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" Procédé pour la production d'un frisage persistant analo- gue à celui de la laine, dans les fibres artificielles obtenues suivant le procédé de la viscose ".
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La présente invention concerne un procédé pour la pro- duction d'une ondulation ou frisage persistant analogue à ce- lui de la laine dans les fibres artificielles obtenues suivant le procédé de la viscose et elle consiste en ce que les fais- oeaux de filaments sortant du bain de filage sont soumis à l'a@- de de deux ou de plusieurs rouleaux délivreurs ou de départ tournant à des vitesses différentes ou par des barres d'étira- ge ou d'une autre manière appropriée à un étirage préalablet à l'état fortement acide, sont amenés en conservant la ten- sion produite après la sortie de la machine de filage, à deux ou plusieurs groupes de cylindres de mécanisme ou banc d'éti- rage,
sont désacidifiés pendant le passage dans ce mécanisme étireur avec un étirage croissant constamment et moyennant l'emploi de températures de traitement de 90-100 C et, sortant avec une tension permanente, éventuellement croissante,sont
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amenés directement à un dispositif de découpage dont l'organe d'amenée est formé lui-même par un jet de liquide ou est aidé par un semblable jet qui sert en même temps de véhicule pour un agent de désulfuration ou un autre agent de traitement ultérieur avantageux et est également maintenu à des tempéra- tures de 90-100 , la désulfuration des fibres tranchées étant achevées après la sortie du dispositif de découpage sous la forme de matière fibreuse libre.
On a essayé jusqu'à présent de résoudre le problème de la fabrication d'une fibre artificielle analogue à la laine naturelle au moyen de cellulose régénérée, en particulier d'une fibre de ce genre fabriquée suivant le procédé de la viscose, par une influence exercée sur la surface de la fibre artificielle ou par production d'un frisage. Les mesures proposées à cet effet ne sont pas réalisables avantageusement, en partie pour desraisons économiques, en partie en tenant compte des propriétés de résistance des fibres et par consé- quent le problème de la fabrication d'une fibre artificielle avec un frisage persistant analogue à celui de la laine sui- vant le procédé de la viscose n'est pas encore résolu com- plètement.
Il a maintenant été découvert que l'on peut donner à une fibre artificielle obtenue suivant le procédé de la viscose des propriétés analogues à celles de la laine lorsqu'on désaci- difie les faisceaux de filaments sortant du bain de filage sous un étirage constamment croissant, c'est-à-dire sous une tension élevée, et qu'ensuite immédiatement après,pendant l'opération de désacidification ou un traitement ultérieur correspondant, on coupe en brins et qu'en outre on maintient les températures aussi bien des liquides de traitement servant à la désacidification que du liquide servant à la désulfura- tion ou à un traitement ultérieur correspondant, approximati- vement à la température d'ébullition.
Le découpage de la fibre en brins doit se faire immédiatement après l'étirage suivant
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la présente invention et cela de telle façon que l'optimum d'étirage est déjà atteint. Il est décisif pour le résultat du procédé que dans le dispositif de découpage, le traitement par l'agent de désulfuration ou par un réactif servant à un autre traitement est seulement amorcé et que le traitement final se fait après la sortie de la matière découpée sous forme de matière fibreuse détachée.
Il est vrai qu'il est connu plusieurs fois de soumettre une fibre artificielle à un étirage, mais il n'est pas encore connu de la couper en brins avec traitement chimique simulta- né. D'autre part il est connu pour la fabrication de produits de cellulose solides et brillants de traiter ceux-ci d'une manière déterminée avec de l'eau à température élevée pour réaliser un relâchement de l'eau de cellule contenue dans le produit de cellulose. Ceci est toutefois une toute autre opération que celle poursuivie suivant la présente invention, car dans le cas présent il s'agit d'effectuer le traitement à l'eau chaude ou par d'autres liquides aqueux chauds pendant que la matière en filaments est constamment étirée ou se trou- ve sous une forte tension.
Une forme de réalisation donnée à titre d'exemple du procédé dont les possibilités ne sont nullement épuisées de ce fait, sera expliquée à l'aide d'un exemple de réalisation re- présenté sur la figure.
Le faisceau de filaments 1 sortant du bain de filage est soumis à l'état fortement acide à un étirage préalable à l'aide de deux ou de plusieurs rouleaux délivreurs 2 tournant à des vitesses différentes ou à l'aide de ce qu'on appelle des tiges d'étirage, ou d'une autre manière appropriée quel- conque . En conservant la tension produite le faisceau de fi- laments se raeut en commun avec les faisceaux de filaments sortant d'autres points de filage vers une extrémité de la ma- chine à filer et est amené à cet endroit à deux ou plusieurs groupes de cylindres 3 de mécanisme ou banc d'étirage.
Par le
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passage dans ce mécanisme ou banc d'étirage le faisceau de filaments est soumis à un étirage toujours croissant et est traité simultanément au moyen d'eau, de solutions aqueuses d'agents de neutralisation ou d'autres solutions aqueuses répondant au but, à des températures de 90 à 100 . L'amenée de ces liquides se fait avantageusement à l'aide de tubes d'injection ou de tuyères de jaillissement 4 qui sont dispo- sées de telle façon que la surface inférieure du faisceau de filaments aussi bien que la surface supérieure peuvent être traitées simultanément ou séparément. Le nombre de mé- canismes d'étirage à cylindres nécessaire se règle d'après le degré d'étirage produire, d'autre part d'après l'inter- valle de temps nécessaire pour la désacidification.
Après la sortie du dernier mécanisme d'étirage à cylindres, le faisceau de filaments parvient dans un organe de départ 5 établi éga- lement avantageusement comme mécanisme à trois cylindres,qui est de préférence agencé de telle façon qu'il peut envoyer la bande de filaments à un dispositif de découpage. Dans le schéma de travail représenté, ce dispositif de découpage est pourvu d'un appareil d'amenée en forme d'entonnoir et on a supposé que la matière en filaments doit être découpée en morceaux par des disques de couteau rotatifs 6 dans un jet de liquide libre. On peut employer toutefois aussi n'importe quel autre dispositif de découpage répondant au but ; suf- fit qu'en pareils cas l'organe d'amenée prévu soit aidé par un jet de liquide 7.
En effet ce jet de liquide, qui comme le liquide de désacidification doit présenter une température de 90 à 100 , sert en même temps de véhicule pour un agent de désulfuration approprié ou un autre produit chimique avan- tageux pour le traitement ultérieur.
Le faisceau de filaments sortant des dispositifs d'étira- ge mais en tout cas entrant dans le dispositif de découpage
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-+0<t sous tension est découpé en brins et cela avec amorçage du traitement de désulfuration ou d'un autre traitement ultérieur
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avantageux et approximativement à la température d'ébullition.
Ce traitement est achevé ensuite, comme on l'a indiqué au schéma de travail, après la sortie des fibres coupées du dis- positif de découpage, tandis que la fibre se trouve sous la forme de matière fibreuse libre.
Grâce à ce mode de travail on peut obtenir non seulement un frisage satisfaisant mais également des propriétés de soli-
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f &itÈB:a::kiiNE[x;]aa: dite particulièrement bonnes lorsqu'on ne s'ef- force pas d'obtenir l'optimum d'étirage déjà au commancement de l'opération de traitement ultérieur, c'est-à-dire irnmédia- tement après la désacidification mais qu'on reporte celle-ci et le découpage en brins à la fin de l'opération de traite- ment ultérieur. Il faut considérer comme traitement ultérieur les opérations de travail qui suivent la désacidification dans la fabrication de fibres artificielles, c'est-à-dire en particulier la désulfuration, le blanchiment et l'avivage.
Le faisceau de filaments sortant du bain de filage est par exemple soumis à l'état fortement acide à un étirage préa- lable et cela à l'aide de deux ou de plusieurs rouleaux déli- vreurs tournant à des vitesses différentes ou à l'aide de tiges d'étirage ou d'une autre manière appropriée. En conser- vant la tension produite, le faisceau de filaments se rend en commun avec d'autres faisceaux de filaments sortant d'au- tres endroits de filage, vers la fin de la machine à filer et est amené en cet endroit à un certain nombre de groupes de cylindres de mécanisme d'étirage montés @ à la suite l'un de l'autre.
Lors du passage dans ces mécanismes étireurs le faisceau de filaments est soumis à un étirage toujours croissant, est désacidifié en même temps à l'aide d'eau, de solutions aqueuses d'agents de neutralisation ou d'autres solutions aqueuses répondant au but, à des températures de 90 à 100 , et est traité ensuite àe la même manière avec nouvel étirage par des agents de désulfuration, de blanchiment et d'avivage. L'amenée de ces liquides se fait par exemple à @
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l'aide de tubes d'injection ou de tuyères de jaillissement qui sont disposés de telle façon que non seulement la surface supérieure mais également la surface inférieure du faisceau de filaments peuvent être traitées simultanément ou séparé- ment.
Pendant toute l'opération de désacidification et de traitement ultérieur, le filament est étiré et à la fin du traitement l'optimum d'étirage doit être atteint.
Après la sortie du dernier mécanisme d'étirage à cylin- dres, le ruban de filament parvient dans un organe de sortie à cylindres ou bien il est saisi par un jet de liquide agis- sant à la manière d'un injecteur ou par plusieurs jets de ce genre disposés l'un derrière l'autre e t est amené à un dispo- sitif de découpage. La matière fibreuse découpée est ensaite dispersée par le jet de liquide ou par plusieurs jets de ce genre et est amenée au traitement ultérieur par exemple sous la forme d'une toison.
REVENDICATIONS.
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