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"Article en verre auquel est scellé un objet métallique"
Le brevet américain n 1.649.907 décrit un article en verre comportant une partie tubulaire scellé à la partie ci'un objet métallique qui présente une forme analogue et est munie d'une bride entourée par le verre, les deux parties tubulaires ayant sensiblement le même coefficient de dilatation.. Ces sou- -dures connues présentent l'inconvénient que le verre va se crevasser à la longue aux endroits où le verre se raccorde à des parties de l'objet métallique pliées de façon marquée, crevasses qui sont provoquées par des efforts dans le verre qui se manifes- -tent plus particulièrement lorsque la soudure subit des varia-
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-tions de température. Pour cette raison la sécurité de service de ces soudures est faible.
La présente invention a pour b t
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d'éviter cet inconvénient.Dans l'article exécuté en verre et en métal scellés faisant l'objet de la présente invention la bride de l'objet métallique présente la forme d'entonnoir. En exécu- -tant la bride de cette manière le verre qui vient en contact avec l'objet métallique et lui est scellé ne présente pas des variations de direction marquées et se raccorde à l'objet métal-
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-lique avec une épaisseur graduellement c3 eroissante.
Il est particulièrement avantageux de donner à la bride du moinspartiellement un profil courbe dont le rayon de cour- -bure est tout au plus de l'ordre de grandeur de la distance, dont le bord extrême de la bride fait saillie de la paroi exté- -rieure de la partie tubulaire de l'objet métallique. Si le rayon de courbure dépasse cette distance , il y a risque dans certains cas que le verre ne porte pas contre la bride sur toute la longueur de cette dernière ,ce qui augmente le risque de fissures dans la soudure.
Dans un très simple mode d'exécution, la paroi intérieure de la partie tubulaire de l'objet métallique s'étend dans le prolongement de la paroi intérieure de la partie tubulaire de l'article en verre.
Cette espèce de soudures convient particulièrement bien aux lampes électriques à incandescence et tubes à décharges, parce que dans ces dispositifs les efforts dans le verre subis- -sent des variations par suite des efforts thermiques.
On comprendra mieux l'invention en se référant au dessin annexé qui en représente, à titre d'exemple non limitatif, un mode d'exécution, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant bien entendu partie de l'invention.
Dans ce mode d'exécution on a utilisé l'invention dans une lampe électrique à incandescence qui sur la fig.I est représentée en coupe longitudinale à l'état complètement achevé et présente deux cols tubulaires auxquels sont scellés deux culots tubulaires munis de brides. Le scellement de l'un
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des culots dans un col est représenté à échelle agrandie surIa fig.2.
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La fig. 3. montre une phase de fabrication de la lampe,
La lampe représentée sur la fig.I. comprend une ampoule en verre qui par ses deux extrémités se raccorde aux cols tu- -bulaires 2. Le filament 3 est supporté par deux fils d'alimen- -tation rigides 41 dont l'un est fixé au culot métallique tubu- -laire 5 dont le fond est percé d'un trou 7 destiné à faire le vide dans la lampe et de la remplir de gaz éventuellement,. Au cours de la fabrication de la lampe on relié tout d'abord le filament 3, par- l'intermédiaire des fils d'alimentation 4, aux culots 5 et 6, puis en introduit le tout dans un col de l'ampoule I jusqu'à ce que les deux culots se trouvent à l'intérieur des parties tubulaires 2 du col de l'ampoule 1, parties avec les- -quelles Ils doivent être scellés.
Le filament peut être tendu de la manière voulue en déplaçant les culots dans les cols de l'ampoule, puis on peut effectuer le scellement des culots aux cols de l'ampoule. Les culots sont constitués par un métal ou un alliage métallique, par exemple un alliage de ferrochrome, dont le coefficient de dilatation correspond sensiblement à celui du verre utilisé.
pour obtenir une soudure qui est parfaitement étanche pendant le fonctionnement , et dans laquelle il ne se produit donc pas à la longue des fissures dans le verre par suite des efforts qui sont toujours présents dans le verre et varient dans les lampes électriques à incandescence ou tubes à déchar- -ges par suite de la charge thermique conjointement avec la forme défavorable de la partie du culot scellée au verre, on a, comme le montre nettement la fig.2., muni le culot, par son extrémité faisant face à la lampe, d'une bride 8 en forme d'entonnoir qui présente en l'espèce un profil courbe.En donnant à la bride une forme de ce genre on évite des transitions marquées entre la surface de soudure du verre à la partie tubulaire du culot d'une part et à la bride d'autre part, transitions marquées qui peuvent donner lieu à la production de fissures dans le verre.
De plus on assure que le verre peut se raccorder à la paroi du culot
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avec une épaisseur graduellement décroissante, comme le MWA-
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la fig.2. sur le côté convexe 9 de la bride 8 où l'épaisseur du verre dégrolt graduellement jusqu'à ce que la paroi intérieu- -re 10 de la partie tubulaire 2 du col s'étend dans le prolon- -gement de la paroi intérieure II de la partie tubulaire du cu- -lot. Le rayon de courbure est de l'ordre de grandeur de la dis- -tance dont le bord extrême de la bride fait saillie de la paroi extérieure de la partie tubulaire du culot. Si l'on choisit un rayon de courbure plus petit il est à recommander de lui donner une valeur d'au moins 0,4 mm.
En cas d'un très petit rayon de courbure, il y a le risque de la production sur le coté concave de la bride d'un sac d'air qui nuit à la solidité de la soudure. Pour un diamètre extérieur du culot de 3mm.,on choisit, de préférence, un rayon de courbure de 0,5 mm.
La Fig. 3. représente la phase de fabrication dans laquelle l'embase du filament, comportant le filament 3, les fils d'alimentation 4 et les culots 5 et 6, est disposée à l'intérieur de l'ampoule de sorte qu'on puisse commencer par sceller. A cet effet, on chauffe le verre entourant la bride 8 et la partie tu- -bulaire du culot 6 jusqu'à ce que le culot métallique ait at- -teint la température nécessaire pour le scellement, le verre adhérent à la paroi extérieure du culot et entourant la bride sur ses deux cotés. Pour conférer au verre plastique une forme convenable et pour serrer le verre contre le culot on peut utili- -ser éventuellement un galet 3 ou un autre outil convenable quelconque. Le culot 5 est également scellé de façon analogue à l'autre col de l'ampoule.
Puis on peut faire le vide dans la lampe à la pompe de la manière habituelle par le trou ménagé dans le culot 5, éventuellement on peut la remplir de gaz. Enfin on peut la fermer en chauffant la matière fusible I2disposée à l'intérieur du culot 5.