<Desc/Clms Page number 1>
Procédé et appareil applicables notamment à l'extraction du sucre des betteraves.
On sait que l'extraction du sucre des betteraves est communément effectuée à l'heure actuelle par le procédé de la diffusion qui consiste, après avoir découpé les betteraves en cossettes, à les déverser dans des diffuseurs où elles viennent en contact avec de l'eau chaude, ce qui produit le phénomène physique connu sous
<Desc/Clms Page number 2>
nom de diffusion. L'eau sucrée sort des cellules du @@gétal en. passant au travers de ses membranes cellulaires, c L'eau non sucrée va l'y remplacer.
Comme pour la bonne @ @che de ce phénomène, il importe que le liquide extérieur c '. diffuseur ait toujours une densité mttcment inférieure celle du liquide intra-cellulaire, on procède à une diffusion méthodique en faisant passer l'eau pure sur @@s cossettes presque épuisées puis en.
La conduisant sur @@s cassettes qui le sont moins, et air @i de suite jusqu'eux @@ssettes fraîches. C'est ainsi ou'on utilise une batterie dediffuseurs (généralement au nombre de12 à 16) dont le remier contient les cossettes les plus épuisées et qui @nt parcourus successivement parle courent de liquide.
:lui-ci prend le sucre, passe à trave@ @ calorisateur uis traverse le diffuseur suivant, etc -. Après avoir @raversé le dernier diffuseur contenan les cassettes raîches, le liquide sa rend au bac ja@geur. Pour une @atterie ayant une capacité de 100 fil. par diffuseur, .'eau doit, avant de devenir jus sucr@, traverser une ;olonne de cossettes représentant environ 40 mètres ;omme épaisseur totale donc à peu près 2 à 3 mètres par iffuseur s'il y a 14 diffuseurs en batterie. Ceci se raduit par des difficultés de circulation, auxquelles il faut ajouter la nécessité du meichage pour le diffu- :eur chargé des cassettes fraîches.
Les principaux inconvénients de cet ancien procédé @e diffusion peuvent se résumer ainsi :
1 - Difficulté de circulation du liquide à travers la très grande colonne de cossettes contenues dans les différents diffuseurs en batterie.
<Desc/Clms Page number 3>
2 - Difficulté de bien répartir le passage du liquide dans toute la section de la colonne de cossettes contenues dans les diffuseurs à cause de la tendance du liquide à prendre le chemin de la moindre perte de charge.
3 - Inégalité d'épuisement des cessantes c'est-à- dire d'extraction du sucre par suite de la répartition inégale du liquide à travers la masse de cossettes.
EMI3.1
4 - .lmpossibilité da bien faire circuler les liquides à travers la masse des cossettes si elles sont trop fines ou tr,op tassées alors 'que le meilleur rende- ment postulerait la plus grande finesse possible et le plus grand tassement, ce qui oblige à travailler avec de grosses cossettes peu tassées et à prolonger la durée de contact entre le liquide et les cossettes, ce qui en extrait non seulement le saccharose mais divers non- sucres: minéraux et organiques indésirables.
5 - Inégalité d'extraction du sucre par suite des différentes grosseurs des cassettes, de scrte que pour épuiser les cossettes épaisses, il faut surépuiser les cossettes fines et extraire de celles-ci un excès-des non-sucres.
6 - Obligation de chauffer fortement le liquide circulant, ce qui extrait des cossettes une forte propor- tion de matières pectiques, graisses, etc...qui sont nuisibles pour le travail ultérieur des jus soutirés.
7 - Impossibilité de ne pas rejeter dans la fosse à pulpe par'suite du faible chargement spécifique du diffuseur un grand volume d'eau ayant encore une certaine richesse en sucre (petites eaux de diffusion), ce qui nécessite des installations importantes pour séparer et
<Desc/Clms Page number 4>
évacuer ces e@ux et ces pulpes, presser et souvent sécher c...les ci et épurer celles-là.
8@ Ob@igation de soutirer pour les raisons ci- dessus un. grand volume de jus assez fortement dilué pour extraire le maximum de sucre (115 à 140 Kg. de jus pour 100 Kg. de cossettes fraîches alors que la betterave ne contient normalement que 95 Kg. de jus), ce qui oblige à vaporiser l'excès d'eau et nécessite d'importantes installations de pompage, filtration, concentration, etc.
La présente invention concerne un procédé et un appareil perfectionnés permettant d'obvier aux inconvé- nients sus-rappelés.
Les principaux avantages techniques de ce procédé et de cet appareil sont : a) de réduire la colonne de couettes à faire traverser par le liquide, de façon à faciliter la circulation de celui-ci malgré le tassement énergique du produit; b) de répartir uniformément le liquide circulant dans la masse de cossettes, de façon à obtenir des épuisements semblables dans les diverses sections de passage; c) de permettre la circulation même avec des cossettes très fines et fortement tassées, de manière à accélérer ''.'épuisement et à le pousser aussi loin que possible sans extraire un excès de non-sucres; d) de rendre, si nécessaire, la marche d'un élément e la batterie de diffuseurs indépendante de la marche des autres éléments;
e) de permettre d'épuiser à fond les cossettes sans être astreint à a tteindre des températures de marche trop élevées
<Desc/Clms Page number 5>
@ f) de supprimer les eaux de vidange des diffuseurs et celles des presses à pulpe et, par suite, les pertes qu'elles entraînent et les frais'd'épuration de ces eaux ; g) de-soutirer des diffuseurs une proportion de jus aussi proche que possible de celle que contient la bette- rave à l'état naturel, afin de devoir vaporiser le moins possible d'eau au cours de la concentration des jus. h) de réaliser entre le liquide et le solide une durée de contact optimum permettant d'extraire le maximum de saccharose et un minimum de non-sucres.
Le procédé selon l'invention est destiné à l'extrac- tion d'une matière (par exemple le sucre) d'un produit (par exemple une masse, pâte où bouillie formée de très fines parcelles ou cossettes de betteraves) par des processus d'osmose, lixiviation ,ou diffusion ou des phénomènes analogues, consistant à remplir une chambre en forme de large anneau (complet ou segmentaire) délimi- tée par des parois ajourées, perforées ou criblées consti- tuant des conduits interne et externe de mêmes dimensions que ,ladite chambre à l'aide d'une masse du produit finement divisé pour qu'il s'y.tasse ou y soit comprimé et laisse entre ses parcelles un minimum d'interstices, et à provoquer d'un des conduits à l'autre une circulation de liquide pour que,
par poussée ou par aspiration, ce liquide agissant'par les susdits processus suinte ou progresse par percolation (dans le sens centrifuge ou centripète) à travers toute la masse de produit simulta- nément et uniformément par des veines intéressant tous ses niveaux.
Avantageusement, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce' que le s deux parois sont concentriques, le conduit central traversant de bout en bout la masse annulaire du produit à traiter selon son axe pouvant être ,
<Desc/Clms Page number 6>
EMI6.1
relié a l'arrivée d'un liquide diffuseur froid ou chau tandis zv.e le e'onèlnit externe entourent de toutes 13? i?t 1z ::iJ .;sl peut être relié à la sortie du liquide eil.i<E.cii' nar 18 lrocsssts, en sorte que le liquide s'écoule rad a¯G¯:11G ot unif'Jrm6ment dans le sens centrifuge à trcve s t,\ute la sectic'n de la masse de produit et à tous ses niveaux.
La circulation du liquide à travers la ii#.sse r JCf' r. c tntenue dans la chambre annulaire peut être causée '.'. pression du liquide introduit dans le conduit d'enté (circulation jar poussée) et/ou par une dépression or.' Q').l1S le conduit de sortie du liquide enrichi ou llans t'c jaugeur placé en aval et aménagé en conséquence (( r- cjlation par aspiration).
La fraction du liquide restant au sein de la cnasr ou produit plus ou moins épuisé peut être, avant la v:' 1;<a,j. c la chambre et [:1,1)l'0S l'interruption die l'arrivée du liquide, expulsée en faisant agir dans un des conduit:' 1..1;- pression ou une dépression,en particulier en reliant c 1,es conduits, soit à une source d'air, de vapeur ou d fluide con#rimé,soit à une source d'aspiration ou de ' Lde- L'appareil selon l'invention a été étudié pour extraire une matière (par exemple du sucre) à même un produit é traiter (par exemple une masse très d,i1-"isée ' 'etteraves ou autres substances) par des processus c;'osmose, lixiviation ou diffusion ou des phénomènes analoguss, et est caractérisé en ce qu'il comprend uh :.;
aveloppe étanche renfermant des parois perforées ùàl. - "it8.t 8 l'intérieur de cette enveloppe des conduits .nterne et externe ainsi ou'une cbanbre annulaire int'' " à d 1- .?. i i, qui s'étendent sur toute la longueur ou ha i . t . <.i 3 cette enveloppe, des organes permettant de charger ln rodv.it dans cette chambre et de l'en décharger, et 6. s .. i j,;fl. u t e i 1 e amenant un liquide à l'un des conduits ;1; L'évacuant de l'autre conduit après son suintement à. travors la masse de produit tassée dans 1a. chambre annulaire.
<Desc/Clms Page number 7>
Cet appareil comporte avantageusement des parois perforées concentriques à l'enveloppe cylindrique et ayant des génératrices égales ou sensiblement égales, le conduit interne ou central étant relié à une tuyauterie d'arrivée du liquide tandis que le conduit externe ou circonscrivant est relié à un tuyau de départ du liquide enrichi..
L'enveloppe peut être fermée à ses extrémités par des portes pivotantes commandées par un dispositif d'ac- tionnement manuel, mécanique, hydraulique, pneumatique ou électrique.
Les faces internes des portes peuvent être creusées de gorges logeant des joints élastiques servant d'appuis aux extrémités du conduit interne.
La porte placée à lextrémité supérieure de l'enveloppe peut être commandée à' la main par l'intermé- diaire d'un système de leviers à contrepoids, tandis que la porte placée à l'extrémité inférieure de l'enveloppe peut être commandée par un dispositif utilisant un fluide sous pression agissant dans un cylindre renfermant un piston relié à la porte, celle-ci comportant avantageu- sement un verrou de sûreté,
Une partie de la tuyauterie d'arrivée du liquide. peut être solidaire de l'enveloppe tandis qu'une autre partie de cette tuyauterie est solidaire de la porte adjacente, ces deux parties de tuyauterie étant raccordées de façon étanche par un joint étanche (par exemple un joint à pression hydraulique) permettant le pivotement de l'une par rapport à l'autre.
<Desc/Clms Page number 8>
EMI8.1
Les conduits interne et e rne peuvent com'11:uniuGr a1-.e, l'extérieur par des tubes 0' 1;irents placée à l'opposé des tuyauteries parcourues par 1' liquide. Le conduit inte ne peut cor:Pilll1iuer avec 1' J;6rieur par une tubulure poiir'ue d'un arr inet, d'une soup pe on d'un organe de barrée ou de réglage raccoràabl. au besoin à une source de pression ou de dépression. Le conduit externe peut être pourvu d'une tubulure forma' . évent munie d'un robinet:, d'une soupape ou d'un o due barrage ou de régl. ge, d'un manomètre et d'un ermome 't :'6.
Si besoin est, le conduit interne peut avoir une forme e t/ou des proportions calculées pour compenser la différence des pressions hydrostatiques, en particulier une section droite qui varie depuis son extrémité P2,:;: laquelle entre 1" liquide jusqu'à son autre extrémité.
Le conduit inter le peut avoir une forme tronconique c' est- à-dire une sect on droite qui augmente graduellement de son extrémité d entrée du liquide vers son ¯titraité opposée.Une îer; ,'turo cÓnve!1J1.o1e dst prv',{ :ur cell'3-<:Í.
La chaml 8 annulaire peut être compartimentée par des cloisons, .soles ou organes analogues (pbins ou ajourés) s'étet ent sur tout ou partie de sa longueur ou hauteur et pouvant servir au m du conduit interne.
Le dessin schématique anraxé qui matérialise graphiquement l'invention repréi.-nte, à titre d'exemple illustratif mais non limitatif, na heureuse réalisation de l'appareil.
La figure 1 est une vue en coupe axiale de l'ense;n- ble de l'appareil montrant divers éléments annexés.
<Desc/Clms Page number 9>
:.La figure 3 est une vue en coupe partielle montrant la tubulure de départ du liquide qui a traversé l'appareil.
La figure 3 est une vue fragmentaire montrant un robinet monté sur la tubulure-évent prévue sur le conduit externe de l'appareil.
La figure 4 est une vue fragmentaire montrant un manomètre communiquant avec la capacité intérieure de l'appareil.
L'appareil représenté comprend une enveloppe cylin- drique étanche 1 doublée intérieurement par une paroi cylindrique perforée 2 (par exemple une tôle criblée ou une forte toile métallique à une ou plusieurs épaisseurs) maintenue à une certaine distance de cette enveloppe 1 par des ergots ou étrésillons 3 ou de toute' autre manière convenable. De la partie inférieure formant un canal annulaire 4a de l'espace 4 compris entre les pièces 1 et 2 part une tubulure de sortie 5 (voir Fig.2) pour l'éva- cuation du liquide enrichi par la diffusion de la subs- tance soluble (par exemple le sucre) contenue dans la masse du produit à traiter (par exemple des cossettes de betteraves) entassée dans la chambre délimitée à l'inté- rieur de la paroi 2.
L'air'emprisonné dans l'espace ou conduit annulaire 4 est évacué à sa partie supérieure à travers un robinet 6 ou une soupape. La pression régnant dans l'espace 4 est mesurée par un manomètre 7 et la température par un thermomètre 8.
L'enveloppe 1 est fermée à sa partie supérieure par une porte basculante 9 montée sur une charnière 22 supportée par une nervure de renforcement 23 portée par le' bâti. La porto 9 est pourvue d'un levier 24 relié par
<Desc/Clms Page number 10>
un pivot 25 à un levier conjugué 26 garni à son ext é- mité supérieure d'une poignée 27. Le levier 26 est rti- culé à son extrémité inférieure sur un axe 28 impl@ té dans un contrepoids 29 guidé par une bielle 30 qui ivote en 31 sur une poutrelle 32 faisant partie d'une che pente 32a et portant un gousset 33 qui supporte 1 envelo@ e 1.
La construction est étudiée pour que le contrepoids 29 se déplace suivant un arc de cercle dont le pivot est le centre. Dans la figure 1, le contrepoids 29 est epré- senté dans sa position supérieure correspondant à . position de fermeture de la porte 9. Celle-;, peut tre relevée autour de sa charnière 22 pour permettre d déverser la substance à traiter dans l'enveloppe 1
L'enveloppe 1 est fermé à son extré@ité ir prieuré par une porte basculante 10 supportée par une chai @ère 34 montée sur une poutre creuse 35 faisant partie ? l'embase 36 de l'appareil.
La charnière 34 est rel le à une bielle 37 reliée à son tour par un pivct 38 à ie tige 39 qui est commandée par l'intermédiaire d'un rotule
40 par un pis ton 41 qui se mout dans un cylindre 4 porte par une console 43 faisant saillie latéralement à 'en- veloppe 1.
Le cylindre 42 est pourvu d'un canal 4 qui peut être relié à une source convenable de fluide ous pression par un robinet à doux voies (non représen é) de telle sorte qu'on peut faire entrer ce fluide da le cylindre 42 pour refouler le piston 41 et refer la porte 10 ou inversement laisser échapper ce fl@ de hors du. cylindre 42 pour permettre le retour du p@ ;!:on
41 e't l'ouverture de la porte 10 en vue de l'évacuation de la substance épuisée hors de l'enveloppe 1.
<Desc/Clms Page number 11>
. L'étanchéité des portes 9 et 10 est assurée par
EMI11.1
t,,- > " , .,,' . , des joints à pression hydraulique 11 ou par tout autre moyen convenable.
Dans l'axe du diffuseur est disposée une paroi perforée 12 (en tôle criblée ou forte toile métallique par exemple) délimitant un conduit interne central cylindrique
12a et maintenue en place par des consoles 13 ou par tout autre moyen approprié. Ces consoles ou cloisons peuvent avoir diverses formes; elles peuvent être pleines ou ajourées; elles peuvent, le cas échéant, compartimenter . la chambre comprise entre les parois perforées 2 et 12.
Les extrémités du conduit central 12a formant en quelque sorte noyau au sein de toute la masse du produit à traiter appuient contre les faces intérieures des portes 9 et 10 par l'intermédiaire de joints élastiques annulaires 14 encastrés dans des gorges desdites faces.
Les conduits concentriques 4 et 12a qui s'étendent sur la même hauteur que l'enveloppe 1 puisque leurs géné- ratrices sont toutes sensiblement égales, délimitent entre,eux une chambre annulaire intermédiaire 45 dont la capacité est considérablement supérieure à, celle de ces conduits. Le but de cette chambre 45 est; de recevoir la masse de 'la substance fortement divisée comme par exemple de très fines parcelles ou cossettes de betteraves s'il s'agit de l'extraction du sucre, et de permettre à cette substance de se tasser pour remplir à peu près intégrale- ment la chambre 45.
'L'extrémité inférieure du conduit central 12a est
EMI11.2
..' . '" - -.- ......
.reliée à une tuyauterie d'admission 16 portée par la porte inférieure'10 et reliée à son tour à une tuyauterie fixe
<Desc/Clms Page number 12>
15 solidaire du bâti 46 qui supporte l'envoie @pe 1 Les
EMI12.1
tuyauteries 15 r 16 sont reliées par un joli à p.'osni. hyd r ;i,v l i. qu o 1 permet tank le 1¯i.votooont r]o 1' tu bu 1;a . < u .l. ' ou partout autremoyen convenable .
Les tubulures d'entrée 15 et de sorti 5 du liquid aboutissent à un dispositif de valve à voie ultiple 18
EMI12.2
décri!; dans une demande de brevet t 3. i ?j l. ; i 11ç' DL01/P)'/ i d " ; par le demandeur le 23 l;ars 1937 pour "j,v7¯ti 1e jwG, ; val La construction de ce dispositif de valve es '. étudiée pou permettre d'effectuer très simplement les di -erses manoe
EMI12.3
vres nécessaires à l'écoulament normal du lipide fi. ti?5v? : l'appareil. Ce dispositif peut être -o=u1l1%.nùé 8.u iro-ren manivelle 47 l'ïiitermédiaire d'une tige b8 li<i 1e un montant ajouré 49 porté par l'ossature 32@.
EMI12.4
Un dispositif de blocage est prévu pc'ir i1i'Lr lch< i. la porte inférieure 10 de s'ouvrir intempes'! Lvemerh "; s:1, 1. pression. de fluide cesse de se manifester si..''le piston 41 dans le cylindre 42. Ce dispositif de ve@ rouillage
EMI12.5
col=l1renà un crochet 50 commandé par l'inte dia irc 7 u embiellage 51 parune tige 52 maintenue dans une console 53 montée sur l'ossature 32a. La tige 52 est munie à son extrémité supérieure d'une poignée 54.
L'évacuation de l'air emprisonné dan. le conduit distributeur axial 12a se fait par une tubulure sommitale 19 etpar un robinet 20 ou par une soupape. Cette tubulu@ et ce robinet sont supportés par la porte s périeure 9.
EMI12.6
.La vidante du liruide qui remplit encore le condu: dis or hutur axial 12 à la fin de chaque se se fart pa" un orifice 21 pratiqué dans la tubulure 15 et obstrué normalement par un robinet ou une soupape (non représente),
<Desc/Clms Page number 13>
Le fonctionnement est le suivant :
Si l'on suppose l'espace annulaire compris entre les parois perforées 2 et 12 rempli du produit à épuiser (par exemple une masse de très fines parcelles ou cossettes de betteraves préa- lablement divisées ou déchiquetées dans un broyeur à' marteaux ou percuteurs ou dans un désintégra tour analogue) réduit à l'état d'une sorte de bouillie et que les portes
9 et 10de l'enveloppe 1 sont bien fermées et étanches, en manoeuvrant la valve spéciale 18 de façon convenable, le liquide à enrichir arrivant par la tuyauterie 15 - 16 monte dans le conduit axial distributeur 12a en chassant , l'air par la tubulure 19 et le robinet 20 qui est alors ouvert, s'infiltre et suinte à travers la masse du produit,
à traiter et atteint l'espace ou conduit annulaire 4 qu'il remplit progressivement en chassant devant lui l'air qui s'échappe par le robinet 6. Lorsque tout l'espace dispo- nible est rempli de liquide et qu'on ferme les robinets
6 et 20, il est évident que le liquide qui continue à arriver sous une pression suffisante dans le conduit' distributeur 12a ne peut atteindre la tubulure de sortie
5 qu'en traversant radialement à tous ses niveaux le produit à épuiser pour gagner le conduit annulaire 4 et le canal 4a dans lesquels règne une pression plus faible . que celle qui règne dans le conduit distributeur 12a.
La différence; entre ces deux pressions est réglée de façon que là vitesse avec laquelle le liquide traverse le produit à épuiser représente, pour un certain tassement de ce produit et pour une température donnée du liquide, la valeur la plus. favorable pour extraire par exemple le maximum de sucre et le minimum d'impuretés (non sucre)
<Desc/Clms Page number 14>
dans les limites compatibles avec un travail industriel, La paroi perforée 2 joue le rôle de crépine qui, grâce à à la petitesse de ses perforations,
s'oppose à l'entraîne- ment du produit traité par le liquide. Un organe ou un dispositif d'@pulpage peut être disposé en aval du con@@it de départ pour arrêter les particules solides qui auraient pu néanmoins passer.
Ily a 1 eu de remarquer que le liquide d'osmose, e lixiviation o de diffusion suintant radialement de l'intérieur v rs l'extérieur traverse une masse de subs- tance de sect on graduellement croissante. Il s ensuit que la vitess : de circulation diminue du centra vers la périphérie. L ternes de la, diffusion se trouve sensitle@e@t écourté par rapport à ce qui a lieu dans les diffuseurs usuels touten permettantd'épuiser à fond'le produit qui peut être tassé,
de façon à réaliser un chargement spéci- fique aussi élevé que possible etune durée de contre! et une température permettant l'extraction maxi@um du sucre et l'extraction minimum de non-sucres.
Diverses variantes de réalisation peuvent être envisagées. Ainsi, le sens de circulation du liquide peu être centrifuge ou centripète. Le conduit interne ou central peut avoir une :Corme éva sée c'est-à-direune section droite progressivement croissante depuis son embouchure d'admission jusqu'à son embouchure opposée dont la section peut être étranglée. On peut assurer ainsi éventuellement une distribution plus uniforme du liquide de diffusion à travers la masse du produit à épuiser.
L'évasement nu conduit distributeur permet do compense automatiquement les différences de pression hydrostatiques entre son embouchure d'admission et la région la plus éloignée de nette embouchure.
La fraction de liquide restant dans la masse du produit épuisé se trouvant dans le diffuseur avant la
<Desc/Clms Page number 15>
vidange, peut être expulsée par une admission d'air comprimé ou de vapeur dans le conduit axial 12a. Ces fluides peuvent être introduits par le robinot de déga- gement d'air 20 qui peut être convenablement agencé pour pouvoir être raccordé à une conduite d'air comprimé ou de vapeur, La même résultat peut être atteint en faisant agir une dépression-ou aspiration convenable.
Etant donné le chargement, spécifique très élevé qu'on peut'-'-réaliser dans cet appareil sans entraver la circulation, -la.volume de liquide emprisonnépar le produit épuisé .est très réduit.'Son expulsion est.donc très facile, et-le'produit sort de l'appareil généralement assez secpour ne pas nécessiter un pressage ultérieur avant d'être livré à la consommation.
Ainsi.qu'il a été dit plus haut, il existe une durée de contact''optimum entre le liquide et le solide permet- tant,de réaliser le maximum d'extraction (par exemple ' de. saccharose')' pour un minimum d'extraction de produit nuisibles- (par exemple de non-sucres').'Cette durée de. contact optimum dépend surtout de la grosseur des parti- cules solides, de la température du liquide qu'on fait circuler et du pourcentage de liquide par rapport au solide. Cette durée optimum peut être déterminée dans chaque cas-particulier en tenant compte de ces divers ' facteurs et des conditions d'exploitation industrielle qui entrent en jeu dans chaque installation.
Le procédé et l'appareil que prévoit l'invention permettent de satisfaire. à ces conditions de façon particulièrement heureuse.
<Desc/Clms Page number 16>
Une batterie d'appareils d'osmose, lixivation ou diffusion constituée comme décrit plus haut peut être installée au-dessus d'un transporteur convenable quelconque comme un transporteur à tablier sans fin capable de recueillir directement les pulpes déchargées lorsqu'on fait pivoter vers le bas les portes inférieures des diffuseurs et de les entraîner jusqu à des wagons ou bennes d'évacuation. On évite ainsi fosse à pulpes et à petites eaux, les presses-pulpes, le dragueur de pulpes
EMI16.1
humides, le. pompe c à çe 'c 1 t e eaux et basins de décan- tnti0\1 ou c1'6nnration dos petites 8' Un appareil conforme à l'invenb 1 nJa 'D2S c1'c,illoui::; nécessairement besoin d'êtro disposé .rticc,let!.ent C0(Üme le montre le dessin.
Il peut être dis@@sé selon tout angle convenable selon les exigences pratiques, Mais la disposition verticale facilite le c@ rgement ot le déchar- gement. Le diffuseur peut être mont poste fixe ou mobile. Il peut tourner autour de son axe et être mû par
EMI16.2
une source de force quelconque par bermédiaire de une source ,L orce que conue PE;,I' l,ernSal8,lT'e 1,,<iii, <.,<iiv J..;t<, LI''I}u,1I1.:;:;.'Lon convcW af.;.
Le procédé et l'appareil sont ap icables non seulement en sucrerie mais dans d.iver s autres industries
EMI16.3
pour l' exJracti<n,j?2,r des processus analogues au moyen
EMI16.4
.".".-.,., A.,,.",....:. i\ .- - d'un liquide xxixx'jp ou vôhicule, de diverses s Ma b; 1 é r e à
EMI16.5
partir do.substances ou produits convenu L'ios nuoioouuon nota aiment .pour l'obtention desextraits tannants ou dans les huileries.
Les détails de réalisation constructive de l'appareil peuvent @arier à condition que les relations fonctionnel- les entre ses organes demeurent les mêmes.