BE423235A - - Google Patents

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BE423235A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C5/00Manufacture of carbon-steel, e.g. plain mild steel, medium carbon steel or cast steel or stainless steel
    • C21C5/28Manufacture of steel in the converter
    • C21C5/30Regulating or controlling the blowing
    • C21C5/34Blowing through the bath

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Manufacturing & Machinery (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Carbon Steel Or Casting Steel Manufacturing (AREA)

Description

       

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    PROCEDA     POUR   LA FABRICATION D'ACIER THOMAS. on a déjà. essayé de diminuer la. durée du   soufflage' dans   le procédé Thomas, afin d'augmenter le rendement de l'aciérie, en essayant des   procédée   consistant à faire fondre au préalable, dans des fours spéciaux, les fondants nécessaires à la formation des laitiers, afin de commencer le procédé Thomas avec un laitier déjà en fusion, et susceptible de réagir dès le début du procède.

   Toutefois, ces essais n'ont pas donné de résultats pratiques, car les procédés en question sont trop compliqués et   gênent   la production de l'acier; de plus, étant donné qu'il faut employer de grandes quantités   de   fondants, les fra.is de premier établissement sont trop élevés, à cause des   installa.**   tions considérables nécessités par les fours, de sorte que 1'élé vation des prix de revient n'est pas en rapport avec les résultats obtenus. 



   La présente invention procure   la   possibilité de préparer des laitiers liquides destinés à être utilisés dans le procédé Thomas, et éventuellement dans le traitement ultérieur de   l'acia   
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 p") brut, sans qu'il soit nécessaire de construire des (aura spé. 

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 aiaux, à la seule condition de disposer dans le voisinage de la cornue Thomas de fours basiques Siemens-Martin, pouvant être utilisée pour la préparation du laitier liquide. 



   La présente invention repose sur ce fait que l'on peut obtenir dans le four siemens Martin un laitier qui, après avoir joué son rôle dans le four Siemens Martin, possède encore   assez   de basicité pour agir dans le procédé   Thomas.   comme fondant de déphosphoration. Un tel laitier doit être pauvre en silice, phosphore et soufre; il constitue un déchet de première ou seconde fusion dans le traitement des riblons ou du minerai brut au four Siemens Martin, lorsque les fondants ajoutés sont convenablement choisis.

   Maie c'est tout particulièrement le procédé pour la fabrication de l'acier connu sous le nom de procédé "Duplex" qui se prête le mieux à l'obtention de ce laitier propre à être utilisé dans le procédé Thomas; ce pro- cédé consiste à soumettre d'abord le métal au procédé Thomas, puis à l'introduire à l'état liquide dans le four Siemens Mar tin. Cette charge, pauvre en phosphore et en silice, utilisée dans ces procédés connus, donne suivant la présente invention, la possibilité d'obtenir un laitier de four Siemens Martin tellement pauvre en phosphore et en silice, qu'il possède   en-   core une basicité suffisante pour être utilisé dans le procédé
Thomas.

   Il convient de mesurer largement l'addition de chaux dans le four Siemens Martin, et d'employer une chaux pauvre en silice, phosphore et soufre, afin d'obtenir une quantité de laitier relativement considérable, ayant une grande basicité, et une faible teneur en phosphore et en soufre. 



   Ce laitier Siemens Martin, résultant du procédé Siemens
Martin, et possédant une basicité élevée, est amené au four
Thomas, lorsque la fusion Siemens Martin est terminée, de pré-   férence   dans un bassin à revêtement basique, afin   d'être   uti- lisé encore à l'état liquide comme charge pendant le soufflage 

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 de licier Thomas brut.

   il se produit alors un nouveau "procédé Duplex de laitiers'* dans lequel le laitier parcourt non seulement le procède Siemens Martin, mais aussi le procédé Thomas, c'est-à-dire dans le sens contraire du parcours effectue- par le métal dans le susdit procédé Duplex, puisque le laitier formé dans le four Siemens Martin au cours du procédé Siemens Martin est transporta immédiatement et   enaore   à l'état liquida comme charge dans le convertisseur Thomas. 



   La combinaison conforme à l'invention des procédés   Siemens-Martin   et Thomas concernant, les laitiers, représente .la première réalisation d'une procédé pratique, économique et satisfaisant du.point de vue des quantités, permettant d'obte-   ni    les avantages que procure le procédé Thomas   commencé   avec un laitier liquide.   A   1'opposé du procédé:

   Thomas actuel, elle permet d'augmenter, dès l'introduction du fer brut dans le convertisseur, la quantité, de riblons par rapport au procédé connu, car le besoin de chaleur au début du soufflage est moindre que dans   le:   procédé. actuel. on connaît déjà des procédés de fabrication d'aciers très purs aonsistant à   évaluer   les laitiers de première fusion et à employer des laitiers da seconde fusion.   Mais   l'emploi de   ces:   derniers laitiers dans le procédé Thomas   offre   la grande difficulté, vu l'équilibre calorifique, que- le second laitier doit nécessairement. être liquide; or   la:   préparation de ces laitiers liquides est très coûteuse et aompliquée;

   elle nécessite l'installation de grands fours électriques de fusion, si 1'on veut pourvoir une aciérie Thomas, avec sa grande   consomma.'.*   tien d'acier, d'un laitier, liquide de seconde fusion en quantité suffisante. Le   procédé:   qui fait l'objet de   la.présente   invention procure pour   la,, première   fois la possibilité de traTailler au procédé Thomas avec un laitier de seconde fusion   d'une   façon économique et satisfaisante du point de vue des 

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 quantités. Par le soufflage dans ce second laitier liquide et pauvre en phosphore et en soufre, on peut diminuer la teneur de l'acier en phosphore et en soufre bien au-delà des limites qu'il est possible d'atteindre actuellement.

   D'ailleurs ce laitier de seconde fusion n'est pas perdu; on peut le retenir dans le convertisseur par un 'épaississement pousse et le faire servir au soufflage de la fusion suivante. En outre, ce soufflage avec un laitier neuf, provenant d'un four Siemens Martin, ne donne pas de déchets excessifs, car par suite de la teneur en FeO et MnO du laitier des fours Siemens Martin, la scarification du Fe et du Mn est très faible avec le procède Duplex de laitiers. 



   Il convient d'intercaler entre le four Siemens Martin et le convertisseur Thomas un mélangeur de laitiers, destiné à recevoir l'arriTée continue du laitier Siemens Martin, que celui-ci provienne du traitement des riblons et du minerai brut, ou du traitement Duplex dans le four Siemens Martin; la charge de laitier nécessaire au soufflage est prélevée dans ce mélangeur, qui permet d'obtenir une composition uniforme du laitier destiné au soufflage, son emploi est d'autant plus indiqué que le laitier Siemens Martin dont il   s'agit,   possède un point de fusion très   élevé,   par suite de sa forte basicité et de sa. faible teneur en   silice,   il évite également des temps d'arrêt qui provoqueraient une solidification partielle du laitier. 



   D'après le procédé dont il s'agit on peut travailler au convertisseur avec du laitier Siemens Martin liquide commet unique charge de déphosphoration; mais rien ne s'oppose à ce que l'on ajoute de la chaux au laitier. 



   Le procédé conforme à 1'invention peut   s'exécuter   de la manière suivante, donné à titre d'exemple. 



   Comme charge pour le four Siemens Martin on utilise un matériau relativement pauvre en phosphore et en soufre, par   exemple des riblons frais ; unacier pauvre en phosphore, ailicum   

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 et soufre, à l'état solide ou liquide; ou mieux encore, un acier Thomas ramené déjà à 0,1% de phosphore, soit à l'état fondu,   s,oit   sous   laòrme   de blocs bruts., récemment solidifies et ecncore chauds.   La-   charge en chaux est normale;

   toutefois, d'après 1*invention elle est relativement oopieuse, et constituée par, de la.chaux pauvre en silice, en phosphore et en soufre, ceci afin d'obtenir un laitier d'une faible teneur en silice, phosphare et soufre.   Apres   traitement normal et coulée, on transporta le laitier à l'appareil Thomas dans un bassin ou récipient qui est de préférence revêtu basiquement, et on le verse dans un mélangeur, qui peut être faiblement chauffé, afin de maintenir le laitier en fusion. on prélève dans ce mélangeur la quantité de laitier nécessaire pour le procédé Thomas. Puis on introduit le fer brut dans le convertisseur, et on ajoute le laitier par dessus.

   On peut ajouter de la pierre calcaire ou de la chaux éteinte, et il importe du point de vue économique que ces additions solides ne se fassent pas sous la forme de trop gros blocs, comme cela se fait dans le procédé Thomas actuel. Au cours du soufflage subséquent dans le convertisseur, il y a lieu d'assurer un large refroidissement du bain d'acier par le moyen de riblons, que l'on introduit de préférence en majeure partie dans la cornue au cours du soufflage. A l'opposé du procédé Thomas actuel, on peut déjà introduire une assez grande quantité de riblons en même temps que la charge, car le début de la période de soufflage exige sensiblement moins de chaleur. 



  Lorsque le soufflage est fini, on achève la fusion d'une façon normale, et on coule le laitier, on peut employer pour charger le four- Siemens Martin aussi bien du métal Duplex que de 1'acide Thomas de qualités diverses. Lorsque l'on veut produire de l'acier spécial, pauvre en phosphore et en soufre, on intro duit dans le convertisseur, après l'enlèvement du premier 1aitier, une seconde charge de laitier provenant du mélangeur, et 

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 on reprend le soufflage pour un temps assez court. 



   Ce prooédé peut être appliqué avantageusement à 1'affinage de fonte Thomas à haute teneur en soufre et   silicium .11   est très important de constater que le travail   arec   comme charge ou comme second laitier   l'emploi. d'un   laitier liquide provenant d'un four Siemens Martin facilite la désulfuration au cours du procédé Thomas par rapport à l'état actuel de ce procédé. Cela permet l'affinage d'une fonte très sulfureuse, et d'enlever le soufre   jusqu'à la   teneur prescrite pour l'acier. 



   De même, l'actuel procédé Thomas avec des charges solides impose une limite supérieure à la teneur de la fonte en silicium
Il est d'usage de n'affiner que de la fonte ayant une teneur maxima en   silicium de   0,1 à 0,4 %. Or le travail au four Thomas avec un laitier liquide provenant d'un four Siemens Martin, et particulièrement en oombinaison avec un changement de laitier donne la possibilité de travailler tout aussi bien une fonte ayant une teneur plus élevée en silicium. 



   Cette possibilité a son importance du fait qu'il est facile de préparer au haut-fourneau, même avec un laitier acide, une fonte riche en siliciumet soufre en utilisant oertains minerais pauvres en fer, et riches en SiO2 et en S, qui sont très abondants et qui sont considérés comme de peu de valeur, car l'affinage des fontes qui en résultent rencontre de grandes difficultés techniques et économiques, une telle fonte brute peut présenter une teneur allant jusque   0,5 %   en soufre ou davantage pour une teneur en silicium, etc. 0,5 à 1% Simultanément la teneur en phosphore de ces fontes n'est que de 1,2 à 1,5 % au lieu de la teneur habituelle de 1,8 %.

   En ajoutant des minerais utilisables aujourd'hui pour l'affinage Thomas on arrive à rapprocher ces teneurs en S, Si et p de celles   cou-   ramment utilisées dans le procédé Thomas, mais cela ne suffit 

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 pas pour réaliser une fonte utilisable pour le procède Thomas ordinaire. 



   Le travail d'après le procédé conforme à   l'invention   permet l'affinage d'une fonte ayant ladite composition.   L'addi-   %ion de charges liquides dans le convertisseur   améliore   le bilan calorifique et augmente la température du bain, ce qui favorise la. désulfuration pour la même raison, d'un meilleur bilan calorifique la teneur en phosphore - qui est l'agent thermique le plus important du procédé -*- peut être inférieure à ce qu'elle doit être avec le procédé actuel. Cet abaissement   de   la teneur en P de la fonte brute a pour nouvelle conséquence que la-masse des scories ne devient pas excessive, malgré l'aug-   mentation   des quantités de silicium et de soufre qu'elles doivent absorber par rapport au procédé actuel. 



   Si enfin l'affinage de la fonte brute d'après le procédé qui vient   d'être   décrit ne donne pas encore un acier ayant le degré-de pureté requis, il subsiste la possibilité, après onlè-   vement.   du premier laitier, d'ajouter une nouvelle charge liquide en provenance d*un four Siemens Martin et d'atteindre le degré d'épuration voulu en recommençant le soufflage avec ce second laitier. 



   Ce dernier procédé   proaure   l'avantage spécial d'une grande   économie   de manganèse, car le   rale   de celui-ai qui est de désulfurer la fonte avant affinage, diminue en importance, car la désulfuration se fait plus facilement dans le   oonver-   tisseur   qu'avec   le   procédé   actuel. Le nouveau procédé permet rabaisser à 0,4 % la teneur de la fonte brute en manganèse, alors qu'avec le procédé actuel cette teneur doit atteindre au moins 0,8 à 1%   Mn.   



   Ses divers modes d'exécution du   procédé   conforme à 1'invention intéressent toutes les forges qui disposent d'un four Thomas situé. à proximité   d'un   four Siemens Martin, ou qui 

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 peuvent construire des fours Siemens Martin dans le voisinage de leur four Thomas, pour préparer l'acier et le laitier. Ces conditions sont généralement réalisées. 



   Voici résumés les avantages de l'invention
1 - Economie de chaux pour la réutilisation du laitier de four Siemens Martin;   2  - Diminution   de la durée de soufflage, et par suite   aumen..   
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 tation de la production et abaissement du prix de reTfijht de l'acier Thomas;
3 - L'augmentation de la production du convertisseur permet d'améliorer l'alimentation en acier Thomas préalablement affiné du four Martin destiné à parfaire l'affinage;  - La chaleur nécessitée au cours du procédé actuel pour chauffer et faire fondre les laitiers froids et solides devient disponible pour faire fondre les riblons.

   De sorte qu'au lieu de faire fondre et de préparer ces riblons au four Siemens Martin comme cela se fait actuellement, on peut en charger de grandes quantités dans le convertisseur pour les amener en fusion, quitte à les préparer éventuellement au four Siemens Martin, ce qui permet d'économiser la coûteuse perte de chaleur et de temps qu'entraine la fusion au four Siemens Martin. 



   Les possibilités désignées sous 3  et 4  ont pour effet de réduire le temps de fusion et d'augmenter la production, même celle du four Siemens Martin. 



   3 - Possibilité de fabriquer, par l'emploi d'un second laitier, un acier Thomas spécial, ayant une faible teneur en   pets.   



   6 - Economie de fer et de manganèse, vu que ces métaux se retrouvent sous forme d'oxydes dans les scories Siemens Martin; de sorte que, d'après l'équilibre chimique à maintenir entre le laitier et le bain d'acier, il en résulte une diminution des déchets au convertisseur par rapport à l'emploi de la chaux comme charge. 

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   7 - Possibilitéd'affiner de la fonte brute ayant une faible teneur en P et une forte teneur en soufre et en silicium. 



   On peut étendre le champ de l'invention, avec la même   portée   et les mêmes avantages, c'est-à-dire le nouveau prooédé Duplex de laitiers, à la combinaison du travail au convertis*-* seur Thomas avec un four électrique, en utilisant comme charge de déphosphoration dans le convertisseur, soit comme premier, soit comme second laitier, les scories liquides provenant du four éledctr-métallurgique, et en employant de préférence comme charge métallique dans le four éleotrique producteur des laitiers de l'acier   pré-affiné   au convertisseur Thomas.



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    PROCEDA FOR THE MANUFACTURING OF THOMAS STEEL. We already have. tried to decrease the. duration of the blowing 'in the Thomas process, in order to increase the efficiency of the steelworks, by trying methods consisting in first melting, in special furnaces, the fluxes necessary for the formation of slags, in order to start the process Thomas with a slag already in fusion, and likely to react from the beginning of the process.

   However, these tests did not give practical results, because the processes in question are too complicated and interfere with the production of steel; moreover, since large quantities of fondant must be used, the initial costs are too high, because of the considerable installations required by the ovens, so that the increase in prices cost is not related to the results obtained.



   The present invention provides the possibility of preparing liquid slags for use in the Thomas process, and optionally in the subsequent treatment of acia.
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 p ") raw, without it being necessary to build (aura spec.

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 aiaux, on the sole condition of having basic Siemens-Martin ovens in the vicinity of the Thomas retort, which can be used for the preparation of liquid slag.



   The present invention is based on this fact that it is possible to obtain in the siemens Martin oven a slag which, after having played its role in the Siemens Martin oven, still has enough basicity to act in the Thomas process. as a dephosphoric flux. Such a slag must be poor in silica, phosphorus and sulfur; it constitutes a first or second smelting waste in the treatment of scrap or raw ore in the Siemens Martin furnace, when the added fluxes are suitably chosen.

   But it is quite particularly the process for the manufacture of steel known under the name of “Duplex” process which lends itself best to obtaining this slag suitable for use in the Thomas process; this process consists in first subjecting the metal to the Thomas process, then introducing it in the liquid state into the Siemens Mar tin furnace. This filler, poor in phosphorus and silica, used in these known processes, gives, according to the present invention, the possibility of obtaining a Siemens Martin furnace slag so poor in phosphorus and silica that it still has a basicity. sufficient to be used in the process
Thomas.

   It is advisable to measure the addition of lime in the Siemens Martin furnace widely, and to use a lime poor in silica, phosphorus and sulfur, in order to obtain a relatively considerable quantity of slag, having a great basicity, and a low content. phosphorus and sulfur.



   This Siemens Martin slag, resulting from the Siemens process
Martin, and possessing a high basicity, is brought to the oven
Thomas, when the Siemens Martin smelting is complete, preferably in a basin with a basic coating, in order to be used still in the liquid state as a feed during the blowing

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 to lay off Thomas brut.

   there then occurs a new "Duplex slag process" * in which the slag travels not only the Siemens Martin process, but also the Thomas process, that is to say in the opposite direction of the path made by the metal in the aforesaid Duplex process, since the slag formed in the Siemens Martin furnace during the Siemens Martin process is transported immediately and again in liquid state as feed in the Thomas converter.



   The combination according to the invention of the Siemens-Martin and Thomas processes relating to slag represents the first realization of a practical, economical and satisfactory process from the point of view of quantities, allowing to obtain the advantages which provides the Thomas process started with a liquid slag. Opposite to the process:

   Thomas present, it makes it possible to increase, as soon as the crude iron is introduced into the converter, the quantity of scrap compared to the known process, because the need for heat at the start of blowing is less than in the process. current. very pure steels manufacturing processes are already known aonsistant to evaluate the first melting slags and to use second melting slags. But the use of these last slags in the Thomas process offers the great difficulty, in view of the calorific balance, which the second slag must necessarily. be liquid; now: the preparation of these liquid slags is very expensive and complicated;

   it necessitates the installation of large electric melting furnaces, if one wants to provide a Thomas steelworks, with its high consumption of steel, a slag, secondary melting liquid in sufficient quantity. The process which forms the subject of the present invention provides for the first time the possibility of working with the Thomas process with a secondary slag in an economical and satisfactory manner from the point of view of

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 quantities. By blowing in this second liquid slag poor in phosphorus and sulfur, it is possible to reduce the phosphorus and sulfur content of the steel well beyond the limits which it is currently possible to reach.

   Besides, this secondary slag is not lost; it can be retained in the converter by pushing thickening and used for blowing the next melt. In addition, this blowing with new slag, coming from a Siemens Martin furnace, does not give excessive waste, because due to the FeO and MnO content of the slag from the Siemens Martin furnaces, the scarification of Fe and Mn is very low with the Duplex slag process.



   A slag mixer should be inserted between the Siemens Martin furnace and the Thomas converter, intended to receive the continuous arrival of Siemens Martin slag, whether it comes from the treatment of scrap and raw ore, or from the Duplex treatment in the Siemens Martin oven; the charge of slag required for the blowing is taken from this mixer, which makes it possible to obtain a uniform composition of the slag intended for the blowing, its use is all the more suitable as the Siemens Martin slag in question has a very high melting, due to its strong basicity and its. low silica content, it also avoids downtime which would cause partial solidification of the slag.



   According to the process in question, it is possible to work at the converter with liquid Siemens slag Martin commits a single charge of dephosphorization; but there is nothing to prevent the addition of lime to the slag.



   The process according to the invention can be carried out as follows, given by way of example.



   As charge for the Siemens Martin furnace, a material relatively low in phosphorus and sulfur is used, for example fresh scrap; a steel low in phosphorus, ailicum

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 and sulfur, in the solid or liquid state; or better still, a Thomas steel already reduced to 0.1% phosphorus, either in the molten state, or in the form of raw blocks, recently solidified and still hot. The lime load is normal;

   however, according to the invention it is relatively opious, and constituted by, lime low in silica, phosphorus and sulfur, in order to obtain a slag with a low content of silica, phosphare and sulfur. After normal processing and pouring, the slag is transported to the Thomas apparatus in a basin or container which is preferably basic coated, and poured into a mixer, which can be slightly heated, in order to keep the slag molten. the quantity of slag necessary for the Thomas process is taken from this mixer. Then the crude iron is introduced into the converter, and the slag is added on top.

   Limestone or slaked lime can be added, and it is economically important that these solid additions are not made in the form of too large blocks, as is done in the current Thomas process. During the subsequent blowing in the converter, it is necessary to ensure a large cooling of the steel bath by means of scrap, which is preferably introduced for the most part into the retort during the blowing. In contrast to the current Thomas process, it is already possible to introduce a fairly large quantity of scrap at the same time as the charge, since the start of the blowing period requires significantly less heat.



  When the blowing is finished, the melting is completed in the normal manner, and the slag is poured in. Both Duplex metal and Thomas acid of various qualities can be used to charge the Siemens Martin furnace. When it is desired to produce special steel, which is poor in phosphorus and sulfur, a second charge of slag coming from the mixer is introduced into the converter, after the removal of the first slag, and

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 we resume blowing for a fairly short time.



   This process can be advantageously applied to the refining of high sulfur silicon Thomas iron. It is very important to realize that the work is carried out as filler or as a second slag in use. a liquid slag from a Siemens Martin furnace facilitates desulfurization during the Thomas process compared to the current state of this process. This allows the refining of a very sulphurous cast iron, and to remove the sulfur to the prescribed content for the steel.



   Likewise, the current Thomas process with solid fillers imposes an upper limit on the silicon content of the cast iron.
It is customary to refine only cast iron with a maximum silicon content of 0.1 to 0.4%. However, working in the Thomas furnace with a liquid slag coming from a Siemens Martin furnace, and particularly in combination with a change of slag, gives the possibility of working just as well a cast iron having a higher silicon content.



   This possibility is important because it is easy to prepare in the blast furnace, even with an acid slag, a pig iron rich in silicon and sulfur using certain ores poor in iron, and rich in SiO2 and S, which are very abundant and which are considered to be of little value, since the refining of the resulting castings encounters great technical and economic difficulties, such pig iron may have a content of up to 0.5% sulfur or more for a content of silicon, etc. 0.5 to 1% At the same time the phosphorus content of these cast irons is only 1.2 to 1.5% instead of the usual content of 1.8%.

   By adding ores that can be used today for Thomas refining, we can bring these S, Si and p contents closer to those commonly used in the Thomas process, but this is not enough.

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 not to make a font usable for the ordinary Thomas process.



   The work according to the process according to the invention allows the refining of a cast iron having said composition. The addition of liquid feeds in the converter improves the heat balance and increases the temperature of the bath, which promotes. desulfurization for the same reason, from a better calorific balance the content of phosphorus - which is the most important thermal agent in the process - * - can be lower than it should be with the current process. This lowering of the P content of pig iron has the further consequence that the mass of the slag does not become excessive, despite the increase in the amounts of silicon and sulfur which they must absorb compared to the current process.



   If, finally, the refining of pig iron according to the process which has just been described does not yet give a steel having the required degree of purity, there remains the possibility, after removal. of the first slag, to add a new liquid charge coming from a Siemens Martin furnace and to achieve the desired degree of purification by recommencing the blowing with this second slag.



   This latter process procures the special advantage of a great saving of manganese, because the role of the latter, which is to desulphurize the pig iron before refining, diminishes in importance, because the desulphurization takes place more easily in the converter than with the current process. The new process makes it possible to reduce the manganese content of pig iron to 0.4%, whereas with the current process this content must reach at least 0.8 to 1% Mn.



   Its various embodiments of the process according to the invention are of interest to all forges which have a Thomas furnace located. near a Siemens Martin oven, or

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 can build Siemens Martin furnaces in the vicinity of their Thomas furnace, to prepare steel and slag. These conditions are generally met.



   Here are summaries of the advantages of the invention
1 - Lime savings for the reuse of Siemens Martin kiln slag; 2 - Reduction of the blowing time, and consequently aumen ..
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 lowering of production and lowering of the reTfijht price of Thomas steel;
3 - The increase in the output of the converter makes it possible to improve the supply of Thomas steel previously refined to the Martin furnace intended to perfect the refining; - The heat required during the current process to heat and melt the cold solid slags becomes available to melt the scrap.

   So that instead of melting and preparing these scrap in the Siemens Martin furnace as is currently done, large quantities can be loaded into the converter to bring them into fusion, even if it means possibly preparing them in the Siemens Martin furnace, which saves the costly loss of heat and time of melting in the Siemens Martin furnace.



   The possibilities indicated under 3 and 4 have the effect of reducing the melting time and increasing the production, even that of the Siemens Martin furnace.



   3 - Possibility of manufacturing, by the use of a second slag, a special Thomas steel, having a low content of farts.



   6 - Saving of iron and manganese, since these metals are found in the form of oxides in Siemens Martin slag; so that, according to the chemical equilibrium to be maintained between the slag and the steel bath, this results in a reduction in the waste at the converter compared with the use of lime as filler.

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   7 - Possibility of refining pig iron with low P content and high sulfur and silicon content.



   The field of the invention can be extended, with the same scope and the same advantages, that is to say the new Duplex slag process, to the combination of work at the converted * - * sor Thomas with an electric oven, using as a dephosphorization charge in the converter, either as a first or as a second slag, the liquid slag coming from the electrometallurgical furnace, and preferably using as a metallic charge in the electric furnace producing slags from the pre-steel refined with the Thomas converter.


    

Claims (1)

REVENDICATIONS ET RESUME 1. Procédé pour la fabrication d'acier Thomas, caractérisé: par le fait que l'on introduit dans le convertisseur Thomas comme charge de déphosphoration le laitier basique à l'état liquide qui sort des fours Siemens Martin. CLAIMS AND SUMMARY 1. Process for the manufacture of Thomas steel, characterized: in that the basic slag in the liquid state which leaves the Siemens Martin ovens is introduced into the Thomas converter as dephosphorization charge. 2. Procédé tel que revendiqué sous 1, caractérisé en ce qu'on utilise comme charge métallique dans le four Siemens Martin qui doit fournir le laitier de l'acier pré-affiné dans le convertisseur Thomas. 2. Method as claimed in 1, characterized in that one uses as the metal charge in the Siemens Martin furnace which is to supply the slag from the pre-refined steel in the Thomas converter. 3. Procédé tel que revendiqué sous 1 et 2 caractérisé en ce qu'on é'vacue le laitier Thomas après déphosphoration totale ou presque totale et on le remplace par une nouvelle charge de laitier liquide du four Siemens Martin, pour terminer l'affinage par le procédé Thomas. 3. Method as claimed in 1 and 2, characterized in that the Thomas slag is evacuated after total or almost total dephosphorization and it is replaced by a new load of liquid slag from the Siemens Martin furnace, to finish the refining by the Thomas process. 4. Procédé tel que revendiqué sous 3, caractérisé en ce que ce second laitier Siemens Martin peut être remplacé à plusieurs reprises par une nouvelle charge de laitier Siemens Martin li- quide. 4. Method as claimed in 3, characterized in that this second Siemens Martin slag can be replaced several times by a new charge of liquid Siemens Martin slag. 5. Procédé tel que revendiqué sous 3, caractérisé en ce que à la fin de l'affinage, on retient le second laitier dans le convertisseur par épaississement poussé, et on l'utilise comme <Desc/Clms Page number 10> addition pour 1'affinage de la charge suivante. 5. Method as claimed in 3, characterized in that at the end of the ripening, the second slag is retained in the converter by deep thickening, and it is used as <Desc / Clms Page number 10> addition for refining the next feed. 6, Appareillage pour la réalisation du procède tel que revendiqua dans les revendications 1 - 5, caractérisé en ce qu'on interoale entre le oonvertisseur Thomas et le four Siemens-Martin un accumulateur de laitier qui reçoit l'écoulement continu de laitier liquide provenant du four Siemens Martin, et dans lequel on puise au fur et à mesure des besoins le laitier liquide nécessaire au convertisseur Thomas. 6, Apparatus for carrying out the process as claimed in claims 1 - 5, characterized in that interoale between the Thomas oonverter and the Siemens-Martin furnace a slag accumulator which receives the continuous flow of liquid slag from the Siemens Martin furnace, and from which the liquid slag necessary for the Thomas converter is drawn as and when required. 7. Application du procédé suivant les revendications 1 - 6 pour l'affinage de fonte brute Thomas riche en soufre et/ou en silicium. 7. Application of the process according to claims 1 - 6 for refining Thomas pig iron rich in sulfur and / or silicon. 8. procédé de fabrication d'acier Thomas d'après les revendiaa- tions 1 - 7, caractérisé par le remplacement comme addition dans le procédé Thomas du laitier Siemens Martin par le laitier fluide basique que l'on obtient dans la fabrication usuelle de l'acier au four électrique. 8. Thomas steel manufacturing process according to claims 1 - 7, characterized by the replacement as an addition in the Thomas process of the Siemens Martin slag by the basic fluid slag which is obtained in the usual manufacture of the steel. steel in electric oven.
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