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"Perfectionnements à l'extrusion annulaire"..
La présente invention, due à Monsieur Fernand TEXIER, a trait à l'extrusion annulaire de masses plastiques autour d'un noyau. Elle s'applique plus spécialement à l'enrobage des électrodes et baguettes métalliques de soudure, et plus généralement à l'enrobage ou l'engainage d'une âme à l'aide d'une pâte à base de matières solides pulvérisées ; elle s'étend aussi à l'extrusion de toutes matières plastiques ou rendues telles par la chaleur ou d'autres agents, et à l'extrusion de tubes creux à l'aide d'un noyau fixe.
L'invention a entre autres pour but d'assurer que l'enrobage, notamment celui des électrodes de soudure, soit parfaitement concentrique.
Suivant l'invention, on refoule la masse plastique vers le noyau en spires convergentes, séparées et on la dépose sur le noyau en filets hélicoïdaux jointifs, après quoi on la
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tréfile de la manière usuelle.
Pour la mise en oeuvre de ce procédé, l'invention prévoit une tête d'extrusion dans laquelle la chambre annulaire qui précède immédiatement l'entonnoir de la filière est divisée en des canaux hélicoïdaux qui débouchent dans cet entonnoir. Suivant une forme de réalisation, cette chambre annulaire est relativement petite et est formée dans un tube disposé dans une chambre annulaire plus grande et percé de fenêtres pour permettre à la masse de le traverser pour passer ainsi d'une chambre à l'autre.
Dans la partie de la chambre annulaire éloignée de l'entonnoir de la filière, et le cas échéant dans la chambre annulaire extérieure, on peut prévoir, de la façon connue, des guides ou cloisons plus ou moins étendus et éventuellement hélicoïdaux, destinés à régulariser l'écoulement de la masse, notamment à égaliser les pressions, températures et longueurs de trajectoire.
Grâce à l'invention, le corps tubulaire extrudé est parfaitement concentrique, et l'irrégularité éventuelle de la masse travaillée ne donre même pas lieu à des irrégularités hélicoïdales du corps tubulaire formé, mais plutôt à des irrégularités annulaires, qui n'ont aucun effet nuisible sur la soudure. Il est à remarquer que la concentricité est assurée même dans les cas où les mesures prises pour assurer la symétrie du refoulement de la masse vers l'entonnoir de la filière telles que les guidages ou cloisons susmentionnées ou l'alimentation symétrique par plusieurs presses, sont incapables de donner ce résultat.
L'invention ressortira plus clairement de la description d'un exemple de réalisation, qui va être faite en regard du dessin annexé, sur lequel:
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Fig. I est une coupe axiale d'une tête d'extrusion conforme à l'invention, servant à enrober une tige métallique.
Fig. 2 est une coupe transversale des éléments intérieurs de cette tête, suivant la ligne II-II de la Fig. I.
La tête représentée comporte une enveloppe I, capable de résister à des pressions très élevées et présentant une première chambre annulaire 2 avec une entrée latérale 3 et un premier entonnoir 4 formé par un manchon 5 inséré dans la pièce I par l'avant. Un mandrin ou noyau extérieur constitué par un tube 6 traverse la tête d'extrusion suivant son axe et présente des fenêtres obliques 7 par lesquelles la masse passe de l'entonnoir 4 à l'intérieur du mandrin 6. A l'arrière, ce mandrin comporte un rebord 8, par lequel il porte sur la pièce I, et à l'avant, il est muni d'un écrou 9 qui porte sur le manchon 5 et serre l'ensemble 1,5,6.
Dans le mandrin extérieur 6 est enfilé par l'arrière un noyau ou mandrin intérieur 10, muni à l'arrière d'un rebord 11 par lequel il porte sur un épaulement correspondant ménagé dans la cavité du mandrin 6. Le mandrin 10 est serré à sa place par un tube 12, enfilé derrière lui et vissé dans la cavité du mandrin 6. La filière 13, qui présente à son entrée un entonnoir 14, est enfilée dans le mandrin 6 par l'avant et porte sur lui par un rebord 15. Elle est serrée par une tubulure de sortie 16, vissée par devant dans l'écrou 9. On comprendra que la baguette ou autre âme à enrober 17 passe successivement dans l'axe des pièces 12 et 10, qui la guident, et sort munie de l'enrobage 18 par la filière 13. De façon connue, cette âme peut être poussée ou tirée de l'extérieur ou bien entraînée par la masse plastique.
Dans l'extrémité avant du mandrin intérieur 10, sur
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laquelle la masse arrive par les fenêtres 7 du mandrin extérieur, sont taillées quatre gorges hélicoidales 19, séparées par des arêtes 20 qui s'adaptent dans la cavité du mandrin extérieur et s'étendent jusqu'à l'entonnoir 14 de la filière, de préférence à son contact. Ces gorges et arêtes forment ainsi une seconde chambre annulaire, divisée en des canaux hélicoïdaux s'ouvrant dans l'entonnoir 14 et par lesquels la masse s'écoule en des filets de vis qui convergent vers la tige 17, se déposent sur elle en hélice et se confondent en passant par la filière.
En outre, le mandrin intérieur se trouve guidé jusqu'à l'entrée de la filière, ainsi que l'âme à enrober, de sorte que toute excentricité entre l'âme et la filière est prévenue, ce qui est évidemment la première condition pour que l'enrobage soit concentrique.
On a décrit ci-dessus une tête d'extrusion du type alimenté par presse à piston, mais il est évident que l'invention, dont le dispositif se place juste à l'entrée de la filière, s'applique de quelque façon que la masse soit amenée à cet endroit, et notamment, aux têtes formant presse à vis d'Archimède.
REVENDICATIONS
I. Procédé pour l'extrusion annulaire des masses plastiques autour d'un noyau, plus spécialement pour couvrir ou enrober une âme telle qu'une électrode ou une baguette de soudure, consistant à refouler la masse vers le noyau en spires convergentes, séparées et à la déposer sur le noyau en filets hélicoïdaux jointifs, après quoi on la tréfile comme d'habitude.
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