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" Perfectionnements apportés aux tables ou supports à inclinai-
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son:" v'ariâ'bJ:ê"" 11..'
L'invention est relative aux tables ou supports à inclinaison variable, notamment'aux tables, pupitres, lutrins, chevalets ou analogues, destinés à supporter des libres, atlas, r dessins, tableaux, ou autres objets'pesants ou encombrants ain- si que des planches de dessin ou des table aux noirs utilisés dans les écoles, les salles de conférence, etc.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces dispositifs tels que leur encombrement (quand la table occupe sa position d'utilisation et surtout quand elle est repliée pour être mise temporairement hors service) soit réduit au minimum, tout en étant d'une construction simple, robuste et stable.
Elle consiste, principalement, à articuler la partie supérieure de la table ou du support proprement dit, des dis- positifs du genre en question, à des pièces susceptiblesde coulisser le long de montants et d'être immobilisées à toute
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hauteur voulue par rapport auxdits montants pour obtenir l'in- clinaison désirée de la table quand celle-ci occupe sa position d'utilisation, pendant que ladite table ou ledit support est soutenu à sa partie inférieure par des organes prenant appui sur lesdits montants ou sur le sol et qui permettent le pivo- tement de la table jus qu'à ce qu'elle soit sensiblement paral- lèle au plan passant par lesdits montants.
Elle consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment: en une deuxième disposition consistant a faire compor- ter, aux dispositifs du genre en question, des moyens propres à maintenir l'objet posé sur la table quand l'inclinaison de cel- le-ci se rapproche de la verticale; en une troisième disposition, consistant à faire com- porter, aux tables ou supports du genre en que stion, une enve- loppe constituée par exemple par des volets articulés, pour recouvrir ou protéger les objets posés sur le support, surtout quand celui-ci occmpe sa position de non-utilisation;
en une quatrième disposition consistant à monter le support d'inclinaison variable sur un socle mobile, de préfé- rence un socle creux contenant des matériaux lourds, de maniè- re que ledit supppcrt puisse être établi en tout endroit voulu et puisse constituer, au besoin, un support double suivant ses deux faces;
et en une cinquième disposition consistant à constituer les chapesd'articulation mâles ou femelles, utilisées pour les dispositifs du genre en question, en découpant dans une tôle une pièce comprenant deux parties latérales et perforées re- liées entre elles par un pont étroit, en repliant cette piè- ce en son milieu pour former deux flancs perforés qui, lors- qu'ils sont appliqués l'un sur l'autre et rendus solidaires
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par soudure par exemple, forment une chape mâle et qui, lors- qu'on laisse subsister entre eux un intervalle approprié, for- ment une chape femelle dont les flancs sont reliés entre eux par le pont susdit.
Elle vise plus particulièrement certains mcdes d'ap- plication ainsi que certains modes de réalisation desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre deproduits industriels nouveaux, les dispositifs du genre en question, comportant application desdites disposi- tions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établis- sement, ainsi que lesinstallations comprenant de semblables dispositifs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins 'ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2 montrent, respectivement en éléva- tion et en vue de coté, une table à inclinaison variable éta- blie-conformément à un premier mode de réalisation de l'inven- tion, la table étant à sa position repliée.
La fig. 3 montre, semblablement à la fig. 2, cette même table dans une position d'utilisation.
Les fig. 4, 5 et 6 montrent, semblablement à la fig.
3, respectivement trois autres modes de réalisation d'une table à inclinaison variable, établie selon 1'invention.
Les fig. 7 et 8 montrent, respectivement en éléva- tion et en vue de coté, une table à inclinaison variable et éta- blie conformément à un quatrième'mode de réalisation de l'in- vention.
La fig., 9 montre, à plus grande échelle, en vue de côté (parties en coupe), une partie de ce dispositif établie selon une variante.
Les fig. 10, 11 et 12 montrent des vues détaillées
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illustrant un mode de fabrication économique des chapes de liaison articulée.
Les fige 13 et 14 montrent, en vue de côté, respec- tivement deux modes de réalisation différents d'un support double.
Selon l'invention et plus spécialement selon celui de ses modes d'application ainsi que ceux des modes de réalisa- tion de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant de constituer une table ou un pupitre à inclinaison variable, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
Pour les exemples montrés sur les fil,,' 1 à 9, on a supposé qu'il s'agit d'un dispositif établi à proximité d'un mur 3, d'une paroi ou d'une cloison. Dans ce cas on a recours à des montants 1 de section transversale quelconque et par exemple tubulaires dont les extrémités supérieures sont rete- nues par des pattes 2 engagées en partie dans le mur alors que leurs extrémités inférieures peuvent être fixées, ou bien au plancher par des embases 4 et par des vis ou tirefonds, ou bien, au mur 3 par des pattes analogues à cellesdésignées par 2.
Pour les modes de réalisation selon les s fige 1 à 6 on maintient les montants 1 à 1'écartèrent voulu par des en- tretoises 5, par exemple tubulaires. L'entretoises supérieure prend appui sur leextrémités supérieure des montants par des manchons 6 dans lesquels on engage des tiges 7, de préférence vissées dans lesdites extrémités supérieures et sur lesquelles s sont, avantageusement, engagés les oeillets des pattes 2, ce qui facilite le montage du dispositif et de ses différents or- ganes.
Sur les parties supérieures des montants 1 on engage respectivement deux colliers 8 auxquels on articule la partie d'un cadre rectangulaire ou carré et formé par exemple par des
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tubes métalliques, ce cadre comprenant une traverse supérieure
9, une traverse inférieure 10, et deux bras latéraux 11 et 12.
Dans le cas où le cadre est destiné à supporter un objet 14 de grandes dimensions, par exemple un atlas ou:.un in-folio, on fixe sur la partie inférieure du cadre des orga- nes de retenue, tels qu'une tablette 13, propres à soutenir l'objet en question. Les dimensions du cadre, plus spéciale- ment l'écartement entre la traverse supérieure 9 et la traver- se inférieure 10, peuvent être moindres que celles de l'objet 14 à supporter et dans ce cas le cadre suffit à lui-même pour former le support. Mais on peut également fixer sur le cadre proprement dit une plaque en métal ou en bois de manière à constituer ainsi une table inclinée qui peut supporter des objets ayant toutes dimensions voulues.
Pour l'exemple montré sur lesfig. 1 à 3 on articule aux extrémités inférieures des bras latéraux 11 et 12 du ca- dre des béquilles 15 dont les extrémités inférieures sont el- les-mêmes articulées à des manchons 16 fixés sur lesbases des montants 1. Comme le cadre rigide et les béquilles 15 sont reliés entre eux par une articulation 17, d'une part,, et comme le cadre est relié par des articulations 18 aux colliers 8 alors que les béquilles 15 sont rendues solidaires, par des ar- ticulations 19, des manchons fixes 16, d'autre part, on obtient que la partie inférieure du cadre peut être écartée ou rappro- chée plus ou moins des montants 1 de manière à donner au cadre ou support une inclinaison plus ou moins grande par rapport à la verticale.
Pendant ce mouvement les colliers 9 peuvent cou- lisser axialement le long des montants 1 et ils peuvent être immobilisés dans toute position voulue par rapport à ces mon- tants par l'intermédiaire de vis deblocage bu analogues 20 montées sur les colliers 8. On peut prévoir, en outre, des ap- puis auxiliaires pour ces colliers, ces appuis étant constitués par des bagues 21 calées par'des vis 22'à des niveaux convena- bles et réglables sur les montants 1 et/ou par des broches 23
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engagées dans des trous ménagés transversale ent et à des hau- teurs déterminées dans ces montants.
Ces appuis auxiliaires, relativement fixes, déterminent la limite inférieure du mouve- ment des colliers 8 (fig. 3) pour laquelle l'inclinaison du ca- dre ou analogue peut être modifiée, cette inclinaison pouvant d'ailleurs être celle qui convient le mieux. En repoussant la partie inférieure dudit cadre pour rapprocher celle -ci des [on- tants 1, les celliers libérés 8 glissent le long des montants 1 et le cadre vient occuper une position verticale pour laquelle il se trouve sensiblement dans le plan des montants 1 (fig. 1 et 2) . On voit clairement sur la fig. 2 que 1'encombrement est réduit au minimum plus particulièrement en ce qui concerne les organes qui se trouvent en saillie par rapport au mur 3.
Quand le :cadre ou analogue est à sa position verticale (fig. 2) on fait intervenir des crochets 24 qu'on engage dans des oeillets ou derrière des ergots 25 montés sur La s béquilles 15 par exem- ple. Le fonctionnement du dispositif selon les fig. 1 à 3 ré- sulte suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'y insister davantage.
Pour l'exemple montré sur la fig. 4 on prolonge le cadre rigide ou analogue par des pieds 26 qui prennent appui sur le sol quand le cadre occupe sa position d'utilisation (montrée en traits pleins sur la fig. 4) et qui sont alors retenus par des crochets 27 coopérant avec des ergots 28 éta- blis à des hauteurs différentes le long desdits pieds ce qui permet de modifier à volonté l'inclinaison du cadre. Quand le cadre est amené à sa position inactive ou verticale, on le soulève en faisant coulisser les colliers 8 vers le haut le long des montants 1. Les pieds 26 reposent alors sur des consoles 29 fixées sur les montants 2 à une certaine distance du sol. Ces pieds pourraient également prendre appui sur le sol ce qui réduit l'encombrement en hauteur du dispositif.
Pour l'exemple selon la fig. 5 on a recours à une disposition pour laquelle les. colliers 8 coulissent vers le
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bas le long des montants 1 quand le cadre ou analogue est ame- né à sa position inactive (montrée en traits interrompus sur la fig. 5). De cette manière on diminue également l'encombre- ment en hauteur de l'ensemble. A cet effet on établit, entre le bord inférieur du cadre et des bagues 30 engagées sur le
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/ montant 1, des biellettes 33 et 34 articulées en#Éllex. Ces biellettes forment des appuis rigides pour le cadre quand ce- lui-ci occupe sa position active et elles'peuvent être repliées l'une contre l'autre quand le cadre est rabattu contre le s montants.
Les bagues de retenue 3Q peuvent être immobilisées à toute hauteur voulue par r apport aux montants 1 pour obtenir l'inclinaison désirée du cadre ou support.
Pour 1' exemple selon la fig. 6 on a recours à une dis position analogue à celle selon les fig. 1 à 3 mais pour la- quelle les bras inférieurs 15, au lieu d'être obliques, sont sensiblement horizontaux quand ils'occupent leur position uti- le. L'extrémité libre de ces bras, où se trouve l'articulation 17, prend .alors appui sur le sol. La longueur desdits bras 15, qui détermine l'inclinaison de -la table, peut être constante ou réglable par exemple en constituant ces bras par des pièces engagées tlescopiquement l'une dans l'autre. Bien entendu la planchette 13 est, dans ce cas, montée sur des bras latéraux 11 de manière que' l'objet 14 se trouve à une hauteur convenable par rapport au sol.
Pour amener la table à sa position de non- utilisation (analogue à celle de la fig. 2) il suffit de re- monter l'ensemble et de maintenir les bras 15 par des crochets 24 ou analogues.
L'appareil selon la fig. 6 est, en principe, destiné à être appliqué contre un mur en étant retenu par des pattes 2 comme pour les exemples précédents. En établissant en dessous des montants 1 et à l'extrémité libre des bras ou béquilles 15 des roulettes ou des billes 35 et 36 on peut, après avoir enle- vé les tiges filetées avec boules 7 (ou en constituant les col-
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liers des pattes 2 de manière qu'ils puissent être ouvris ou écartés), rendre l'appareil déplaçable ou amovible.
Avantageusement on fait comporter au support ainsi constitué des moyens propres à empêcher que l'objet (livre, atlas, tableau ou analogue) s'écarte de son appui quand celui- ci occupe sa position verticale .et quand on désire que l'objet reste en permanence sur ledit appui.
A cet effet on peut monter sur la traverse suérieu- re 5 des crochets fixes 31 derrière lesquels le bord supérieur de l'objet vient s'engager lorsque le cadre est amené à sa po- sition verticale. D'autre part on peut établir sur le bord li- bre de la planchette 13 un volet rabattable 32 qui retient la partie inférieure de l'objet dans les mêmes conditions. Le vo- let 32 doit pouvoir être rabattu pour qu'on puisse, le cas éché- ant, ouvrir le livre ou l'atlas quand le support occupe sa po- sition d'utilisation.
Pour l'exemple selon les fig. 7 à 9 on constitue les montants 1 et l'entretoise supérieure 5 en une seule pièce par exemple en utilisant une pièce tubulaire ou une tige convena- blement courbée ou constituée à l'aide d'éléments soudés entre eux.
Sur les montants 1 peut coulisser un cadre rectangu- lire formé par des tubes ou tiges métalliques et comprenant une traverse supérieure 9, une traverse inférieure 10 et deux bras latéraux 11 et 12, ces différentes pièces étant rivées, soudées ou reliées de toute autre manière appropriée entre el- les.
La liaison entre la partie supérieure de ce cadre et le s montants est obtenue, ou bien par des colliers lisses 8, à bil- lesou à roulement, qui sont engagéssur ces montants et aux- quels sont articulées respectivement les extrémités correspon- dantes des bras 11 et 12 (fig. 13 et 14), ou bien par des bouts de fer rond 81 engagés respectivement dans les montants tubu- laires 1 et portant un oeil 8 passant dans une rainure verti-
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cale 1 du montant correspondant, le bras 11 ou 12 étant arti- culé à un pivot engagé dans cet oeil (fig. 7 à 9).
Une broche 23 peut être logée dans un des trous transversaux 23 ménagés à des niveaux différents dans chacun des montants pour limiter d'une manière réglable, le mouvement vers le bas des colliers ou des bouts de fer rond 81 afin qu'on puisse modifier à volon- té. l'inclinaison du cadre quand il occupe sa position d'utili- sation. Sur le cadre ainsi constitué on peut, au besoin, fixer une plaque en métal ou en bois.
On articule, aux extrémités inférieures des bras latéraux 11 et 12, des béquilles 15 dont les extrémités in:fé- rieures sont articulées elles-mêmes aux embases 4 des mon- tants 1.
On peut de cette manière,donner au cadre ou support toute inclinaison voulue en écartant plus ou moins la traverse inférieure 1Q des montants 1, pendant que les moyens, par les- quels le cadre est relié à sa partie supérieure aux montants 1, coulissent librement le long de ceux-ci, Par contre, en rap- prochant la traverse inférieure 10 des montants 1 on amène le cadre dans un .plan sensiblement parallèle à celui de ces mon- tants en diminuant ainsi l'encombrement de l'ensemble.
Sur les fig. 1 à 6 on a prévu à la partie inférieu-- re du cadre d'une part des crochets de.retenue 24 par lesquels le support peut être maintenu dans sa position repliée, et, d'autre part, une tablette propre à soutenir un objet 14, par exemple un atlas de cadastre. Pour le mode de réalisation se- lon les fig. 7 et 8 ces dispositifs sont combinés en ce sens qu'à la tablette 13, qui peut se réduire à deux tiges ou pla- ques rigides fixées perpendiculairement sur la traverse infé- rieure 10, on articule deux lames 241 terminées par des cro-
2 chets pivotants 24 qui sont susceptibles'd'être engagés res- pectivement derrière des butées 25, fixes ou réglables en hau- teur, portées par les montants 1.
Les lames 241 sont reliées entre.elles par une traverse 321 sur laquelle peut être enga-
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2 gé librement un rouleau 32 en bois, en caoutchouc ou analogue pour maintenir la partie inférieure de l'objet 14, reposant sur les tiges 13, quand l'ensemble est replié et quand les
2 crochets 24 sont retenus par les butées 25 (position montrée en traits pleins sur' la fig. 8). Par contre, quand le cadre occupe sa position d'utilisation (montrée en traits inte'rrom- pus sur la fig. 8), les pièces 241, la traverse 321 et les crochets pendent librement en dessous du cadre. Le diamètre
1 2 de la traverse 32 ou du rouleau 32 peut, bien entendu, être adapté à l'épaisseur de l'atlas 14 ou autre afin que celui-ci soit immobilisé dans la position verticale.
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Sur l'entretoise supérieure 5 on fixe des bras 31 de préf rence à orientation, réglable, derrière lesquels vient s'engager la partie supérieure de l'objet 14 quand celui-ci est
2 à sa position verticale. Une traverse 31 qui peut pater un rouleau en bois ou en caoutchouc, de diamètre approprié, peut être établi entre les extrémités libres de ces bras 31 . Cel- les-ci peuvent également porter des butées réglables 31 (fig.
9) qu'on peut serrer contre l'objet 14 pour maintenir celui-ci.
Si on le juge utile ou nécessaire on peut faire comporter au dispositif une enveloppe rigide ou.;souple qu'on relie aux bords latéraux du cadre pour protéger l'objet 14 quand on ne s'en sert pas. Pour l'exemple montré sur lesfig.7 et 8 on a admis que cette enveloppe est constituée par deux vo- lets rigides 40 qui peuvent recouvrir l'objet 14, chaque volet étant relié par des charnières 41 à une bande 42, rigide ou souple, formant épaisseur et qui est, elle-même, articulée aux bras latéraux 11 et 12 du cadre par des charnières 43 ou analogues.
Bien entendu on peut faire comporter un cadenas, une
2 serrure 44, etc. aux crochets 24 , aux volets 40 ou à tout au- tre organe maintenant l'objet 14 quand le dispositif est replié.
Sur les fig. 10, .Il et 12 on a montré un mode de fa-
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brication,rapide et économique des chapes, mâles ou femelles, qu'on utilise pour établir les articulations entre des pièces, tubulaires ou pleines, intervenant dans la constitution du support établi selon l'invention. A cet effet on découpe à la machine une pièce façonnée 45 (fig. 10), hors d'une tôle métal-
1 lique, cette pièce comprenant deux pattes 45 reliées entre el-
2 les par un pont étroit 45 et dans lesquelles on ménage des orifices 45 pour le passage du pivot ou axe d'articulation. On replie cette pièce en son milieu et aux extrémités (fig. 11) en laissant subsister un intervalle entre les deux flancs et on obtient ainsi une chape femelle qu'on peut souder à l'extré- mité de l'organe qu'on veut articuler à un autre.
On peut éga- lement utiliser la même pièce pour c'onstituer une chape mâle en pliant la pièce comme ci-dessus et en rapprochant les deux flancs qu'on relie ensuite par soudure par exemple, et en fai-
2 sant disparaître à la meule la saillie formée par le pont 45 lors du pliage (fig. 12). L'épaisseur des deux flancs juxtapo- sés de la chape mâle correspond, avec le jeu nécessaire, à l'intervalle subsistant entre les flancs de la chape'femelle.
Il suffit ensuite d'engager les chapes l'une dans l'autre et de loger un axe ou pivot'dans les orifices 45 , placés en re- gard, pour obtenir Il'articulationvoulue.
Sur les fig. 13 et 14 on a montré des supports qui ne sont pas établis à poste fixe le long d'un mur ou d'une cloison. Dans ce cas on monte le'support sur un socle 46, qui est moins encombrant que des semelles larges et lourdes qu'on devrait, sans cela, utiliser comme appui. Le socle peut bien entendu être massif et en une matière lourde telle que de la fonte. Toutefois il est préférable de constituer ce socle par une pièce creuse en tôle ou toute autre matière appropriée dans laquelle on introduit des matériaux lourds quelconques, tels que du sable, du gravier, dela fonte en barres, des grenailles, de l'argile ou même un liquide.
Pour permettre le déplacement
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ou le transport du dispositif on peut faire comporter, au so- cle, des roulettes 47 inamovibles ou aisément démontables et qu'on peut enlever, dans ce cas, quand le dispositif est mis en place.
De cette manière on peut constituer le dispositif sous forme d'un support double en lui faisant comporter, comme montré sur la fig. 13, deux séries de montants 1 reliées entre eux par le socle 46 et par une entretoise supérieure 48, les cadres ou tables coulissant individuellement le long de leurs montants correspondants. On peut également, cornue montré sur la fig. 14, avoir recours à des montants 1 communs aux deux supports dont les manchons d'appui 8 et 49 sont alors établis à des niveaux différents afin qu'on puisse manoeuvrer séparé- ment chacun de ces supports.
En suite de quoi on obtient une table ou un support repliable qui répond bien au but qu'on s'est proposé d'attein- dre et dont les applications sont très diverses et multiples.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spéciale- ment été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celles pour lesquelles à la place du ca- dre ou sur celui-ci on monterait sur le support et dans les mêmes conditions une planche de dessin, un tableau noir, etc.
R É S U M É.
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