BE521678A - - Google Patents

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BE521678A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03CCHEMICAL COMPOSITION OF GLASSES, GLAZES OR VITREOUS ENAMELS; SURFACE TREATMENT OF GLASS; SURFACE TREATMENT OF FIBRES OR FILAMENTS MADE FROM GLASS, MINERALS OR SLAGS; JOINING GLASS TO GLASS OR OTHER MATERIALS
    • C03C10/00Devitrified glass ceramics, i.e. glass ceramics having a crystalline phase dispersed in a glassy phase and constituting at least 50% by weight of the total composition

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Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PROCEDE DE FABRICATION DE CORPS CONFORMES PAR COULAGE DE MASSES MINERALES
FONDUES. 



   On sait qu'on peut obtenir une masse présentant extérieurement le caractère de la porcelaine par la fusion dans un four (à réverbère) d'un mélange de sablede chaux et éventuellement d'alcali, comme par exemple de la soudep avec addition de spath fluor par exempleou d'autres agents typiques de   cristallisation   en quantité relativement plus élevéecomme on les utilise pour les charges dans l'industrie du verre. Cette masse est alors coulée dans des coquilles ou dans des moules, pour être ensuite soumise à une opération de recuit et de dévitrification, avant d'être refroidie environ à la température ambiante dans une chambre de refroidissement. 



   Pendant la fusion de la charge,la teneur de la masse fondue en acide silicique diminue progressivement par suite de la volatilité des gaz de fluor qui se forment éventuellement et de leur tendance à entrer en combinaison avec le silicium contenu dans les silicates de la charge et à former du fluorure de silicium et du fait que ces gaz s'échappent en majeure partie de la chambre de fusion. 



   Etant donné que le retrait de la masse fondue ne se fait pas en une seule fois,mais demande un certain tempsla teneur en acide silicique diminue d'autant plus que la masse séjourne plus longtemps dans la   cham-   bre de fusion. Tandis que la couche supérieure de la masse contient encore suffisamment d'acide silicique., les quantités partielles prélevées dans les couches   moyennes.,   inférieures et restantes de la masse contiennent si peu d'acide silicique que les pièces conformées avec ces quantités présentent une structure qui ne satisfait pas aux exigences de la pratiqued'autant moins que la masse a séjourné plus longtemps dans la chambre de fusion. 



  Il est donc évident que dans les conditions décrites ci-dessus, il est impossible de réaliser sur tous les corps conformés d'une fournée des liaisons étanches au vide avec des pièces en métal   imparfaite   par exemple en fer; les pièces conformées à l'aide de la matière provenant de ces couches déficientes en acide silicique ne présentent ni une constante diélectrique suf- 

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 fisante,ni des coefficients de dilatation supérieurs à 10.10-6; le plus sou- vent, ces coefficients sont de beaucoup inférieurs à cette limite.

   De même, les autres propriétés, par exemple la résistance aux acides, etc., présentent des variations importanteso 
Afin d'éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus, on procède, suivant   l'invention,   à la fabrication de pièces conformées, par coulage d'une masse minérale fondue et devenue cristalline, constituée par un mélange chauf- fé de matières contenant du calcium, de l'acide silicique et éventuellement des alcalis,remarquable en ce que, indépendamment de la quantité d'agents 'solides de cristallisation que la charge contient après le début de la chauf- fe, ou bien l'on insuffle des agents de cristallisation gazeux, par exemple des gaz de fluor, au-dessous de sa couche frittée afin d'amener la cristal- lisation,

   ou bien l'on continue à chauffer jusqu'à ce qu'elle soit coulable la matière qui est manutentionnée d'une façon continue dans une chambre de four contenant des agents de cristallisation, par exemple une masse fondue de fluorures, pour qu'elle devienne cristalline en formant une couche de . retenue 
Un premier exemple d'application du procédé suivant l'invention est remarquable en ce   quindépendamment   du fait que l'on chauffe la matière traitée de l'intérieur vers l'extérieur, ou de l'extérieur vers l'intérieur, on attend le moment où une croûte de frittage se forme par l'échauffement sur la matière traitée. Ensuite on insuffle des agents de cristallisation chauds et sous pression, par exemple du fluor, du bore ou d'autres gaz de ce genre, dans la matière à traiter enrobée par frittage.

   Il importe peu ' que cela se fasse du haut vers le bas, latéralement, ou du bas vers le haut. 



   En tout cas, cela doit se faire de façon que ces gaz atteignent une certai- ne profondeur dans la matière à traiter. Plus la couche frittée est épaisse et dense, plus elle offre de résistance à l'insufflation et les gaz insufflés sont mieux retenus et répandus dans la couche de la matière brute qui n'est pas encore fondue à coeur et qui est enrobée par la couche frittée. Il est alors avantageux de soumettre la matière brute à une rotation, l'enrobage par frittage de la matière se fait alors plus vite à la même température et dans la même unité de temps que lorsqu'elle est immobile ou glisse simple- ment sur une sole inclinée. Aussi les inclusions d'air, la vapeur d'eau, etc.. s'échappent plus vite. 



   Lorsque l'opération décrite se fait du haut vers le bas, elle peut être effectuée par des chalumeaux. On pratique les trous de perçage et, dans chaque sortie de ces derniers, on fait avancer une bouche ajustée qui est reliée à un système de tuyauterie armée en métal et menant vers un récipient commun en sillimanite pouvant être chauffé et contenant par exemple des gaz de fluor sous pression.

   Le bord de la sortie des trous de perçage est chauffé par les flammes annulaires d'un chalumeau, de sor- te que le bord rammolli de la sortie du trou percé se ferme lui-même lors du retrait de la bouche afférenteo 
Il est évident que dans le mode opératoire décrit ci-dessus à titre d'exemple et selon lequel on fait appel à l'insufflation de gaz de cristallisation, par exemple de gaz de fluor, la croûte frittée doit être si épaisse et si dense,et que la matière à traiter, par suite du chauffage continu et plus forcé, doit se trouver immédiatement avant la   f usion   complète et homogène, de sorte qu'il ne manque que la fusion à coeur et l'opération d'insufflation pour que la masse en.fusion devienne cristal- line.

   Il n'est pas nécessaire de pratiquer des trous si l'insufflation, par exemple celle de gaz de fluor, ne se fait pas du haut vers le bas mais sui- vant une direction inclinée ascendante du bas vers le haut ou verticale- ment. On procède alors de la manière suivante avec référence à la coupe schématique représentée à la fig. 3 des dessins annexés: 
Dans ce cas, le récipient de la matière 2 repose sur la sole de fond du four enveloppant et est incorporé dans ce dernier. Ce ré- 

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 pient peut être alimenté au moins par un tube de   chargement ¯4   et est entouré, autant que possible,de tous côtés par la chambre de combustion 1, cette dernière étant chauffée par deux brûleurs à huile 1 disposés dans les parois extérieures du four.

   La paroi supérieure est munie d'une ouverture 10 d'é- chappement des gaz dont la largeur peut varier l'aide d'un régulateur 11, cette paroi et le récipient de la matière 2 étant traversés par une tige 8 mobile dans le sens vertical et dont la partie inférieure peut fermer et dégager l'ouverture d'écoulement de la masse fondue B. Le niveau de cette dernière se trouve toujours au-dessous du tube d'alimentation 4. Plusieurs canalisations inclinées et débouchant en forme de buse 1 relient la masse fondue à une chambre annulaire 6 par laquelle on insuffle au moment voulu un gaz sous pression, par exemple du gaz de fluor, dans la masse fondue B. 



   Suivant la valeur du volume du récipient 2 un ou plusieurs fondeurs peuvent placer des moules 12 sous l'extrémité inférieure de la tige après le retrait du bouchon 13, et prélever la masse fondue qui est devenue cristalline sous l'influence de l'insufflation de gaz de fluor, par exemple. Un ou plusieurs tubes 3 établissent éventuellement une liaison entre la partie supérieure du volume du récipient R et l'ouverture d'échappement 10 Cette liaison par les tubes 1 peut être utilisée pour l'évacuation des gaz de l'espace B ou pour l'introduction de matières dans cet espace. 



   Si l'on insuffle éventuellement des gaz de protection chauffés et sous pression comme de l'air comprimé ou un gaz inerte (azote) dans l'espace chauffé R et au-dessus de la matière à traiter B au moment convenable et si l'on insuffle en même temps ou après par 6 et 1 des gaz de fluor dans la matière à traiter, il suffit que la pression des gaz de protection corresponde à la tendance ascendante du gaz de fluor pour éviter presque entièrement l'échappement des gaz de fluor de la matière à traiter. 



   En tout cas, les modes opératoires décrits jusqu'ici ne comportent pas de rotation de la matière à traiter avant que celle-ci devienne cristalline, et d'autre part, la mise sous pression et l'échauffement, par exemple des gaz de fluor et des gaz de protection, sont coûteux, et compliquent l'exploitation. Suivant l'invention, ces inconvénients peuvent être évités si par ailleurs on procède de manière que la matière à traiter soit d'abord préchauffée jusqu'au début de la fluidité, et transférée ensuite à un autre endroit du four qui présente des températures plus élevées, où elle est mise en contact avec des agents de cristallisation chauffés de manière à devenir spontanément cristalline.

   La matière est retournée pendant le préchauffage; lorsqu'elle arrive au trajet de transfert, son acheminement est assuré par la température plus élevée de ladite matière et, par exemple, par une pente plus forte de ce trajet, de manière que la matière coule jusqu'à ce qu'elle devienne cristalline. 



   Il est évident qu'au cours de ce dernier procédé, la formation d'une structure déficiente en acide silicique est impossible dans la masse en fusion se trouvant dans la partie du four qui présente une température plus élevée, sans tenir compte du fait que la cristallisation se fait beaucoup plus vite. Par contre, dans le procédé classique suivant lequel on chauffe la matière à traiter jusqu'à   1350 C   tout en la laissant dans la même chambre de fusion, il est possible que des quantités relativement élevées de gaz de fluor par exemple, ou fluorure de silicium gazeux s'échappent de l'unique chambre de fusion, à moins que l'on n'insuffle pas les agents cristallisateurs sous forme gazeuse dans la masse fondue. 



   Le mélange brut amené au préchauffeur peut être constitué par du tuf de basalte, de la pierraille de basalte, du carbonate de chaux, du phonolithe, de la dolomite, du felds-path ou du spath fluor, des terres   d'ôxy-   des, des argiles, des débris de verre, des alcalis, des terres alcalines,   etc... ou d'une   sélection des matières mentionnées. La chambre qui doit être chauffée à environ   1350 C   sera appelée par la suite le "raffineur". Elle 

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 doit comporter au moins une ouverture d'alimentation et une ouverture de prélèvement.

   Si   l'on   prévoit un raffineur à grand volume., on le munit avantageusement d'un dispositif de manutention à la sortie permettant une mise en moules continue et éventuellement automatique de la masse fondue devenue cristalline. 



   Les figs. 1 et 2 des dessins   annexés montrent   un four particulièrement approprié avec un échauffement progressant de l'extérieur à l'intérieur du préchauffeur et du raffineur. 



   La fige 1 est une vue en coupe verticale suivant la ligne brisée C-D de la fig. 2 passant par les deux préchauffeurs. 



   La fige 2 est une vue en coupe horizontale suivant la fig. lo 
Les supports 3b portent la sole 3a sur laquelle repose le fond d'une délimitation de conception cylindrique pour la chambre de combustion f1 qui entoure un creusetà capuchon 4. En partant de deux endroits à la périphérie de la délimitation, chaque fois un préchauffeur en forme de tambour longitudinal est branché vers l'arrière en montant d'une façon inclinée vers l'extérieur. Les lignes d'axe C. 2 des deux préchauffeurs renfermant un angle ouvert vers l'arrière.

   Extérieurement chaque préchauffeur est constitué par une enveloppe en tôle 2, dont la face intérieure est garnie d'un revêtement de chamotte et est munie d'une canalisation longitudinale   conti-   nue, tandis que les rouleaux de support 20 permettent une rotation de chaque préchauffeur autour de son propre   axe,,   à l'aide d'une commande par moteur électrique,, 
Un tube 1 en une matière réfractaire (par exemple en sillimanite) traverse l'intérieur de la canalisation revêtue. Son extrémité extérieure   reoit   une vis de manutention commandée par moteur et qui refoule des quantités partielles d'une réserve du mélange de la matière brute vers l'intérieur du tubetandis que son extrémité intérieure se termine avantageusement un peu avant l'embouchure intérieure de la canalisation revêtue.

   Un nombre de parois transversales k réparties sur la longueur de la canalisation revêtue,divise cette dernière en compartiments et chacun de ces compartiments reçoit une résistance électrique 5. Le passage du courant chauffe chacune de ces résistances 5,de sorte que la température dans les compartiments correspondants peut augmenter de l'extérieur vers l'intérieur, la température devant atteindre environ 1150 C dans le dernier compartiment intérieur, tandis qu'elle est sensiblement moins élevée dans la direction du premier compartiment extérieur.

   Les températures qu'on peut obtenir du premier compartiment extérieur jusqu'au dernier compartiment intérieur admettent des valeurs grandissantes, de sorte que la quantité de matière brute manutentionnée est chauffée de plus en plus fort Les parois trausversalec k possèdent des ouvertures de passage, mais la dernière paroi transversale 2b qui se trouve le plus vers l'intérieur ne possède pas de passage; cependant toutes les parois tranversales k et 2b constituent une liaison rigide entre le tube 1 et les parties 2, 2a qui enveloppent ce dernier, et le palier à roulaux 20, de sorte que le tube 1 fait le même nombre de révolutions que ses piè- ces de liaison 2, 2a, b, c et k, Un couloir la se trouve au-dessous de l'ex- trémité intérieure du tube l.

   Tandis que   l'extrémité   extérieure s'étend un peu à l'intérieur de la canalisation revêtue du préchauffeur conjugué 2, 2a, de sorte qu'elle peut recevoir sans perte la matière frittée Ma sor- tant de l'extrémité du tube, le couloir la traverse la paroi périphérique voisine du   creuset -4   reposant sur la surface de la   sole.,   et ceci avec une pen- te plus forte que celles des tubes l.

   Etant donné que la chambre de combus- tion F1 est portée au moins à 1300 C et que l'intérieur du   creuset ¯4   se trouve aussi à cette température, et qu'on atteint éventuellement même
1q350 C, la matière frittée S se trouvant sur le couloir la s'écoule et couvre progressivement le niveau du volume intérieur R du creuset 1 remplie par exemple., de fluorures avec une couche de protection en matière frittée fondue Par suite de leur grande inertie et de leur grand pouvoir adhésif. 

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 les couches marginales de cette masse fondue collent au début beaucoup aux parois intérieures du creuset   4,   par contre, sous l'influence de l'alimentation continue en masse fondue la partie centrale s'enfonce dans la masse fondue de fluorures.

   L'alimentation continue en masse fondue et la liquidité augmente, de sorte que la masse 2 s'enfonce de plus en plus dans la masse fondue M de fluorures, se mélange à cette dernière et devient spontanément cristalline. Pendant ces phénomènes, les couches d'alimentation 3 qui sont inertes et pas encore cristallines, offrent constamment une résistance contre l'échappement de gaz de fluor et contre une réaction de ces derniers avec le silicium des silicates contenus dans les couches inférieures de la masse fondue se trouvant dans les véritables zones de mélange du creuset 4. D'autre part, on introduit continuellement d'autres fluorures par les tubes 9. 9a à l'intérieur du creuset, si cela est nécessaire. 



   Les flammes de chaque brûleur à huile 6 pénètrent, par une ouverture inclinée 6a, dans la chambre FI. Une des surfaces 6b de l'ouverture 6a se raccorde tangentiellement à l'enveloppe intérieure de la chambre F1 L'alimentation éventuellement nécessaire en fluorures supplémentaires M ou en d'autres matières dans le   raffineur ¯4   est effectuée par deux tubes réfrac-   taires .2   dont chaque extrémité extérieure est garnie d'une vis. Des matières supplémentaires, par exemple des colorants, peuvent être introduites à l'intérieur du raffineur R, soit par des tubes réfractaires 9a et des couloirs   la.   soit directement par les tubes réfractaires 9b. Les gaz d'échappement de la chambre de combustion F1 sont évacués par une ouverture 3c munie d'un régulateur 8. comme à la fig. 3.

   Il est évident qu'on peut utiliser un bac de raffinage ouvert au lieu du creuset à capuchon 4 
Dans le four cité à titre d'exemple, le prélèvement de la masse cristalline se fait à l'aide d'une tige mobile verticalement suivant l'axe central I-I La partie supérieure de la tige est guidée dans le raffineur et dans le   plafond ,   de la   délimitation,, 'tandis   que son extrémité inférieure ouvre et ferme l'ouverture dans le fond du creuset à et le trou 3f pratiqué dans la sole   .la,   ce trou s'élargissant coniquement vers le bas. Il est avantageux que la totalité de la surface de la sole occupée par le fond de la construction   d'enveloppe 3,   et du   raffineur ¯4,   et au moins le trou 3f soient aussi prévus pour être chauffés. 



   Au-dessous de la sole se trouve un arbre III et une table tournante T, cette dernière pouvant tourner avec l'arbre ou autour de l'arbre et pouvant recevoir à sa zone périphérique des coquilles ou moules Cl'vides. 



  A la fig. 1, ces parties ne sont indiquées qu'en pointillé. Lorsqu'on fait   coulisser Ta tige ?   vers le haut, les moules se remplissent. Il est évident que le remplissage des moules peut se faire automatiquement aussi bien que la rotation de la table T d'un certain angle. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 1. - Procédé de fabrication de corps conformés par coulage, ne nécessitant aucun réchauffage, de masses minérales fondues devenues cristallines et constituées par des mélanges chauffés de matières contenant du calcium, de l'acide silicique et éventuellement des alcalis, mélanges qu'on soumet à un moment convenable à l'influence d'un agent typique de cristallisation, par exemple des fluorures,de l'acide borique, etc..., caractérisé en ce qu'indépendamment de la quantité d'agents solides de cristallisation que la charge contient après le début de la chauffe, ou bien l'on insuffle des agents de cristallisation gazeux par exemple des gaz de fluor, au-dessous de la couche frittée afin d'amener la cristallisation, ou bien on continue à chauffer, jusqu'à ce qu'elle soit coulable,
    la matière qui est manutentionnée d'une façon continue dans une chambre de four contenant des agents de cristallisation, par exemple une masse fondue de fluorures, pour qu'elle devienne cristalline en formant une couche de retenue. <Desc/Clms Page number 6>
    2. - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pression des agents gazeux de cristallisation, par exemple des gaz de fluor qu'on insuffle correspond à la tendance ascendante des agents de cristallisation, par exemple des gaz de fluor, qui tendent à s'échapper des additions de cristallisation dans la matière à traiter par suite de l'échauffement.
    3. - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les agents gazeux de cristallisation, par exemple des gaz de fluor,qu'on insuffle, ont été portés à une température élevée.
    4. - Procédé suivant l'une ou plusieurs des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on introduit des gaz de protection chauffés et sous pression, par exemple des gaz inertes (par exemple de l'azote, du gaz carbonique, de l'air comprimé, etc...) au-dessus de la surface frittée de la matière chauffée, la pression de ces gaz correspondant alors au moins à la tendance ascendante que présentent les agents gazeux, par exemple le gaz de fluor ou les fluoro-silicates gazeux qui tendent à s'échapper de la charge.
    5. - Procédé selon les revendications 1 à , caractérisé en ce que les mesures selon les revendications 2 et 3 sont prises en même temps que les mesures selon la revendication 4.
    6. - Procédé selon la revendication 1 pour la fabrication de corps conformés par coulage présentant une constante diélectrique élevée et un coefficient de dilatation de 10 x 10-6 à 18 x 10-6, caractérisé en ce que la charge riche ou pauvre en agents de cristallisation ou démunie de ces agents est d'abord préchauffée et retournée, pour parvenir ensuite dans une partie du four portée à une température plus élevée où elle devient liquide et où., entrant en contact avec des agents de cristallisation fondus,elle devient cristalline.
    7. - Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la charge qui est continuellement retournée, est préchauffée à environ à 1150 C.
    8.- Procédé selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la matière qu'on doit chauffer à une température relativement élevée, est portée à environ 1350 C.
    9.- Procédé selon l'une ou plusieurs des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que pendant la rotation, la charge avance sur un trajet présentant une pente plus faible que le trajet sur lequel avance la charge venant du premier trajet, vers la partie du four portée à une température plus élevée.
    10. - Four comportant des chambres permettant le chauffage de l'extérieur vers l'intérieur pour la mise en oeuvre du procédé selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le préchauffeur porté à une température moins élevée, forme une unité constructive avec la chambre de four présentant une température plus élevée.
    11. - Four selon la revendication 10, caractérisé en ce que la construction enveloppante entourant la chambre de combustion porte le pré- chauffeur, et en ce que la chambre de combustion précitée entourant la chambre du four, qui peut être portée à une température plus élevée , est constituée par un creuset et repose, avec le fond de la construction enveloppante, sur une sole qui pôrte aussi le fond du creuset,la partie intérieure de la construction enveloppante flanquant le fond du creuset de deux côtés opposés.
    12. - Four selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'extrémité intérieure du préchauffeur montant vers l'extérieur est soutenue <Desc/Clms Page number 7> par une paroi extérieure verticale de la construction enveloppante.
    13. - Four selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que plusieurs préchauffeurs sont branchés autour du creuset commun, de sorte qu'ils s'éloignent des parois extérieures verticales de la construction enveloppante suivant des directions radiales différentes.
    14. - Four selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que chaque préchauffeur forme un tambour tournant armé de tôle et revêtu sur sa longueur, dont la canalisation revêtue est traversée par un tube qui participe à la rotation.
    15. - Four selon la revendication 14, caractérisé en ce que la périphérie extérieure du tube, constituée par une matière réfractaire, peut être chauffée par des résistances électriques lorsque ces dernières sont parcourues par le courant.
    16.- Four selon la revendication 15, caractérisé en ce que les résistances électriques sont logées chacune dans un compartiment de la canalisation revêtue commune de chaque préchauffeur, et en ce que 1.extrémité extérieure du tube se trouve à proximité d'une réserve de matière brute et reçoit un moyen de manutention pour des quantités partielles de la matière brute, pendant que l'extrémité intérieure du tube ne s'étend au maximum qu'à l'extrémité de la canalisation revêtue.
    17. - Four selon la revendic ation 16, caractérisé en ce que l'extrémité intérieure de la canalisation revêtue est séparée par des moyens de la chambre de combustion de la construction enveloppante mais que chaque partie se trouvant dans la même canalisation revêtue pour le logement de la résistance de chauffage conjuguée assure la transmission de la chaleur dans le compartiment voisin à l'aide d'ouvertures de passage 18.
    - Four selon la revendication 17, caractérisé en ce que, audessous de l'extrémité intérieure de chaque tube s'étend un couloir qui présente avantageusement une pente plus forte que le tube et qui s'étend, avec son extrémité extérieure, à l'intérieur de,la. canalisation revétue, et en ce que ce couloir traverse la paroi voisine du creuset pour déboucher à l'intérieur de ce dernier.
    19. - Four selon la revendication 17, caractérisé en ce que les moyens de séparation constituent une liaison rigide du préchauffeur avec son tube. ' .
    20. - Four selon l'une des revendications de 11 à 19, caractérisé en ce que le préchauffeur repose sur des moyens de roulement qui sont euxmêmes immobiles..
    210 - Four selon l'une des revendications 11 à 20, caractérisé en ce qu'une tige réfractaire mobile verticalement est guidée dans l'axe central de la construction enveloppante de la chambre de combustion, dont la partie supérieure traverse le plafond de la construction enveloppante et l'intérieur du creuset, tandis que son extrémité inférieure permet d'ouvrir et de fermer l'ouverture de prélèvement du creuset et celle de la sole.
    220 - Four selon l'une des revendications 11 à 21, caractérisé en ce que les parois extérieures de l'enveloppe du four et de la chambre de combustion sont chacune reliées au creuset par un tube réfractaire, tandis que chaque extrémité extérieure des tubes, posés environ suivant un diamètre, présente des moyens pour amener à l'intérieur du creuset les matières nécessaires. <Desc/Clms Page number 8>
    23. - Four selon l'une des revendications 11 à 22, caractérisé en ce qu'une des surfaces de l'ouverture inclinée pour les bruleurs à huile disposés à l'extérieur de l'enveloppe du four se raccorde tangentiellement à la surface interne de la chambre de combustion.
    24.- Four selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'une table tournante, pouvant tourner autour d'un axe central vertical, est disposée au-dessous de la face inférieure de la sole, tandis que la zone périphérique de cette table est destinée à recevoir des moules, dont l'ouverture de remplissage se trouve au-dessous d'un trou de vidange de la sole, ce trou s'élargissant coniquement vers le bas, 25. - Four selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'au moins le trou de vidange de la sole peut être chauffé.
    26. - Four selon la revendication 22, caractérisé en ce qu'en plus des tubes, au moins une liaison supérieure par tubes réfractaires est prévue entre le plafond de l'enveloppe et la voûte du creuset, cette liaison pouvant être interrompue à volonté.
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