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PROCEDE ET MACHINE POUR CIRER ET POLIR DES SURFACES DE TOUS GENRES @
La présente invention concerne un procédé et une machine pour l'encaustiquage et le polissage des surfaces de tous genres.
Les procédés appliqués jusqu'à ce jour pour encaustiquer et polir des surfaces telles que des planchers, etc... consistaient à dissoudre ou diluer les cires dans 70-90% .de solvant et à frotter les sur- faces à l'aide de ces produits, consistants:ou liquides
Une période de repos d'une à plusieurs heures était alors nécessaire pour qu'on puisse procéder ensuite au polissage, c'est-à-dire qu'il fallait laisser sécher la cire appliquée sur la surface à polir.
Le procédé connu se décompose donc en trois
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stades :
1) Encaustiquage,
2) Séchage,
3) Polissage.
Comme on le sait, une durée de deux heures ne suffit pas, à la température de la pièce, pour éli- miner complètement le solvant des cires. Il reste tou- jours des résidus de cire qui demandent jusqu'à 24 heu- res pour leur évaporation. Il est évident que la cire ne durcit pas entièrement et il en résulte que, 'lors du polissage, une grande partie de la cire appliquée adhère d'abord aux brosses à polir et encrasse ces bros- ses. De même, les brosses deviennent de ee fait humides, ce qui retarde encore notablement le polissage.
Contrairement à ce procédé connu, le pré- sent procédé est réalisé en une seule opération.
Le procédé suivant l'invention est carac- térisé par le fait que la cire appliquée sur la surface à traiter est à l'état dur, c'est-à-dire ne contient. ni solvant ni diluant, et que cette cire dure est appli- quée directement sur les surfaces à polir à l'aide de brosses qui la distribuent et effectuent immédiatement le polissage.
Ce procédé est de préférence réalisé dans une machine dans laquelle le bloc de cire fait un angle aigu avec le plan du parquet et les surfaces frottantes dudit bloc sont situées au-dessous du plan horizontal contenant 1*axe de la brosse cireuse de sorte que le chemin de la cire à la surface à polir reste petit.
Pour éviter que le bloc de cire ne s'use
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trop vite, ce bloc est supporté dans une cage flexible.
Il peut d'ailleurs être supporté par des rouleaux et maintenu à l'aide d'une grille contre la brosse cireuse.
Pour que l'application de cire reste essen- tiellement limitée à la zone de contact entre le cylin- dre-brosee appliquant la cire et le plancher, cette brosse et/ou la brosse polisseuse sont encadrées par une couronne ou jeu de brosses. La brosse cireuse peut d'ailleurs être entièrement renfermée à l'intérieur d'une enveloppe ne présentant qu'une ouverture tournée vers la surface à polir, cette ouverture pouvant d'ail- leurs être fermée vers le bas par un jeu de brosses.
Si les poussières de la surface à polir doivent être aspirées avant l'encaustiquage, on se pro- pose, suivant l'invention, d'utiliser comme aspirateur de poussières le ventilateur servant à refroidir le mo- teur de la brosse.
L'invention est représentée à titre d'exem-
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ple sur les dessins annexés":, dans lesquels : La fig. I est une vue:en élévation schématique d'une machine établie suivant l'invention.
La, fige 2 est une coupe longitudinale de cette machine.
La fig. 3 est une coupe horizontale par un plan conte- nant l'axe de l'arbre du moteur de la bros- se.
Les figs. 4 et 5 représentent, par une coupe longitu- dinale et une vue de face, des détails du dispositif porte-cire.
La fig. 6 est une coupe longitudinale, par la ligne @ VI-VI de la fig. 8, d'un mode de réalisa-
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tion de la machine suivant l'invention.
La fig. 7 est une coupe longitudinale, par la ligne
VII-VII de la fig. 8.
La fig. 8 est une vue en plan de la machine des fi.6 et 7.
Dans les figs. I à 5, les éléments du dis- positif d'encaustiquage ont été représentés schémati- quement. I est le bâti de la machine dans lequel sont supportées les brosses cylindriques 2, 2', 2"; 3, 3' sont les roues porteuses qui peuvent être relevées ou abaissées à l'aide d'un mécanisme à came µ commandé à l'aide d'un levier à main 4 qui,de préférence peut être replié ou développé de façon télescopique,ce qui permet d'élever les brosses au-dessus de la surface à polir ou de les faire reposer sur cette surface. 6 désigne la surface à polir. Dans une boite 7, qui peut être aména- gée à l'intérieur du bâti I, repose le bloc de cire du- re 8 qui, suivant l'invention, est fait d'une cire à 100%, c'est-à-dire d'une cire ne contenant aucun diluant ou solvant.
Le bloc de cire dure est disposé oblique- ment par rapport à la périphérie de la brosse 2' et de telle sorte que ses surfaces frottantes viennent au-dessous du plan horizontal contenant l'axe de la bros- se appliquant la cire. La distance à parcourir par la cire jusqu'à la surface à polir est par suite très pe- tite.En outre, le bloc de cire peut être supporté par des galets 2 augmentant sa mobilité. Pour empêcher un entraînement trop,. énergique du bloc de cire par les brosses rotatives, des fils d'acier ou éléments analo- gues 10 (figs. 4 et 5) sont intercalés entre ce bloc et
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la brosse, ces fils tétant disposés dans le sens de ro- tation de telle sorte qu'ils ne gênent pas les brosses dans leur travail.
La brosse cylindrique 2' est complètement renfermée à 1'intérieur d'une boite II et n'entre en contact avec la surface à polir que par une ouverture 12 de cette botte. En outre, des brosses de fermeture 13 sont disposées au-dessous de la boite II. En raison de l'enveloppement de la brosse 2' par l'enveloppe II ou par les brosses 13, il ne se produit aucune perte de cire et, en outre, les brosses 13 nettoient les surfa- ces à encaustiquer. Les brosses sont entraînées par un moteur électrique, qui a été désigné dans son ensemble par 14 sur la fig. 3. Le ventilateur d'aération et de refroidissement 15, qui est toujours prévu dans les moteurs électriques à grande vitesse, est, suivant l'in- vention, établi de telle sorte qu'il peut aussi être utilisé à la façon d'un aspirateur de poussières.
A cet effet, il est logé dans un compartiment distinct 16 présentant des ouvertures réglables 17 pour le refroi- dissement du :moteur. ou soupape 18 sert à l'aspiration des poussières. On peut en,,outre raccorder en 19 des accessoires permettant de nettoyer la pièce.
Comme on l'a dit précédemment, les leviers 4 sont reliés aux roues porteuses 3. En faisant tourner ces leviers de 180 , on peut soit rentrer intérieure- ment ces roues, soit les descendre sur le parquet.
Les fige. 6 à 8 représentent d'une manière plus concrète une machine du genre de celle qui n'a été représentée que schématiquement par les figs. I à 5. Le
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mode de réalisation des figs. 6 à 8 ne comporte qu'une seule brosse cireuse et polisseuse combinée 20, qui est entraînée par le moteur 21 par l'intermédiaire d'un, arbre 22 et d'un engrenage à vis sans fin 23. Sur l'ar- bre 22 est monté le ventilateur 24, qui sert à effectuer l'aspiration des poussières par l'intermédiaire d'un conduit 25. On voit que l'aspiration des poussières s'ef- fectue à l'avant de la brosse, eu égard à la direction du mouvement de la machine. Dans ce mode de réalisation, la botte qui correspond à la boite II de la fig. 2 a été désignée par 26, et la brosse enveloppée par 27.
Le bloc dé cire est monté dans la boite 28 de part et d'autre de l'enveloppe 29 du moteur (fig. 8) Ce bloc est destiné à être introduit par l'arrière de la machine, par une fente 30. La botte 28 est munie d'un bossage 31 à travers lequel passe un axe 32 et auquel eàt relié un câble Bowden 33. Le câble Bowden prend ap- pui par son autre extrémité, 34, près d'une poignée 35, qui est elle-même fixée près de la poignée 36 de la ma- chine. On voit que, par la manoeuvre du câble Bowden, on peut faire mouvoir de façon flexible le bloc de cire 37 dans son logement.
La poignée,36 porte, à son extrémi- té inférieure, une chape 38 qui est supportée en 39, 39' par l'enveloppe 29 du moteur. 40 désigne la tubulure d'échappement d'air de l'aspirateur de poussières, ou ventilateur de refroidissement. Dans ce mode de réali- sation, le bloc de cire 37 fait encore un angle aigu avec le plan du parquet, et ses surfaces frottantes sont situées au-dessous du plan horizontal contenant l'axe de la brosse cireuse. Par conséquent, si l'en utilise
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une cire dure sans solvant ou diluant, la cire, sous forme de poudre de cire, est réchauffée en service par la chaleur due au frottement et, par suite, est distri- buée à l'état plastique par la brosse sur les surfaces à polir.
Dans cette action, les brosses ne sont pas en- crassées et par suite peuvent frotter immédiatement la cire qu'elles viennent de détacher sur la surface à po- .\lir. Cette cire une peut pas non plus rejaillir parce que ,l'enveloppement complet des brosses cireuses et la:pré- sence des brosses d'encadrement l'en empêchent.
Le présent procédé présente sur le procédé connu l'avantage qu'il permet l'application de la couche de cire sur la surface à polir et le polissage à sec si- multané en une seule opération, sans qu'il en résulte un encrassement des brosses ou une odeur désagréable persistant longtemps, inconvénients qu'entraîne l'utili- sation de solvants. Le risque d'incendie qui est égale- ment provoqué par le solvant contenu dans la cire est entièrement écarté par l'invention. De même, le danger de glissement est supprimé.