<Desc/Clms Page number 1>
MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une DEMANDE DE BREVET D'INVENTION Four à réchauffer à fonctionnement continu.
La présente invention se rapporte à des fours dans lesquels sont traitées, dans une atmosphère gazeuse et à une température élevée, certaines pièces comme. par exemple des tôles, et elle porte essentiellement sur des fours où les pièces à traiter traversent la chambre de four de manière continue.
Les fours de ce genre sont utilisés notamment pour réchauffer les tôles dans une atmosphère neutre, oxydante ou réductrice. Le gaz remplissant la chambre de four - désigné ci-dessous sous le nom de gaz de protection - est assez coûteux et il convient dès lors d'y prévoir des moyens qui empêchent, dans la mesure du possible, les pertes de ce gaz.
Les fours à réchauffer ou autres, où les pièces à traiter traversent la chambre de four de manière continue, comportent généralement à l'entrée et à la sortie des dispositifs de fermeture fonctionnant à la manière d'une écluse, Ces écluses se composent
<Desc/Clms Page number 2>
d'un compartiment qui peut être fermé par des portes, dont l'une donne accès à la chambre de four tandis que l'autre communique avec l'atmosphère. De l'extérieur, on introduit les pièces à traiter dans le dit compartiment d'écluse ; ensuite, la porte extérieure se ferme et les pièces pénètrent, après l'ouverture de la porte intérieure, dans la chambre de four.
De tels dispositifs accusent toutefois l'inconvénient qu'à chaque ouverture de la porte extérieure de l'écluse, un certain volume d'air peut entrer dans le compartiment, et cet air peut, lors de l'ouverture de la porte intérieure de l'écluse, pénétrer dans le four proprement dit, à moins que, auparavant, cet air n'ait été chassé du compartiment d'écluse au moyen d'un courant de gaz de protection, ce qui se traduit évidemment par une perte considérable de ce gaz précieux.
Il a été proposé de munir les entrées et sorties de tels fours à réchauffer à dispositif de passage continu, ou similaires, d'un mécanisme d'étanchéage multiple, à fonctionnement automatique, se composant d'un certain nombre de clapets mobiles ; les pièces à réchauffer traversant cette écluse à compartiments multiples en ouvrent les clapets qui se referment aussitôt après leur passage.
Le but essentiel de la présente invention est d'apporter aux fours à réchauffer en question des perfectionnements tels que la dite écluse à compartiments multiples demeure efficace même lorsqu'on se sert, pour le déplacement des pièces à traiter à travers la chambre de four, d'un tablier-grille mobile.
L'écluse à compartiments multiples à clapets mobiles, telle qu'on la connaît, est basée sur le principe suivant : à l'entrée et à la sortie d'une chambre de four - ou autre - sous pression, on dispose un certain nombre de compartiments séparés l'un de l'autre par des clapets fermant aussi hermétiquement que possible.
Lorsque dans la chambre de four - ou toute autre chambre de traitement - il règne une pression supérieure à celle de l'atmosphère
<Desc/Clms Page number 3>
extérieure, il ne peut se produire, à travers ce système d'éclusage à clapets multiples, un déplacement libre de gaz correspondant à la pression intérieure totale, et il ne s'y produira qu'un déplacement de gaz insignifiant qui correspond à la faible différence de pression entre les divers compartiments.
Grâce à ces faibles différences de pression, entre les divers compartiments de l'écluse, la perte de gaz de protection sera également très faible, et ce même lorsqu'une assez forte pression règne dans la chambre de traitement du four.
L'écluse à compartiments multiples empêche en outre l'air extérieur d'entrer dans la chambre de four, ce qui - par diffusion est possible lorsque la différence de pression, entre la chambre de four et l'atmosphère extérieure, est assez faible. L'effet de cette écluse à compartiments multiples pourra encore être accru par l'introduction d'un gaz sous pression, dans l'un ou plusieurs de ces compartiments d'écluse.
La présente invention présente avant tout les caractéristiques essentielles suivantes.
Afin de permettre, dans un four muni d'un tablier-grille mobile, l'utilisation d'une écluse comportant plusieurs clapets soulevés par les pièces à traiter et se refermant automatiquement après le passage de celles-ci, on dispose, dans la partie correspondant à l'écluse, les éléments porteurs fixes, du tablier-grille mobile, de telle manière qu'ils s'étendent transversalement à la direction de traversée des pièces à réchauffer, et l'on dispose les clapets de telle sorte que ceux-ci ferment l'espace entre la surface supérieure des traverses fixes et le plafond du four ou de l'enveloppe qui est prévue à l'entrée ou à la sortie du four.
Lorsque aucune pièce à réchauffer ne se trouve dans l'écluse, le bord inférieur des dits clapets repose sur la face supérieure des éléments porteurs fixes.
En outre, conformément à la disposition des éléments porteurs fixes, du tablier-grille mobile, on dispose utilement les éléments
<Desc/Clms Page number 4>
porteurs mobiles de telle manière qu'ils s'étendent transversalement à la direction de traversée.
La présente invention porte encore sur la particularité que le support de ces éléments porteurs mobiles accuse, dans la partie relative à l'écluse, essentiellement la forme d'une caisse ; l'espace compris entre ce support en forme de caisse et les éléments porteurs fixes, d'une part, et le fond de l'enveloppe, d'autre part, est fermé hermétiquement au moyen d'organes mobiles qui peuvent participer automatiquement aux mouvements verticaux du tablier-grille mobile, et ainsi donc à ceux du support.
L'invention prévoit donc l'herméticité de l'enveloppe dans laquelle le tablier-grille mobile se prolonge, de la chambre du four, jusqu'à l'extérieur. Cette herméticité est obtenue, d'une part, au moyen de clapets qui s'ouvrent et se ferment automatiquement au passage des pièces à traiter et, d'autre part, au moyen d'organes mobiles qui, s'appuyant contre l'élément porteur principal en forme de caisse, du tablier-grille mobile, participent aux mouvements verticaux de ce dernier, sans toutefois gêner les mouvements horizontaux du tablier-grille mobile.
Les autres buts et caractéristiques de la présente invention ressortent de la description ci-après se rapportant à une forme de réalisation représentée au dessin annexé.
La fig.l représente, en coupe longitudinale verticale, une écluse suivant l'invention et une partie du four respectif.
La fig. 2 montre, en coupe horizontale, une partie de cet ensemble, suivant la ligne II-II de la fig.l.
La fig.3 est une coupe transversale verticale, suivant ligne III-III de la f ig,l ; les détails constructifs non nécessaires à la compréhension n'y sont pas représentés.
La fig. 4 montre, à plus grande échelle, en coupe, les organes servant à assurer l'herméticité de l'espace entre les éléments transversaux fixes et le support principal, du tablier-grille mobile, tandis que la fig. 5 représente, à plus grande échelle, la
<Desc/Clms Page number 5>
garniture hermétique entre l'enveloppe et l'arbre de clapet.
1 désigne la chambre dans laquelle s'effectue le traitement thermique des pièces ; cette chambre accuse, de préférence, la forme d'un canal, dans lequel sont disposés des moyens de chauffage ou de refroidissement appropriés ; les pièces à traiter traversent la chambre 1 de manière continue, dans une seule direction. La chambre 1 est formée par une maçonnerie appropriée 2.
Pour le déplacement des pièces à traiter, à travers la chambre 1, on utilise un dispositif appelé tablier-grille mobile, se composant d'un certain nombre d'éléments porteurs 3 et 4 qui s'étendent dans le sens de la longueur de la chambre de four en forme de canal. Les éléments 3 alternent avec les éléments 4. Les éléments porteurs 4 sont fixés à demeure dans un plan. Les éléments porteurs 3, disposés entre les éléments 4, sont fixés à des montants 5 solidaires du support principal 6 qui est disposé audessous de la maçonnerie de protection 7 constituant le fond de la chambre de four.
Ce support principal 6 du tablier-grille mobile est animé d'un mouvement soit continu soit périodique, par exemple de telle manière qu'il se déplace d'abord horizontalement, sur une certaine distance, en sens inverse de la direction de traversée des pièces à traiter, pour monter ensuite verticalement jusqu'à une hauteur déterminée ; dans cette position élevée, le support principal 6 parcourt horizontalement, en sens inverse, le même chemin pour s'abaisser ensuite jusqu'à ce qu'il arrive de nouveau à son point de départ. Les éléments porteurs 3 participent donc aux mouvements de ce support principal 6. La disposition de l'ensemble est telle que, dans la position inférieure du tablier-grille mobile, les éléments porteurs mobiles 3 puissent se déplacer librement au-dessous des pièces à réchauffer reposant sur les éléments porteurs fixes 4.
Lors de la montée du support principal 6 et ainsi donc des éléments porteurs mobiles 3, les pièces à réchauffer sont soulevées des éléments porteurs fixes 4, et entraînées vers
<Desc/Clms Page number 6>
l'avant lors de la course horizontale suivante du support principal. Pendant l'abaissement de ce support principal 6, les pièces à traiter sont à nouveau déposées sur les éléments porteurs fixes 4, mais ce à un endroit dont la distance, par rapport à la position antérieure des dites pièces, est égale à la course horizontale du tablier-grille mobile.
C'est de cette manière que les pièces à traiter traversent la chambre de four.
Quant à la commande du tablier-grille mobile, on peut utiliser divers dispositifs. La fig.l montre à titre d'exemple un tablier-grille reposant sur des galets 8 montés sur des leviers coudés 9. Ces leviers coudés 9 sont commandés par une tige unique 10; lorsque cette dernière se déplace par exemple dans le sens de la flèche n, les leviers 9 pivotent en sens inverse d'une aiguille de montre et déterminent la montée du support principal 6 du tablier-grille.
Le mouvement horizontal du tablier-grille est, de préférence, réalisé au moyen d'un mécanisme à manivelle et bielle, connu en soi.
A l'entrée et/ou à la sortie de la chambre de traitement 1, on prévoit une enveloppe 11 formée de plaques en fonte ou autres, dûment travaillées. Près de l'entrée 12 (voir par exemple la fig.l), la dite enveloppe 11 comporte une partie élargie 13 dans laquelle pénètre l'extrémité du support principal 6 du tablier-grille. A cette extrémité du support principal 6 est fixé, par l'intermédiaire de montants 14, un prolongement 15 du support principal. Ce prolongement traverse l'enveloppe 16 sur toute sa longueur. Ces supports longitudinaux 15 portent les éléments porteurs mobiles du tablier-grille, dans la partie entourée de l'enveloppe 11.
Comme le montre la fig.3, les supports longitudinaux 15 du tablier-grille, dans la partie entourée par l'enveloppe 11, sont logés dans un carter 16 en forme de caisse, qui s'étend presque
<Desc/Clms Page number 7>
jusqu'aux parois latérales de l'enveloppe 11 et y assure une fermeture aussi hermétique que possible.
Dans la partie correspondant aux supports longitudinaux 15, les éléments porteurs du tablier-grille sont disposés transversalement à la direction de traversée des pièces à traiter.
Les éléments porteurs sont constitués par les éléments fixes 17 et les éléments mobiles 18 ; leséléments 18 sont portés par des cloisons 19 réunies de manière hermétique au carter 16, en forme de caisse, des supports principaux 15. D'autre part, les traverses porteuses fixes 17 reposent de part et d'autre sur des consoles 20, disposées aux parois latérales de l'enveloppe 11.
Les éléments transversaux fixes 17 accusent entre eux une distance telle que les éléments porteurs mobiles 18, entre les traverses fixes 17, puissent effectuer les mouvements horizontaux et verticaux nécessaires.
Lorsque les pièces à traiter présentent des dimensions relativement faibles, de sorte qu'elles tomberaient entre deux éléments porteurs fixes 17, il y a lieu de relier ces derniers, l'un à l'autre, au moyen de deux ou plusieurs barres 21 (voir fig.3 et 4) ; dansce cas, les éléments porteurs mobiles 18 com- portent, à l'endroit correspondant aux dites barres 21, des évidements appropriés 22. Les pièces à réchauffer sont donc, lors de l'abaissement des éléments porteurs mobiles 18, supportées par les éléments transversaux fixes 17 et les barres de réunion 21.
Dans l'enveloppe 11 sont prévus, tout près du plafond, plusieurs arbres horizontaux 23 dont une extrémité tourne dans un palier 24, tandis que l'extrémité opposée traverse la paroi de l'enveloppe 11, où l'herméticité est assurée par une boite à bourrage 25.
Chaque arbre 23 comporte, à l'intérieur de l'enveloppe 11, un clapet 26. L'extrémité inférieure du clapet 26 repose (voir fig.4), à l'intérieur de l'écluse, sur la face supérieure des traverses fixes 17. A l'endroit 27 (fig.4), le bord inférieur des clapets 26 forme angle ; on y applique une garniture de feutre 28 ou autre
<Desc/Clms Page number 8>
qui, dans la position fermée des clapets, appuie sur la face supérieure des traverses fixes 17. Comme le montre la fig.2, les clapets 26 s'étendent transversalement à la direction de passage des pièces à traiter.
Lorsqu'une telle pièce à traiter, par exemple une tôle a (fig.l), se déplace, grâce aux mouvements du tablier. grille mobile, dans la direction indiquée par la flèche b, elle vient frapper, par son bord antérieur, contre les clapets 26 et, ce faisant, les soulève jusqu'à ce que la pièce puisse passer librement entre les clapets et les éléments porteurs fixes. La garniture de feutre 28 empêche le bord inférieur des clapets 26 de strier la surface de la tôle ;d'autre part, cette garniture de feutre sert à assurer une fermeture hermétique entre le clapet et l'élément porteur fixe 17 y correspondant. Dès que l'extrémité arrière de la tôle a quitté le clapet 26, celui-ci se referme automatiquement, sous l'action d'un contrepoids 29 disposé sur l'extrémité extérieure (fig.3) de l'arbre 23 portant le clapet.
La fig.5 montre le dispositif assurant l'herméticité entre l'arbre 23 et l'enveloppe 11. Au-dessus de chaque arbre 23 est disposé, dans le plafond de l'enveloppe 11, une fente 31 où est logée une bende de feutre 32 etc. qui, sous l'action d'un ressort 33, est serrée légèrement contre l'arbre 23 portant le clapet.
On conçoit aisément que ce dispositif assure efficacement l'herméticité entre l'arbre 23 et l'enveloppe 11. En cas d'usure de la garniture de feutre, le remplacement en est très facile ; il suffit en effet d'enlever la petite plaque de fermeture 34.
Afin de fermer hermétiquement l'espace compris entre les éléments fixes 17 et le carter 16 portant les organes 18, on utilise, cornue le montre la fig.4 - des cloisons 35 formées d'une tôle ondulée assez flexible ; ces tôles ondulées 35 sont fixées de manière hermétique aux éléments fixes 17. La partie inférieure de la cloison 35 est recourbée en forme d'auge et repose sur la surface supérieure du carter 16 ;les ressorts 36 pressent cette extrémité en forme d'auge 37 des cloisons flexibles contre l'enve-
<Desc/Clms Page number 9>
loppe ou carter 16, et ce de telle manière que cet organe 16 puisse, avec les supports principaux 15, se déplacer horizontalement, sans que les cloisons 35 quittent sensiblement leur position verticale.
L'herméticité de cet endroit est d'autre part améliorée par une couche de lubrifiant appliquée à la surface supérieure de l'organe 16.
Comme le montre la fig.l, plusieurs clapets 38 agissent sur la partie inférieure de l'enveloppe ou carter 16. Ces clapets 38 sont montés à pivotement sur le fond de l'enveloppe 11 ; ils sont de préférence constitués d'une forte tôle pliée de manière à former un angle droit. L'arête longitudinale 39 obtenue par le pliage (90 ) de la tôle repose dans une petite rainure pratiquée dans l'enveloppe 11 ;cette rainure peut éventuellement être munie d'une garniture de métal blanc. On voit à la fig.1 comment l'extrémité supérieure des clapets 38 se met contre la surface inférieure de l'enveloppe ou carter 16.
L'autre extrémité des clapets 38 subit l'action de ressorts de traction 40 dont le réglage est possible de l'extérieur, grâce aux vis 41 ; ces ressorts 40 maintiennent les clapets 38 constamment en contact avec la surface inférieure de l'enveloppe ou carter 16. Ces ressorts doivent être réglés de telle manière que les clapets 38 puissent suivre les mouvements verticaux du tablier-grille mobile, ou autrement dit ceux de l'organe en forme de caisse 16, mais sans gêner les déplacements horizontaux de ce dernier.
L'herméticité à l'intérieur de l'enveloppe 11 est donc assurée, d'une part par les clapets 26 constituant les différents compartiments de l'écluse et, d'autre part, par les cloisons flexibles 35 et les clapets inférieurs 38 qui ferment l'espace dans lequel travaille l'organe en forme de caisse 16 avec les supports principaux 15. La fig. 3 montre le fonctionnement conjugué des clapets d'écluse 26, des clapets inférieurs 38 et des cloisons flexibles 35.
Tous ces organes mobiles, à savoir les clapets 26 et 38, ainsi que les cloisons 35, et encore le carter 16 avec
<Desc/Clms Page number 10>
ses supports principaux 15, s'étendent presque jusqu'aux parois latérales de l'enveloppe 11 ; ces parois latérales sont, du côté intérieur, de préférence parfaitement lisses, car il serait possible de munir les bords des organes mobiles de garnitures élastiques, comme par exemple de feutre etc. Dans l'objet de l'invention, on peut utiliser des garnitures hermétiques en feutre etc., vu que tous les organes travaillent dans une atmosphère froide ; même lors d'un travail prolongé, la température n'y augmente pas sensiblement.
Afin de protéger les clapets 26 contre la chaleur émanant de la chambre de four 1, on dispose utilement à l'entrée 12 de la chambre 1, et de même à la sortie, des clapets 42 parfaitement équilibrés et constitués d'une matière réfractaire. Il n'est pas nécessaire que ces clapets 42 ferment hermétiquement contre l'enveloppe 11, car ils sont destinés uniquement à empêcher la chaleur d'agir sur les clapets 26.
Dans le but d'obtenir une fermeture hermétique des organes mobiles dans l'enveloppe 11, on pourra appliquer une couche de lubrifiant aux parois latérales de la dite enveloppe. Dans ce cas, la partie inférieure de l'enveloppe sert de réservoir de lubrifiant, de sorte que l'angle 39 des clapets 38 soit toujours couvert d'une couche d'huile ; l'huile passe par la conduite 43 vers une pompe 44 d'où elle arrive, grâce à la conduite 45, à l'espace situé au-dessus de l'organe en forme de caisse 16. Ici, le lubrifiant pourra, de toute manière voulue, être réparti sur les parois latérales de l'enveloppe 11, le long desquelles il coule lentement vers le bas, et, ce faisant le lubrifiant assure l'étanchéité de l'interstice entre la cloison flexible 35 et l'enveloppe 11, d'une part, et de celui entre l'organe 16 et l'enveloppe 11, d'autre part.
Comme l'espace au-dessus de l'organe en forme de caisse 16 est parfaitement fermé, de même que celui au-dessous de ce dernier, il convient de relier les différents compartiments formés par les clapets au-dessous de l'organe 16, aux compartiments si-
<Desc/Clms Page number 11>
tués au-dessus de cet organe, par exemple au moyen de conduits 46. Lors de la descente des supports, le volume de l'espace compris entre l'organe 16 et le fond de l'enveloppe 11 diminue, tandis que le volume de l'espace au-dessus de l'organe 16 augmente.
Grâce aux conduits 46, le gaz remplissant l'enveloppe peut alors quitter l'espace situé au-dessous de l'organe 16 et passer à celui d'au-dessus. Cet équilibrage de la pression peut s'opérer en sens inverse lors de la montée de l'organe 16.
REVENDICATIONS.
1. Four à fonctionnement continu ou analogue, à'tabliergrille de transport des pièces et pourvu de dispositifs de fermeture hermétique des entrées et -ou- des sorties de la chambre du four, comportant une série d'éléments obturateurs disposés les uns derrière les autres dans la direction d'avancement des pièces et ouverts par ces pièces à traiter, les dits éléments étant montés transversalement à la direction d'avancement du tabliergrille, caractérisé en ce que les supports fixes et mobiles du tablier-grille sont, à l'endroit des éléments obturateurs, disposés transversalement à la direction d'avancement et en ce que l'ouverture du four, dans l'espace de mouvement des pièces à traiter, est obturée par des éléments obturateurs mobiles qui, en position de repos, s'appliquent étanchement contre les supports fixes,
tandis que les supports mobiles sont rendus étanches vis-à-vis des supports fixes et des parois de l'ouverture du four par des éléments élastiques d'étanchéage qui suivent leur mouvement.
<Desc / Clms Page number 1>
DESCRIPTIVE MEMORY filed in support of an INVENTION PATENT APPLICATION Continuous operating heating oven.
The present invention relates to ovens in which are treated, in a gaseous atmosphere and at a high temperature, certain parts such as. for example sheets, and it relates essentially to furnaces where the parts to be treated pass through the furnace chamber continuously.
Furnaces of this type are used in particular for reheating sheets in a neutral, oxidizing or reducing atmosphere. The gas filling the furnace chamber - referred to below under the name of shielding gas - is quite expensive and it is therefore necessary to provide therein means which prevent, as far as possible, the losses of this gas.
Furnaces to be reheated or other, where the parts to be treated pass through the furnace chamber in a continuous manner, generally comprise at the entry and exit of the closing devices operating in the manner of a lock. These locks consist of
<Desc / Clms Page number 2>
a compartment which can be closed by doors, one of which gives access to the oven chamber while the other communicates with the atmosphere. From the outside, the parts to be treated are introduced into the said lock compartment; then, the outer door closes and the coins enter, after opening the inner door, into the oven chamber.
However, such devices have the drawback that each time the outer door of the lock is opened, a certain volume of air can enter the compartment, and this air can, when the inner door of the lock is opened. lock, enter the actual furnace, unless previously this air has been forced out of the lock compartment by means of a flow of shielding gas, which obviously results in a considerable loss of this precious gas.
It has been proposed to provide the inlets and outlets of such heating ovens with a continuous passage device, or the like, with a multiple sealing mechanism, automatically operating, consisting of a certain number of movable valves; the parts to be heated passing through this lock with multiple compartments by opening the valves which close immediately after their passage.
The essential aim of the present invention is to provide the reheating furnaces in question with improvements such that the said lock with multiple compartments remains effective even when using, for the movement of the parts to be treated through the furnace chamber, a movable apron-grid.
The multiple compartment lock with movable valves, as we know it, is based on the following principle: at the entry and exit of a furnace chamber - or other - under pressure, a certain number compartments separated from each other by flaps closing as tightly as possible.
When in the furnace chamber - or any other treatment chamber - there is a pressure greater than that of the atmosphere
<Desc / Clms Page number 3>
free displacement of gas corresponding to the total internal pressure, and only insignificant gas displacement will occur through this multiple valve lock system, corresponding to the low pressure difference between the various compartments.
Thanks to these small pressure differences, between the various compartments of the lock, the loss of shielding gas will also be very low, even when a fairly high pressure prevails in the treatment chamber of the furnace.
The multiple compartment lock further prevents outside air from entering the furnace chamber, which by diffusion is possible when the pressure difference between the furnace chamber and the outside atmosphere is small enough. The effect of this multiple-compartment lock can be further enhanced by the introduction of a pressurized gas into one or more of these lock compartments.
The present invention has above all the following essential characteristics.
In order to allow, in a furnace provided with a movable apron-grid, the use of a sluice comprising several valves raised by the parts to be treated and closing automatically after the passage of these, there is, in the section corresponding to the lock, the fixed load-bearing elements of the movable apron-grid, in such a way that they extend transversely to the direction of passage of the parts to be heated, and the valves are arranged in such a way that they These close the space between the upper surface of the fixed crosspieces and the ceiling of the oven or of the casing which is provided at the entrance or exit of the oven.
When no part to be heated is in the lock, the lower edge of said valves rests on the upper face of the fixed support elements.
In addition, in accordance with the arrangement of the fixed load-bearing elements, of the mobile grid-apron, the elements
<Desc / Clms Page number 4>
carriers movable in such a way that they extend transversely to the direction of passage.
The present invention also relates to the particular feature that the support of these mobile carrying elements shows, in the part relating to the lock, essentially the shape of a box; the space between this box-shaped support and the fixed supporting elements, on the one hand, and the bottom of the casing, on the other hand, is hermetically sealed by means of movable members which can participate automatically in the movements verticals of the mobile grid-apron, and thus to those of the support.
The invention therefore provides for the hermeticity of the casing in which the mobile grid-apron extends from the oven chamber to the outside. This hermeticity is obtained, on the one hand, by means of valves which open and close automatically when the parts to be treated pass and, on the other hand, by means of movable members which, resting against the element main carrier in the form of a box, of the mobile grid apron, participate in the vertical movements of the latter, without however hindering the horizontal movements of the mobile grid apron.
The other objects and characteristics of the present invention emerge from the following description relating to an embodiment shown in the accompanying drawing.
The fig.l shows, in vertical longitudinal section, a lock according to the invention and a part of the respective furnace.
Fig. 2 shows, in horizontal section, part of this assembly, along line II-II of fig.l.
Fig.3 is a vertical cross section, along line III-III of f ig, l; constructive details not necessary for understanding are not shown.
Fig. 4 shows, on a larger scale, in section, the members serving to ensure the hermeticity of the space between the fixed transverse elements and the main support, of the mobile apron-grid, while FIG. 5 represents, on a larger scale, the
<Desc / Clms Page number 5>
hermetic seal between the casing and the valve shaft.
1 designates the chamber in which the heat treatment of the parts takes place; this chamber is preferably in the form of a channel, in which suitable heating or cooling means are arranged; the parts to be treated pass through the chamber 1 continuously, in one direction. Bedroom 1 is formed by suitable masonry 2.
For the movement of the parts to be treated, through the chamber 1, a device called a movable apron-grid is used, consisting of a certain number of supporting elements 3 and 4 which extend in the direction of the length of the channel-shaped furnace chamber. The elements 3 alternate with the elements 4. The supporting elements 4 are permanently fixed in a plane. The supporting elements 3, arranged between the elements 4, are fixed to uprights 5 integral with the main support 6 which is disposed below the protective masonry 7 constituting the bottom of the furnace chamber.
This main support 6 of the mobile grid apron is driven by either a continuous or periodic movement, for example in such a way that it first moves horizontally, over a certain distance, in the opposite direction to the direction of passage of the parts. to be treated, to then rise vertically to a determined height; in this raised position, the main support 6 travels horizontally, in the opposite direction, the same path to then lower until it arrives again at its starting point. The supporting elements 3 therefore participate in the movements of this main support 6. The arrangement of the assembly is such that, in the lower position of the mobile apron-grid, the mobile supporting elements 3 can move freely below the parts to be heated. resting on fixed load-bearing elements 4.
During the raising of the main support 6 and thus of the movable supporting elements 3, the parts to be heated are lifted from the fixed supporting elements 4, and drawn towards
<Desc / Clms Page number 6>
forward during the next horizontal run of the main support. During the lowering of this main support 6, the parts to be treated are again deposited on the fixed support elements 4, but this at a place whose distance, with respect to the previous position of said parts, is equal to the horizontal stroke of the mobile grid apron.
This is how the parts to be treated pass through the furnace chamber.
As for the control of the mobile apron-grid, various devices can be used. The fig.l shows by way of example an apron-grid resting on rollers 8 mounted on angled levers 9. These angled levers 9 are controlled by a single rod 10; when the latter moves for example in the direction of arrow n, the levers 9 pivot in the opposite direction of a clock hand and determine the rise of the main support 6 of the apron-grid.
The horizontal movement of the apron-grid is preferably carried out by means of a crank and connecting rod mechanism, known per se.
At the entrance and / or at the exit of the treatment chamber 1, there is provided a casing 11 formed of cast iron or other plates, duly worked. Near the entrance 12 (see for example fig.l), said envelope 11 comprises a widened part 13 into which penetrates the end of the main support 6 of the apron-grid. At this end of the main support 6 is fixed, by means of uprights 14, an extension 15 of the main support. This extension passes through the casing 16 over its entire length. These longitudinal supports 15 carry the movable load-bearing elements of the grid apron, in the part surrounded by the casing 11.
As shown in fig. 3, the longitudinal supports 15 of the apron-grid, in the part surrounded by the casing 11, are housed in a casing 16 in the form of a box, which extends almost
<Desc / Clms Page number 7>
up to the side walls of the casing 11 and ensures there a closure as airtight as possible.
In the part corresponding to the longitudinal supports 15, the supporting elements of the grid apron are arranged transversely to the direction of passage of the parts to be treated.
The supporting elements consist of the fixed elements 17 and the mobile elements 18; the elements 18 are carried by partitions 19 hermetically joined to the casing 16, in the form of a box, of the main supports 15. On the other hand, the fixed carrying crossbars 17 rest on either side on consoles 20, arranged at the sides. side walls of the enclosure 11.
The fixed transverse elements 17 show between them a distance such that the movable supporting elements 18, between the fixed cross members 17, can perform the necessary horizontal and vertical movements.
When the parts to be treated have relatively small dimensions, so that they fall between two fixed supporting elements 17, it is necessary to connect the latter, one to the other, by means of two or more bars 21 ( see fig. 3 and 4); in this case, the movable supporting elements 18 comprise, at the location corresponding to said bars 21, suitable recesses 22. The parts to be heated are therefore, when the movable supporting elements 18 are lowered, supported by the transverse elements. fixed 17 and meeting bars 21.
In the casing 11 are provided, very close to the ceiling, several horizontal shafts 23, one end of which rotates in a bearing 24, while the opposite end passes through the wall of the casing 11, where the hermeticity is ensured by a box with jam 25.
Each shaft 23 comprises, inside the casing 11, a valve 26. The lower end of the valve 26 rests (see fig.4), inside the lock, on the upper face of the fixed cross members. 17. At location 27 (fig.4), the lower edge of the valves 26 forms an angle; we apply a felt filling 28 or other
<Desc / Clms Page number 8>
which, in the closed position of the valves, presses on the upper face of the fixed cross members 17. As shown in FIG. 2, the valves 26 extend transversely to the direction of passage of the parts to be treated.
When such a part to be treated, for example a sheet a (fig.l), moves, thanks to the movements of the apron. mobile grid, in the direction indicated by the arrow b, it strikes, by its front edge, against the flaps 26 and, in doing so, lifts them until the part can pass freely between the flaps and the fixed support elements . The felt lining 28 prevents the lower edge of the valves 26 from streaking the surface of the sheet; on the other hand, this felt lining serves to ensure a hermetic seal between the valve and the corresponding fixed support member 17. As soon as the rear end of the sheet has left the valve 26, the latter closes automatically, under the action of a counterweight 29 disposed on the outer end (fig. 3) of the shaft 23 carrying the valve .
Fig.5 shows the device ensuring the hermeticity between the shaft 23 and the casing 11. Above each shaft 23 is disposed, in the ceiling of the casing 11, a slot 31 which is housed a bende of felt 32 etc. which, under the action of a spring 33, is clamped lightly against the shaft 23 carrying the valve.
It can easily be seen that this device effectively ensures the hermeticity between the shaft 23 and the casing 11. In the event of wear of the felt lining, replacement is very easy; it suffices to remove the small closure plate 34.
In order to hermetically close the space between the fixed elements 17 and the casing 16 carrying the members 18, one uses, retort shown in fig.4 - partitions 35 formed of a fairly flexible corrugated sheet; these corrugated sheets 35 are hermetically fixed to the fixed elements 17. The lower part of the partition 35 is curved in the form of a trough and rests on the upper surface of the housing 16; the springs 36 press this end in the form of a trough 37 flexible partitions against the enclosure
<Desc / Clms Page number 9>
loppe or casing 16, and this in such a way that this member 16 can, with the main supports 15, move horizontally, without the partitions 35 substantially leaving their vertical position.
The airtightness of this place is further improved by a layer of lubricant applied to the upper surface of the organ 16.
As shown in fig.l, several valves 38 act on the lower part of the casing or casing 16. These valves 38 are pivotally mounted on the bottom of the casing 11; they are preferably made of a strong sheet bent so as to form a right angle. The longitudinal edge 39 obtained by the folding (90) of the sheet rests in a small groove made in the casing 11; this groove can optionally be provided with a white metal lining. We see in fig.1 how the upper end of the valves 38 is placed against the lower surface of the casing or housing 16.
The other end of the valves 38 is subjected to the action of tension springs 40, the adjustment of which is possible from the outside, thanks to the screws 41; these springs 40 keep the valves 38 constantly in contact with the lower surface of the casing or casing 16. These springs must be adjusted in such a way that the valves 38 can follow the vertical movements of the mobile apron-grid, or in other words those of the body-shaped body 16, but without hindering the horizontal movements of the latter.
The airtightness inside the casing 11 is therefore ensured, on the one hand by the valves 26 constituting the various compartments of the lock and, on the other hand, by the flexible partitions 35 and the lower valves 38 which close the space in which the box-shaped member 16 works with the main supports 15. FIG. 3 shows the combined operation of the sluice valves 26, the lower valves 38 and the flexible partitions 35.
All these moving parts, namely the valves 26 and 38, as well as the partitions 35, and again the casing 16 with
<Desc / Clms Page number 10>
its main supports 15, extend almost to the side walls of the casing 11; these side walls are, on the inside, preferably perfectly smooth, since it would be possible to provide the edges of the movable members with elastic linings, such as for example felt, etc. In the object of the invention, it is possible to use hermetic felt gaskets etc., since all the parts work in a cold atmosphere; even during prolonged work, the temperature does not rise significantly.
In order to protect the valves 26 against the heat emanating from the furnace chamber 1, there is usefully at the inlet 12 of the chamber 1, and likewise at the outlet, valves 42 which are perfectly balanced and made of a refractory material. It is not necessary that these valves 42 close hermetically against the casing 11, because they are intended only to prevent heat from acting on the valves 26.
In order to obtain a hermetic closure of the movable members in the casing 11, a layer of lubricant may be applied to the side walls of said casing. In this case, the lower part of the casing serves as a lubricant reservoir, so that the angle 39 of the valves 38 is always covered with a layer of oil; the oil passes through line 43 to a pump 44 from where it arrives, through line 45, at the space located above the body-shaped member 16. Here, the lubricant can, at any rate. as desired, be distributed over the side walls of the casing 11, along which it flows slowly downwards, and in doing so the lubricant seals the gap between the flexible partition 35 and the casing 11, on the one hand, and that between the member 16 and the casing 11, on the other hand.
As the space above the body-shaped member 16 is perfectly closed, as well as that below the latter, it is necessary to connect the various compartments formed by the valves below the member 16 , to the compartments if
<Desc / Clms Page number 11>
killed above this member, for example by means of conduits 46. When the supports are lowered, the volume of the space between the member 16 and the bottom of the casing 11 decreases, while the volume of the space above organ 16 increases.
Thanks to the conduits 46, the gas filling the envelope can then leave the space located below the member 16 and pass to that above. This pressure balancing can take place in the opposite direction when member 16 is raised.
CLAIMS.
1. Continuously operating oven or the like, with a rack for transporting the parts and provided with hermetic closing devices for the inlets and -or outlets of the furnace chamber, comprising a series of sealing elements arranged one behind the other in the direction of advance of the parts and opened by these parts to be treated, said elements being mounted transversely to the direction of advance of the grid apron, characterized in that the fixed and mobile supports of the grid apron are, at the location shutter elements, arranged transversely to the direction of advance and in that the opening of the furnace, in the space of movement of the parts to be treated, is closed by movable shutter elements which, in the rest position, apply sealing against fixed supports,
while the movable supports are sealed vis-à-vis the fixed supports and the walls of the oven opening by resilient sealing elements which follow their movement.