Wagon ou camion-citerne léger à quatre essieux ou plus, et sans
châssis inférieur.
La présente invention concerne un wagon ou camion-citerne
à quatre essieux, ou. plus, dans lequel la citerne est supportée,
sans cadre ou châssis spécial, sur les boggies, de sorte quelle doit absorber elle-même tous les efforts verticaux et horizontaux. De tels wagons ou camions-citernes sont connus en eux-mêmes. On a disposé, en-dessous de la citerne, et. à l'endroit de ses points d'appui, de fortes poutres porteuses pour la transmission des efforts.verticaux.et horizontaux, la liaison de ces poutres à l'enveloppe de la citerne étant sollicitée à la poussée sous l'effet des grandes forces de choc et de traction, de sorte que, spécialement quand il s'agissait de liaisons à rivets, il se produisait facilement des défauts d'étanchéité et des endommagements de la citerne. aux points de liaison. En outre, la disposition de telles poutres porteuses déterminait de fortes hauteurs de construction et une position élevée du centre de gravité de la citerne.
Par conséquent, on ne pouvait, dans les wagons de chemins de fer, utiliser convenablement l'espace restant disponible dans le profil ou gabarit de libre passage.
Pour éviter ce défaut, on a également déjà proposé des dispositions où la citerne est découpée ou refoulée vers l'intérieur à ses extrémités, c'est-à-dire à l'endroit de ses points d'appui, des supports étant logés dans ces découpures ou dépressions, qui ont pour mission de transmettre à l'enveloppe de la citerne les efforts verticaux et horizontaux. Ces supports, fréquemment exécutés en pièces coulées, sont également lourds, tout comme les poutres porteuses des réalisations citées en premier lieu. Leur montage qui, vis-à-vis de la transmission des efforts à l'enveloppe de la citerne, ne peut être considéré comme organique, ne correspond également d'aucune façon à une utilisation rationnelle de la matière et de l'espace disponible, comme l'exigent les constructions légères actuelles.
De plus, le découpage de l'enveloppe de la citerne détermine un fort abaissement de la résistance vis-à-vis des efforts qui se développent précisément aux endroits découpés. Enfin, l'introduction de supports dans l'enveloppe de citerne découpée ou refoulée se fait toujours au détriment du volume utile de la citerne.
L'objet de la présente invention est un wagon ou camion-citerne léger sans châssis inférieur, où, sans modification de la forme externe de l'enveloppe de la citerne, on obtient une position basse du centre de gravité de la citerne et où, par des moyens
peu pesants et peu encombrants, on obtient une transmission avantageuse aussi bien des efforts verticaux que des efforts horizontaux, non seulement à la partie inférieure de l'enveloppe, mais aussi à sa partie supérieure. Par suite de la transmission favorable de ces efforts sur tout le pourtour de l'enveloppe de la citerne, la matière de celle-ci peut être mieux utilisée et on peut em-ployer des tôles de moindre épaisseur.
Conformément à l'invention, au lieu d'une poutre porteuse
ou d'un bloc-support transmettant les efforts à la citerne, il est prévu, à l'intérieur de l'enveloppe de citerne qui conserve sa forme naturelle, et dans les plans transversaux qui contiennent les points de support de la citerne, une paroi porteuse qui détermine une transmission continue à l'enveloppe des efforts provenant du boggie, et en particulier aussi à la partie supérieure de l'enveloppe, paroi à laquelle se raccorde, à l'extérieur de l'enveloppe, un socle servant en ordre principal à former la base pour la partie supérieure de la crapaudine et les pièces latérales de glissement.
D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront des exemples de réalisation représentés au dessin annexé et décrits ci-dessous en détail. A ce dessin :
fig.l est une vue latérale d'un wagon ou camion-citerne à quatre essieux, équipé. de trucks, cette vue comportant également une coupe longitudinale par la partie antérieure du camion, fig.2 est une vue en plan de la fig.l, fig.3 donne une coupe transversale du camion suivant la ligne A-B de la fig.l, fig.4 est une partie de la fig.3 à plus grande échelle, fig.5 donne une coupe horizontale de la fig.4, fig.6 est une vue de front de la partie inférieure du camion, fig.7 est un deuxième exemple de réalisation.
Les boggies du wagon-citerne sont équipés (fig.4) de la crapaudine usuelle 1 et. des sabots de glissement latéraux 2, pour supporter la citerne.
Dans les deux plans transversaux verticaux des deux points d'appui de la citerne, il est prévu, en remplacement des poutres porteuses précédemment montées à ces endroits sous la citerne,
une paroi porteuse 3, logée dans l'enveloppe de la citerne et reliée à celle-ci par soudure ; à chacune de ces parois se raccorde, extérieurement à l'enveloppe, un socle 4 qui ne sert principalement qu'à former une base pour le montage de la partie supérieure
5 de crapaudine et des sabots supérieurs 6 de glissement. Par la paroi porteuse 3, il est créé, sans aucune modification de la forme extérieure de l'enveloppe, un support transversal qui rend superflue la poutre usuelle du dessous, permet une position basse de la citerne et transmet à l'enveloppe de la citerne les efforts arrivant de la crapaudine et du truck de telle manière que, tout en conservant la rigidité de forme de la citerne, la partie supérieure de celle-ci, ou plus exactement l'enveloppe de la citerne dans toute sa périphérie, entre en jeu pour l'absorption des efforts. La paroi porteuse 3 est en même temps utilisée comme tôle de cassage de courant. Elle peut être renforcée à volonté par des moyens peu encombrants.
Ainsi, on peut par exemple prévoir des nervures 7 soudées ou former à leur place des nervures refoulées dans la paroi porteuse et la paroi peut être raidie au trou d'homme 8 par un anneau 9 y soudé. A l'endroit de la crapaudine, des pièces de support 10 spéciales sont encore soudées entre l'anneau 9 et l'enveloppé de la citerne.
Pour transmettre les efforts longitudinaux (chocs et traction), des traverses ou brides de tête 16 sont soudées aux fonds 12 de la citerne laissés dans leur forme usuelle, ces brides étant en forme de boite et raidies par des tirants 13, 14, 15 et leur tôle supérieure 11 montant obliquement vers les fonds de la citerne de telle sorte qu'une partie des forces longitudinales, en particulier des grandes forces de choc, est transmise par les fonds pleins de la citerne également à la partie supérieure de la citerne. Les tirants externes longitudinaux 13 des brides 16 s'étendent en dehors de l'enveloppe de la citerne et, en liaison avec celle-ci, jusqu'à la paroi porteuse 3, tandis que les pièces 14 et 15 sont soudées au fond 12 de la citerne.
A l'intérieur de la citerne sont prévus des tirants longitudinaux 17, en prolongement des tirants 14, et qui sont reliés par soudure à la paroi de la citerne et à la paroi porteuse 3. Les tirants 17 peuvent être reliés entre eux à leurs extrémités par une traverse 21.
Par suite de cette liaison de la paroi 3 aux brides 16 par
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ne, une liaison porteuse, en forme de cadre, rigide en direction verticale et horizontale (fig.2) et par laquelle les efforts verticaux et horizontaux sont transmis à la partie supérieure de l'enveloppe de la citerne.
Les. tirants. ou longerons 17 sont prolongés au-delà de la paroi porteuse 3 d'une quantité telle qu'ils, passent au-dessus du joint transversal 18 des viroles 19 de la citerne et pénètrent dans la cuvette 20 prévue à la partie inférieure de la citerne. La cuvette
20 connue en elle-même est utilisée pour empêcher autant que possible les joints, transversaux dans le bas de la partie de citerne le plus soumise aux efforts. Elle est par conséquent souvent prolongée jusqu'aux fonds 12 pour autant qu'elle puisse être faite à une telle longueur.
Si ceci n'est pas possible ou, comme dans, le cas présent, n'est pas indispensable par suite du renforcement de la citerne par les parois 3 et les longerons 17, 13, on procède de préférence en prévoyant une virole 19 tout autour de chaque extrémité de la citerne, auquel se raccorde alors la cuvette 20 prévue en-dessous des deux viroles de citerne situées entre deux. Pour décharger alors le joint transversal 18 circulaire, les longerons longitudinaux 17 sont alors, prolongés de la manière indiquée au-delà des viroles et sont reliés à la cuvette 20. Cette dernière peut, pour obtenir une plus grande résistance dans la partie inférieure de la citerne, être faite également de tôle de plus grande épaisseur ou plus grande résistance que les autres tôles de la citerne.
Là où cela semble rationnel, les longerons 13 situés extérieurement à la citerne peuvent être prolongés au-delà du joint transversal 18 et être reliés à la cuvette 20. Ce cas est représenté à la fige 7, où 16' est la bride et 13' les tirants longitu-dinaux situés à l'extérieur de la citerne et prolongés au-delà du joint transversal 18. Pour le reste, l'épaisseur de tôle de la paroi de citerne, ainsi que la forme et la disposition des parties transmettant les efforts, sont adaptées aux efforts et sollicitations qui entrent en jeu pour chaque cas.
Considérée dans son ensemble, l'invention constitue la base d'une utilisation aussi parfaite que possible de l'espace et de la matière et par conséquent d'une économie maximum de matière et de poids.
Des modifications peuvent évidemment être apportées aux exemples décrits sans sortir du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. Wagon ou camion-citerne léger, à quatre essieux ou plus, sans châssis inférieur, caractérisé en ce que, au lieu d'une poutre porteuse spéciale ou d'un bloc porteur de transmission des efforts, à l'intérieur de la paroi de citerne conservant sa forme naturelle dans tous les plans transversaux, dans. lesquels se trouvent les points d'appui de la citerne, il est prévu chaque fois, une paroi porteuse (3) qui détermine une transmission continue des forces provenant du boggie, à l'enveloppe de citerne, en particulier également à la partie supérieure de celle-ci, et à laquelle se raccorde à l'extérieur de l'enveloppe de citerne, un socle (4) qui sert essentiellement à former la base pour la partie supérieure de la crapaudine (5) et les sabots de glissement latéraux (6).
2. Wagon ou camion-citerne léger, à quatre essieux ou plus,
Lightweight wagon or tank truck with four or more axles, and without
lower frame.
The present invention relates to a wagon or tank truck
with four axles, or. plus, in which the tank is supported,
without a special frame or chassis, on the bogies, so that it must itself absorb all the vertical and horizontal forces. Such wagons or tank trucks are known per se. We have placed, below the cistern, and. at the location of its support points, strong load-bearing beams for the transmission of vertical and horizontal forces, the connection of these beams to the shell of the tank being subjected to thrust under the effect of large forces shock and traction, so that, especially when it came to rivet connections, leaks and damage to the tank easily occurred. at the connecting points. In addition, the arrangement of such load-bearing beams determined high construction heights and a high position of the center of gravity of the tank.
Consequently, it was not possible, in railway wagons, to properly use the space remaining available in the free passage profile or gauge.
To avoid this defect, provisions have also already been proposed in which the tank is cut out or forced inwards at its ends, that is to say at the location of its support points, supports being housed in these cutouts or depressions, the mission of which is to transmit vertical and horizontal forces to the shell of the tank. These supports, frequently executed in castings, are also heavy, just like the supporting beams of the embodiments mentioned in the first place. Their installation which, with regard to the transmission of forces to the tank casing, cannot be considered as organic, also does not in any way correspond to a rational use of the material and of the available space, as required by current lightweight constructions.
In addition, the cutting of the shell of the tank determines a strong reduction in the resistance vis-à-vis the forces that develop precisely at the cut locations. Finally, the introduction of supports into the cut or upset tank casing is always to the detriment of the useful volume of the tank.
The object of the present invention is a light tank wagon or truck without a lower frame, where, without modifying the external shape of the shell of the tank, a low position of the center of gravity of the tank is obtained and where, by means
Lightweight and compact, an advantageous transmission of both vertical and horizontal forces is obtained, not only at the lower part of the casing, but also at its upper part. As a result of the favorable transmission of these forces over the entire periphery of the casing of the tank, the material of the latter can be better used and it is possible to employ thinner sheets.
According to the invention, instead of a load-bearing beam
or a support block transmitting the forces to the tank, there is provided, inside the tank shell which retains its natural shape, and in the transverse planes which contain the tank support points, a load-bearing wall which determines a continuous transmission to the envelope of the forces coming from the bogie, and in particular also to the upper part of the envelope, wall to which is connected, on the outside of the envelope, a base serving in order main to form the base for the upper part of the slider and the sliding side pieces.
Other characteristics of the invention will emerge from the exemplary embodiments represented in the appended drawing and described below in detail. To this drawing:
fig.l is a side view of a four-axle wagon or tank truck, equipped. of trucks, this view also comprising a longitudinal section through the front part of the truck, fig.2 is a plan view of fig.l, fig.3 gives a transverse section of the truck along the line AB of fig.l, fig.4 is a part of fig.3 on a larger scale, fig.5 gives a horizontal section of fig.4, fig.6 is a front view of the lower part of the truck, fig.7 is a second example of realization.
The bogies of the tank wagon are fitted (fig. 4) with the usual clamp 1 and. lateral sliding shoes 2, to support the tank.
In the two vertical transverse planes of the two support points of the tank, provision is made, replacing the supporting beams previously mounted at these locations under the tank,
a supporting wall 3, housed in the casing of the tank and connected thereto by welding; to each of these walls is connected, externally to the casing, a base 4 which serves mainly only to form a base for mounting the upper part
5 of crapaudine and 6 upper sliding hooves. By the supporting wall 3, there is created, without any modification of the external shape of the casing, a transverse support which makes the usual beam below superfluous, allows a low position of the tank and transmits to the casing of the tank the forces arriving from the slider and the truck in such a way that, while maintaining the rigidity of the tank, the upper part of the latter, or more exactly the casing of the tank in its entire periphery, comes into play for the absorption of forces. At the same time, the supporting wall 3 is used as a current breaking plate. It can be reinforced at will by compact means.
Thus, one can for example provide welded ribs 7 or form in their place ribs pushed back into the load-bearing wall and the wall can be stiffened to the manhole 8 by a ring 9 welded therein. At the location of the crapaudine, special support pieces 10 are still welded between the ring 9 and the casing of the tank.
To transmit the longitudinal forces (shocks and traction), crossmembers or head flanges 16 are welded to the bottoms 12 of the tank left in their usual shape, these flanges being box-shaped and stiffened by tie rods 13, 14, 15 and their upper sheet 11 rising obliquely towards the bottom of the tank so that part of the longitudinal forces, in particular large impact forces, is transmitted by the solid bottoms of the tank also to the upper part of the tank. The longitudinal external tie rods 13 of the flanges 16 extend outside the casing of the tank and, in conjunction with the latter, up to the supporting wall 3, while the parts 14 and 15 are welded to the bottom 12 of the tank. the cistern.
Longitudinal tie-rods 17 are provided inside the tank, extending the tie-rods 14, and which are connected by welding to the wall of the tank and to the supporting wall 3. The tie-rods 17 can be connected together at their ends. by a cross member 21.
As a result of this connection of the wall 3 to the flanges 16 by
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ne, a load-bearing link, in the form of a frame, rigid in the vertical and horizontal direction (fig. 2) and through which the vertical and horizontal forces are transmitted to the upper part of the tank shell.
The. tie rods. or side members 17 are extended beyond the supporting wall 3 by an amount such that they pass above the transverse joint 18 of the shell 19 of the tank and enter the bowl 20 provided at the lower part of the tank . The bowl
20 known in itself is used to prevent as much as possible the joints, transverse in the bottom of the part of the tank most subjected to the forces. It is therefore often extended to funds 12 as long as it can be made to such a length.
If this is not possible or, as in the present case, is not essential due to the reinforcement of the tank by the walls 3 and the side members 17, 13, the procedure is preferably by providing a ferrule 19 all around from each end of the tank, to which is then connected the bowl 20 provided below the two tank shells located between two. To then unload the transverse circular seal 18, the longitudinal members 17 are then extended in the manner indicated beyond the ferrules and are connected to the bowl 20. The latter may, to obtain greater resistance in the lower part of the tank, also be made of sheet of greater thickness or greater strength than the other sheets of the tank.
Where this seems rational, the side members 13 located on the outside of the tank can be extended beyond the transverse joint 18 and be connected to the bowl 20. This case is shown in fig 7, where 16 'is the flange and 13' the longitudinal tie-rods located on the outside of the tank and extended beyond the transverse joint 18. For the rest, the sheet thickness of the tank wall, as well as the shape and arrangement of the parts transmitting the forces , are adapted to the forces and stresses that come into play in each case.
Considered as a whole, the invention constitutes the basis for as perfect as possible use of space and material and consequently for maximum savings in material and weight.
Modifications can obviously be made to the examples described without departing from the scope of the invention.
CLAIMS.
1. Light wagon or tank truck, with four axles or more, without lower frame, characterized in that, instead of a special load-bearing beam or load-transmitting block, inside the wall tank retaining its natural shape in all transverse planes, in. which are the support points of the tank, it is provided each time, a supporting wall (3) which determines a continuous transmission of the forces coming from the bogie, to the tank shell, in particular also to the upper part of the tank. this, and to which is connected to the outside of the tank casing, a base (4) which essentially serves to form the base for the upper part of the slider (5) and the lateral sliding shoes (6 ).
2. Light wagon or tank truck, with four or more axles,