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"DISPOSITIF D'INTEGRATION" La. présente invention concerne un dispositif d'in- @ tégration c'est-à-dire une combinaison d'organes qui,placés sous la dépendance de deux appareils de mesure, indique, compte et enregistre, des valeurs qui sont à chaque instant proportionnelles au produit des indications des deux appa- reils de mesure dont l'un est à rotation continue.
Par exemple, l'appareil de mesure à rotation conti- nue peut être une pendule,l'autre, un indicateur de débit de vapeur dans une conduite et le dispositif d'intégration
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pourra compter les quantités de vapeur ayant passé dans la conduite depuis un temps donné.
Si l'on avait comme appareils de mesure un compteur et un thermomètre, tous deux montés dans une conduite d'eau chaude, leurs indications transmises à l'intégrateur donneraient le nombre de calories véhiculées par l'eau de la conduite.
Le dispositif conforme à l'invention comprend essentiellement une manivelle actionnée par l'appareil de mesure à rotation continue et agissant par une coulisse sur des leviers en oiseaux qui jouent le rôle de poussoir vis-à-vis d'une crémaillère, laquelle rappelée par un ressort ou par un poids, entraine, par l'intermédiaire d'un encliquetage, un organe de comptage.
La crémaillère, ou toute pièce qui en est solidaire, rencontre sur son trajetune came ou butée variable liée aux deuxième appareil de mesure, grâce à quoi la course de la crémaillère peut être plus ou moins limitée et les quantitées marquées au compteur sont ainsi influencées, simultanément, par les deux appareils de mesure.
Une forme de réalisation, d'un intégrateur conforme à l'invention est représentée à titre d'exemple aux dessins annexés, dans lesquels :
La fig. 1 est une vue schématique du dispositif pour une position des organes.
La fig. 2 est une vue semblable pour une autre position des organes.
Sur ces figures, on voit en 10 un appareil de mesure à rotation continue, par exemple une pendule, un compteur de liquide, un compte-tours, etc...
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L'arbre rotatif de cet appareil est accouplé à un arbre 11 qui est terminé par une manivelle 12..
La manivelle 12 est engagée dans une coulisse 13, solidaire d'un levier 14 pivotant autour d'un axe 15 parallèle à la direction de la coulisse 13.
Ainsi, lorsque la manivelle 12 tourne, le levier 14 pivote alternativement depuis la position de la fig.1 celle de la fig.2 et inversement.
Le levier 14 est relié par une biellette 16 à un plateau poussoir 17 et sur la même articulation est attachée une biellette 18, identique à la biellette 16 et articulée à un levier 19 semblable au levier 14 mais ne comportant pas de coulisse.
Le levier 19 pivote autour d'un axe 20 de position correspondant à celle de l'axe 15 de sorte que les leviers 14 et 19 et les biellettes 16 et 18 forment une disposition en ciseaux. On se rend compte aisément que la course du plateau 17 est bien plus étendue que celle de la manivelle 12 et qu'on obtient ainsi une considérable amplification du mouvement.
Un ressort 21 relie les deux leviers 14 et 19 et ses points d'attache sont choisis de manière à régulariser l'effort résistant offert par les leviers envers la manivelle la.
Le plateau 17 est destiné à pousser une crémaillère 22 guidée .dans le bâti fixe à l'aide, par exemple d'un collier fendu 23, cette crémaillère supposée verticale sur l'exemple représenté est lestée d'un poids 24 qui la sollicite constamment vers le plateau 17, mais elle porte un ergot 25 sur le trajet duquel est placée
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la tranche d'une came en spirale 26; de sorte que suivant la position de la came l'ergot 25 en butant sur elle limite le mouvement vers le bas de la crémaillère 22; ceci est particulièrement visible sur la fig'.2 suivant laquelle la crémaillère 22 reste légèrement à l'écart du plateau 17.
La came 26 est portée par un arbre 27 qui, par un renvoi d'engrenage 28 est actionné par la tige 29 d'un appareil de mesure 30 du type statique ou autre, tel que thermomètre, indicateur de pression, de niveau, etc...
Dans l'exemple de réalisation représenté, la came 26 se trouve en avant des autres organes et empêchait normalement de les voir; toutefois pour donner nne représentation complète du dispositif on a quand même montré ces organes sur les fig. 1 et 2 comme si la came 26 était réalisée en une matière transparente.
La crémaillère 22 est en prise continuellement avec un pignon 31 solidaire d'un porte-oliquet 32, équilibré par une masse 33 et terminé par un cliquet 34 coopérant avec une roue à denture très fine 35 concentrique au pignon 31 mais indépendante de lui.
Un ressort à lame 36 s'appuyant sur la denture de la roue 35 joue le rôle du contre-cliquet et empêche son retour en arrière.
Ainsi la roue 35 ne peut tourner que dans le sens indiqué par la flèche.
La roue 35 entraine la rotation de l'arbre 37 d'un totalisateur 38; suivant les figurée, cet entrainement se fait par l'intermédiaire t'un pignon 39 et d'un renvoi
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d'engrenages 40, mais cette solution est purement arbitraire et n'est représentée que pour plus de clarté; dans la réalité, le renvoi 40 serait directement monté par l'arbre de la roue 35.
Le fonctionnement du dispositif d'intégration ainsi décrit est le suivant : l'appareil 10 tourne, plus ou moins vite, mais d'un mouvement continu; la manivelle 12 fait donc monter et descendre le plateau poussoir 17 à une cadence correspondante.
La crémaillère 22 repoussée par le plateau 17 et rappelée par le poids 24 effectue des mouvements de va-et-vient de même cadence mais l'amplitude de ces mouvements est conditionnée par la position de la came 26 qui est rencontrée plus ou moins tôt par l'ergot 25 et limite le mouvement vers le bas de la crémaillère.
Comme la crémaillère, dans sa course de descente, entraîne par le cliquet 34 la roue dentée 35 et le tota- lisateur 38, on conçoit que les valeurs marquées par ce totalisateur sont proportionnelles, d'une part au nombre de tours de l'appareil de mesure 10, et d'autre part à la déviation de l'appareil de mesure 30 et ceci aussi petites et aussi courtes que soient les variations des indications données par les deux appareils de mesure ; cette propriété est due au fait que la came en spirale 26, possède une rampe continue.
En raison de la grande amplitude que présente la course du cliquet 34 (plus d'un demi-tour) et de la finesse que les dents de la roue 35 peuvent posséder, l'erreur de transmission (toujours inférieure au pas de la denture) est tout à fait négligeable,
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Les deux propriétés ci-dessus constituent un important avantage sur les dis positifs intégrateurs ordinaires qui ou bien utilisent au lieu de came un organe discontinu (pignon) ou bien n'imprime à leur cliquet qu'une faible course de sorte que l'erreur relative de transmission peut atteindre des valeurs considérables : 10% et même parfois 20%.
L'invention n'est évidemment pas limitée à l'exemple décrit et il est bien entendu, que sans sortir de son cadre général toute modification de construction pourrait être apportée au dispositif; c'est ainsi qu'au totalisateur 38, on pourrait ajouter ou substituer un enregistreur convenablement disposé.