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"Perfectionnement aux appareils hydrauliques de pesée**
La présente invention se rapporte aux appareils hydrauliques de pesée, c'est-à-dire à ceux dans lesquels la charge est transmise par un certain nombre de systèmes fermés pleins de liquide à un mécanisme compensateur qui actionne le fléau de l'appareil ou tout autre organe mesu- rant ou indiquant le poids de la change de l'appareil .
L'invention a pour objet de réaliser un appareil hydraulique de pesée dans lequel, sans tenir compte d'une éventuelle position désaxée de la charge présente sur la plateforme ou organe analogue de l'appareil, la somme, des -
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forces transmises par les systèmes fermés remplis de liquide et appliqués au fléau ou autre de ce même ap pareil représente de façon précise l'effort exercé par la charge sur ladite plateforme.
L'invention est constituée par un appareil hydraulique de pesée dans lequel un organe indicateur mobile est actionné à partir d'un récepteur de charge par Pinter--' médiaire d'un certain nombre de systèmes fermés remplis de liquide et constitués par un jeu d'organes dilatables reliés individuellement par des conduits distincts à.
un autre jeu d'organes dilatables, ledit récepteur de charge étant supporté de façon souple par l'un des jeux d'organes dilatables tandis que l'indicateur de poids mobile est ac- tionné concurremment par de multiples timoneries sensibles chacune à la dilatation de l'un des organes dilatables de l'autre jeu et pourvues chacune d'un élément réglable susceptible d'être déplacé d'un seul bloc à l'effet de modifier le rapport de transmission de la timonerie,
Considérant les dessins ci-annaxés,
La fig. 1 est une vue en plan fragmentaire d'un appareil hydraulique de pe.sée réalisant l'invention, la plateforme de l'appareil étant arrachée et découvrant à l'une de ses extrémités deux organes dilatables,
La fig.
2. est une vue en élévation de l'ensemble de l'appareil représenté à la fig. 1
La fig.3 est une coupe transversale suivant la ligne III-III de la fig. lo
La figo4 est une coupe verticale à échelle agrandie de l'un des organes expansibles de la plateforme,
La fig.5 est une coupe à échelle agrandie mon-
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trant les couteaux d'appui prévus à l'un des bouts de la barre d'arrêt.
La fige 6 est une vue En élévation à échelle, agrandie d'un organe dilatable et de la timonerie connexe abrités dans le coffret qu'on voit sous la traverse du mon- tant de l'appareil suivant la fig. 2.
La fig. 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la fig. 6, la demi-cloison intermédiaire étant arrachée et découvrant les leviers qu'on voit en plan et dont cer- tains sont partiellement arrachés.
L'invention est représentée aux dessins ci-an- hexés telle qu'elle est incorporée à une bascule destinée à peser des véhiucles et pourvue d'une plateforme 10. Il va sans dire que celle-ci peut être de dimensions. et de forme quelconques suivant l'usage particulier auquel la bascule est affectée, et qu'on peut l'agencer pour recevo des camions ou des wagons. Elle peut être conforme aux normes adoptées pour la construction de bascules de di- mensions réduites. E.n fait, le terme "plateforme" a l'ac- ception de tout élément destiné à recevoir ou supporter la charge à peser.
Telle que la plateforme 10 est représentée au dessin sa couverture est supportée par des poutres longi- tudinales 11 ayant une section en I et dont l'aile- infé.- rieure repose à ses extrénités sur des orgmes dilatables disposés séparément dans les coins de la fosse 12 de la bascule. Dans le mode d'exécution préféré chacun de ces organes dilatables comprend une. plaque supérieure 13 fixée par des boulons ou autrement à la base de la poutre en I correspondante et présentant en dessous ure cuvette centra-
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le 14 destinée à recevoir une bille 15 qui repose dans un bloc d'appui pareillement évidé 16 monté ai centre de la plaque de butée 17.
Celle-ci possède un certain jeu verti- cal guidé dans la bague supérieure 18 qui est évidée au- dessous pour recevoir les bords di disque 17. Un diaphragma élastique 19 fait d'une matière appropriée quelconque est relié par des boulons 20 ou tout autre dispositif équivaut au disque 17, et ses bords sont pincés entre la bague 18 et la plaque de base évidée 21, L'évidement qui existe au- dessous du diaphragme 19 est rempli d'un liquide convena- ble quelconque, de préférence non volatil et ayant un fai- ble coefficient de dilatation et un très bas point de con- gélation. La masse liquide, présente au-dessous du diaphr me 19 de chaque organe dilatable,
communique par un conduit distinct avec un autre organe expansible renfermé dans le coffret 26 qu'on voit sous la traverse du montant de la bascule représentée à la fig. 2. Ces conduits, qu'on a nu- mérotés 22, 23, 24 et 25 afin de les distinguer, se proton. gent d'une manière appropriée quelconque à travers la fos- se12 et aboutissent en un point d'où ils puissent remonter @ et pénétrer dans le coffret 26.
Comme le montre la fige 7, l'extrémité de chacun de ces conduits située dans le cof- fret est vissée dans un orifice taraudé distinct aboutis- sant à travers la paroi latérale 28 dans la demi-cloison horizontale 27, l'une et l'autre faisant partie d'un chassis métallique monté à l'intérieur du coffret et sus- pendu par des vis à l'élément de charpente transversal 29 du montant. Cette cloison 27 s'élargit en face de chacun des orifices 30 qui ne sont alésés que dans une partie seu, lement de ladite cloison et dont l'extrémité intérieure
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rencontre un trou vertic.al 31 qui traverse la cloison et qu'on a taraudé à ses deux bouts. L'extrémité &périeure de chaque trou 31 est obturée par un embout 32 lui-même fermé par un chapeau vissé 33.
Chaque trou 31 communique par sa partie inférieure filetée avec un raccord qui tra- verse le fond supérieur d'un diaphragme à soufflet 34. Le fond inférieur qui obture en bas chaque soufflet est rendu solidaire d'un siège 35 par un embout fileté 36 qui traver- se un levier 37 ainsi que le siège 35 et qui assujettit le dit soufflet audit levier.
Lorsqu'on emploie à la plateforme un jeu. de qua- tre organes dilatables il y aura quatre conduits et un jeu de quatre diaphragmes à soufflet 34. Evidemment, il y aura aussi quatre leviers 37. Tous ces organes correspondants sont identiques, de sorte qu'on peut en conserver uh assor- timent en réserve.
CHacuh des leviers 37 présente à l'un de ses bouts une partie relevée 38 et une extrémité d'appui horizon- tale 39 parallèle à la partie principale du levier 37. Un bloc d'appui coulissant 40 est assujetti de façon réglable au moyen d'une vis de bloc;
age 41 à l'extrémité de pcrtée 39 de chaque levier 37 et porte, encastré dans sa face infé- rieure perpendiculairement au plan du levier, uh bl-oc d'appui à arte de couteau 42 qui s'engage dans un siège rainé prévu dans un bloc de support 43 reposant sur une console 44 située au-dessous et à une certaine distance de la demi-cloison.2?. La face supérieure de cette console
44 est horizontale et occupe toute la. largeur du châssis métallique logé dans le coffret 26.
Une plaque extrême 45 convenablement fixée au bord libre de cette console 44
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s'élève au-dessus de cette dernière et est percée en vue de recevoir par leur extrémité intérieure quatre vis de réglage 46 qui sont vissées dans l'extrémité du chassis hors duquel elles font saillie pour se prolonger même si l'on veut hors du coffret 26 de nanière qu'elles soient facilement accessibles en. vue de réglages.
Chaque levier 37 est relié par une tige d'arrêt 47 à un épaulement 48, formé au-dessous de la console 44, par des vis engagées dans ledit épaulement et dans l'extrémité adjacente eu dit levier 37, les trous prévus pour les vis dans ces tiges 47 ayant un plus grand diamètre que le fût de ces vis et étant usinés de manière à former une arête de couteau comme le montre la fig. 5, afin qu'ils Ine puissent pasen par coincement entre les vis correspondantes, empêcher ou gêner le libre déplacement vertical des leviers 37 correspondants. Une chape 50 est montée En, vue de coulisser sur l'extrémité libre de chaque levier 37 et peut être immobilisée sur lui dans ure position de réglage quelconque au moyen de la vis de bloc.age 51 qui lui est affectée.
L'extrémité supérieure de la chape s'engage entre les branches 52 d'une fourche 53 dont l'extrénité alpé- rieure est accrochée à un maillon en C 54 que des éléments d'assemblage symétriques, c'estêà-dire une c,,ape 50, ube vis de blocage 51, les branches 52 d'uhe fourche 53, relient à un bras basculant 55 sensiblement parallèle au levier 37 qui lui est conjugué.
Chacune des chapes 50 comporte un bloc d'appui à lame de couteau 56 ou 57 portant sur la fourche 53 correspondante, ces appuis étant montés en sens contraires anisi que le montre la fig. 6, Chaque groupe de deux leviers conjugués 37, 55 constitue une ti-
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monerie sensible au mouvement de l'un des diaphragmes à soufflet 34, tandis que la liaison articulée décrite entre l'un et l'autre leviers de la paire constitue un élément réglable qu'on peut déplacer d'un bloc pour modifier le rapport de transmission de cette timonerie.
Dans la pratique les deux chapes 50 de chaque timonerie sont réglées simultanément afin que la timonerie travaille toujours dans l'axe de l'effort de traction et non obliquement. Au- trement dit, on fait coulisser l'ensemble des éléments 50 à 57 sans rien modifier à leur disposition verticale.
Comme on s'en rendra compte, la bascule représentée aux dessins comporte quatre timoneries de ce genre.
Les leviers 55 des quatre timoneries sont rigidement reliés à une barre basculante horizontale 58 montée à ses bouts sur des pointes d'appui 59 qui la centrent et la supportent pratiquement sans frottement dans des sièges formés aux extrémités intérieures d'appuis 60 vissés dans des supports 61 fixés par des vis à la partie supérieure 62 du châssis métallique logé dans le coffret 26, Ces quatre leviers 55 sont également espacés sur la longueur de la barre basculante 58 au-dessus de laquelle ils s'élèvent.
Au centre et en contrebas de la barre basculante 58 est fixé un levier de traction allongé 63 disposé parallèlement aux leviers 55 et se prolongeant de manière à recevoir une chape 64 reliée par un bloc d'appui à lame de couteau 65 aux branches d'une fourche 66 engagée sur le crochet 67 de la tringle 68 qui se prolonge vers le haut et qu'un crochet 69 relie à son extrémité supérieure à la fourche par laquelle l'effort de traction est appliqué à un indicateur mobile de poids représenté sous forme
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d'un fléau 70. Ce fléau porte les poids coulissants, contrepoids et poids de réglage habituels, tous du type classique et dans les détails de construction desquels il n'est pas nécessaire d'entrer ici.
La tringle 68 passe à travers une ouverture 71 percée dans le dessus du châssis 62 logé dans le coffret 26 ainsi que dans la traverse 20 du montant de la bascule, ce trou étant assez grand pour assurer une certaine latitude de réglage à la chape 64 du levier de traction 63, chape qu'une vis de blocage permet d'immobiliser dans sa position réglée.
On voit que chaque organe dilatable de la pla- teforme communique par un conduit avec un autre organe dilatable constitué par un diaphragme à soufflet 34, formant ainsi un système fermé rempli de liquide, la bascule représentée aux dessins ci-annexés comprenant quatre de ces systèmes. La bascule ainsi décrite fonctionne de la manière suivante:
La charge présenté sur la plateforme 10 déprime les quatre organes dilatables associés à celle-ci, mais dans une mesure inégale à moins que la charge ne soit centrée sur la plateforme.
L'effort appliqué par la charge, quelle que soit la position de celle-ci sur la plateforme relativement aux divers organes dilatables, est transmis séparément du diaphragme 19 de chaque organe dilatable à son diaphragme à soufflet 34, et chacun de ces soufflets se dilate en proportion directe de l'effort appliqué à la colonne de liquide qui s'y trouve associée. La dilatation des divers diaphragmes à soufflet s'effectue à l'opposé de leur appui supérieur sur la demi-cloison 27, si bien que chacun abaisse le levier 37 qui lui correspond. Ce levier
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bascule sur son arête de couteau 42, 43 et, par l'intermédiaire de la timonerie décrite, son extrémité libre exerce une traction vers le bas sur le levier 55 correspondant de la barre basculante 58.
Au mouvement d'abaissement de ce levier 55 s'oppose la traction ascendante transmise des poids d'équilibrage présents sur le fléau par la tringle 68. Il s'ensuit que le mouvement de bascule imprimé à la barre basculante 58 par la poussée combinée des quatre diaphragmes à soufflet au moyen des timoneries correspondantes est transmise par le levier de traction 63 de cette barre basculante à la tringle 68 qui actionne le fléau 70 de la bascule.
L'égalisation de la traction transmise des diverses régions de la plateforme s'obtient en plaçant un poids déterminé dans une position identique aux quatre coins de la plateforme de la bascule et en déplaçant d'un seul bloc le système articulé compris entre les leviers 37 et 55 de la timonerie de manière que pour chaque position dudit poids le poids lu sur le fléau soit le même. Cette translation de chaque système articulé s'effectue en faisant coulisser les chapes 50 sur les leviers 37 et 55 jusqu'à ce qu'on obtienne une indication assez approchée, après quoi on parfait l'égalisation par un réglage à la vis des blocs d'appui 40 et 43 du levier 37 de la timonerie dont on s'occupe. Lorsqu'on a terminé ce dernier réglage on bloque la vis 41 affectée au bloc 40, de même que les vis de blocage 51 des deux chapes 50 des leviers 37,55 correspondants.
On effectue ce réglage dans chaque timonerie après avoir placé le poids choisi aux divers coins de la plateforme 10.
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Lorsqu'on a ainsi réglé chaque timonerie la charge placée sur la plateforme est toujours pesée de fa- çon précise quelle que soit sa position sur la plateforme.
On remarquera que les leviers 37 et 55 de chaque timonerie occupent des positions en tous temps sensiblement parallèles et qu leurs articulations sont à leurs extrémités opposées. Il faut qu'il en soit ainsi pour qu'on obtienne le réglage voulu du rapport de transmission des timoneries de manière qu'elles exercent exactement l'effet désiré sur le fléau de la bascule. C'est ainsi qu'à mesure qu'on déplace les deux chapes 50 de chaque timonerie vers la droite (fig. 6) l'effort exercé par le levier 37 diminue, et il en est de même pour l'effort exercé par le levier 55, de sorte qu'il y a diminution de l'effort transmis par un diaphragme à soufflet 34 au levier de traction 63. C'est le contraire qui se produit lorsqu'on déplace les deux chapes 50 vers la gauche.
De même, il y a modification de l'effort exercé par la chape 50 de chaque levier 37 tandis qu'on procède aux réglages de précision en déplaçant le point d'articulation du levier 37 considéré.
Il est évident que la somme des efforts transmis au levier de traction 63 de l'indicateur de poids mobile ou fléau de bascule 70 par les timoneries respectives depuis les divers diaphragmes à soufflet 34,.dont chacun constitue l'un des organes dilatables de chaqun des systèmes fermés remplis de liquide, représente de façon précise la force appliquée par la charge aux divers systèmes par l'autre organe dilatable de chacun d'eux.