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Procédé pour empêcher l'embourrage des garnitures dans les machines à carder,
La présente invention a pour objet un procédé préconisé en vue d'empêcher la production de bourrages à l'intérieur de la garniture dans les machines à carder. Ce procédé est à action automatique constante et continue.
On sait qu'au cours du cardage¯' des fibres textiles, celles-ci s'entassent entre les pointes des garnitures des organes essentiels et vitaux de la carde, notamment celles du tambour et du peigneur.
Les fibres et autres :impuretés étrangères à celles-ci remplissent assez rapidement',les interstices des dites pointes et finissent vite par former un véritable feutre couvrant les dents des garnitures, rendant ainsi leur action cardante impossible. On dit alors que la carde s'est embourrée. Il faut donc nettoyer assez fréquemment la carde, 'opération dite du débourrage. Normalement cette opération doit être répétée,'toutes les 2 à 4 heures, suivant bien entendu les matières traitées, leur composition et leur état de propreté.
Ces fréquents débourrages occasionnent de nombreuses pertes matérielles constituées par les arrêts de la production effec- tive les fortes quantités de déchets consécutives à chaque
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débourrage, l'usure des garnitures, le coût de la main d'oeuvre du personnel affecté à ce travail, etc... pour ne citer que les principales.
Les moyens mécaniques préconisés en vue d'accélérer cette opération de débourrage ou de reculer le temps d'embourrage se sont avérés inefficaces et onéreux.
Les volants ou cylindres garnis de dentures spéciales ne retardent que de très peu l'embourrage, sans éliminer les inconvénients ci-dessus signalés, mais en y ajoutant encore celui de l'usure extra rapide des rubans utilisés à cet effet et surtout celle de la garniture du tambour,
Le débourrage au moyen de courants d'air sous pression ajoute aux inconvénients signalés celui très grave de la formation de poussières, nuisibles à la santé des ouvriers.
Dans ces procédés, les déchets de matières textiles ou débourrages ne peuvent plus rentrer dans le cycle des opérations et constituent donc une perte sèche de rendement en fibres filables.
On connaît également des procédés basés sur les propriétés physiques que possèdent les corps à faible con- ductibilité électrique de produire un champ électro-statique, par frottement avec d'autres corps. C'est le principe de l'électricité statique. D'autres encore sont basés sur la production du champ électrique par l'apport d'une énergie électrique extérieure au moyen de dynamos ou d'accumulateurs,
La réalisation du procédé babé sur le premier principe ci-dessus signalé, notamment la formation d'un champ électro- statique par frottement, comporte essentiellement une (ou plusieurs) plaque à faible conductibilité électrique placée à une distance d'à peine 0,8 m/m de la garniture même du
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tambour et en posture statique par rapporta, celui-ci.
Cette minime distance provoque-en pratique'de très graves ennuis : la moindre petite irrégularité de la denture métallique ou de la plaque, une impureté un peu grosse-se trouvant à la surface de la garniture, défoncentt la plaque ou abiment la denture.
Un écartement trop grand entre le tambour et la plaque réduit à zéro le pouvoir électro-statique de celle-ci. En outre, l'action de ce procédé s'est avérée-inefficace lorsqu'il s'agit de matières fortement chargées d'impuretés, comme par exemple- les basses qualités de cotons.
Le champ électrique-produit par l'apport d'une énergie électrique extérieure, outre le prix de revient fort élevé, nécessite pour sa réalisation un isolement complet de la machine, chose absolument irréalisable pratiquement dans le travail des matières textiles toujours poussièreuses et nécessairement', humides. Le champ est constamment déchargé.
Le procédé suivant la présente invention se distingue complètement des procédés connus. Il est basé essentiellement' sur la formation d'un champ électro-statique? par l'échauffement des corps à faible conductibilité électrique:produit par leur rotation plus ou moins rapide à l'air lïbre ou en vase partiellement ou complètement fermé,
L'intensité de ce champ est réglable, constante et applicable à chaque matière traitée. Le but de l'invention est de maintenir les fibres à la surface des pointes des garnitures, à les rentrer donc constamment dans le cycle du cardage.
Les énormes inconvénients signalés au début sont pratiquement tous éliminés. L'entas sèment, des garnitures est reculé à l'extrême limite, 24 et même 48 heures au lieu de 3 à 4 heures précé- demment, il en résulté donc une augmentation de la production.
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La. quantité des déchets est minime, donc augmentation sérieuse du rendement en fibres et diminution du prix de revient du produit filé, en plus de la régularité parfaite du produit fini.
La réalisation pratique du procédé suivant la présente invention peut se faire par exemple en plaçant au voisinage immédiat de la garniture du tambour, du peigneur ou des deux, un ou plusieurs cylindres rotatifs en matière diélec- trique. Ces cylindres orientés pratiquement parallèlement à l'axe de ces organes, sont entourés d'une gaine protec- trice en matière à faible conductibilité électrique, for- mant vase plus ou moins clos et offrant ainsi une résistance sensible au passage de l'air. L'écartement du ou des cylindres de la garniture du tambour, sa vitesse et l'ou- verture de la gaine sont réglables suivant les matières traitées et les considérations techniques propres à chaque usine.
L'intensité du champ électro-statique est fonction de l'échauffement du cylindre qui lui même est fonction de la vitesse de rotation et de la résistance offerte au passage de l'air. Cette intensité peut être réglée par l'écartement entre le tambour et le cylindre rotatif diélectrique, par la vitesse de rotation de celui-ci ainsi que par l'ouverture de la gaine protectrice.
L'un des cylindres est disposé aux environs du pei- gneur de la carde.
D'autres particularités de l'invention peuvent res- sortir de la description suivante.
Le dessin annexé indique à titre d'exemple non limi- tatif un mode particulier de réalisation de l'invention.
La figure représente schématiquement les organes prin-
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cipaux d'une machine à carder habituellement utilisée dans l'industrie textile.
A proximité du tambour 1 ou du peigneur 2 se trouve placé l'appareil anti-embourreur constitué par le cylindre 3 en matière diélectrique et par la gainer en cette même matière douée d'un pouvoir électro-statiques considérable. La gaine 4
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est entburée,;>pa.rtie1lement' d'Une enveloppe protectrice-5-for- mant avec celle-ci le vase à ouvertures variable. L'ensemble
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de la gaine.4 et de Ir enve-1oppe 5 peut avoir des formes géomé- triques diverses et entourer le cylindre 3 complètement, partiellement ou d'un seul côté seulement.
Le cylindre 3 est:,animé d'un mouvement de rotation lui communiqué soit par un organe quelconque de la carde elle-même, soit par un mouvement moteur indépendant.
La rotation rapide du cylindre 3 dans un espace dans lequel la résistance de l'air et son déplacement sont augmentés, provoque l'échauffement rapide et intense du cylindre. Cet échauffement; se traduit par l'accumulation d'une force électro-statique dans la matière'diélectrique:'dont ce cylindre est constitué et la formation d'un champ électro-statique dont l'action se traduit, par l'attraction des fibres textiles à la surface des garnitures du tambour 1 ou du peigneur 2.
La vîtes se: du cylindre, l'ouverture de la gaine ainsi que le réglage de l'écartement de ces organes par rapport au tambour 1 ou au peigneur 2 sont réglables à volonté par des moyens mécaniques connus en soi.
Des cylindres supplémentaires en matière diélectrique peuvent être disposés en d'autres points de la périphérie du tambour ou du peigneur.
Ce dispositif anti-embourreur, prévu suivant l'invention,
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est aisément adaptable aux différents types de cardes existants.
Il va de soi que l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit à titre d'exemple , mais qu'elle s'étend à toute réalisation entrant dans l'esprit ou l'étendue de ses principes de base.
REVENDICATIONS.
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Method for preventing jamming of linings in carding machines,
The present invention relates to a method recommended for preventing the production of jams inside the lining in carding machines. This process is a constant and continuous automatic action.
It is known that during the cardag textiles' textile fibers, they pile up between the tips of the linings of the essential and vital organs of the card, in particular those of the drum and the comber.
Fibers and the like: impurities foreign to them fill fairly quickly 'the interstices of said points and quickly end up forming a real felt covering the teeth of the linings, thus making their carding action impossible. It is then said that the card got stuck. It is therefore necessary to clean the card quite frequently, the so-called stripping operation. Normally this operation must be repeated, every 2 to 4 hours, depending of course on the materials treated, their composition and their state of cleanliness.
These frequent clearings cause numerous material losses constituted by the stoppages of the actual production the large quantities of waste resulting from each
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cleaning, wear of the linings, the cost of the labor of the personnel assigned to this work, etc ... to name only the main ones.
The mechanical means recommended with a view to speeding up this cleaning operation or to reducing the time to jam have proved ineffective and expensive.
The flywheels or cylinders fitted with special teeth only slightly delay the clogging, without eliminating the drawbacks mentioned above, but still adding that of the extra rapid wear of the ribbons used for this purpose and especially that of the drum lining,
Clearing by means of pressurized air currents adds to the drawbacks noted that of the very serious formation of dust, harmful to the health of the workers.
In these processes, the waste of textile materials or stripping can no longer enter the cycle of operations and therefore constitutes a net loss of yield in spinnable fibers.
Methods are also known based on the physical properties possessed by bodies with low electrical conductivity of producing an electro-static field, by friction with other bodies. This is the principle of static electricity. Still others are based on the production of the electric field by the contribution of an external electric energy by means of dynamos or accumulators,
Carrying out the babé process on the first principle mentioned above, in particular the formation of an electrostatic field by friction, essentially comprises one (or more) plate with low electrical conductivity placed at a distance of barely 0.8 m / m of the lining itself
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drum and in a static posture in relation to it.
This small distance causes - in practice 'very serious problems: the slightest small irregularity in the metal teeth or the plate, a slightly coarse impurity on the surface of the lining, destroy the plate or damage the teeth.
Too large a gap between the drum and the plate reduces the electrostatic power of the latter to zero. In addition, the action of this process has been found to be ineffective when it comes to materials heavily loaded with impurities, such as, for example, low quality cottons.
The electric field-produced by the input of an external electric energy, in addition to the very high cost price, requires for its realization a complete isolation of the machine, something absolutely impossible practically in the work of the always dusty textile materials and necessarily ' , wet. The field is constantly unloaded.
The process according to the present invention is completely different from the known processes. It is essentially based on the formation of an electro-static field? by the heating of bodies with low electrical conductivity: produced by their more or less rapid rotation in free air or in a partially or completely closed vessel,
The intensity of this field is adjustable, constant and applicable to each material processed. The aim of the invention is to keep the fibers on the surface of the tips of the linings, thus constantly returning them to the carding cycle.
The huge drawbacks mentioned at the beginning are practically all eliminated. The heap sown, garnishes is pushed back to the extreme limit, 24 and even 48 hours instead of 3 to 4 hours previously, thus resulting in an increase in production.
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The amount of waste is minimal, hence a serious increase in the fiber yield and a reduction in the cost price of the spun product, in addition to the perfect evenness of the finished product.
The practical implementation of the process according to the present invention can be done, for example, by placing in the immediate vicinity of the lining of the drum, of the comb or of both, one or more rotating cylinders of dielectric material. These cylinders, oriented practically parallel to the axis of these components, are surrounded by a protective sheath made of material with low electrical conductivity, forming a more or less closed vessel and thus offering substantial resistance to the passage of air. The spacing of the drum lining cylinder (s), its speed and the opening of the sheath can be adjusted according to the materials treated and the technical considerations specific to each plant.
The intensity of the electro-static field is a function of the heating of the cylinder which itself is a function of the speed of rotation and the resistance offered to the passage of air. This intensity can be regulated by the distance between the drum and the dielectric rotating cylinder, by the speed of rotation of the latter as well as by the opening of the protective sheath.
One of the cylinders is arranged in the vicinity of the comb of the card.
Other particularities of the invention may emerge from the following description.
The appended drawing indicates by way of nonlimiting example a particular embodiment of the invention.
The figure shows schematically the main organs
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cipals of a carding machine usually used in the textile industry.
Close to the drum 1 or the comber 2 is placed the anti-fouling apparatus constituted by the cylinder 3 of dielectric material and by the sheathing in this same material endowed with a considerable electro-static power. Sheath 4
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is entburée,;> part1lement 'of a protective envelope-5-forming with it the vase with variable openings. All
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of casing 4 and casing 5 may have various geometric shapes and surround cylinder 3 completely, partially or only on one side.
The cylinder 3 is:, driven by a rotational movement communicated to it either by any member of the card itself, or by an independent motor movement.
The rapid rotation of the cylinder 3 in a space in which the resistance of the air and its displacement are increased, causes the rapid and intense heating of the cylinder. This warm-up; results in the accumulation of an electro-static force in the 'dielectric:' material of which this cylinder is made and the formation of an electro-static field whose action results in the attraction of the textile fibers to the surface of the linings of the drum 1 or of the comber 2.
The speed is: of the cylinder, the opening of the sheath as well as the adjustment of the spacing of these members relative to the drum 1 or to the comber 2 are adjustable at will by mechanical means known per se.
Additional cylinders of dielectric material can be arranged at other points on the periphery of the drum or of the comb.
This anti-fouling device, provided according to the invention,
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is easily adaptable to the different types of existing cards.
It goes without saying that the invention is in no way limited to the embodiment described by way of example, but that it extends to any embodiment coming within the spirit or the scope of its basic principles.
CLAIMS.