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Chaussures et galoches en métal.
La présente invention est relative aux chaussures et principalement aux galoches, sandales, nus-pieds, et analogues, en un métal léger, tel que l'aluminium.
D'une manière générale, les galoches, sabots, sandales et bains de mer formés en ordre principal d'une semelle de bois, sont relativement lourds et se laissent difficilement travailler pour épouser la conformation du pied.
Malgré les progrès réalisés dans la fabrication des sabots de bois et tout principalement la fabrication à la machine où le bloc de bois est soumis à l'action d'une mèche pour le degrossissement et le finissage, la conformation dont question ne peut pas être obtenue d'une manière satisfaisante. La moindre pression exercée au pied gêne la marche et produit des douleurs. De plus, par l'épaisseur du bois et sa structure, il n'est pas possible de présenter ces souliers sous une ligne élégante et un fini irréprochable.
D'autre part, la résistance du bois est très limitée et son usure met les sabots hors d'usage en peu de mois.
La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients et réside essentiellement en ce que les chaussures, galoches, socques et analogues sont formés d'une semelle,
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d'un talon ainsi que d'un contrefort et d'un bout coulés d'une pièce en un métal léger tel que l'aluminium, des moyens pouvant être prévus pour amortir le bruit ainsi que pour bien tenir la chaussure au pied.
Sous la semelle est fixée une plaque de caoutchouc, tandis que le talon est pourvu d'une queue d'aronde pour recevoir un talon de caoutchouc, de manière à éviter le glissement et le bruit au contaot de la pierre lors de la marche.
Le bout et le contrefort sont reliés par un rebord, tandis que des fentes sont prévues pour le .passage de lanières destinées à mieux maintenir la chaussure au pied.
La semelle peut être formée de deux pièces distinctes munies de pattes perforées pour le passage d'un axe de rotation, de manière à rompre à cet endroit la rigidité de la semelle.
Au dessin annexé sont représentés, à titre d'exemple, des modes d'exécution de la présente invention.
La fig. 1 est une coupe longitudinale dans une sandale suivant la présente invention.
La fige 2 en est une vue en plan.
La fig. 3 montre en coupe longitudinale une galoche.
La fig. 4 représente une vue en plan de la galoche de la fig. 3.
La fige 5 représente un nu-pied en coupe longitudinale à semelle articulée.
La fig. 6 en est une vue en plan.
Suivant les fig. 1 et 2, la chaussure se présente sous forme d'une sandale constituée d'une semelle 1 convenablement courbée et coulée d'une seule pièce, en aluminium ou alliage léger analogue, avec un talon '.; et un rebord 5 de manière à empêcher que le pied depasse la semelle, et le protéger en même temps des souillures du sol.
Le talon 2 est de préférence évidé pour diminuer le
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poids et porte à sa partie inférieure une rainure 4 en queue d'aronde permettant d'y fixer un talon en caoutchouc 5 rendant , de la'sorte la marche plus aisée et plus souple, tout en évi- tant le bruit désagréable du métal sur la pierre.
Sous la semelle est collée ou maintenue par tout autre moyen connu une plaque 6 de caoutchouc, cuir ou analogue, de forme appropriée et oe afin d'éviter que la semelle soit trop glissante tout en permettant un contact très souple avec le sol. Après usure, les talons et semelles se remplacent de sorte que la chaussure proprement dite, qui est en métal, est pour ainsi dire inusable.
Sur la périphérie du bord !5 on a prévu des fentes 7 destinées à recevoir des courroies, lanières, ou tout autre cordon passant sur le cou de pied et maintenant la sandale au pied pendant ses mouvements.
De ce qui précède, il ressort que cette sandale est très légère; l'élégance peut être poussée à l'extrême puisque tou- tes les productions d'une série seront identiques à un même et unique modèle ou coquille dont l'exécution peut être opérée avec le plus grand soin.
La matière, tout en étant rigide, permet une légère dé- formation pour un ajustement à chaque pied.
Aux fig. 3 et 4, il est représenté une galoche métallique formée d'une semelle 1, d'un talon évidé 2, d'un bout 8 ainsi que d'un contrefort 9, le tout coulé d'une seule pièce.
Le bout 8 se prolonge sur le côté du pied pour rejoindre le contrefort 9 par un rebord 31 dans lequel sont prévues des fentes 7 pour le passage drune lanière destinée à mieux maintenir la chaussure au pied.
Sous la semelle 1 est posée une plaque de caoutchouc 6, tandis que dans le talon pourvu d'une queue d'aronde 4 est fixé un talon de caoutchouc 5.
Il va de soi que le bout 8 peut être plus ou moins lar-
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ge, et le talon de hauteur variable pour satisfaire aux goûts de la clientèle.
L'invention permet encore d'articuler la semelle, comme représenté aux fig. 5 et 6 ; lesoulier est alors formé d'une semelle 11 surmontée d'une bride 10 coulée d'une pièce avec la dite semelle ainsi que des pattes perfprées 11 ; la partie arrière du soulier est composée d'une semelle 12 portant éga- lement des pattes perforées 12 coulées d'une pièce avec un talon 2 et un contrefort 9. Dans les perforations des pat- tes 11 et 12 est prévu un axe 13 permettant une certaine rotation de la semelle 1 ou 1 , de façon a rendre la marche aisée et permettant une grande souplesse dans les mouvements.
Sous la semelle 11 est posée, par collage par exemple, une plaque de caoutchouc 6 tandis que sous le talon 2 est fixé un talon en caoutchouc 5 maintenu par queue d'aronde 4.
Dans le contrefort 9, des fentes 6 permettent le passage de lanières ou analogue pour une meilleure retenue du pied.
La fixation du talon en caoutchouc 5 ne doit pas néces- sairement être réalisée à l'aide d'une queue d'aronde et l'on peut parfaitement prévoir sous le talon 2 des trous permet- tant la fixation par rivets ou de trous taraudés pour la fixation par vis.
La chaussure peut être achevée par l'application d'une couleur à l'extérieur et d'une doublure de feutre ou analo- gue à l'intérieur.
L'invention a été décrite et illustrée à titre purement indicatif et nullement limitatif, et il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à ses dé- tails, sans s'écarter de son esprit.
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Metal shoes and galoshes.
The present invention relates to shoes and mainly to galoshes, sandals, barefoot, and the like, made of a light metal, such as aluminum.
In general, galoshes, clogs, sandals and seabeds formed mainly from a wooden sole, are relatively heavy and can hardly be worked to match the shape of the foot.
Despite the progress made in the manufacture of wooden clogs and mainly machine manufacture where the block of wood is subjected to the action of a bit for the coarsening and finishing, the conformation in question cannot be obtained in a satisfactory manner. The slightest pressure exerted on the foot interferes with walking and produces pain. In addition, due to the thickness of the wood and its structure, it is not possible to present these shoes with an elegant line and an irreproachable finish.
On the other hand, the resistance of the wood is very limited and its wear puts the shoes out of use in a few months.
The object of the present invention is to obviate these drawbacks and essentially resides in that the shoes, galoshes, socks and the like are formed of a sole,
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a heel as well as a buttress and a toe cast in one piece of a light metal such as aluminum, means which may be provided to damp the noise as well as to hold the shoe firmly to the foot.
Under the sole is fixed a rubber plate, while the heel is provided with a dovetail to receive a rubber heel, so as to avoid slippage and noise against the stone when walking.
The toe and the buttress are connected by a flange, while slits are provided for the passage of straps intended to better hold the shoe to the foot.
The sole may be formed of two separate pieces provided with perforated tabs for the passage of an axis of rotation, so as to break the rigidity of the sole at this point.
In the accompanying drawing are shown, by way of example, embodiments of the present invention.
Fig. 1 is a longitudinal section through a sandal according to the present invention.
Fig. 2 is a plan view.
Fig. 3 shows a galoche in longitudinal section.
Fig. 4 shows a plan view of the galoche of FIG. 3.
Fig. 5 shows a sandal in longitudinal section with an articulated sole.
Fig. 6 is a plan view.
According to fig. 1 and 2, the shoe is in the form of a sandal consisting of a sole 1 suitably curved and cast in one piece, in aluminum or similar light alloy, with a heel '.; and a flange 5 so as to prevent the foot from going beyond the sole, and at the same time protecting it from soil contamination.
The heel 2 is preferably hollowed out to reduce the
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weight and carries at its lower part a dovetail groove 4 making it possible to attach a rubber heel 5 to it making walking easier and more flexible, while avoiding the unpleasant noise of the metal on stone.
Under the sole is glued or held by any other known means a plate 6 of rubber, leather or the like, of suitable shape and oe in order to prevent the sole from being too slippery while allowing very flexible contact with the ground. After wear, the heels and soles are replaced so that the shoe itself, which is made of metal, is virtually indestructible.
On the periphery of the edge! 5 there are provided slots 7 intended to receive straps, thongs, or any other cord passing over the instep and maintaining the sandal at the foot during its movements.
From the above, it appears that this sandal is very light; elegance can be taken to the extreme since all the productions in a series will be identical to the same and unique model or shell, the execution of which can be operated with the greatest care.
The material, while being rigid, allows a slight deformation for an adjustment to each foot.
In fig. 3 and 4, there is shown a metal galoche formed of a sole 1, a hollow heel 2, an end 8 and a buttress 9, all cast in one piece.
The end 8 extends to the side of the foot to join the buttress 9 via a flange 31 in which slits 7 are provided for the passage of a strap intended to better hold the shoe to the foot.
Under the sole 1 is placed a rubber plate 6, while in the heel provided with a dovetail 4 is fixed a rubber heel 5.
It goes without saying that end 8 can be more or less wide.
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ge, and the heel of variable height to satisfy the tastes of the customers.
The invention also makes it possible to articulate the sole, as shown in FIGS. 5 and 6; lesoulier is then formed of a sole 11 surmounted by a flange 10 cast in one piece with said sole as well as perfumed lugs 11; the rear part of the shoe is composed of a sole 12 also carrying perforated tabs 12 cast in one piece with a heel 2 and a buttress 9. In the perforations of the tabs 11 and 12 is provided an axis 13 allowing a certain rotation of the sole 1 or 1, so as to make walking easy and allowing great flexibility in movement.
Under the sole 11 is placed, by gluing for example, a rubber plate 6 while under the heel 2 is fixed a rubber heel 5 held by dovetail 4.
In the buttress 9, slots 6 allow the passage of straps or the like for better retention of the foot.
Fixing the rubber heel 5 does not necessarily have to be done using a dovetail and it is perfectly possible to provide holes under heel 2 for fixing by rivets or tapped holes. for screw fixing.
The shoe can be completed by applying a color on the outside and a felt lining or the like on the inside.
The invention has been described and illustrated purely as an indication and in no way limiting, and it goes without saying that numerous modifications can be made to its details, without departing from its spirit.