BE436096A - - Google Patents

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BE436096A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D11/00Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths
    • B22D11/14Plants for continuous casting
    • B22D11/142Plants for continuous casting for curved casting

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Continuous Casting (AREA)

Description


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 pour : "Appare il pour le moulage continu des métaux" 
La présente invention est relative à un appareil pour le moulgge continu des métaux. 



   Il y a longtemps qu'on a proposé d'introduire continuellement du métal fondu dans une des extrémités d'un moule, de solidifier ce métal dans 

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 ce moule et de retirer continuellement le métal solidifié de l'autre extrémité du moule. Cette opération est généralement appelée "moulage continu", et l'invention a pour objet un appareil perfectionné pour sa réalisation. 



   On décrira particulièrement l'invention en se référant au moulagecontinu du cuivre et des alliages de cuivre, mais il est bien entendu que les principes de cette invention peuvent être appliqués au moulage de métaux et alliages, tant ferreux que non ferreux. 



   Pour mieux faire comprendre l'invention et faciliter sa mise en pratique, on la décrira ci-après en se référant au dessin annexé sur lequel :
La figure 1 est une coupe longitudinale de l'ensemble d'un four de moulage et de ses accessoires, cet ensemble comportant l'application de certains des principes de l'invention;
La figure 2 est une coupe par la ligne 2-2 de la figure 1;
La figure 3 est une coupe verticale à grande échelle du moule ou matrice de la figure 1 et montre des détails de son montage dans le four, ainsi que des détails de ses moyens de refroidissement;
La figure 4 est une vue analogue à la figure 3, mais montrant la chemise de refroidissement du moule dans une position inférieure;
La figure 5 est une coupe horizontale par la ligne 5-5 de la figure 3;

  
La figure 6 est une coupe verticale d'un moule analogue à celui représenté sur la figure 3, maia représente la conicité du moule à froid; 

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La figure   7 .est   une vue en plan d'une forme de four de moulage qui diffère de celle des figures 1 et 2 mais comporte l'application de certaine principes communs et analogues; 
La figure 8 est une coupe verticale par la ligne 8-µ de la figure 7 ; 
La figure 9 est une coupe verticale par- tielle par la ligne 9-9 de la figure 8, montrant des détails d'un trou de coulée du four; 
La figure 10 est e vue en élévation verticale latérale à grande échelle, avec coupe partielle, d'une portion du four de la figure 8, montrant des détails de la construction du moule et des chemises de circula- tion d'eau; 
La figure 11 est une coupe horizontale par la ligne 11-11 de la figure 10;

   
La figure 12 est une coupe verticale d'une forme différente d'ensemble de four de moulage et de ses accessoires, comportant l'application de certains principes communs ou analogues de l'invention; 
La figure 13 est une coupe par la ligne 13-13 de la figure 12 ; 
La figure 14 est une coupe verticale à grande échelle montrant des détails de construction au moule de la figure 12. 



   Les mêmes nombres de référence dési- gnent des organes semblables sur les diverses figures du dessin. 



   Les figures 1 et 2 représentent une forme de four de fusion, de coulée et de moulage et des dispositifs accessoires s'y rapportant, le four comprenant des parois latérales 10, des parois extrêmes 

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 12 et 14, une paroi inférieure ou sole 16, un toit ou voûte 18 et un mur d'autel 20 s'étendant en travers du four près de son extrémité de chargement. 



  Une ouverture de chargement 22 est prévue dans la voûte 18 et les parois extrêmes 12 et 14 présentent respectivement une ouverture à brûleur 24 et un carneau d'échappement 26. La sole 16 est recouverte d'un revêtement en matière carbonée 28 qui s'élève de ladite sole le long des parois latérales 10 et des parois extrêmes 12 et 14 jusqu'en un point situé un peu au-dessus du niveau 30 du métal du four. Audessus de l'ouverture   2   se trouve une goulotte ou poche de chargement 32 et, à l'autre extrémité du four, se trouve une goulotte ou buse de coulée 34 à l'aide de laquelle on peut vider le four de son contenu par un trou de coulée normalement fermé (non représenté). Des couches de charbon 35 et 35a recouvrent le métal 31 que contient le four. 



   La sole 16 et le revêtement 28 sont interrompus à l'extrémité du four opposée à l'extrémité de chargement et sur l'autre c8té du mur ou chicane 20 pour recevoir un support en forme de cuvette renversée 36 qui est convenablement fixé en place par des briquettes 38 et du ciment réfractaire, ce support constituant le dispositif   de,montage   du moule 4u dans lequel le métal est solidifié. Le moule 40 est entouré par une chemise de refroidissement 42 dont on peut modifier la position par rapport au moule d'une manière facile à comprendre par des tiges filetées 44 portées par une console 4b et commandées par un volant 48. Au-dessous du moule 40 se trouve une rallonge ou chemise de   refroidisseme nt   auxiliaire 50.

   On a représenté des poulies d'entraînement à gorge 

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 réglables 52 permettant de retirer la pièce moulée 54 ainsi qu'une filière 56 servant à étirer la pièce et un dispositif d'enroulement 58 servant à la mettre en bobine. 



   Le moule 40, qui est de préférence fait de graphite dense ou d'une autre matière remplissant les conditions spécifiées dans le brevet belge N  418.162 , est noyé dans le support 36 et fixé dans ce support par un écrou de blocage 60, comme il ressort des figures 3 et 4. 



  L'extrémité inférieure du moule 4U va en se rétrécissant extérieurement vers son orifice d'échappement et est complètement entourée par une chemise de refroidissement 62 faite d'un métal de conductibilité thermique élevée, tel que le cuivre forgé* Cette chemise est munie de tuyaux d'arrivée 64 et de départ 66 permettant d'y faire circuler un fluide réfrigérant et présente intérieurement une forme conique inverse et complémentaire du   cône   extérieur du moule de façon à permettre le mouvement longitudinal de la chemise et du moule l'un par rapport à l'autre. 



   Comme il ressort des figures 3 et 5, la rallonge de moule ou chemise auxiliaire 50 est composée de deux moitiés 68,70 et est placée audessous du moule 40 et de sa chemine de refroidissement 62, où elle est supportée par tous moyens appropriés (non   représentés,   Les moitiés de rallonge sont assemblées élastiquement par un système de boulons et de ressorts d'un type courant, et chacune d'elles est munie de tuyaux d'arrivée 71 et de départ 72 du fluide réfrigérant. Les deux moitiés sont pourvues de garnitures 74, qui sont en graphite ordinaire ou 

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 matière analogue et en contact avec la tige ou barre moulée 54. 



   Les figures 5 et 4 représentent le moule 40 rempli de métal fondu en cours de solidification pour constituer la barre moulée 54. La zone intermédiaire, c'est-à-dire comprise entre le métal entièrement fondu et le métal entièrement solidifié, est désignée par 76. On voit que, dans ces figures, le moule 40 présente un alésage cylindrique. 



   La figure 6 montre un moule qui est analogue à celui des figures 3 et 4 (les pièces identiques ayant été désignées par les mêmes nombres affectés de la lettre a) mais représentant le moule à la température ambiante, à laquelle son conduit intérieur va en se rétrécissant vers son orifice d'entrée indiqué en 78. On a obtenu de bons résultats aveo une conicité de 21 mm par mètre pour le moulage de barres de cuivre de 25 mm environ de diamètre, l'alésage du moule étant apparemment à peu près cylindrique aux températures de moulage, comme représenté sur les figures 3 et 4. En outre, sur la figure 6, la surface supérieure du moule 40a fait légèrement saillie audessus du support 36a , comme indiqué en 80, et les surfacesde contact de la chemise d'eau 62a et du moule ne sont pas coniques, la chemise étant emmanchée à chaud autour du moule. 



   On se référera maintenant à la construction modifiée de four et d'ensemble de moule représentée sur les figures 7 à 11. On voit que le four est muni d'un toit ou couvercle détachable 218 et d'un joint hermétique 219 constitué par des rebords coopérants fixée aux pourtours respectifs du couvercle 

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 et des parois latérales et extrêmes du four, comme représenté clairement sur les figures 7,8 et 9. Le four est pourvu intérieurement d'un revêtement ou garniture 228 d'une matière carbonée qui est de préférence un graphite de la pureté du commerce de faible teneur en cendres (2,5   %'ou   moins). Un mur d'autel ou chicane 220, également en graphite, divise le four en deux compartiments, un compartiment 221 recevant le métal et un compartiment à moule 223, un passage 225 étant prévu entre ces deux compartiments.

   Un tube en graphite 232 servant à introduire le métal est prévu pour le compartiment 221, et il est aussi prévu un trou de coulée 229 constitué par un tube en graphite 233 taraudé pour recevoir un bouchon fileté 235, la partie saillante extérieure du trou de coulée étant normalement fermée par un couvercle 237 (figure 9). 



  Des résistances en graphite 239 sont prévues pour chauffer le four électriquement. Le niveau 231 du métal 230 est indiqué sur la figure 8, et il en est de même de la zone intermédiaire 276 du moule   240.   



   Sur la figure 10, on a représenté' non seulement les détails du moule   240   et de sa chemise de refroidissement 262 qui sont indiqués sur la figure 8, mais aussi les détails de la rallonge ou dispositif de refroidissement auxiliaire 250 qui n'étaient pas représentés sur la figure 8. On voit sur la figure 10 que le moule 240 est monté dans un support 236 qui interrompt lui-même la sole du four et est fixé dans cette sole par un pas de vis 300. 



  Un assemblage à pas de vis 302 coopère avec un collet annulaire 304 du moule pour assurer un montage étanche au métal du moule dans le support. Le moule 240 est 

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 fait de graphite dense satisfaisant aux spécifications précédemment mentionnées au sujet du moule 40 et est proportionné de façon à faire saillie dans le compartiment 223 d'une courte distance au-dessus de la face supérieure du support 236 et de la garniture de la sole du four. On voit que la portion du moule 240 qui s'étend au-dessous du support 236 et est entourée par le chemise 262 est conique extérieurement, de sorte que la paroi du moule   s'@mincit   progressivement du collet 304 à l'orifice de sortie du moule. 



   Une caractéristique du moule 240, qui est destiné à la production de pièces moulées de diamètre relativement grand, réside dans son contour intérieur, celui-ci étant établi en vue d'assurer un contact uniforme et précis du métal avec la surface de l'alésage ou conduit du moule en tous les points de son passage dans ce conduit, sans provoquer toutefois aucune action de coincement ou de pincementBien entendu, ce contour intérieur est susceptible d'être modifié pour des métaux différents, des pièces de différents diamètres, etc.., de sorte que les données indiquées ciaprès, qui ont été satisfaisantes pour la fabrication industrielle de billettes de cuivre de 75 mm, ne doivent être considérées qu'à titre d'exemples. 



   Dans ce cas, le moule en graphite dense 240 avait une longueur totale de   204,8   mm et un diamètre de 80 mm à son orifice d'entrée, indiqué en A sur la figure 10. De A   à   B, sur une distance de 96,8 mm, le diamètre a augmenté uniformément jusqu'à 80,7 mm et, à partir de ce point B, le diamètre a augmenté jusqu'à 80,9 mm, au point C, sur une distance de 12,7 mm Sur les 25,4 mm suivants (du point C au point D), le 

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 diamètre était constant et, sur les 69,8 mm suivants de sa longueur (du point D au point E), le diamètre a diminué uniformément jusqu'à 80,2 mm.

   L'épaisseur de la paroi du moule était sensiblement comme suit : 10,15 mm environ de son orifice d'entrée au   filetage   302, 12,3   mm   environ sur toute la longueur de ce file- tage jusqu'au point 0 (à l'exception du collet 304); elle a alors diminué uniformément, sur   les' 101,5     mm   restant de la longueur de 12 mm environ, à 4,3 mm,      cette portion assurant un joint de   oonicité   constante avec la chemise 262. 



   La chemise de refroidissement 262, qui est faite de cuivre forgé et possède intérieurement une forme conique pour s'ajuster à la conicité exté- rieure du moule 240, est munie d'une cloison 306 divisant l'intérieur de la chemise en deux chambres 308 et 311, la chambre 308 ayant une largeur sensible- ment constante, excepté à sa partie inférieure où la cloison 306 s'élargit pour constituer un évasement 313. l'orifice par lequel le fluide pénètre dans la chemise est désigné par 315 et lorifice de sortie par 317' Une cloison annulaire   319   règne presque entièrement autour de la pièce 306   edivise   ainsi la chambre 311 en une portion supérieure 321 et une portion inférieure 323. Des orifices 325 sont prévus à la partie supérieure de la cloison 3Ub et des orifices 327 sont prévus dans l'évasement 313.

   On voit ainsi que l'eau intro- duite sous pression par l'orifice d'entrée 315 passe par les orifices 327, monte dans la chambre 308, pénè- tre par les orifices 325, dans la chambre 321, passe alors par l'interruption de la cloison 319 dans la chambre 323 et   s'échappe   par   l'orifice   317, en refroidissant ainsi le moule 240 par une mince nappe 

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 ou pellicule d'eau qui circule à une vitesse élevée, conformément au fait bien connu et établi que le refroidissement est un phénomène de surface plutôt que de volume. 



   En se référant à la figure lU en même temps qu'à la figure 11, on voit que la rallonge de moule ou   Bhemise   de refroidissement auxiliaire 250 comprend une série d'unités, 329a, 329b 331a, 331b et 333. Les deux premières unités, 329a et 329b, sont identiques, chacune d'elles comprenant une série de segments en métal coulé coopérants 335a, 335b et 335c, chaque segment étant composé d'une moitié ou section supérieure 337a et d'une moitié ou section inférieure 337b. Les sections sont assemblées avec une plaque 339 pour constituer des chambres 34U et 342 et sont assemblées fermement par des boulons 361, les divers segments étant d'autre part accouplés élastiquement par des boulons à ressort 341 qui traversent des pattes complémentaires 343 et 345 des sections adjacentes. 



   Chacun des segments est pourvu d'un orifice d'entree de fluide réfrigérant 347 débouchant dans la chambre 542,   d'elle   fluide monte par des conduits 349 dans la chambre 34U et quitte celle-ci par un orifice 351. Les sections des divers segments sont de préférence faites d'aluminium fondu en raison de la légèreté de ce métal, de sa conductibilité thermique élevée et de la facilite de son moulage; et chacune d'elles est munie d'une garniture en graphite à électrode ordinaire 353 qui entre en contact avec la barre moulée 254 (figure 8). 



   Les unités 331a et 331b sont analogues aux unités 329a et   329b   à l'exception de l'interca- lation d'une section intermédiaire 355 dans chaque 

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 segment et des légères modifications inhérentes à cette   interoalation,   comme il ressortira des dessins, L'unité 333 diffère des autres unités en ce que les segments ne sont pas sectionnés, sa construction étant analogue à celle de la rallonge 50 de la figure 3. 



  Une pièce 39 supporte les diverses unités de la rallonge 250 à l'alignement du moule 240, cette pièce étant supportée indépendamment du moule 240 et de sa chemise 262, de toute manière appropriée, non repré-   sentée .    



   On se référera maintenant à la construction d'appareil modifiée des figures 12 et 13. 



  Le four représenté dans ces figures comprend un corps réfractaire 410 enveloppé par une   @ine   en acier 412 et pourvu d'un couvercle détachable 418. Ce couvercle comprend un corps réfractaire 414 enveloppé par une gaine en acier 416 et comporte un double joint 419 qui s'étend autour de l'extrémité supérieure entière du four et est composé d'ailes ou rebords coopérants 411 et 413 soudés respectivement aux gaines 412 et 4160 On réalise l'obturation hermétique en remplissant les compartiments constitués par les rebords 411 l'un de sable ou   d'une   matière granuleuse équivalente, l'autre d'un liquide non volatil, tel qu'un distillat de pétrole à point d'ébullition élevé. 



   Le laboratoire du four est pourvu   d'un   creuset en graphite   428   dont une des extrémités 420 divise le four en un compartiment récepteur de métal 421 et en un compartiment de coulée 423. Une lumière 425 de la paroi 420 constitue le seul chemin permettant l'écoulement du métal du compartiment 421 dans le moule 540. Au-dessus du fond du creuset 428 se trouvent des blocs de graphite qui sont convenablement suppor- 

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 tés par les   ctés   du creuset et constituent deux faux-fonds 422 et 424 présentant respectivement des lumières 426 et 427. Un conduit en graphite 432 va d'une poche ou réservoir de chargement 481 pourvu d'un couvercle ocelle 483 au sommet du faux-fond 422. 



   Le four est chauffé électriquement par des résistances en graphite disposées horizontalement entre une paroi intérieure ou fond 482 et une paroi supérieure ou plafond 484, ces deux parois étant faites de blocs ou dalles en graphite et supportées par des fers à U incorporés aux parois latérales du four. Les éléments de chauffage (figure 13) comprennent deux bornes formant résistances en graphite 465 et 466 se terminant à l'intérieur du four par des blocs de connexion   4b7,4b8.   Les résistances en graphite 469, 470 traversent des trous de la plaque de support en graphite 471 et relient respectivement les blocs 467, 468 à des plaques de contact en graphite   472,473,   elles-mêmes connectées avec la plaque de support   471   par des éléments de résistance en graphite plus courts 474,475. 



   Dans le compartiment à moule 423 (figures 12 et 14) est disposé le moule 540 qui, de même que les moules 40 et 240 précédemment décrits, est usiné à partir d'une pièce de graphite dense satisfaisant aux conditions spécifiées dans le brevet susmentionné. Le moule 540 et sa chemise de refroidissement 562 sont identiques à la plupart des points de vue aux organes analogues de la figure 10.Le moule est fixé dans un support 536 par un filetage 537 qui se visse dans le   support   et par une rondelle de graphite 538.

   Le support est lui-même monté dans un prolongement 539 du creuset en graphite 428 et 

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 fixé par un pas de vis   563.   Le fluide régrigérant destiné à la chemise   62   arrive par un tuyau 515 et circule de la même façon que celle décrite au sujet de la chemise; 262 (fig. 10), pour   s'en   échapper d'une manière analogue par un autre tuyau,non représenté. 



   Un joint est prévu pour empêcher l'accès de l'air à la surface autrement exposée du prolongement 539 du creuset 428, au support 536 et au moule 540 par une pièce 531 présentant une rigole 532 qui est remplie de sable ou d'un autre agent d'obturation 534 et dans   la-   quelle pénètre une virole   d'obturation   535 lorsque l'ensemble du moule est à l'état de fonctionnement,, Un tuyau 541 est prévu pour introduire un gaz non oxydant dans une rainure 542 prévue à l'extrémité inférieure de la chemise 562, ce gaz passant de ladite rainure par des trous 543 pratiqués dans l'extrémité du moule 540 pour empêcher l'oxydation de la nouvelle pièce moulée. 



   Une autre caractéristique du four des figures 12 à 14 réside dans un dispositif d'échappement de gaz 520 qui est en graphite et placé directement au-dessus de l'orifice d'entrée du moule 540, ce dispositif comprenant une cheminée 521 qui présente un conduit d'échappement 522 et qui est fixée dans une embase en graphite 523 par un assemblage à pas de vis 524.   L'Eu-   base 523 est elle-même montée dans la paroi 420 et le prolongement 539 du creuset 428 par un assemblage à pas de vis 525.

   On remarquera que le conduit d'échappement 522 possède une section transversale beaucoup plus pe-   tite que la cavité du moule 540 ; parsuite, lorsque le   métal contenu dans ce conduit tend à atteindre le même niveau que celui du métal contenu dans le creuset, la 

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 pression hydrostatique du métal pénétrant dans le moule pour y subir une solidification n'est pas excessive. On obtient par conséquent l'effet d'une faible hauteur de métal au-dessus du métal que contient le moule. En outre, le dispositif d'échappement de gaz assure l'élimination directe et facile du gaz à mesure que celui-ci est chassé par le métal en cours de solidification sans permettre au gaz mis en liberté d'entrer en contact avec la masse principale de métal que contient le four. 



   Immédiatement au-dessous du moule est disposée une rallonge ou dispositif de refroidissement auxiliaire 550 composé d'unités sectionnées relativement courtes 551 et d'une unité sectionnée relativement longue 552. L'ensemble du moule est monté élastiquement à l'aide de ressort 571 sur un support 572 qui est porté par un des bras 573 d'un support 574. Le support 574 peut être déplacé verticalement sur une colonne 575 à l'aide d'un arbre fileté 576 recevant sa commande d'une source de force motrice, non représentée, à l'aide de pignons d'angle 577. Des paires 578, 579 de poulies à commande mécaniques placées en regard l'une de l'autre dans chaque paire sont prévues pour retirer la barre moulée 554 du moule 540 à mesure que s'effectue la solidification. 



   Dans le   moulage%interviennent   divers facteurs 
 EMI14.1 
 /oont1nu qu'il est nécessaire de considérer si l'on veut réaliser l'opération sur une échelle industrielle satisfaisante. 



  Ces facteurs et les principes sur lesquels ils sont basés ont été discutés en détail dans la demande de brevet français de même date que la présente et ayant pour titre "Procédé de moulage continu de cuivre et des alliages 

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 de cuivre"; et l'on verra par la suite que l'observation convenable de ces facteurs est grandement facilitée par l'appareil objet de la présente invention. 



   Après la préparation préliminaire du cuivre (ou autre métal) à mouler, c'est-à-dire le procédé auquel on soumet ce métal pour le rendre commercialement exempt de gaz et le désoxyder, ledit métal est introduit dans un four du genre de ceux représentés sur le dessin en vue du moulage. 



   Dans le type de four des figures 1 et 2, le cuivre est introduit par l'ouverture 22 dans la couche épaisse de charbon 35 (charbon de bois préalablement enflammé de faible teneur en   soufre 1)   et déposé sur la sole,   d'où   il péàètre en passant sous le mur d'autel 20 dans le second compartiment du four, contenant le moule 40. 'Une couche de charbon 35a est prévue dans ce second compartiment de façon que le cuivre na soit pas   contaminé   par les gaz de combustion qui, arrivant d'un brûleur à gaz ou à huile approprié (non représenté) pénètrent dans le four par l'ouverture 24 et s'en   échap-   pent par le carneau 26. Par conséquent, le cuivre est maintenu à la fois dans son état de préparation et à la température voulue pour pénétrer dans le moule.

   De même, dans le type de four des figures 7 à 9, le cuivre est introduit par le conduit en graphite 232 dans le comparu timent collecteur de métal 221, d'où il coule dans le compartiment à moule 223 par le passage 225 du mur d'autel 220. Toutefois, comme ce four est chauffé électriquement par des résistances 239, la couche de charbon   recouvrant;   le métal fondu peut être supprimée, et il en est de même du four des figures 12 à 14.

   Dans ce dernier 

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 four. le cuivre préparé qui est introduit par la poche 481 passe par le conduit 432 sur le   faux-@o@fond   422 jusqu'à l'autre extrémité du four, puis passe par la lumière 426 sur le second faux-fond 424 sur lequel il se meut en sens inverse jusqu'à la lumière 427, pour passer finalement sur le véritable fond du creuset 428, sur lequel il se meut de nouveau en sens inverse et passe par le conduit 425 de la paroi 420 dans le moule 540. 



   On remarquera que, dans tous les types de four, les surfaces entrant en   antact   avec le métal sont en carbone, de même que les moules, de sorte que, depuis le moment où le métal fondu pénètre initialement dans le four jusqu'au moment où la pièce moulée est retirée du moule, le métal est continuellement en contact avec lesdites surfaces et est maintenu à l'état convenablement   exet   de gaz et désoxydé. De plus, dans tous les fours, le métal est introduit à un endroit qui est éloigné du moule et les murs d'autel ou cloisons en graphite 20, 220, et 420, respectivementt descendent au-dessous du niveau normal du métal du four. 



  Ces caractéristiques, de même que celles consistant à prolonger l'orifice d'entrée du moule d'une courte distance au-dessus du plancher du four (fig. 8 à 10 et fig. 12 et 14), permettent de renouveler la charge du four sans agiter sensiblement le métal en cours de solidification dans le moule, en permettant ainsi le moulage sans interruption. L'importance de cette disposition permettant de renouveler l'alimentation en métal fondu sans   dér@nger   la continuité du moulage est encore mise en évidence si l'on tient compte du fait 

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 que la hauteur du métal surmontant le métal en   coupa   de solidification dans le moule ne doit à aucun moment être trop élevée si l'on veut éviter les imperfections de la pièce moulée. 



   Il est bien entendu que, avant de charger le four, le moule et sa rallonge sont pourvus d'un bouchon approprié qui empêche le cuivre fondu de s'échapper du moule avant de s'être solidifié dans ce moule. Ce bouchon est ordinairement constitué par la dernière partie de la pièce moulée d'une opération précédente et constitue   l'amorce   servant à retirer la pièce moulée du moule.

   Pour amorcer l'opération de moulage réelle, on fait circuler de l'eau dans la chemise du moule pour solidifier le cuivre que contient le moule et le souder au bouchon ou amorce, qui est alors retirée lentement, la vitesse étant graduellement augmentée   (en   tenant convenablement compte de la vitesse de refroidissement du moule) jusqu'à ce que la pleine vitesse de moulage industrielle ait été atteinte, celle-ci continuant alors sans que la pièce ait été secouée. A cet effet, on a prévu les poulies de guidage à gorge 52 (fig. 1) ou 578,579 (fig.2) qui peuvent être réglables l'une par rapport à l'autre pour permettre leur adaptation à des barres moulées de différents diamètres, poulies entre lesquelles passe la barre 54 (ou 554).

   L'une ou chacune de ces poulies peut être entraînée mécaniquement à l'aide d'un moteur à vitesse variable   convenablement   accouplé à un réduoteur de vitesse, le moteur fonctionnant en tout temps sous l'influence d'un régulateur à rhéostat approprié. Après avoir quitté les poulies 52, 

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 la barre peut être tirée à travers une filière (ou série de filières) 56, puis enroulée sous forme d'une bobine 58, comme représenté sur la figure 1, Ce traitement sera ordinairement appliqué dans le cas de barres de diamètres relativement faibles;

   dans le cas de barres plus grosses, par exemple pour la fabrication de billettes, à laquelle l'appareil des figures 7 à 14 se prête particulièrement, une cisaille peut être substituée   à   la filière et au dispositif enrouleur pour sectionner la pièce moulée   à   des intervalles prédéterminée. 



   Un facteur dont il est important de tenir compte dans la fabrication continue de pièces moulées saines sur une échelle industrielle est celui qui consiste à observer une relation convenable entre les taux de refroidissement et de moulage de façon à assurer une cristallisation radiale de la pièce, c'est-à-dire une structure dans laquelle les cristaux de cuivre sont sensiblement perpendiculaires à l'axe de la pièce ou tout au plus inclinés de la périphérie de la pièce vers l'axe de cette pièce suivant un angle qui n'est pas inférieur à 45 .

   Non seulement cette relation donne un produit supérieur, mais elle garantit que la zone intermédiaire dans laquelle le cuivre fondu se solidifie aura une hauteur ou épaisseur   suffisamment   faible pour éviter l'accumulation et l'emprisonnement de gaz qui se produiraient autrement et qui provoqueraient la rupture de la pièce ou, au moins, en rendraient certaines parties défectueuses. 



   Divers moyens peuvent être prévus pour établir la relation voulue entre les taux de refroidissement et de moulage   à   la mise en train 

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 du moulage et   maintenir   cette relation jusqu'à la pleine vitesse industrielle. Ainsi, avec un moule conique et une chemise   d'eau   réglable tels que ceux représentés sur les figures 3 et 4, on peut utiliser dès le début le débit maximum d'eau de refroidissement en abaissant légèrement la chemise (fig.   4)   de façon que le métal que contient le moule ne reçoive qu'une partie du plein effet de refroidissement dont est capable la chemise, On retire alors lentement la barre moulée 54, ce qui amorce l'opération de moulage. 



  On augmente alors graduellement la vitesse d'entraînement de la barre et, en même temps, on ajuste plus fermement la chemise 62 sur le moule   40   en faisant tourner la vis 44, ce qui augmente la quantité de chaleur empruntée au métal fondu, de sorte que, lorsque la pleine vitesse d'entraînement a été atteinte, la position qu'occupe la chemise sur le moule est celle représentée sur la figure 3. 



   Au contraire, avec le type d'appareil de la figure 6 dans lequel la chemise 62a est emmanchée à chau sur le moule 40a, le refroidissement du métal que contient le moule peut être réglé pendant la période de mise en train par le réglage du débit de l'eau passant dans la chemise du moule,   l'accroissement   gráduel et régulier de la vitesse d'entraînement de la pièce étant accompagné d'un accroissement correspondant de la circulation de l'eau   à   travers la chemise. Bien entendu, avec le type de moule des figures 3 et 4, celui des figures 8 et 10 ou celui des figures 12 et 14, on peut adopter une combinaison des moyens décrits ci-dessus.

   Toutefois, dans tous les cas, la vitesse à laquelle le métal du moule est refroidi et la vitesse à laquelle la pièce moulée est entraînée doivent 

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 être dans un rapport tel qu'elles assurent la cris-   tallisation   radiale susmentionnée,
En ce qui concerne la relation convenable entre les taux de refroidissement et d'entraînement, il y a lieu de noter que, en l'absence de l'influence d'autres facteurs, c'est l'efficacité du refroidissement qui détermine la vitesse maximum de 1'entraînement. Par conséquent, le présent appareil comporte certaines caractéristiques de construction qui augmentent la quantité de chaleur empruntée au métal et permettent ainsi d'obtenir des vitesses de moulage industrielles élevées. 



   Ainsi, la partie de la paroi du moule qui est enveloppée par la chemise de refroidissement et à travers laquelle la majeure partie de la chaleur est empruntée pour constituer la barre moulée est faite aussi mince que le permet la résistance mécanique nécessaire. De plus, les surfaces de contact de la chemise de refroidissement et du moule sont exactement usinées pour assurer un ajustement régulier et précis, que ces surfaces soient coniques (fig.3,4,10 et 14) ou qu'elles soient cylindriques dans le cas où la chemise est emmanchée à chaud sur le moule (fig. 6) ou qu'elles présentent les deux dispositions. 



  De plue, pour assurer le maximum d'effet de refroidis-   sement   eu égard à la quantité d'eau mise en circulation, ce qui est particulièrement important dans la fabrication de barres moulées de grande section, la chemise d'eau peut avantageusement être du type perfeotionné représenté sur les figures 10 et   14,  
Une caractéristique qui exerce un effet marqué sur le taux d'extraction ou de dissipation de 

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 chaleur de même que sur le succès du procédé en général est la forme intérieure ou le profil lon-   gitudinal   du moule.

   Bien que ce profil soit évidemment sujet à varier selon les diverses sortes de métal moulé, la section transversale de la pièce moulée, etc., on a trouvé que, d'une façon générale, il importe que l'intérieur du moule présente, pendant l'opération de moulage, une surface sensiblement rectiligne de l'entrée à la zone de solidification et que, de l'extrémité de cette zone   à   l'orifice de sortie, il existe un contact constamment précis mais sans coincement entre la paroi du moule et la pièce moulée solidifiée. 



     Ainsi,   dans le moulage de barres de cuivre ayant environ 25 mm de diamètre, on a constaté qu'un moule ayant une portion conique s'élargissant vers l'intérieur de 21 mm par mètre de l'extrémité d'admission à la zone de solidification, suivie d'une portion   reotiligne   de cette zone à l'orifice de sortie du moule présente en réalité un alésage sensiblement reotiligne ou cylindrique en tous ses points au cours du moulage et est entièrement satisfaisant.

   D'autre part, dans le cas du moulage de billettes de cuivre de 75 mm de diamètre, par exemple, on a constaté qu'un rétrécissement déterminé du moule de l'extrémité de la zone de so-   lidification   jusqu'à l'orifice de sortie est extrêmement avantageux, étant donné que la contraction de la pièce moulée est accentuée dans le cas de grosses pièces et que, si elle n'est pas compensée par le contour intérieur du moule, l'ef-   ficacité   du dispositif effectuant la dissipation de chaleur est notablement diminuée, Un exemple 

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 particulier d'un moule présentant un tel rétrécissement conique a été précédemment décrit. 



   Pour illustrer l'influence exercée par certains des facteurs ci-dessus sur le taux d'extraction de chaleur et, par suite, sur le taux de moulage ou d'entraînement de la pièce moulée, on donnera ci-après quelques exemples comparatifs du moulage d'une barre de cuivre de 25,4 mm. Dans le premier cas, on a utilisé un moule ayant une conicité de 21 mm par mètre en s'élargissant de l'entrée vers la sortie, la paroi du moule ayant 19 mm d'épaisseur et la chemise d'eau ayant 76,2 mm de longueur et 63,5 mm de diamètre et étant traversée par de l'eau circulant à raison de 4,75 kg par minute. Dans ces conditions, le maximum du taux de moulage continu qu'on a pu obtenir a été de 101 mm environ par minute. Dans un second exemple, l'alésage du moule était tel qu'il était cylindrique pendant le moulage et la paroi du moule n'avait que 6,35 mm d'épaisseur.

   La chemise d'eau avait 76,2 mm de longueur et 38 mm de diamètre et l'eau circulait à raison de 32 kg environ par minute. Dans ces conditions, il a été facile d'obtenir une vitesse de moulage soutenue de 50 cm environ par minute. 



   Immédiatement au delà de l'orifice de sortie du moule proprement dit est normalement prévue une rallonge de moule, ou chemise de refroidissement auxiliaire, désignée par 50,250 et 550 sur les figures 3, 10 et 12, respectivement, cet organe recevant la pièce moulée chaude à sa sortie du moule. Comme on l'a dit précédemment, la rallonge de moule est sectionnée ou segmentée, 

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 et ses sections sont assemblées élastiquement de façon qu'elles s'adaptent à la pièce moulée particulière qui les traverse.

   Entre autres rôles, la rallonge de moule refroidit la pièce moulée chaude à une température à laquelle elle peut être manutentionnée facilement; et cet organe constitue un dispositif de sécurité en ce sens qu'il assure un refroidissement suffisant pour maintenir un bouchon de métal dans.la filière et empêcher ainsi un échappement de métal fondu dans le cas   où.,   pour une raison quelconque, une rupture se produirait dans la pièce. De plus, la garniture en graphite, désignée respectivement par 74 et 353 sur les figures 3 et 10, et l'action réfrigérante de la chemise ont pour effet   d'empêcher   l'oxydation de la pièce moulée chaude, laquelle oxydation se produirait si cet organe n'était pas prévu. 



   Il ressort de la description qui précède que la présente invention offre un appareil perfectionné permettant de réaliser le moulage continu sur une échelle véritablement   industrielle.Bien   entendu, les détails de construction et de fonc-   tionnement   qui ont été décrits pour mieux faire comprendre l'invention sont susceptibles   d'être   modifiés en vue d'adapter ladite invention à des conditions et applications diverses, sans qu'on s'écarte pour cela du cadre et de l'esprit de cette invention. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1. Appareil pour le moulage continu d'un métal, cet appareil comprenant un four divisé en un compartiment destiné à recevoir du métal et en un compartiment destiné à mouler le métal, et un <Desc/Clms Page number 24> moule communiquant avec le compartiment de moulage et destiné à en recevoir le métal, cet appareil offrant au métal une garniture ou surface carbonée continue depuis le moment où il pénètre dans le four jusqu'au moment où il quitte le moule.
    2. Appareil pour le moulage continu d'un métal, comprenant un four muni d'une cloison intérieure constituant un compartiment récepteur de métal fondu et un compartiment de moulage, cette cloison présentant une ouverture constituant entre les compartiments un passage situé au-dessous du niveau normal du métal du four, cet appareil oomprenant en outre un moule en communication avec le compartiment de moulage,ledit appareil offrant une garniture ou surface carbonée continue au métal passant à travers lui, 3. Appareil selon les revendications 1 ou 2, caractérisé par des moyens pour introduire le métal dans le premier compartiment et, de là, dans le second compartiment en n'agitant le métal contenu dans le moule que dans la mesure minimum.
    4. Appareil selon les revendications @ 1,2 ou 3, caractérisé par des résistances en carbone servant à maintenir le métal que contient le four aux températures désirées.
    5. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes ,caractérisé par le fait que le compartiment récepteur de métal comprend une sole garnie de graphite et constituant un réservoir pour le métal fondu.
    6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que cette sole est pourvue d'un conduit de vidange en graphite qui est taraudé <Desc/Clms Page number 25> pour recevoir un bouchon de fermeture fileté en graphite.
    7. Appareil selon les revendications 5 ou 6, caractérisé par le fait que le compartiment de moulage comprend un support de moule fileté en vue de son montage dans la paroi inférieure du réservoir et taraudé pour recevoir un moule; et un moule fileté pour se visser dans le support, l'extrémité supérieure du moule faisant saillie légèrement au-dessus du niveau'du support et du fond du réservoir mais se terminant au-dessous du niveau normal de métal dans le réservoir.
    8.. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la paroi du moule constitue une cavité de moule continue et présente un profil composite propre à assurer le maintien du métal en contact intime avec la paroi de la cavité en tous les points du passage dudit métal à travers le moule.
    9, Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par une chemise de refroidissement, telle qu'une chemise de circulation d'eau entourant le moule, et par des moyens pour régler la position de cette chemise par rapport au moule.
    10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le moule est conique extérieurement, au moins à l'une de ses extrémités, que la chemise entoure cette extrémité conique et que la surface intérieure de ladite chemise possède une conicité correspondante, mais inverse, et par des moyens permettant de régler la position de la chemise sur le moule. <Desc/Clms Page number 26>
    11, Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le moule présente intérieurement une surface conique composite qui, pendant le moulage, constitue une surface sensiblement cylindrique depuis l'orifice d'admission du moule jusqu'à la zone de solidification du métal et une surface conique allant en se rétrécissant de cette zone à l'orifice de sortie du moule, à un degré suffisant pour compenser la contraction de la pièce moulée au cours de son extraction sans provoquer son coincement.
    12. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par une rallonge de moule placée à l'alignement du moule et destinée à recevoir la pièce moulée sortant du moule, cette rallonge comprenant une série d'unités de refroidissement séparées dont chacune est elle-même composée d'une série de segments assemblés élastiquement, 13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé par des moyens pour maintenir la rallonge de moule en alignement avec le moule en vue du fonctionnement.
    14. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il est prévu au-dessus du moule un dispositif d'échappement de gaz, la section intérieure du conduit d'échappement de ce dispositif étant de préférence sensiblement inférieure à la section transversale du moule.
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