BE424266A - - Google Patents

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BE424266A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D7/00Casting ingots, e.g. from ferrous metals
    • B22D7/06Ingot moulds or their manufacture
    • B22D7/10Hot tops therefor

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Manufacture And Refinement Of Metals (AREA)

Description


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 EMI1.1 
 pour : Perfectionnanonta à la coulée des lingots mES1ialliques Cette invention est relative   à.   la cou- lée des métaux et, en particulier, à, la coulée de lingots destinés à être ouvrés, par exemple par laminage ou for- geage. 



   L'invention a   principalement   pour objet des   perfectionnements   apportés aux opérations de coulée de ce genre de façon non seulement à permettre d'obtenir des proportions plus grandes de matière utilisable, ou 

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 vendable, du lingot que celles qui ont été obtenues dans   1&   pratique antérieure, mais aussi en vue de réduire au minimm les difficultés et imperfections qui ont été occasionnées dans la pratique antérieure et de réaliser des économies importantes dans les dépenses afférentes à la coulée. 



   Plus particulièrement, l'invention a prin-   cipalement   pour objet un procédé de coulée de lingots qui est peu coûteux et facile à mettre en pratique, qui n'exige pas de hausses, têtes ou rallonges fragiles et coûteuses du type de celles qu'on utilise habituellement à l'heure actuelle, qui réduit au minimum la retassure due au retrait et la formation de soufflures dans le lingot et qui évite la production de criques par forma- tion de voûtes,   .

   Un   autre but de l'invention est de pré- voir, pour la mise en pratique   d'ion   tel procédé, des dis- positifs qui sont peu coû-teux, faciles à manutentionner et non fragiles et qui coopèrent de façon à réduire au   minimum   la retassure et la formation des soufflures en      assurant ainsi l'obtention d'une proportion élevée de produit vendable. 



   Dans la coulée des métaux destinés au laminage et au forgeage, et spécialement dans la fabrica- tion des lingots d'acier, auxquels l'invention est par-   ticulièremant   applicable, une condition essentielle est l'obtention de lingots présentant aussi peu de défauts que possibles en particulier de retassures et de soufflu- res. Le   mécanisme   de la formation de ces défauts est bien connu et il   n'est   pas nécessaire de l'exposer ici. De marne, les inconvénients des retassures et dessoufflures 

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 sont bien connus de l'homme du métier.

   Ainsi, une partie retassée d'un linget représente un   déchet   puisqu'il n'est pas possible de la convertir en produit fini vendable, et des soufflures peuvent être   préjudiciables,   que ce soit parce que le métal poreux ne se soude pas ou parce que les soufflures provoquent la formation de paillettes et d'autres imperfections superficielles de la matière finie. 



   La formation de retassures dans les lingots d':acier a été combattue de diverses manières qui toutes, à la connaissance de la demanderesse, visaient à   mainte-   nir le métal qui se trouve à la partie supérieure du lin- got en fusion pendant un temps suffisant pour permettre la solidification sans qu'il se forme de retassures ou de telle sorte qu' il ne se forme qu'une légère retassure      limitée à l'extrémité du lingot. Par exemple, des efforts ont été tentés en vue de réaliser ce résultat par un apport de chaleur à la partie supérieure du lingot, no- tamment par l'application d'une matière combustible telle que la paille ou le coke, ou à l'aide   d'une   flamme appli-   quée à.   la partie supérieure du lingot. 



   Ces procédés, etd'autres analogues, n'ont pas été particulièrement satisfaisants, principalement parce qu'ils n'ont pas suffisamment diminué la retassure et qu'ils sont moins efficaces à cet égard que d'autres procédés ou moyens. En outre, ils nécessitent de grandes quantités de matières telles que la paille, quelquefois une quantité aussi grande qu'une balle par lingot, pour obtenir un résulta.! quelconque, ce qui est coûteux. De plus, la   flamne   et la fumée qui résultent de la combustion de   la   paille sont dangereuses et gênantes. Le coke et les 

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 combustibles analogues ne sont pas non plus   particuliè"   rement efficaces et quelques personnes pensent que l'acier peut   Emprunter   du carbone au coke. 



   Un autre moyen proposa consistait à. diminuer la section de paroi de la lingotière à   l'extré-   mité supérieure pour réduire au   miniman   le refroidisse  ment du létal dans cette zone, mais on n'a pas réussi, par ce moyen, à effectuer une élimination sensible de   la.        retassure. 



   La pratique habituelle consiste à. monter à la partie supérieure de 1& lingotière ce qu'on appelle une hausse, tête de lingotière ou boite à masselotte, qui, ainsi qu'il est bien connu, est une pièce tubulaire constituant un prolongement de la lingotière. Deux types   généraux   de hausses ont été   utilises.   Le premier de ces types est fait d'une céramique   réfractaire   telle que l'argile réfractaire, et le second comprend un boîtier métallique garni d'un réfractaire. Le type en céramique réfractaire   présente   l'inconvénient que les hausses sont lourdes, fragiles et sujettes à occasionner de   grandes   pertes par rupture, outre qu'on ne peut les utiliser que pour la coulée d'un seul lingot.

   Le type à garniture peut généralement être utilisé pour plusieurs lingots, mais son coût initial est élevé. De plus, on   a.   propose de fabriquer ces hausses à l'aide de matières ou struc- tures isolantes pour conserver la chaleur dans cette partie du lingot. 



   Ces hausses ont été très largement mtilisées, mais elles possèdent un grand nombre de   carac-     téristiques   regrettables. C'est ainsi quelles sont   fragiles,   lourdes et encombrantes et qu'elles   exigent   

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   -   au moins en ce qui concerne les hausses de grandes dimensions - un appareil de levage pour leur manuten-   tion.   Leur utilisation entraîne beaucoup de main-d'oeuvre. 



  Une-   partie   importante du lingot doit inévitablement être   rognée-   et les résidus des hausses sont susceptibles de détériorer les fours à pits ou fosses d'égalisation de chaleur. Ces facteurs et d'autres concourent à rendre assez élevé le coût de   l'utilisation   de hausses, ainsi qu'il sera   exposé   plus en détail au cours de ce qui suit. 



   En dépit des nombreux moyens proposés pour diminuer la retassure et la formation de soufflures et, en dépit de   l'expérience   acquise dans l'utilisation de tous les types de hausses dans la coulée de nombreux millions de tonnes d'acier, il se produit encore des pertes importantes de métal.

   Même en opérant de la façon la plus rationnelle dans l'utilisation des hausses en céra-        Inique.   qui ont jusqu'ici été considérées came' le meilleur moyen de diminuer la retassure,, il se produit de grandes pertes de métal et, d'une façon générale, ces pertes   augmentent   avec les dimensions du lingot.   L'expérience   
 EMI5.1 
 ,,Périence démontré qu'il est nécessaire de rogner une   quantité   allant jusqu'à. 20   %   ou davantage du poids du lingot; ceci comprend la partie masselotte du lingot, qui reprâsente une perte inévitable, et la partie qui doit être rognée pour enlever   la.   retassure qui s'est   propagée   à l'intérieur du corps du lingot.

   Ces déchets constituent une perte parce qu'ils ne peuvent   pas   être convertis en un produit fini vendable. Dans la pratique ordinaire, la proportion maximum de métal qu'on peut obtenir dans les conditions les plus favorables, quelles que soient les dimensions du lingot, est usuellement de 84 % environ et, comme on 

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 l'a indiqué, les partes peuvent être et sonthabituellement plus grandes.

   En fait, l'accroissement du rendement qui résulte de l'utilisation de hausses est si faible, dans certains cas, que certains sidérurgistes estiment que les dépenses qu'entraîne cette utilisation ne sont pas   justi-   fiées, 
On décrira l'invention en se référant au dessin annexé sur lequel : 
La figure 1 est une coupe verticale de l'extrémité supérieure d'une lingotière munie d'un type ordinaire de hausse ou tête de lingotière; 
La figure 2 en est une vue en plan; 
La figure 3 est une vue analogue à la figure 1 mais montrant, en cours d'utilisation, une des plaques dont l'application fait l'objet de cette invention; 
La figure 4 est une vue en perspective de cette plaque;

   
La présente invention est fondée sur cette   découverte   qu'on peut diminuer notablement ou   suppri-   mer à peu près complètement la retassure en disposant dans l'ouverture de la lingotière , après que le métal a été coulé, une plaque ou dalle de matière cellulaire subdivi- sée ayant été agglomérée à l'aide d'un liant résistant à la chaleur pour constituer une structure poreuse et thermiquement isolante. La demanderesse a trouvé que, par ce moyen, la dissipation de chaleur à l'extrémité supérieur re du lingot est réduite à un degré tel que, en comparai- son avec la meilleure pratiqua; antérieure, la retassure est notablement diminuée et que la proportion de matière utile obtenue est notablement augmentée.

   Dans la mise en pratique de l'invention ainsi décrite, la plaque de matière 

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 susmentionnée possède approximativement les mêmes dimen- sions, mais est   un   peu plus petite, que l'ouverture de la lingotièrs de sorte quelle repose directement sur la surface supérieure du métal du lingot. 



   Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, on utilise une plaque du type ci-dessus ayant été préparés en agglomérant de gros copeaux   ,de   bai s dits "excelsior" avec un ciment résistant à la chaleur. 



  Les copexux de bois conviennent particulièrement bien parce qu'ils constituent une matière de base mauvaise conductrice de la chaleur et parce qu'on peut les   conver-   tir en une plaque dont le rapport de la masse au volume est faible  de telle sorte qu'on obtient une structure convenablement poreuse possédant les caractéristiques d'isolement thermique dont Découlent les avantages de cette invention. 



     Les   ciments magnésiens   réf rac tai re s,   de préférence un ciment à base d'oxy-sel   magnésien,   tel que l'oxysulfate ou l'oxychlorure de magnésium,   consti-   tuent des matières résistant à la chaleur qui conviennent pour agglomérer les copeaux. On en revêt ou imprègne ceux-ci, par exemple en projetant sur eux de la magnésite calcinée en suspension dans une solution de chlorure ou de sulfate de magnésium ou en les faisant passer à travers un bain d'une telle suspension. Pour l'obtention des meilleurs résultats, il est important que les copeaux soient complètement revêtus du ciment, mais une couche relativement mince suffit pour les buts visés par cette invention.

   Les copeaux traités sont ensuite comprimés à un degré désiré pour obtenir une porosité propre à assurer des propriétés élevées d'isolement   thermique.   tout en 

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 évitant la production d'une masse comprimée trop danse. 



   On sèche la plaque   pressée,   qui est alors prête à servir, 
Ceci donne une plaque poreuse qui est dure, solide, dont le rapport de la masse au volume est faible, qui possède un pouvoir d'isolement thermique convenable et dans   la-   quelle les fibres de bois sont enrobés d'une couche mince de ciment qui résiste à la chaleur, ou est réfrac- taire, et qui unit aussi le tout sous   forme   d'une planche, dalle ou plaque rigide et solide. 



   Comme exemple d'un mode   opér&toire     conve-   nant pour la fabrication de plaques destinées à être uti- lisées dans la mise en pratique de cette invention, on découpe des billes ou des bûches séchées à. l'air en tronçons de 40 cm qu'on travaille alors dans une   rabo   teuse de façon qu'on obtienne des copeaux de 40 cm de longueur, d'environ   4,7   mm de largeur et d'environ 0,4 mm d'épaisseur.

   Ces copeaux sont conduits, de préférence sous tonne d'une natte ou bande enchevêtrée, à travers un bac contenant un bain de ciment à l'oxysulfate de magnésium composé de 50 kg d'oxyde de   magnésium,   de pré- férence sous forme de magnésite caustique, en suspension dans 75 kg d'une solution de sulfate de magnésium prépa- rée en traitant de l'oxyde de magnésium faiblement calciné par de l'acide sulfurique. 



   A leur sortie du bac, on fait passer les copeaux entre des rouleaux pous expulser l'excès de ciment   d'oxysulfate,   puis sur une table formeuse. On ob- tient des plaques convenant particulièrement pour la mise en pratique de cette invention en convertissant les co- peaux traités en une colonne rectangulaire qu'on comprime alors jusqu'à ce qu'elle ait été réduite à l'épaisseur désirée.

   Ainsi, on peut faire passer les copeaux sur une 

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 table de compression comprenant quatre courroies d'acier sans fin constituant une section rectangulaire* Les courroies latérales peuvent, par exemple, rester à une distance constante de 50 cm   l'une   de T'autre, et les courroies supérieure et inférieure peuvent converger   d'Uns   distance initiale de 45 cm à une distance de 7,5 cm   l'une     de   l'autre. La table   de   compression convertira donc Sabord les copeaux en une colonne de 50   x 45   cm, qui sera ensuite convertie en une planche de 50 cm de largeur et de 7,5 cm d'épaisseur. 



   En quittant la table de conformation, la planche passe à travers un séchoir dans lequel elle est séchée à une température maximum de 315 à 3700 0, par   exemple.   La plaque est alors prête à servir. Cette ma-   tière   pèse environ 33 kg par mètre carré et est composée approximativement de deux tiers de ciment et d'un tiers de fibre de bois. 



   La matière utilisée pour mettre   l' in-   vention en pratique possède une combinaison   de   propriétés qui coopèrent de façon à améliorer notablement la Qualité du lingot par la réduction des pertes et à réaliser des économies importantes en comparaison avec la pratique antérieure. En premier lieu, l'utilisation d'une plaque poreuse dont le rapport de   la.  masse au volume est faible, qui caractérise cette invention, assure à un degré élevé l'isolement thermique du métal qui se trouve au sommet de la lingotière, étant donné que la plaque n'absorbe et. ne cède par rayonnement à l'atmosphère extérieure que relativement peu de chaleur.

   Ceci assure le maintien de la quantité maximum de métal fondu à la partie supé rieure du lingot, ainsi que cela est nécessaire pour 

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 assurer la solidification avec le minimum de formation de retassures. En outre, le retard apporté au refroidisse- ment du sommet du lingot, came   résultât   de la mise en pratique de cette invention, laisse aux gaz le temps de s'échapper du métal en cours de solidification et, par suite de la nature poreuse de la plaque de recouvrement, ces gaz s'échappent librement, ce qui contribuez.-; aussi à réduire au minimum la formation des soufflures.      



   Les avantages que procure, la mise en   pra-   tique de cette invention seront mis eh évidence par une comparaison de la pratique courante de l'utilisation d'une hausse avec la pratique de   la.   présente invention. Les fi- gures 1 et 2 représentent la pratique courante suivant laquelle une hausse ou tête de lingotière en céramique tubulaire 1 est disposée dans l'extrémité supérieure d'une lingotière 2. La hausse représentée est d'une forme très couramment utilisée dans L'industrie et comprend un corps fait d'argile réfractaire présentant sur deux côtés opposés des paires de nervures 3 qui, partant de la sufface supé- rieure , se terminent en deçà de la surface inférieure, comme on le voit syr la figure 1.

   L'extrémité. inférieure de la hausse pénètre ainsi dans la lingotière, et les nervures 3 sont situées au-dessus de la surface supérieure de la lingotière. 



   En général, l'enlèvement des hausses de ce genre et leur mise en place dans les lingotières sont effectués à l'aide d'un pont roulant, et l'on dispose des cales en bois 4 entre les extrémités inférieures des nervures 3 et la surface supérieure de la lingotièrs. 



   Le mode d'utilisation habituel da ces hausses consiste à les placer'dans les lingotières reposant 

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 sur le train de lingots qui a été amené près de la plate- fome de coulée, étant donné que le fait de déplacer le train après que les hausses ont été mises en place et avant la coulée risquerait de modifier la position des   hausses.   et c'est pourquoi le montage des lingotières ne peut pas être effectué sur le chantier. Ceci ralentit l'opération de coulée, étant donné que, pendant que s'effectue la mise en place des hausses, la   platefome   de coulée est occupée par le train et que le pont roulant est occupé au montage des hausses.

   Il n'est donc pas pos- sible d'effectuer la coulée pendant ces opérations. ' 
La pratique courante consiste à couler le métal dans la lingotière 2 pourvue de la hausse 1 jusqu'à un niveau situé juste au-dessus de l'extrémité inférieure de   la.   hausse, par exemple celui indiqué en L sur la figure 1. On remplit de même une seconde   lingptière   puis, dans l' ordre dans lequel la coulée a été effectuée initialement dans les deux lingotières, on remplit celles-ci jusqu'au sommet de leurs hausses. Lorsque chaque lingotière et sa hausse ont été remplies de métal, on chasse les cales 4 pour permettre à. la hausse de descendre vers le   sommer de   la lingotière à mesure que le   métl   se   contracte,   afin d'éviter les criques par formation de voûtes.

   On répète cette opération avec les paires successives de lingotières jusqu'à ce que tout le métal de la charge ait été coulé. 



   Par contre, le mode opératoire caractéri- sant la présente invention est extrêmement simple. On remplit la lingotière 2a (figure 3) de métal 10, puis on place dans l'ouverture'de la lingotière, de façon qu'elle repose sur la surface du métal, une plaque 11 (figures 3 et, 4) du type objet de l'invention. 

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   On voit immédiatement les avantages qui dé- coulent de   l' invention.     C' est   ainsi que l'on peut faire glisser les plaques de la plateforme de coulée dans l'ouver- ture de la lingotière, de sorte que l'utilisation d'un pont roulant n'est pas   nécessaire.     Conme   les lingotières n'exigent aucune préparation, on fait rouler les trains de lingots jus- qu'à la plateforme de coulée, on coule immédiatement tout le métal de la charge, puis on évacue le train, la plateforme restant ainsi en tout temps libre pour la réception du train de lingots et la coulée immédiate. 



   De même, la   formation   de criques est entière" ment évitée dans la mise en pratique die   l'invention,   et les artifices qui étaient nécessaires jusqu'à ce jour dans   l'uti-     lisation   des hausses pour éviter leur formation, tels que l'insertion de ca.les au-dessous de la hausse et l'enlèvement subséquent de ces cales, sont inutiles et évités. 



   En outre, dans la mise en pratique de la pré- sente invention, contrairement à   la   pratique habituelle   compor   tant l'utilisation de hausses, on coule le métal successive- ment dans une série de lingotières, dont. le nombre dépendde leurs dimensions, de la qualité de l'acier et de facteurs analogues, avant qu'aucun remplissage supplémentaire ne soit nécessaire. Ceci prouve que, dans la mise en pratique de cette invention, le métal est maintenu convenablement fondu dans la zone nécessaire pendant des périodes de temps plus longues qu'il n'est possible lorsqu'on utilise clés hausses, et ceci se traduit par la réduction des retassures au minimum. 



  De cette façon, comme   l'expérience   réelle l'a démontré, on peut couler successivement six ou douze lingots ou davantage, alors que la pratique courante était de couler deux lingots et d'effectuer alors le remplissage supplémentaire; on réalise donc une économie de temps importante, par exemple une   écono-   

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 mie de 10 à 20 minutes sur le temps nécessaire pour cou- 
1er le métal d'une charge. 



   Quelques-uns des avantages les plus frap-   pente   ressortent d'une comparaison des hausses avec les plaques utilisées conformément à l'invention. Une hausse typique du type représenté sur les figures 1 et 2 pour une lingotière de dimensions courantes ayant, par exemple, une ouverture d'e   56   cm x 56 cm à la partie supérieure, aura approximativement 51   cm   x 51 cm et une hauteur de 
45 cm, avec des parois de 5 an d'épaisseur. Son poids et son encombrement pour le transport seront   approximative-   ment de 90   % et   de 120 cm3 et la charge d'un wagon ordi- naire est composée d'environ 440 hausses de ce genre.

   En raison de la nature fragile de ces hausses, il faut    qu'elles soient emballées avec beaucoup de soin ; enparti-     culier,   il faut qu'elles soient entretoisées de.façon qu'elles ne puissent pas se déplacer dans les wagons    en-   dant le transport, et clés cadres faits de lattes de bois ainsi que de planches sont nécessaires sur toute la hauteur du wagon pour assurer un entretoisement convenable. Même avec les plus grands soins, un pourcentage considérable de ces hausses se brisent   fréquemnent   pendant le, transport, surtout si on laisse le wagon rouler pardessus le dos   d'âne   dans la gare de triage.

   Le risque de rupture au cours du transport est si grand qu'il est génér-alement considéré   aomne   avantageux de s'entendre avec la Compagnie de chemins de fer pour éviter le passage des wagons de hausses sur le dos d'âns. 



   De plus, l'acheteur de ces hausses spécifie généralement qu'elles doivent être cerclées à l'aide d'un fil métallique fort, par exemple de   2,5   mm de diamètre, disposé de façon à constituer une seule boucle 5 (figure   2)   

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 autour de la baisse, puis serré,   habituellement,   à l'aide de tenailles spéciales. Avant de placer les hausses sur les lingotières, on dispose habituellement autour d'elles deux ou trois autres cercles supplémentaires en fil métal- lique 6, de la même manière.

   Le heurt de l'acier fondu contre la hausse, ou marne la ohaleur de l'acier pendant sa coulée à travers la hausse, peuvent provoquer, et provc- quent généralement, le fendillement de   la.   hausse, souvent   en de   nombreux morceaux, et   c'est   pour cette raison que les hausses sont cerclées pour empêcher leur destruction complète et la perte   complète   du métal coulé qui en résul- terait ou pour empêcher le métal de fuir exagérément à tra- vers les fissures et de se répandre sur la lingotière. 



  Lorsque des fuites de ce genre se produisent - et ceci n'est pas rare - , il se développe souvent des criques dues à. la formation de voûtes,   d'où     résultent   une diminu- tien de la production, un retard dans la coulée et le rejet nécessaire d'une grande partie du lingot ainsi coulée 
Ces inconvénients de la rupture des haus- ses en argile réfractairs et de la formation de criques font obstacle à. l'utilisation des hausses ordinaires.

   Par exemple, le fendillement et la rupture de la hausse dont il vient d'être question créent un grava danger dû au fait que la hausse contient une masse considérable de métal fondu qui est soumise à une hauteur de charge considérable, spécialement, dans le cas des grandes hausses de 45 à 60 cm de hauteur, Par suite, le métalest prêt à jaillir avec force par toute fissure ou ouverture susceptible de se former dans les   parois   de la hausse, ce qui constitue un grave danger pour les ouvriers situés dans le voisinage. 



  Le cerclage de la hausse est destiné à maintenir les par- ties fendillées dans leurs positions relatives. Toutefois, 

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 le contact du métal fondu avec les fils métalliques, par exemple comme résultat du fait que ce métal suinte à tra- vers une fissure ou dégoutte de la poche de coulée, est susceptible de couper ces fils et, si la hausse est fortes ment fendillée, elle est susceptible d'éclater et de laisser tomber le contenu sur la   platefome   de coulée,. ce qui constitue un risque d'accident très grave pour les   hommes.   



   De même, lorsque le matai suinte à tra- vers la hausse et qu'il en résulte une adhérence dudit métal avec la lingotière, il se produit presque toujours des criques et le démoulage est rendu difficile. On peut éliminer les petites criques par burinage, ce qui est la pratiqua courante, mais ces criques sont fréquemment si profondes qu'il est moins coûteux de rejeter la billette que de chercher à éliminer les criques par burinage et on ne peut habituellement déterminer   la.   profondeur de cri- ques qu'àmesure que se poursuit le burinage, de sorte que, dans ce dernier cas, un certain degré de burinage est nécessaire avant qu'on puisse déterminer si la billette doit ou non être rejetée.

   Le burinage est coûteux et, par suite, la formation de criques peut constituer,un fac- teur important du coût du produit   fini.....,   
Au contraire, une plaque 11 (figure 3) utilisée avec une lingotière de mêmes dimensions pèsera, lorsqu'elle aura été fabriquée de la façon précédemment décrite, environ 9 kg. Les plaques, de 50 x 50 x 7,5 cm, n'occupperont que 19,5 dm3 chacune et 9'exigeront pratique  ' ment aucun empaquetage de quelque genre que ce soit pour le transport.

   Une charge de wagon ordinaire contiendra. approximativement 3600 pièces, et le danger de rupture ^dans le transport est pratiquement nul.   Morne   si une plaque 

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 se brise, on peut   la.   réparer aisément et pour une faible dépense à l'aide de ciment, ce qui n'est pas possible dans le cas des hausses en argile réfractaire. Ces pla- ques n'exigent pas d'empaquetage spécial ou de cerclage ou frottage par du fil métallique, que ce soit avant l'ex-   pédition   ou en service, de sorte que non seulement la rupture au cours des manutentions ne présente plus d'im- portance, mais le risque de rupture en service et le dan- ger et les inconvénients   qu'il entrai ne   sont aussi évités. 



  Les avantages qui découlent de ces caractéristiques en comparaison avec l'utilisation de la hausse sont évidents, surtout en ce qui concerne la suppremion des pertes dues à la rupture et à la possibilité de manutentionner les plaques san s utiliser de pont roulant et sans grande précaution. 



   En outre, les risques et difficultés pré- cités qui découlent des fissures et de la. rupture des hausses en argile réfractaire sont supprimes par la pré- sente invention puisque tout le métal est contenu à l'in- térieur de la   lingotière,   ainsi qu'il ressort de ce qu'on   @ dit   plus haut, Un danger tel que celui qui vient d'être décrit n'existe donc plus. Le fait que la mise en pratique de cette invention supprime les criques et augmente ainsi la production puisqu'il n'est plus nécessaire de buriner le   mâte.!   ni de rejeter de billettes à cause de criques de ce genre est d'une importance particulière. En plus de ces économies, on évite le coût élevé du   burin-aga.   



   Dans 1'utilisation des hausses ordinaires, le réfractaire argileux, ébranlé par l'opération de   démou-   lage du lingot, tombe sur le sol et s'y accumule, ce qui entraîne des opérations de nettoyage continuelles qui in- traduisent un autre facteur de dépense dans l'utilisation 

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 des hausses. De plus, une certaine quantité de réfractaire adhère presque   invariablement   au métal de la masselotte au moment où le lingot passe dans les fours pits, ce qui constitue un inconvénient pour deux raisons.

   En premier lieu, ce réfractaire s'unit par fusion à l'oxyde de fer pendant le chauffage du lingot, ce qui   donne.)  une scorie exerçant une action extrêmement corrosive sur la garniture des pits, de sorte que, lorsqu'elle coule au fond du pit, elle détruit assez rapidement le réfracaire. Un   métallur-   giste qui utilise des hausses pour la première fois cons- tate ordinairement que les frais d'entretien des fours pits augmentent notablement dès qu'on a commencé à utiliser des hausses en raison de ce facteur. Ceci a bien entendu sa répercussion sur le coût de licier et peut être attri- bué directement à la pratique des hausses. En second lieu, une certaine quantité de réfractaire est susceptible d'adhérer à la hansse lorsque le lingot est   transféré   aux laminoirs.

   Dans le passage entre les cylindres à blooms, ce réfractaire se détache et se mélange avec les battitures de laminage et, comme celles-ci sont habituellement ren-   voyées   au four Martin ou au haut-fourneau, le réfractaire présente l'inconvénient de donner une impureté siliceuse. 



  Ces inconvénients sont complètement évitée dans la mise en pratique de la présente invention, étant donné qu'il ne   reste   sur le lingot aucune matière susceptible de s'unir par fusion avec l'oxyde et d'avoir un effet nuisible sur la garniture des fours pits ou aucune matière susceptible de contaminer les battitures de laminage, ce qui fait res- sortir de nouveau les avantages importants procurés par   l'invention   en ce qui concerne la diminution des dépenses afférentes à la coulée. 



  Les plaques de toutes ou presque toutes 

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 les dimensions peuvent être manutentionnées commodément par un seul   homne   et sans difficulté; il n'y a pas de bris au cours de la manutention et on peut conserver sur la   plateforme   de coulée un stock suffisant pour les besoins de plusieurs   jourt   sans avoir recours à l'équipe de ma-   noeuvres   pour la manutention. La diminution du seul volume de stockage est souvent importante dans les emplacements de ce type. 



   Il est évident pour l'homme du métier que les caractéristiques précédentes suffisent par elles-mêmes pour que l'invention constitue un progrès important dans ce domaine, et leur importance en ce qui concerne l'accélé- ration et la simplification de la coulée des lingots et leur effet sur le prix de revient n'exige pas d'explica- tions détaillées. Les avantages les plus importants décou- lent toutefois d'un accroissement de la quantité produite de métal vendable ou utilisable comme on va le   voir.   



   Les avantages importants que procure l'in-   vention   découlent non seulement des économies résultant de la diminution des dépenses initiales et des frais de manutention et frais connexes, comme il ressort de l'exposa qui précède, mais aussi de l'accroissement de la quantité produite de métal   vendable.   Par exemple, dans le cas d'un   acier   à faible teneur en carbone destiné à la fabrication de tôles et barres, les lingotières ne sont habituellement pas munies de hausses parce que les métallurgistes pensent que l'utilisation de hausses n'est justifiée que si elle augmente notablement la production.   Ordinairement,   l'uti-      lisation de hausses n'a pas suffisamment augmenté la pro- duction, dans le cas de cette sorte d'acier, pour satis- faire à cette condition.

   Dans la pratique industrielle réelle, dans le cas d'un acier de cette qualité, la mise 1 

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 en pratique de l'invention a donné les résultats suivants : 
 EMI19.1 
 
<tb> Carbone <SEP> Nombre <SEP> Pourcentage <SEP> Rendement <SEP> compa-
<tb> % <SEP> de <SEP> de <SEP> métal <SEP> ratif <SEP> moyen <SEP> en
<tb> lingots <SEP> expédié <SEP> %
<tb> 
 
 EMI19.2 
 0,04 à 0,06, 8 86,5 76 0,04 à 0,06 22 84 76 9x0 à. (3, 06 11 82,5 76 , 47 à. 0,09 22 823,5 76 t, 0 t à ti 09 22 84, 5 76 
La colonne de la table ci-dessus qui représente le rendement comparatif   dohhe   le rendement en métal vendable obtenu à l'usine dans laquelle ces lin- gots ont été coulés par la pratique ordinaire sans l'utile sation de hausses.

   On n'utilise pas de hausses pour couler un acier de ce type dans cette usine pour la raison qui vient d'être indiquée., savoir que les hausses n'augmentent pas suffisamment le rendement pour justifier la dépense qu* elles entraînent. L'accroissement important de   ,la   quantité de métal expédié qui est résulté de la mise en pratique de cette invention est évident, et on remarquera qu'il est au moins cinq fois celui qui est souvent   consi-   déré comme nécessaire pour justifier l'emploi de hausses.      



  L'avantage est en réalité plus grand parce que la dépense 
 EMI19.3 
 qu' entraine la mi se en pratique de Pinvenf4on est nota- blement inférieure à celle qu'entraîne   l'emploi(le hausses.   



   Dans la même usine, on a aussi coulé huit gros lingots d'un acier "calmé" contenant 0,63   %   de carbo-   ne,   en opérant   conformément   à   l'invention.   Laquantité de métal tirée de ces lingots et expédiée s'est   élevêe   à   86,8   %. Dans la même usine, en utilisant normalement des hausses avec ce type particulier d'acier, on   n'a   obtenu que des rendements de 78 à 80 %. 



  Dans une autre expérience encore, on a 

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 coulé trois charges d'acier au   silicium   à faible teneur en carbone, riche en phosphore et semi-calmé. Le rende- ment en métal des deux charges a été de 84,7 % et celui de la   troi sième   86 %. Dans la pratique normale des hausses dans cette aciérie, le rendement moyen, dans le cas de cette sorte particulière d'acier, est de 80 %. Par consé- quent, la mise en pratique de l'invention a   augmenté   le rendement de 5 % au moins. 



   Dans une autre expérience, on a coulé six lingots de 5,9 tonnes chacun qui ont été convertis par laminage en blooms de 30 x 30 cm. Le rendement a été de 85,5 %, soit supérieur de 8 % à celui obtenu lorsqu'on a utilisé des hausses normales dans cette aciérie. 



   Dans une autre expérience enfin, quinze lingots de 4,5 tonnes chacun ont été coulés à partir d'une charge d'acier à ressort contenant 0,62 % de car- bone. Ces lingots ont donné un rendement de 88   %,.alors   que le rendement moyen en cet acier particulier, en   utili-   sant les hausses normales, n'est que de 73 à   74 il   
Les avantages de l'invention seront mis en évidence par le fait qu'un essai pratiqué à l'échelle industrielle a démontré qu'on peut fabriquer des lingots coulés, le petit bout placé au sommet,

   avec un rendement en métal vendable supérieur à celui que l'on obtient avec des lingots coulés le gros bout au sommet comme l'on a tendance à en fabriquer depuis quelques années en vue de réduire au   minimum   les pertes de métal dues aux retassures en dépit du fait que les lingots coulés de cette manière sont plus difficiles et plus coûteux à manutentionner. 



  Les quantités de métal obtenues par la coulée de lingots avec le petit bout à la partie supérieure par le présent procédé sont plus grandes que celles obtenues par la 

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 coulés de lingots dans la position retournée, et la qualité du métal équivaut exactement à celle de ces derniers.. 



   L'utilisation d'un liant résistant à. la chaleur donne une structure qui est essentiellement inin- flamnable si la matière de base a été recouverte du liant. Ceci empêche la destruction rapide de la plaque par la chaleur du métal de la lingotière et évite les inconvénients de la fumée et de la flamne qui accompa- gnent l'utilisation d'un revêtement de paille libre ou matière analogue. En même temps, comme la matière de base, telle que les copeaux de bois, est revêtue d'une couche relativement mince du réfractaire, la chaleur du métal situé à la partie supérieure du lingot a ordi- nairement pour effet de carboniser le bois, bien que cette carbonisation soit généralement limitée au centre de la plaque, c'est-à-dire à la zone de l'axe   du'lingot.   



  Toutefois, avec un liant réfractaire convenable, la structure sera ordinairement conservée. Par suite, lors- que le   mtal   s'est refroidi et contracté et qu'il est nécessaire d'effectuer une coulée supplémentaire.pour fournir le métal fondu servant à éviter'la retassure, la partie centrale de la plaque s'est carbonisée suffi- samment pour qu'on puisse couler le métal supplémentaire directement à   traver-s   ladite plaque, la gaine ré frac-   taire   que   contient   la partie carbonisée se rompant sous la pression du métal tersé sur elle. D'ailleurs, même si la partie centrale n'est pas carbonisée, il est facile de la briser pour permettre un remplissage complé- mentaire du lingot à la partie supérieure de la lingo- tière. 



  D'autre part, la matière utilisée pour 

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 mettre l'invention en pratique est peu coûteuse et le coût de s plaques est sensiblement inférieur à celui d es types de hausses utilisés jusqu'à ce jour. 



   Il ressort   ussi   de ce qui précède que les pertes de métal sont diminuées non seulement par réduc- tion de la retassure, mais aussi parce que la masselotte du lingot, qu'on ne peut éviter lorsqu'on se sert de hausses, est supprimée. Ceci diminue non seulement les pertes en métal rogné, mais aussi la quantité de métal qu'il est nécessaire de couler par lingot et l'on obtient ainsi un plus grand nombre de lingots par charge. 



   En plus des avantages principaux énumérés ci-dessus, la mise en pratique de cette invention a une autre conséquence de grande importance, savoir la   diminu-   %ion de la ségrégation. Ceci semble être dû au fait que, dans la mise en pratique de cette invention, on effectue la coulée supplémentaire d'une quantité considérable de métal après que, au cours de la solidification du lingot, il s'est formé une cavité dans laquelle il exista toutefois encore du métal fondu.

   Bien qu'il puisse se produire une ségrégation dans le métal fondu restant dans 1& cavité, en raison des phénomènes qui accompagnent la   cristallisation   l'addition d'une grande quantité de métal fondu supplémen- taire a pour effet de diluer la masse ayant subi la   ségré-   gation et die modifier sa composition de façon qu'elle se rapproche de celle du métal coulé. en réduisant ainsi la ségrégation au minimum. L'importance de ce résultat est, évident pour le métallurgiste et l'usager, et il en résulte de nouveau un   accroissement   du rendement en produit utile. 



   Tous ces facteurs se combinent pour assurer une production plus grande de métal. utile et pour diminuer les prix de revient, 

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Dans la mise en pratique de cette invention, on remplit la lingotière de métal et on introduit ensui- te   la.   plaque dans l'ouverture de la lingotière.   L'expé-     rience   amontré qu'on peut également réaliser les   aven-   tages décrits lorsque la lingotièrs n'a pas été entière- ment   rempli   Par exemple, il se peut qu'on désire couler un lingot qui possède des dimensions données pour les- quelles on ne dispose pas de lingotière.

   On peut alors utiliser une lingotière plus grande, le métal étant cou- lé   jusquà     la.   hauteur nécessaire, et disposer une pla- que de matière dans l'ouverture dela lingotière de façon quelle repose sur la surface du métal,   conformé-   ment à l'invention, avec les mêmes avantages que ceux obtenus dans le cas de lingotières complètement remplies. 



  Cette fabrication de "lingots réduits* n'est pas possi- . ble à. l'aide de hausses ordinaires, et la possibilité de procéder de cette manière dans la mise en pratique de   l'indien   constitue donc un autre avantage   impor-   tant de celle-ci, parce que ceci permet non seulement de fabriquer des lingots de dimensions données à   l'aide   d'un lingotirère de plus grandes dimensions, mais surtout de faciliter l'exécution de petites   commandes'avec .   le minimum de frais. 



   On a décrit l'invention ci-dessus en se référant à une plaque faite de copeaux de bois liés à l'aide de ciment réfractaire, mais il est bien enten- du que diverses modifications peuvent être apportées aux moyens décrits et représentés sans s'écarter de l'esprit de l'invention. En raison de leur nature fi- breuse et de leur élasticité, les copeaux de bois peu- vent être agglomérés de façon à donner une structure de grande porosité, mais on peut leur substituer 

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 d'autres matières fibreuses, par exempledes tiges de plantes telles que les tiges de nais, la paille et le foin ; du papier ondulé, etc..

   De même, on peut utiliser pour fabriquer les plaques des matières granulaires telles que le coke, le liège et àutres substances analogues sous forme de granules de grosseur telle qu'elle assure des propriétés convenables de porosité et d'isolement thermique. Toutes les matières indiquées   ,,sont   cellulaires, ce qui estavantageux en ce sens que ceci facilite l'imprégnation facile et contribue à l'obtention d'un isolement thermique convenable. Les matières indiquées sont en outre combustibles, ce qui est avantageux parce que la partie centrale de la plaque peut ainsi se carboniser comme il a été dit plus haut. 



   Il est évident pour   l'homme   du métier qu'an pourrait également utiliser d'autres matières, par exemple des réfractaires, pourvu que ces matières soient agglomérées de façon à donner la structure poreuse, dure et   thermi-     quement   isolante qui caractérise l'invention. 



   On a mentionné l'application de ciments d'oxy-sels magnésiens comme étant préférable, mais il est bien entendu qu'on peut utiliser d'autres liants résistant à la chaleur, tels que des silicates et des matières produisant des joints à base de silice ou de silicate, le ciment Portland, le ciment d'alumine et les matières analogues pour convertir la matière de base de la plaque en une structure poreuse et donner à la plaque les propriétés réfractaires qu'elle doit posséder pour éviter sa combustion rapide.

   De même, on peut utiliser des liants non réfractaires tels que la dextrine et d'autres substances   connues,   conjointement   lavée uae   couche ou enrobage extérieur d'une matière 

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 réfractaire ou résistant. à   la.   chaleur, telle que   la,     magnésie,   la silice, etc.., étant donné que, comme on obtient m produit résistant à   la,   chaleur, ils sont l'équivalent d'un liant résistant à la chaleur ou ré- fractaire. 



   En outre, bien qu'il soit préférable d'introduire la. plaque dans l'ouverture de la lingotière, on peut donner à cette plaque des dimensions telles qu'elle repose sur l'extrémité supérieure de la lingotiè- re lorsque celle-ci est remplie. D'autres modifications seront facile à concevoir par l'homme du métier. 



   On a expliqué le principe et le mode d'action de l'invention et décrit ce qu'on considère actuellement comme étant le meilleur mode de réalisation de cette invention, mais il est bien entendu que les moyens décrits et représentés sont susceptibles de. rece- voir diverses modifications rentrant dans le cadre de cette invention.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé de moulage d'un lingot métallique, caractérisé par le fait qu'on coule le métal dans une lingotière et qu'on ferme l'ouverture de la lingotière par une plaque ou dalle poreuse, thermiquement isolante et résistant à la. chaleur, cette plaque étant faite d'une matière combustible telle que le rapport entre sa masse et son volume soit faible; 2.
    Procédé selon la revendication 1, caractérisé par lefait qu'on permet au métal de se solidifier dans la lingotière pour constituer une cavité contenant une certaine quantité de métal fondu et qu'on remplit cette cavité d'une quantité supplénentaire de métal; <Desc/Clms Page number 26> 3. / Procédé selon les revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'ouverture de la lingotière est fermé au moyen d'une plaque de matière cellulaire agglomérée à l'aide d'un liant résistant à la chaleur;
    4./ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on ferme l'ouverture de la lingotière par une plaque de matière combustible à l'état divisé liée . par une matière résistant à la, chaleur et qu'on coule une quantité supplémentaire de métal pour fournir du métal fondu à la cavité formée par solidification après le premier remplissage; 5./ Procédé selon les revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'ouverture de la lingotière est fermée par une plaque de copeaux de bois liés par une matière résistant à la. chaleur; 6./ Procédé selon les revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'ouverture de la lingotière est fermée par une plaque de copeaux de bois liés par un ciment magnésien réfractaire;
    7./ Procédé selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le ciment est un ciment d'oxychlorure magnésien; 8./ Procédé aelon la revendication 6, caractérisé par le fait que le ciment est un ciment d'oxysulfate magné*' sien; 9./ Procédé selon l'une quelconque des revendi- cations 1 à 8, caractérisé par le fait qu'on coule le métal dans une série de lingotières, qu'on terne l' ouver- ture de chaque lingotière après cette coulée à 1-laide d'une plaque telle que celle spécifiée sous l'une quel- nque des revendications précédentes, la matière de la <Desc/Clms Page number 27> plaque se carbonisant ou brûlant suivant l'axe du lingot, et qu'on coule ,
    ne quantité supplémentaire de métal dans les lingotières à travers la, zone carbonisée ou brûlée lorsque la série entière a été coulée-, 10.t Dispositif pour réduire au minimum la retassure des lingots âpres la coulée, ce dispositif étant caractérisa par le fait qu'il comprend une plaque de matière cellulaire agglomérée à l'aide d'un liant résistant à la chaleur, cette plaque étant légère, poreu- se, de nature telle que le rapport entre sa masse et son volume soit faible, solide et thermiquement isolante;
    Il./ Dispositif selon la revendication 10 pour réduire au minimum la retassure des lingots après la coulée caractérisé en outre par le fait que ladite plaque est faite d'une matière combustible revêtue d'un liant résistant à la chaleur et agglomérée par ce-.liant, cette plaque étant légère, poreuse, de nature telle que le rapport entre sa masse et son volume soit faible, sensiblement ininflammable et thermiquement isolante; 12.
    Dispositif selon la revendication 10 pour réduire auminimum la retassure des lingots aprèslà coulée, caractérisé par le fait que la plaque est compo- sée de copeaux de bois agglomérés à l'aide d'un liant résistant à la. chaleur; 13./ Dispositif selon la revendication 12 pour réduire au minimum la retassure des lingots après la coulée, caractérisé par le fait que les copeaux sont enrobés et agglomérés à l'aide d'un ciment d'oxysulfate magnésien. <Desc/Clms Page number 28>
    RESUME SUCCINT Procédé de coulée de lingots pour réduire au minimum la retassure consistant à couler le métal dans une lingotière et à fermer l'ouverture de la lingotière par une plaque poreuse, thermiquement isolante et résistant à la chaleur, faite en une matière de faible densité, et notamment au moyen d'une matière agglomérée avec un liant résistant à la chaleur.
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