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TRAIN D'ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE POUR AERONEFS OU ORGANE SIMILAIRE, A VERROUILLAGE AUTOMATIQUE PAR CONTRE - FICHE BRISEE*
Les trains escamotables classiques comportent habituellement un atterrisseur solidaire de la roue et une contre-fiche brisée assurant le verrouillage en position sortie. Le relevage est obtenu par un vérin placé habituel lement soit entre la contre fiche brisée et l'avion, soit sur la contre-fiche brisée. Ces dispositifs comportent un un couple de relevage inutilement puissant lorsque le compas est déplié.
La présente invention, due à Monsieur Jean MERCIER, a pour objet de remédier à cet inconvénient, et se rap-
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porte à un train d'atterrissage escamotable pour aéronefs ou organe analogue, remarquable notamment, en ce qu'il comporte un vérin ou élément de relevage analogue, travaillant principalement entre le train à escamoter et l'aéronef et agencé de façon à exercer au début du relevage une légère réaction sur la contre fiche brisée, de manière à en opérer la brisure directement au moment où. commence le relevage, qui peut alors continuer à se produire principalement par l'effort direct exercé par le vérin ou similaire.
De cette façon, on amorce la brisure de la contrefiche brisée et évite l'emploi d'un effort très puissant qui seraitnécessaire dans d'autres circonstances pour opérer le l'élevage.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le vérin est articulé d'une part, sur la contre-fiche brisée d'une façon directe ou non, au voisinage Immédiat de l'une de ses extrémités, et, d'autre part, directement sur l'organe, le train d'atterrissage ou la cellule de l'aéronef, auquel aboutit l'autre extrémité de la contrefiche brisée.
Dans le dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple :
La figure 1 représente un train escamotable latéralement, perfectionné suivant l'invention;
La figure 2 représente un train analogue escamotable longitudinalement.
Suivant l'exemple de la figure 1, le train 7 est escamotable autour d'un axe longitudinal 9. Une contrefiche brisée 1 et la est articulée en 3 sur la cellule de l'aéronef, et en 2 sur le train 7. Le vérin 4 a son
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extrémité 5 sur la contre-fiche brisée 1-la au voisinage immédiat, et au-delà du point 3, côté cellule de l'aéronef.
L'autre extrémité du vérin est articulée en 6 directement sur le train 7.
Le fonctionnement est le suivant :
Au début du relevage, le vérin 4 amorce le pliage du compas par réaction exercée en 5 sur la contre-fiche
1-la. Le vérin agit ensuite sur la tête de l'atterrisseur
7, en 6, pour escamoter le train. La contre-fiche 1-la servant à verrouiller le train dans la position dépliée, est ainsi déplacée légèrement par un effort qui la fait pivoter autour du point 3, sans que cet effort ait besoin d'être considérable.
Suivant l'exemple de la figure 2, le train est escamotable auteur d'un axe transversal 9. La contre-fiche brisée 1-la est articulée en 2 sur le train 7, et en 3 sur la cellule de l'aéronef. Le vérin 4 a son extrémité 6 sur la cellule, et son extrémité 8 agit sur le train 7 en 7a, et réagit sur la contre-fiche 1-la, en 5.
Le fonctionnement est évident :
Au début du relevage, le vérin 4 amorce la brisure de.la contre-fiche 1-la, et par suite le déverrouillage du train, par son action en 5, puis exerce son effort principal sur le train pour opérer l'escamotage.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits, qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.
Ainsi, les exemples d'application choisis; se rapportent aux trains d'atterrissage pour aéronefs, mais il est évident que, sans sortir du cadre de l'invention on pourrait appliquer le principe décrit à toutorgane battant qu'il stagirait de mouvoir par rapport à un autre
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organe dénommé dormant. De même, le vérin de manoeuvre pourra être indifféremment mécanique, hydraulique, pneumatique, électrique,etc...
REVENDICATIONS
1) Train d'atterrissage escamotable pour aéronef ou organe similaire à verrouillage automatique par contrefiche brisée avec un vérin de relevage, caractérisé en ce que en dehors de son action principale de relevage du train d'atterrissage, le vérin agit auxiliairement sur la contre-fiche au début du relevage ou en fin du dépliement pour opérer le déverrouillage ou le verrouillage.
2) Train d'atterrissage selon 1, caractérisé en ce qu'au cours du mouvement du train d'atterrissage l'effort auxiliaire exercé par le vérin par l'intermédiaire de la contre-fiche s'ajoute à l'effort principal exercé directement sur le train d'atterrissage.
3) Train d'atterrissage selon 1 et 2, caractérisé en ce que le vérin est articulé d'une part, sur la contre fiche au voisinage immédiat de l'une de ses extrémités, et d'autre part, sur le train d'atterrissage auquel aboutit également la contre-fiche.
4) Train d'atterrissage selon 3, caractérisé en ce que le vérin est articulé sur un talon de la contre-fiche au delà de son point d'articulation sur la cellule de l'avion.
5) Train d'atterrissage selon 1 et 2, caractérisé en ce que le vérin est articulé à une extrémité en un point fixe de la cellule, et à l'autre extrémité à la fois à la contre-fiche et au train d'atterrisaage.
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