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BREVET D'INVENTION Produits pour le traitement de plantes et application
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----------------------------------------------------de oes produits.
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La présente invention concerne des produits pour le traitement de plantes et l'application correcte de ces produits pour Influencer de façon positive ou négative la croissance , pour l'accélérer ou la ralentir et empêcher la croissance de plantes inférieures telles que les ohampignons nuisibles et les détruire et éliminer ainsi les maladies des plantes provoquées par ceux-ci.
La présente invention concerne donc des produits éoonomiques nouveaux et particulièrement efficaces pour influencer de la façon désirée la croissance des plantes supérieures et pour combattrez et détruire les plantes inférieures telles que les champignons, ces produits ayant l'avantage, en cas d'emploi correct, de ne pas nuire à la croissance des plantes supér@eures traitées et même de la favoriser, d'être nonvénéneux pour l'homme et les animaux, de donner de bons résultats sans expérience spéciale et sans soins spéciaux et
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de protéger non seulement les plantes saines des maladies provenant des champignons mais également de guérir des plantes attaquées par les champignons et de débarrasser le sol des champignons provoquant des maladies
Comme on le sait,
la croissance des plantes est influencée par certaines substances organiques qui sont efficaces en concentration minimum et qui sont appelées substances de croissance, substances favorisant la croissance ou hormones de plantes, et peut être réglée par celles-ci. Ces hormones sont par exemple des acides phényl-, naphtyl- et indol-acétique, - propionique et butyrique et ainsi que certains de leurs dérivés, comme par exemple des nitriles, des esters alkyliques inférieurs, des sels d'alcali et d'ammonium, etc.
Ces hormones et les hormones analogues peuvent suivant les désirs et l'application exciter la croissance des plantes,- l'accélérer ou la ralentir ; peuvent accélérer la germina- tion des graines, exciter la formation de racines, de germes, de boutons et de fleurs et la croissance des tiges et des troncs ou la ralentir ou l'empêcher, ils peuvent favoriser la cicatrisation de blessures, ils peuvent produire la formation de fruits sans graines sans fécondation par le pollen (parthénocarpie) ; ils peuvent en particulier comme c'est expliqué plus loin, faire pourrir les organismes végétaux inférieurs nuisibles et parasitiques comme les champignons et supprimer les maladies des plantes provoquées par ceux-ci.
Il a maintenant été découvert que les amides d'acide des hormones végétaux, par exemple de ceux signalés plus haut, sont particulièrement actives et présentent certains avantages. Par exemple la naphtylacétamide est un produit avantageux suivant la présente invention, efficace pour la production artificielle de fruits (parthénocarpie), pour favoriser la formation de racines et pour empêcher la forma-
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tion de boutons plus fortement que les hormones connus d'une manière générale jusqu'à présent; elle a en outre le grand avantage de ne provoquer aucune épinastie notable, (tendance des feuilles à s'onduler, des tiges à se tordre).
Il a en outre été découvert que la thio-urée et ses ho- mologues et dérivés qui seront compris dans la suite sous la désignation de "thio-urée" et qui n'étaient habituellement pas comptés parmi les hormones ou substances de croissance, seuls ou en commun avec les hormones proprement dits, influencent déjà en concentration relativement très petite la croissance des plantes. Pour les applications déterminées, notamment pour favoriser la germination de graines et pour forcer des oignons et,des bulbes comme par exemple les glaïeuls et les pommes de terre, on a déjà proposé l'emploi de thio-urée en concentrations relativement élevées, beaucoup plus élevées que les concentrations usuelles d'hormones; ces concentrations élevées étaient considérées comme absolument néoessaires.
A ceci il a été opposé d'autre part (Hutohings et Larsen) que l'immersion de boutures dans une solution à 0,25% de thio-urée ne produit aucune accélération de la formation de racinas mais semble nuire aux plantes. Contrairement à ces indications antérieures, il a été découvert qu'avec dé très petites concentrations, on peut obtenir des effets très avan- tageux pour le réglage de la croissance des plantes.
Il a été découvert en outre que des hormones, en parti- oulier ceux du genre mentionné et leurs amides d'acide et éga- lement la thio-urée et des mélanges de ces corps, en concen- trations plus élevées que oelles nécessaires pour favoriser la croissance des plantes supérieures, empêchent la croissan- oe d'organismes végétaux inférieurs comme les champignons ou détruisent ceux-ci. La raison de ceci semble être que ces derniers ne peuvent évacuer et séparer les substances de croissance aussi rapidement que les premières de sorte qu'un
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dosage excessif exerce une action vénéneuse beaucoup plus forte sur les organismes inférieurs comme les champignons que sur les plantes supérieures.
Cette action fongicide se fait sentir particulièrement dans le cas de Phythium debaryanum, Phytophthora caotorum et Rhizoctonis solani, ohampignons qui sont les causes principales de maladies des plantes connues sous le nom de pourriture. Les matières mentionnées oidessus détruisent, en concentrations suffisantes, non seulement les champignons mais aussi les maladies provoquées par ceux-ci, ce qui est d'une grande importance pour les hortioulteurs vu que ces maladies se répandent rapidement et détruisent tout si on ne les arrête pas immédiatement.
Suivant la présente invention, les substances mentionnées plus haut, c'est à dire les hormones du genre signalé. et avantageusement leurs amides d'acide, comme les amides des acides phényl-, naphtyl- et indol-acétique, propionique et butyrique et/ou la thio-urée, sont ajoutés seuls ou en mélange, à un diluant inerte inaotif ou un support qui peut être solide (poudre) ou liquide.
Des diluants pulvérulents sont par exemple le talc, la bentonite, l'argile, le kaolin, le poussier de charbon, par exemple la poudre de charbon de bois, la sciure de bois, etc.; comme diluants liquides on peut signaler l'eau, les alcools aqueux, les huiles et les graisses minérales, végétales ou animales, comme l'huile d'olive, l'huile de ricin, la lanoline, l'huile minérale ; lasubstance active peut également, au lieu d'être dissoute, être émulsionnée ou dispersée.
Dans une des formes de réalisation préférées, le produit contient la thio-urée qui présente déjà en concentrations minima une action spécifique. Ainsi par exemple une solution aqueuse de 1-200 parties en poids de thio-urée sur 10.000.000 parties d'eau produit une excitation de la croissance des jéts et de la croissance de la racine, en partiou-
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lier dans le cas de petites plantes. Fait remarquable, les hormones ne semblent pas favoriser la croissance des racines, contrairement à la thio-urée, tandis qu'inversement la thio- urée semble ne pas favoriser la formation de la racine ce que les hormones peuvent faire.
La présence simultanée d'hormone et de thio-urée semble fréquemment offrir des avantages particuliers spécialement pour favoriser la formation de racines sur les boutures, pour améliorer la croissance des troncs et pour détruire les oham- pignons. La thio-urée semble accélérer considérablement l'absorption de l'hormone par les plantes par augmentation de la perméabilité et de la vitesse de migration à travers les cellules vivantes. Outre cette augmentation de l'action de l'hormone, on constate en particulier dans le cas de bou- tures comme conséquence d'une teneur en thio-urée, que les boutures restent mieux fraîches jusqu'à la formation de raoines et qu'il se produit un flétrissement et une torsion moin- dres des feuilles.
Au contraire une teneur en thio-urée sem- ble inadéquate lorsqu'on envisage d'empêcher la formation de boutons.
A cause de l'insolubilité ou de la solubilité difficile de nombreux hormones et de la thio-urée dans l'eau, il est fréquemment à recommander de dissoudre ces substances d'a- bord dans un dissolvant qui est miscible dans l'eau, comme l'alcool, et de diluer ensuite la solution au degré désiré,
Les produits suivant la présente invention peuvent être employés pour des plantes, des surgeons, des boutures de feuilles ou de tiges, des greffes, des boutons., des oignons, des graines, des plantes provenant de semences, des fruits et des fleurs, d'une manière quelconque connue; on peut par exemple en vue d'une meilleure formation des racines de bou- tures, plonger leurs surfaces de coupe pendant un temps plus ou moins long dans une solution, une émulsion ou dans le
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mélange en poussière.
Les graines et les oignons peuvent être plongés pendant 24 heures dans une solution et ensuite sèches suffisamment pour pouvoir être manipulés en vue du semis ou de la plantation. Ils peuvent toutefois également être incorporés au mélange en forme de poussière ou être recouverts de l'émulsion. Des plantes croissant sur place sont avantageusement arrosées.
Les mélanges fongicides de la présente invention peuvent être employés des manières suivantes :
1. Sur des graines ou des oignons avant le semis ou la plantation.
2. Sur le sol avant ou après la plantation.
3. Sur de jeunes plantes lorsque celles-ci sont déjà sorties de terre.
4. Sur des plantes adultes.
5. Sur des fruits.
Le traitement des graines avant le semis est particulièrement avantageux car on élimine en même temps les champignons éventuels et on favorise la germination. On obtient toutefois des résultats avantageux lors du traitement direct des surfaces malades, des plantes sortant de semences ou d'autres plantes.
Il est à peine possible de donner des formules précises et des compositions car l'effet dépend non seulement de la nature des substances actives (hormones, thio-urée) et de leur concentration mais en outre de la nature des véhicules ou des diluants employés, de la nature particulière et de la forme de la plante, du temps de traitement et de l'effet envisagé. Lorsque le mélange contient de la thio-urée, seule ou avec des hormones, dans ce dernier cas avec environ 10 à 30% de l'hormone, il ne faut employer que de très petites quantités en tous cas et contrairement aux propositions antérieures.
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Pour la meilleure compréhension de l'invention, on citera quelques exemples des produits suivant l'invention et de leur application :
Pour favoriser la croissance de boutures de graines et d'oignons on peut employer un mélange sec de 11 parties d'amide d'hormone et 5000 parties de poudre inerte comme le talc, ou bien une solution ou une émulsion de 9 parties d'amide et de 50. 000 parties d'eau. Lorsqu'on veut laisser agir oeluici pendant assez longtemps, par exemple environ 24 heures, la concentration d'amide peut être fortement diminuée jusqu'à environ la dixième partie. Ceci n'est toutefois pas néces- saire ni avantageux dans le cas de l'emploi du produit sous la forme de poudre.
Une solution d'arrosage pour la parthénooarpie peut aontenir une partie d'amide pour 100.000 parties d'eau. Lorsqu'on doit empêcher seulement la formation de boutons, on n'emploie que de la moitié à 1/4 de la quantité d'eau.
Un mélange sec contenant de la thio-urée et un hormone pour le traitement des surfaces de coupe de boutures en vue d'une meilleure formation de racines contient par exemple 1-3 parties de thio-urée, 9 parties d'hormone et 10.000 parties de matière de charge, par exemple du talc. Pour de nombreuses plantes on peut réduire la quantité de talc jusqu'à 2500 parties. Un mélange fréquemment avantageux contient 3 parties de thio-urée, 11 parties d'hormone, par exemple la naphtylacétamide, et 5000 parties de talc.
Un produit liquide pour le même but, dans lequel les boutures sont plongées pendant longtemps, contient 1-25 parties de mélange de thio-urée et d'hormone pour 250.000 parties d'eau. La quantité de thio-urée vaut alors de 5 à 50% de la qnantité d'hormone. En oas de durée de traitement plus courte, la quantité d'eau est diminuée en conséquence; un semblable produit peut par exemple être fait de 1 partie
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de thio-urée, 9 parties d'amide et 50.000 parties d'eau.
Dans le cas de graines et d'oignons, la concentration varie également considérablement suivant la nature et la durée du traitement ; elle vaut par exemple pour des graines environ 1-10 parties du mélange de thio-urée et d'hormone pour 10. 000 parties de talc. Pour les oignons la quantité de talc peut être réduite à 1/10 et jusqu'à 1/100 bien que même pour un rapport de 1 à 10.000 on peut observer encore un effet notable de l'accélération de la croissance.
Des plantes saines en croissance réagissent souvent de façon remarquable encore à des concentrations basses comme une partie de mélange de thio-urée et d'hormone pour 100. 000.000 parties d'eau; lorsque la concentration augmente, l'action augmente jusqu'à un maximum et diminue ensuite de nouveau jusqu'à ce que finalement, pour une concentration d'environ 1:100.000, il ne se produit plus d'effet notable ; pour une nouvelle augmentation de la concentration, la croissanoe est notablement ralentie et la plante est alors détériorêe. Ces concentrations minimes telles que 1 partie du mélange de thio-urêe d'hormone pour 1-10. 000.000 parties d'eau provoquent une excitation remarquable de la croissance aussi bien des parties souterraines que des parties aériennes des plantes.
Au moyen de produits en poudre on n'obtient le même effet que pour des concentrations beaucoup plus élevées.
Les produits fongicides de la présente invention se distinguent de ceux mentionnés précédemment uniquement par une concentration plus élevée en substances actives, les concentrations pour favoriser la croissance et pour l'action fongicide se coupant naturellement ; ceci est le cas dans une forte mesure pour les produits en poussière. Les organismes inférieurs réagissant aux substances actives, comme les
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champignons, sont favorisés à peu près par les mêmes concentrations que les plantes supérieures, mais l'aotion vénéneuse commence déjà pour les produits liquides aux concentrations d'environ 1 pour 850.000 et s'élève fortement aveo l'augmentation de la concentration.
Pour les concentrations de 1-2 pour 100.000, l'effet toxique sur des champignons est déjà très marqué tandis que les plantes supérieures ne sont pas encore influencées défavorablement, pour les produits en poussière, la zône d'action vénéneuse s'étend de 1 pour 1000 à 1 pour 25.000, de préférence aux environs de 1 pour 1000- 5000. On ne dépasse naturellement pas avec la concentration la limite pour laquelle les plantes supérieures elles-mêmes sont détériorées.
Dans le cas d'agents .fongicides liquides, on ajoute avantageusement un agent de mouillage pour faciliter la pénétration par exemple un alcool sulfoné de la série grasse aveo 8 à 30 atomes de carbone. La quantité de l'agent de mouillage peut valoir environ 1 à 10.000.
Un mélange seo à aotion fongicide peut par exemple être fait de 1 partie de substance active et 999 parties de poudre de remplissage inerte comme le talc, l'argile, la bentonite etc.. Un autre exemple est un mélange de 9 parties de naph- tylaoétamide, 1-3 parties de thio-urée et 5000 parties de talc.
Un produit liquide de ce genre comprend par exemple 9 parties d'amide, 1-3 parties de thio-urée et 50.000 parties d'eau.
Les produits fongicides suivant la présente invention ont de nombreux avantages; ils sont relativement non-vénéneux et instables particulièrement dans l'air et dans la lumière.
Lorsqu'ils ont rempli leur effet et qu'ils ont détruit les champignons et les maladies de champignons,' ils se décomposent en substances complètement inoffensives. Leur aotion
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sur les champignons et les maladies des champignons est toutefois durable et ceux-ci ne réapparaissent pas.
Il est encore à remarquer que les différentes substances de croissance ont un effet fongicide quelque peu différent.
Les composés naphtyliques agissent plus fortement que les composés d'indol, ceux-ci plus fortement que les composés phényliques. Les sels paraissent aussi forts que les acides; l'efficacité des esters semble diminuer avec l'accroissement du poids moléculaire. Comme sels on peut mentionner ceux du sodium, du potassium et de l'ammonium, comme esters ceux de l'alcool méthylique, éthylique et isopropylique. Les quantités minima de thio-urée semblent dans tous les produits accroître aussi bien l'action favorisant la croissance que l'action fongicide. Comme on l'a mentionné plus haut, la thio-urée peut être employée seule et sans hormones aussi bien comme matière de croissance que comme fongicide, mais son emploi avec des hormones végétaux et leurs amides d'acide semble particulièrement avantageux.