre la viscose à la-façon usuelle, avant
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la compo si-lion :
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en faisant intervenir des organes d'étirage effectuant un .
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traitée ensuite par des procédés déjà connus.
Les caractéristiques textiles de la rayonne tordue, non
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Les caractéristiques physiques d'un cordon exécuté, de
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cose préparée à partir d'un mélange de cellulose,. par .exemple <EMI ID=31.1>
lose de bois de hêtre, ou d'une viscose préparée à partir d'une cellulose de qualité supérieure, de bois de pin, par exemple de la cellulose de Borregaard.