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Le ficelage de piles de lettres, imprimes, pièces pos- tales, livres, brochures, périodiques, journaux, billets de virement et de banque, chèques et documents analogues, puis de paquets, boîtes, etc. est fait à présent souvent à la main.
Le ficelage manuel donne cependant des difficultés, spécialement quand les piles sont hautes et lourdes et diffi- ciles a manipuler.
En outre le ficelage manuel prend beaucoup de temps et les piles, ficelées ainsi, ne sont pas solides le plus souvent; de plus on dépend de l'habileté du personnel.
Un ficelage solide et ferme est cependant de la plus grande importance, parce que les piles ne doivent pas se délier avec la conséquence que les pièces se disperseraient et ne reste** raient pas dans le bon ordre, de sorte qu'un nouvel arrangement
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serait nécessaire.
On a essaye de supprimer ces inconvénients en exécutant le ficelage mécaniquement au moyen de machines, dont la plupart fonctionnent de façon à nouer les extrémités de la ficelle.
Ce nouage a cependant le désavantage que la liaison n'est pas assez solide et qu'elle peut être détachée facilement.
Afin de rendre les piles plus solides, on doit les en- tourer de ficelle plus d'une fois, aussi bien au ficelage manuel qu'aux ficelages mécaniques connus.
Ce double tour ne demande pas seulement beaucoup de temps, mais consomme également beaucoup de ficelle, de sorte que cette méthode n'est pas économique.
Une machine à ficeler doit donc satisfaire aux exigences suivantes : 1. Le ficelage doit être ferme, aussi bien pour les petites que pour les grandes piles, avec un seul tour de ficelle, afin de restreindre la consommation de ficelle.
2. Pour le ficelage on doit pouvoir utiliser une espèce de ficelle bon-marché, tandis que la ficelle ne doit pas être trop mince afin de ne pas couper dans les pièces et les dété- riorer.
3, Le nombre de ficelages à la minute doit être grand.
4. La machine doit permettre de ficeler des pièces et piles de formes et dimensions très différentes.
5. La liaison des extrémités de la ficelle doit être telle qu'elle ne puisse être détachée facilement.
6. La machine doit être de construction solide et de telle forme que le personnel, la desservant, ne peut pas se bles- ser.
En outre on peut y ajouter les conditions que le nombre de ficelages puisse être enregistré sur un compteur et que, pendant le ficelage, une marque de repère soit appliquée au pa-
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quet ficelé ou à la liaison, afin de pouvoir contrôler, par quelle machine et par quelle personne le ficelage a été fait.
Pour certaines machines on emploie du fil métallique,' généralement du fil en fer, pour envelopper les piècesµ. mais ce fil a le désavantage qu'il fait des coupures dans les pièces et que ses pointes aigues peuvent non seulement endommager les pièces, mais même blesser les personnes, qui manipulent les piles.
L'invention se rapporte! une machine qui, en remplaçant le ficelage manuel et en évitant les défauts cites des systèmes mécaniques connus; et au moyen d'un anneau d'entraînement, tour- nant autour d'un objet ou d'une pile d'objets, met sous tension réglable une ficelle, cette ficelle étant tendue plus fort a la fin du tour d'enveloppement.
Ensuite, tandis que l'anneau et par conséquent la ficelle tendue sont arrêtes, les. deux parties de la ficelle, qui se re- joignent, sont reliées l'une! l'autre au moyen d'une pièce de pinçage métallique, de sorte qu'un ficelage ferme et solide est forme, après quoi la ficelle est coupée derrière la.pièce de pinage et détachée de l'anneau, de manière que la pile ou l'oh- jet puisse être enlevé ficelé.
Le dessin annexé représente; aux fins de meilleuresex- plications, une forme de réalisation de la machine.
Ce dessin représente : Fig, 1 une vue de dessus de la table avec omission de quelques parties ; Fig. 2 une coupe verticale suivant la ligne 11-11 de la Fig. 1. ; Fig, 3 une coupe verticale suivant la -ligne III-III de la Fig. 1 ;
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Fig. 4 une vue de dessus de la table, représentant quel- ques parties, omises! la Fig. 1 ; Fig. 5 une coupe verticale suivant la ligne V-V de la.
Fig. 4 ; Fig. 6 une coupe verticale suivant la ligne VI-VI de la Fig. 1 ; Fige 7 une coupe verticale suivant la ligne VII-VII de la Fig. 1 ; Fig. 8 un détail d'un tendeur à ressort pour la ficelle ; Figs. 9 à 12 des détails du dispositif pour faire une pièce de pinçage ; Figs. 13 et 14 des détails d'un guide pour la ficelle ; Fig. 15 des détails d'un dispositif tendeur ; Figs. 16 à 18 des détails d'une tête d'estampe ; Fig. 19 un dispositifde démarrage .
La machine consiste essentiellement en : un dispositif de commande avec un arbre à cames, qui transmet, par des roues dentées, son mouvement à un arbre intermé- diaire et de celui-ci a un anneau d'entraînement, par le- quel la ficelle est mise autour de la pile ou de l'objet ficeler ; un ou plusieurs dispositifs de serrage sur l'anneau pour saisir l'extrémité de la ficelle ; un support pour les divers dispositifs, composant la machine ; un tendeur pour tenir la ficelle coupée ; un dispositif pour la propulsion intermittente de la bande métallique, dont les pièces de pinçage sont découpées ; un dispositif pour découper et préformer une pièce de pinçage ; un dispositif pour pincer une pièce de pinçage à fort serrage autour des deux parties de la ficelle tendue, qui se re- j oignent ; un dispositif pour guider et tendre la ficelle :
un dispositif pour couper la ficelle ;
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un dispositif pour empêcher qu'après l'achèvement d'un. tour de ficelage la machine puisse être démarrée sans^que la pile ficelée soit éloignée et une pile ou objet pour un nouveau ficelage soit placé sur la machine.
# l'aide du dessin les diverses parties composant la ma- chine et leur fonctionnement seront expliqués plus en détail. ci-après.
La pile! ficeler 1 est mise sur la table 2 dans l'an- neau 4 et contre la paroi verticale 3. (Fig. 3).
L'anneau. 4 peut tourner, guidé par quatre roulements billes 5 montes sur des axes fixes, lesquels roulements à billes tiennent l'anneau par une rainure, pratiquée à l'in- térieur de l'anneau; La partie de l'anneau au-dessus de la table est renfermée dans un chapeau-protecteur 6. La cir- conférence extérieure de l'anneau est dentée et engrené pour la commande avec une roue dente 7, fixée sur l'arbre inter- médiaire 8 ainsi qu'une roue dentée 9, qui engrené avec la roue dentée 10, fixée sur l'arbre! cames 11, lequel arbre 11 reçoit son mouvement d'un moteur non-représenté.
Le nombre de dents des roues est tel que, pendant une révolution complète de l'arbre 11 et de la roue 10, l'anneau 4 achevé d'abord le tour de la ficelle et puis, par suite de l'omission d'une partie des dents de la roue 10; reste arrête pendant la dernière partie de la révolution de la roue 10 ; pendant ce temps la ficelle. est arrêtée également et les deux parties de la ficelle., qui se trouvent ensemble, peuvent être attachées l'une à l'autre par la pièce de pinçage, comme il sera explique ci-après.
Au moment ou la machine est mise en. action après la mise en place de la pile, l'extrémité de la ficelle 12, laquelle ficelle vient d'une bobine non-repréaentée et passe par l'arbre creux 13, est tenue dans le bras tendeur 14, qui est pourvu à
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cet effet d'une rainure 15, dans laquelle le ressort 16 exerce un certain frottement réglable sur la ficelle (voir Figs. 4, 5, 7 et 8). Le tendeur est alors dans la position à peu près horizontale de la Fige 5.
Le ressort est formé et attaché au tendeur de telle sorte que la ficelle puisse glisser avec frottement réglable dans la direction de travail, mais que le glissement dans la direction opposée est empêché.
La pression est réglable par une vis.
L'anneau 4 est pourvu d'un ou de plusieurs dispositifs de serrage pour la ficelle, se composant d'un boulon à tête conique 17 et d'un cliquet de frottement 18. La tête conique est placée excentriquement au boulon pour pouvoir régler le serrage. (Figs. 1 et 3).
Quand on prévoit plus qu'un dispositif de serrage sur l'anneau, par exemple comme représenté sur le dessin par 17-18 et 17a-18a, qui fonctionnent alternativement, le parcours de l'anneau 4, nécessaire a un ficelage complet, peut être diminué.,
Au commencement de la révolution de 1'anneau. 4 dans la direction de la flèche (Fig. 5), la came 19 met (par l'intermé- diaire du levier 20, de la tige 21 et de la manivelle 22, la- quelle manivelle est fixée sur l'arbre creux 13 ainsi que le tendeur 14) le tendeur 14 dans la position pointillée infé- rieure. Le levier 20 est chargé par un ressort 23, qui sert à provoquer la tension nécessaire.
Dans cette position pointillée du tendeur le dispositif de serrage 17-18, respectivement 17a-18a de l'anneau 4 peut saisi- l'extrémité de la ficelle et l'entraîner. Par la ré- volution de l'anneau et de la roue 7 le cliquet de frottement 18 est pressé sur la tête du boulon 17 par le levier 24, qui peut osciller sur l'axe 25, fixé à la roue 7. Ce levier est charge par un ressort 27 et se pose en temps de repos sur l'ergot 26, fixé également à la roue 7. L'extrémité libre du
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levier 24 exercera une pression sur la plaque de came 28;
qui est reliée au cliquet 18, de manière que la ficelle soit serrée entre le cliquet et la tête du boulon éventuellement le levier 24 peut exercer sa pression di- rectement sur le cliquet 18,
Pendant la continuation du mouvement de l'anneau 4 la ficelle sera entraînée autour de la pile, à quelle fin la table , , 2 est pourvue d'une fente 29. La ficelle glisse dans une rai- nure 31 de la pièce-guide fixe 30; cette rainure se trouvant dans la voie de la ficelle (voir aussi Fig. 7).
Avant que, pendant la continuation de son parcours, le dispositif de serrage 17-18, resp, 17a-18a vienne à passer le tendeur 14 pour la seconde fois, ce tendeur est remis dans sa position! peu près horizontale, saisissant ainsi dans la rai- nure 15 la partiede ficelle venant de la bobine. cause de cette position du tendeur, qui se trouve alors devant la rainure 31 de la pièce 30, l'extrémité de la ficelle, tenue par l'anneau 4, glisse sur la surface inférieure du ten- deur 14 et ne vient donc pas pour la seconde fois dans la rai- nure 31. l'oux cette raison l'extrémité de la ficelle, tenue dans le dispositif de serrage 17-18' resp.
17a-18a, n'est pas cou- pée plus tard par le dispositif de coupage qui sera explique
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a i - ap ré' ci-après.
# l'achèvement du parcours de l'anneau 4 le tendeur 14; qui a saisi la partie de ficelle venant de la bobine comme ex- plique, est tourné vers le haut encore un peu plus par la forme de la came 19 et par la tension du ressort 23, qui charge le levier 20, et ainsi le glissement de la ficelle dans le tendeur 14 est freiné davantage pour mettre la ficelle sous forte ten- sion autour de la pile.
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Comme déjà dit, à la roue 10 les dents sont supprimées sur une partie de la circonférence et de manière que, pendant une révolution complète de la roue 10, l'anneau 4 achevé d'a- bord un parcours suffisant pour compléter le tour de ficelage pour permettre que deux parties de la ficelle se rejoignant puissent être reliées par une pièce de pinçage et, ce parcours de l'anneau étant achevé, la roue 10, quoique complétant sa révolution, n'engrené plus avec la roue 9; pendant ce dernier temps l'anneau 4 eat arrête dans la position qu'il a prise, la ficelle restant tendue par conséquent.
Afin d'arrêter la roue 7 et par conséquent l'anneau 4 dans cette position, la roue 10 porte (Fig. 3) un boulon 32, qui peut tourner dans des roulements à billes, logés dans la roue 10. La tête de ce boulon peut rouler dans un guide 33-34, formé par des saillies au flanc de la roue 7 ou par des pièces fixées à cette roue dans le même but.
Ce guide a une forme recourbée telle que par la rotation des roues, vers la fin de l'engrénement de la roue 10 avec la roue 9, la tête du boulon 32 entre dans le commencement 33 du guide pour arriver, à la fin de l'engrènement, dans le commen- cement de la partie 34 du guide, laquelle partie est concen- trique µ. l'axe de la roue 10 dans cette position (la position d'arrêt) de la roue 7.
Arrivé dans cette partie concentrique 34 du guide, le boulon 32, quoique continuant son chemin avec la roue 10, em- pêche la rotation de la roue 7 et par conséquent celle de l'anneau 4, de manière que la ficelle ne se déplace plus et reste tendue et que la pièce de pinçage puisse relier les parties de la ficelle, qui se trouvent ensemble, comme il sera explique ci-après.
La bande métallique 36 (Fig. 2), dont les pièces de pinçage sont découpées, est avancée par un mouvement inter- mittent au moyen de la came 37, des leviers 38 et 39 (qui sont
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fixés ensemble sur l'axe 40, reliés par le boulon 41, voir aussi
Fige. 4, 5 et 7), du¯cliquet 42 et de la roue! cliquet 43; la- quelle est fixée sur l'axe 45 comme le disque 44. Un roulement billes 46, logé dans'un levier double 47, presse la bande sur le disque 44 au moyen de ressorts 48.
La propulsion de la bande se fait pendant le début de la révolution de l'anneau 4 et de manière que l'extrémité de de la bande vienne buter contre la tête 49/la matrice 52 avant que la ficelle passe, de sorte -que celle-ci se place sous l'ex- trémité de la bande (voir aussi Figs. 9 à 12).
L'avance de la roue â cliquet 43 et le diamètre du disque
44 sont choisis de telle sorte que le disque tourne un peu de trop chaque fois et qu'il glisse sous la bande, afin d'être sur que l'extrémité de la bande bute bien contre la tête 49 de la matrice 52.
La bande est guidée par l'entaille 53 de la pièce-guide 54. organe
Pendant la propulsion de la bande l' presseur 55, auquel le couteau 56 est boulonné et qui est fixé sur le levier 57 (voir aussi Fig. 6), est dans une position telle que le couteau. ne gêne pas la propulsion de la bande, mais vers la fin du mouvement de la ficelle, la partie saillante 61 de la came 58 (sur laquelle roule le roulement a billes 59 du levier 57. qui est chargé par le ressort 60) pousse ce levier 57 vers le haut; de sorte que.le couteau 56 découpe, en collaboration avec le contre-couteau fixe 63, la pièce de pinçage 35 de la bande 36, organe tandis que l' presseur 55 préforme une nouvelle pièce de pinçage en recourbant la nouvelle extrémité de la bande dans la rainure
64 du contre-couteau (Fig. 11).
Le couteau. 56 peut être tourné sur son boulon de fixation afin depouvoir employer une nouvelle partie. de sa circonfé- rence, quand la partie travaillante s'est émoussée.
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Le contre-couteau 63 est de forme symétrique pour pou- voir utiliser l'autre cote, dans le même but.
Après le découpage de la pièce de pinçage, cette pièce est tenue en position en se logeant dans les rainures 65 du contre-couteau 63 et 66 de la tête 49 de la matrice 52 (Figs'. 9 à 12 et 16 à 18), la tête 49 pouvant tourner d'une petite quan- tité sur la matrice 52 grâce à la goupille 50, la tête étant poussée par un ressort 51.
En outre les flancs 67 de la matrice, entre lesquels la tête 49 est guidée, sont plus longs que la tête est large, de sorte que ces flancs dépassent la tête et empêchent que la pièce de pinçage se déplace dans la direction de déplacement de la ficelle.
La ficelle a passé alors deux fois en dessous de la pièce de pinçage et pour la première fois au début du mouvement de l'anneau 4 et ensuite, après avoir enveloppé la pile d'un seul tour, vers la fin du mouvement de l'anneau..
Par le mouvement de la matrice 52 avec sa tête 49 vers le contre-couteau 63 (qui sert alors de contre-matrice), mouve- ment qui est détermine par la came 68 en coopération avec le système de leviers 69,70, 71 et 72, la pièce de pinçage est enroulée, pendant la fin du mouvement de l'arbre 11, en for- mant ainsi une espèce de tube autour des deux parties de la ficelle, présentant environ la forme, indiquée à la Fig. 12, et ensuite ce tube est aplati un peu avec ce résultat que les deux parties de la ficelle sont reliées très solidement l'une à l'autre -Pour la formation de ce tube la pièce de pinçage vient buter contre la surface inférieure de la table, sur laquelle la pile se trouve, de manière que la pièce ne puisse pas fléchir vers le haut.
Afin de rendre la liaison des deux parties de ficelle encore plus solide, la tête 49 peut être pourvue de rainures , , verticales 73, constituant ainsi des pointes en forme de dents
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sur la surface travaillante de la tête, lesquelles pointes sont pressées dans la pièce de pinçage (Figs. 16 à 18).
La contre-matrice 63 peut également être munie de dents analogues servant au même but.
Ces dents peuvent constituer un ensemble de forme spéciale, afin que leur empreinte puisse servir de marque propre à permettre d'identifier par quelle machine et par quelle personne le ficelage a été exécute.
Afin de ne pas faire sensiblement dévier pendant le ser- rage les parties de ficelle dans la direction de la contre-ma- trice 63 et de 'pouvoir néanmoins employer la table pour empêcher la pièce de pinçage de se plier vers le haut pendant la forma- tion du tube, la fente 29 dans la table n'est pas faite recti . ligne, mais pourvue d'une paxtie déportée 74 (Figs. 1 et 4).
La ficelle se met donc., en enveloppant la pile, en ligne droite suivant les parties droites de la fente 29, sous la pièce de pinçage 35, qui se trouve sous la partie saillante de gauche (de la Fig. 1) de la partie droite de la table.
Après que les deux parties de ficelle ont été reliées solidement l'une à l'autre, - la partie de l'extrémité ayant glissé le long du coté inférieur du tendeur 14 ne se trouvant donc pas dans la rainure 15 du tendeur 14 et dans la rainure 31 du guide 30, et la partie menant! la bobine se trouvant dans ces deux rainures (Fig. 7). - - cette dernière partie.'..de la ficelle est coupée derrière la pièce de pinçage par le couteau 75, qui peut glisser dans le guide 30, et qui est mû vers la gauche (Fig. 7) par le levier 76, lequel levier est monté fou sur l'ex- trémité de l'axe 45 de la roue à cliquet 43 et du disque 44;
et est déplacé par la tige 77, attachée à l'extrémité du boulon de connexion 41 des leviers 38 et 39, ces deux leviers se déplaçant vers le haut par la saillie de la came 37. Par ce déplacement des leviers le cliquet 42 se déplace également versle haut pour saisir la dent subséquente de la roue à cliquet 43 et faire
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avancer la bande 36, quand la machine est mise en action de nouveau.
Le couteau 75 est laissé plus long qu'il n'est nécessaire et son extrémité reliée au levier 76 est pourvue de quelques trous pour la goupille de connexion au levier, afin qu'on puisse en- core employer le couteau, quand il est devenu plus court après un aiguisage.
Pendant le coupage la ficelle est maintenue dans la rai- nure 31 du guide 30.
L'extrémité initiale de la ficelle est encore serrée ac- tuellement dans le dispositif de serrage 17-18, resp. 17a-18a de l'anneau 4. Pendant le dernier mouvement de l'arbre 11, le roulement à billes 59 du levier 57 s'enfonce dans une encoche 78 de la came 58 (Fig. 6), par lequel mouvement un ergot 79 du prolongement 80 du levier 57 frappe l'extrémité libre du cliquet de frottement 18, resp. 18a, avec ce résultat que ce cliquet se détache de la tête du boulon 17, resp, 17a, et que l'extrémité de la ficelle est rendue libre pour qu'on puisse enlever la pile ou l'objet ficelé.
Dans cette position du mécanisme le roulement à billes du levier 69 (Figs. 2 et 3) se trouve dans une cavité 81 de la came 68, juste derrière la saillie de cette came, et par conséquent la matrice 52 avec sa tête 49 se trouvent dans leurs positions extrêmes;gauche (Fig. 9). Ainsi la fente de la table à l'en- droit de la partie déportée 74 est rendu suffisamment libre pour laisser passer la ficelle avec sa pièce de pinçage, quand on en- levé l'objet ficelé.
Quand ensuite la machine est mise en action de nouveau pour un nouveau ficelage, le roulement à billes du levier 69 (Figs. 2 et 3) vient se placer tout au début de la circonférence concentrique de la came 68 et la matrice 52 vient occuper la position de la Fig. 10, tandis que le roulement à billes 59 du levier 57 (Fig. 6) vient se placer sur la circonférence concen- trique de la came 58, de sorte que l'ergot 79 est libéré du
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cliquet 18 et que l'anneau 4 peut tourner librement.
Les Figs. 13 et 14 montrent un dispositif pour guider la ficelle, au début de l'enveloppement, autour du coin 82 (Fig. 3) de la pile, afin que la ficelle ne soit pas tirée trop vers le haut et qu'elle ne puis.se soulever la pile. cette fin une goupille 84 peut glisser dans sa pièce de guidage 83, fixée à la paroi verticale 3 de la table ; cette goupille est mue par le levier 86 qui peut pivoter autour de l'axe fixe 85 et qui est chargé par un ressort 87. La lon- gueur de la rainure-guide 88 dans la pièce 83 limite le déplace- ment de la goupille 84 vers la droite (Fig. 14) et la goupille est tenue dans la position de la Fig. 14 pendant le début du mouvement de la ficelle.
La goupille se trouve alors dans le plan vertical de la fente 29 et la ficelle est guidée ainsi autour du coin 82 par 1& goupille.
.avant que le tour de la ficelle soit termine, le levier
57 se déplace vers'le haut; comme déjà expliqué, et par consé- quent le prolongement 80 de ce levier se déplace vers la droite (Figs. 6 et 13). L'ergot 79 de ce prolongement 80 pousse par conséquent le bras vertical inférieur du levier 89, lequel le- vier peut pivoter autour d'un axe 90; fixé au chapeau 6, vers la droite (Fig. 13) et l'autre bras horizontal de ce levier 89, qui repose sur le levier 86, est poussé vers le bas.
Par conséquent la goup,ille 84 est déplacée vers la gauche ainsi/ (Fig. 14) et la ficelle est rendue libre, pouvant se serrer/sous forte tension autour de la pile pendant la continuation de la rotation de l'anneau 4.
Au début de son mouvement la ficelle est entraînée vers , le haut par l'anneau 4 d'une certaine longueur.
Afin d'empêcher qu'avec des piles ou objets de très pe- tites dimensions cette longueur de la ficelle ne soit trop grande pour permettre un ficelage convenable, un dispositif tendeur suivant la Fig. 15 est disposé dans le trajet de la
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ficelle, avant que celle-ci ne passe à travers l'arbre creux 13.
La ficelle 12 v@nant de la bobine est guidée sur un guide fixe 91, qui est muni à cette fin d'un orifice 92, pra- tiqué à environ demi-largeur du guide. La ficelle est pressée µ. frottement sur le guide par un ressort 93, dont la tension est réglable par une vis 94, et elle passe ensuite sur deux poulies 96 et 95.
La poulie 95 est fixée à la table, mais la poulie 96 est fixée a l'extrémité du levier 97, qui peut pivo- ter autour du point fixe 98 et qui est chargé par un ressort ou un poids, tirant le levier vers le bas',
Pendant l'enveloppement, la ficelle tire au début la poulie 96 dans sa position supérieure, mais si la pile ou l'ob- jet a ficeler est très petit, la poulie 96 se déplacera, quand le dispositif de serrage 17-18, resp. 17a-18a a dépasse son point le plus haut, vers le @as, pour retirer et tendre la ficelle, avant que le tendeur 1 @ saisisse la ficelle, de sorte que dans ce cas également le parcours restant de l'anneau 4 suffira à provoquer un fort fichage.
Apres coupage de la ficelle, le ficelage étant achevé, la ficelle ne peut pas être retirée du tendeur 14 par le dis- positif tendeur de la fige 15 à cause de la position du res- sort 16, qui empêche @e mouvement de retour de la ficelle.
La Fig. 19 mon@re schématiquement un dispositif pour démarrer la machine automatiquement (dans le cas où elle est commandée par un mote@r électrique), quand une pile ou un objet ) ficeler est mis en bonne position sur la table, et pour l'arrêter automatiquement, quand le ficelage est fini, après quoi la machine ne peut pas être mise en action de nou- veau avant que l'objet ficelé ne soit enlevé.
Ce dispositif fonctionne comme suit.
Quand un objet est mis sur la table 2 et à l'endroit exact, contre la paroi verticale 3 de la table, le levier 99 sera poussé dans sa position indiquée en pointillée.
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Le bras inférieur de ce levier porte un ergot 100, logé dans une encoche 101, ouverte vers le bas; d'une tige 102, qui ferme le circuit d'un contact électrique 103, fixé à la table, quand le levier 99 est mis dans sa position pointillée, met- tant ainsi le moteur et la machine en action.
Vers la fin de l'achèvement du ficelage, une goupille ou un rouleau (roulement a billes) 104, fixé à la roue 10, touche un nez 105 de la tige 102 et pousse cette tige vers le haut, de sorte qu'elle se détache de l'ergot 100 et qu'un res- sort 106 puisse la retirer, ouvrant ainsi le contact électrique et le circuit du moteur et arrêtant la machine. Le levier 99 peut rester dans sa position pointillée pendant ce mouve- ment.
La machine ne peut ensuite être remise en action, avant que l'objet ficelé ne soit enlevé et que le levier 99 ne soit ramena dans sa position initiale par le ressort 107, l'ergot 100 se logeant ainsi dans l'orifice 101 de la tige 102.