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Perfectionnements à la fabrication de l'ouate doublée.
Cette invention concerne la fabrication de l'ouate doublée c'est-à-dire de l'ouate établie sous la, forme d'une nappe constituée par une ou plusieurs couches de coton, de laine, de kapok ou d'une matière analogue cardée, et recouverte d'un côté ou des deux côtés de papier ou d'une autre matière de recouvrement appropriée
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à laquelle il sera fait allusion ci-après sous le nom de "papier".
Conformément à l'invention, le mince voile cardé que débite une machine à carder ou une machine analogue est déposé sous la surface d'une nappe ou bande de papier en cours de déplacement qui est aspergée ou autrement traitée par une colle ou matière adhésive immédiatement avant le dépôt sur elle de ce mince voile. Celui-ci peut être accumulé selon n'importe quelle épaisseur convenable et peut gagner un dispositif de rouleaux presseurs destinés à obliger l'ouate à venir en contact intime par pression avec le papier ainsi revêtu de cette colle. On peut ensuite faire passer l'ouate ainsi recouverte entre des rouleaux supporteurs, de manière à la tronçonner au moyen de couteaux diviseurs circulaires pour donner naissance à des morceaux ayant les largeurs requises avant leur enroulement en bobines.
Si l'ouate doit être enveloppée entre deux épaisseurs de papier, on oblige une bande de papier préalablement aspergée ou autrement traitée au moyen d'une colle ou autre matière adhésive à passer entre un rouleau presseur et la surface non recouverte de l'ouate, de façon que la surface du papier ainsi enduite de colle soit amenée par pression en contact avec l'ouate. On peut alors tronçonner celle-ci en même temps que ses recouvrements de papier sous la forme de bandes qu'on enroule pour en faire des bobines.
Dans les dessins annexés
La figure 1 est une vue en élévation d'une machine permettant de recouvrir de l'ouate à l'aide de papier d'un côté ou des deux eûtes selon l'invention.
La figure 2 est une vue en bout de cette machine,
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en regardant dans la direction, qu'indique la flèche dans la figure 1.
La figure 3 est une vue en plan de cette machine.
La figure 4 est une vue mettant en évidence l'appli- cation de l'invention à une alimentation de la nappe par un dispositif'dit "camel back".
La figure 5 est une vue montrant une variante d'alimentation de la nappe permettant l'accumulation de l'ouate selon n'importe quelle épaisseur requise sur le papier recouvert de colle.
Dans la machine dont la construction est représentée par les figures 1 à 3, A désigne un tablier latté de distribution sur lequel le voile mince est déposé au fur et à mesure qu'il est dégagé par le débourreur usuel du peigneur de la machine à carder ou machine analogue.
Selon la figure 1, le voile cardé descend dans la direc- tion indiquée par les flèches jusqu'au tablier nappeur inférieur B d'un nappeur de Blamire. Ce tablier se meut très lentement vers l'arrière et vers l'avant le long de rails D disposés perpendiculairement au tablier latté A pour poser le mince voile cardé sous la forme d'une nappe sur le tablier nappeur B pendant que ce dernier se déplace lentement dans la direction indiquée par la flèche b, de façon à superposer en accordéon un certain nombre d'épaisseurs de voile et transformer ainsi progressivement le voile en une ouate ayant l'épaisseur convenable, de la manière connue.
E désigne une bobine de papier à partir de laquelle la bande de papier! est puisée en passant sous un rouleau-guide el et sur une table de support avant de passer par-dessus la surface du tablier
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nappeur intérieur B et avant que le mince voile ne quitte le tablier latté A. Cette table de support du papier occupe un emplacement situé entre le rouleauguide el et la partie adjacente du tablier nappeur inférieur B. Au-dessus de la. table se trouvent un ou plusieurs ajutages aspergeurs F desquels jaillit sous pression la colle ou matière adhésive qui va se répartir sur la. face supérieure du papier. Ces ajutages F peuvent être montés à poste fixe ou mobiles, de manière à distribuer continuellement la colle sur toute la surface du papier.
S'ils sont montés mobiles, ils peuvent être étudiés pour recevoir un mouvement oscillatoire dans la direction indiquée par les flèches .± dans la figure 2', par l'intermédiaire d'une barre .±1 animée d'un mouvement de va-et-vient, à laquelle le mouvement est communiqué par une bielle f2 et une manivelle .± 3 actionnée à partir de n'importe quelle partie convenable de la machine et à n'importe quelle vitesse requise. Les ajutages distributeurs F doivent, en pareil cas, être raccordés par des tuyaux souples à des tuyaux d'alimentation par lesquels arrive la colle.
Dans la construction représentée dans la figure 2, chaque a.jutage F est muni de deux raccords flexibles dont l'un désigné par .±4 peut être relié à un tuyau .±5 aboutissant à une source d'air comprimé et pourvu d'un robinet de réglage .±6. L'autre raccord flexible désigné par f7 est relié de façon analogue à un tuyau .±8 aboutis- sant à l'arrivée de la colle et pourvu d'un robinet de réglage f9. En avant du rouleau antérieur b1 appartenant
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au tablier nappeur inférieur se trouvent deux rouleaux presseurs G, Gl suivis d'un rouleau supporteur H et de couteaux ou disques diviseurs ou tronçonneurs J, J1. Au droit de ces derniers se trouve un tambour K ainsi qu'un roulea.u d'envidage L destiné à bobiner l'ouate désormais recouverte.
Pendant le fonctionnement de la machine, le papier est puisé à la bobine E puis amené sur le tablier nappeur inférieur B; il passe ensuite entre les rouleaux presseurs; G, G1 puis entre les couteaux ou disques tronçonneurs J, J1 pour gagner le rouleau envideur L. C'est alors que commence l'opération d'aspersion, ainsi que le dépôt du mince voile cardé provenant du tablier latté A sur la surface du papier enduit de colle. Après que l'ouate a été accumulée selon l'épaisseur requise, épaisseur qu'on peut d'ailleurs régler en faisant varier la vitesse de progression.du tablier nappeur ou la vitesse de fonctionnement de la machine à carder ou les deux, elle passe avec son recouvrement de papier entre les rouleaux presseurs G, G1 et les couteaux tronçonneur jusqu'au rouleau envideur L.
A cet endroit elle, est enroulée sous la forme de bobine.
En vue de permettre aux deux faces de l'ouate d'être recouvertes de papier, il est prévu une autre bobine de papier M supportée dans des paliers à l'extrémité de débit de la machine. La bande de papier m qui est puisée à cette seconde bobine M passe sous un rouleau-guide ml et par-dessus une table m2 où elle est soumise à une opération d'aspersion par des ajutages N comme décrit plus haut. Le papier ainsi aspergé passe ensuite par-
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dessus un rouleau guide m3 puis entre les rouleaux presseurs G, Gl, de sorte que sa surface recouverte de colle est amenée par pression en contact intime avec l'ouate. Cette dernière pourvue de ses deux revêtements est ensuite tronçonnée et envidée sous forme de bobines de la, manière précédemment décrite.
L'invention est applicable à toute autre machine nappeuse convenable.
Dans la vue schématique représentée dans la figure 4, l'invention est appliquée à ce qu'on appelle une machine nappeuse à "camel back". Dans cette figure, 0 désigne l'une d'une paire de bandes sans fin qui oscillent latéralement deci delà en tra.vers du tablier nappeur inférieur P. Le mince voile caxdé qui est dégage du peigneur de la machine à carder ou ma,chine analogue s'élève le long d'un tablier incliné de la machine à "camel back" pour passer par-dessus un tablier replieur à mouvement pendulaire et redescendre entre les bandes géminées 0 dont une seule est représentée, ce qui transforme la nappe de matière en une ouate ayant n'importe quelle épaisseur convenable grâce à son mouvement vers l'arrière puis vers l'avant en tra.vers du tablier nappeur inférieur P de la manière connue.
E désigne la bobine de laquelle provient la première bande de papier e qui passe par-dessus le tablier nappeur inférieur P après son aspersion par la colle ou matière adhésive qui jaillit par les ajutages F. Le papier passe ensuite entre les rouleaux presseurs G, G , G1 et G, et G et G3, entre les couteaux ou disques tronçonneurs ou diviseurs J, J1, de façon sensiblement analogue à celle qui a été décrite
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plus haut, avant d'être envidé sous la forme de bobines L.
M désigne une seconde bobine de papier à partir de laquelle est puisée une bande de papier m qui vient passer au-dessous d'un rouleau-guide m1 et qui est aspergée par la colle qui jaillit des a.jutages N, après quoi elle passe pare.!'dessus un rouleau-guide m3 et entre le rouleau presseur supérieur G3 et l'ouate, de façon à recouvrir de papier la face supérieure de cette ouate.
La figure 5 représente une variante de machine nappeuse comprenant deux tabliers ou bandes sans fin Q, R placés en enfilade et se déplaçant dans les directions indiquées par les flèches q et r; ces tabliers occupent un emplacement superposé à un autre tablier sans fin S qui se déplace dans la direction indiquée par la flèche s. T et U désignent deux rouleaux qui se déplacent vers l'arrière et vers l'avant en travers du tablier nappeur inférieur V.
Dans cette construction, le mince voile cardé est puisé au peigneur W de la machine à carder ou machine analogue par la plaquette X formant débourreur qui la dépose sur le tablier R duquel elle passe entre les tabliers Q et S puis entre les rouleaux T, U qui la posent sous la forme d'une nappe sur le papier enduit de colle qui est posé sur le tablier V. L'ouate s'accumule sur le papier selon n'importe quelle épaisseur requise puis passe à travers un dispositif de rouleaux presseurs et de couteaux tronçonneurs qui peuvent être semblables à ceux qui ont été décrits plus haut.
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Au lieu que l'invention soit appliquée aux machines nappeuses, elle peut être appliquée à toute une gamme de machines à carder ou de machines du même genre, une bande de papier étant amenée à une extrémité après avoir été traitée au moyen d'une colle et avant que la nappe d'ouate n'ait été déposée sur le papier traité. Pendant son passage à travers les diverses machines, la nappe s'accumule suivant n'importe quelle épaisseur requise, et sa surface non recouverte qui sort par l'extrémité distributrice de la machine peut tre recouverte de papier déjà traité par une colle de façon analogue à celle décrite.
REVENDICATIONS.
1. La fabrication d'ouate doublée en partant d'une ou plusieurs couches de coton, de laine, de feutre, de fibre, de kapok ou d'une matière analogue cardée recouverte d'un côté ou des deux cOtés de papier ou d'une autre matière de recouvrement appropriée aspergée ou autrement traitée à l'aide d'une colle ou matière adhésive immédiatement avant son contact avec l'ouate.
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